Bombardements israéliens au Liban depuis le 23 septembre 2024

bombardements israéliens sur le Hezbollah au Liban en septembre 2024

Les bombardements israéliens au Liban depuis le 23 septembre 2024 font 1 000 morts et 6 000 blessés à la date du 30 septembre[1] dans plusieurs régions du Liban ; un million de Libanais deviennent des réfugiés[2],[3],[4]. Les victimes sont majoritairement des civils[5] selon le ministère libanais de la Santé.

Bombardements israéliens au Liban
Frappe aérienne israélienne près d'un hôpital dans la vallée de la Bekaa le 28 septembre 2024.
Informations générales
Date - en cours
(8 jours)
Lieu Drapeau du Liban Liban[note 1]
Issue En cours
Belligérants
Drapeau d’Israël Israël Hezbollah
Pertes
Inconnu Inconnu
Total au Liban :
+ 1 000 morts
+ 6 000 blessés
+ 1 000 000 de réfugiés

Notes

Une majorité des morts et blessés sont des civils

Conflit entre Israël et le Hezbollah depuis 2023

Coordonnées 33° 51′ nord, 35° 51′ est

Les frappes succèdent à des affrontements frontaliers entre Israël et le Hezbollah qui avaient commencé avec le déclenchement de la guerre Israël-Hamas, mais elles sont devenues dès le 23 septembre incomparablement plus massives et meurtrières. Pour la seule journée du 23 septembre, 558 personnes ont été tuées et plus de 1 800 blessées ont étaient comptabilisées au Liban dans les bombardements israéliens[6], un nombre plus élevé qu’en un an d’affrontements. Le but déclaré d'Israël est de neutraliser le Hezbollah qui lance des roquettes sur le nord d'Israël en soutien au Hamas, et de permettre aux habitants du nord d'Israël de revenir dans leurs foyers.

Contexte

modifier

Déroulement

modifier

Le 23 septembre au matin, l'armée israélienne bombarde massivement, au moyen de frappes aériennes et de tirs d'artillerie, au moins 1 300 cibles dans le Sud-Liban et la région de la Békaa et conseille aux habitants d'évacuer et de s'éloigner des combattants du Hezbollah[5]. Les bombardements du 23 septembre font au moins 492 morts, dont 35 enfants et plus de 1 645 blessés ; et provoquent des déplacements massifs de population. Le Premier ministre libanais parle d'« une guerre d'extermination à tous égards, un plan de destruction visant à anéantir les villages et les villes libanais. » Le ministère de la Santé a appelé tous les hôpitaux des gouvernorats du Sud, de Nabatiyé et de Baalbek-Hermel à suspendre toutes les opérations « chirurgicales » non urgentes, afin de traiter les blessés atteints par les bombardements[7]. Le gouvernement libanais annonce, par ailleurs, la fermeture des écoles. Les bombardements israéliens ont fait une majorité de victimes civiles selon Radio France internationale[5]. Des dizaines de milliers d’habitants du sud du Liban ont fui en direction du nord au cours de la journée[8].

Les bombardements israéliens se poursuivent dans la nuit ainsi que les 24 et 25 septembre, tandis que l'exode massif de la population du Sud-Liban continue.

Bilan des victimes

modifier
Date Victimes Commentaire Sources
Morts Blessés Réfugiés
23 septembre 2024 492 1 240 Inconnu Le plus lourd bilan en une journée depuis la fin de la guerre civile en 1990, et l'attaque la plus meurtrière depuis le conflit de 2006. Fin septembre, de nombreuses personnes sont encore portées disparues ou sous les décombres. [4],[9],[10]
24 septembre 2024 569 1 835 500 000 Les victimes sont en « grande majorité des personnes non armées » [11],[12],[13]
25 septembre 2024 72 400 Inconnu Les frappes israéliennes ont tué 72 personnes mercredi, selon le ministère libanais de la Santé. Elles ont causé 38 morts dans le sud, 12 dans la Békaa, et 22 au nord et au sud de Beyrouth, avec près de 400 blessés. [14]
26 septembre 2024 92 153 Inconnu Emmanuel Macron a réaffirmé l'opposition de la France à ce que le Liban "devienne un nouveau Gaza", dénonçant le nombre "absolument choquant" de victimes civiles. Il a appelé Israël à cesser ses frappes et le Hezbollah à abandonner sa logique de représailles, lors d'une conférence de presse à Montréal avec Justin Trudeau. [15]
27 septembre 2024 300 Inconnu Inconnu Des estimations préliminaires concernant la frappe israélienne contre le quartier général du Hezbollah, au 28 septembre, font état de 300 morts. Le ministère de la Santé libanais confirme 6 morts et 91 blessés, les recherches dans les décombres étant toujours en cours. La frappe, composée de 85 bombes d'une tonne, a détruit 6 immeubles dans une zone densément peuplée et visait le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a été tué. [16],[17],[18]
28 septembre 2024 33 195 Inconnu « L’agression israélienne contre les régions libanaises a fait 33 morts aujourd’hui et blessé 195 personnes », a indiqué le ministère dans un communiqué, au sixième jour d’une campagne de bombardements israéliens sur les fiefs du Hezbollah. [19]
29 septembre 2024 105 359 Inconnu Vers minuit, le ministère de la Santé a annoncé que les bombardements de la journée ont causé 105 morts et 359 blessés. Les victimes se répartissent ainsi : 9 morts et 42 blessés dans la Békaa, 33 morts et 97 blessés à Baalbeck-Hermel, 3 morts et 2 blessés à Ghobeiry, 16 morts et 115 blessés à Tyr, 5 morts à Bint Jbeil, 7 morts et 40 blessés à Marjeyoun, et 32 morts et 53 blessés à Ain El Delb (en). [20]
30 septembre 2024 95 172 Inconnu "Les frappes ennemies israéliennes ont tué 95 personnes et en ont blessé 172 ces dernières 24 heures", a annoncé le ministère dans un communiqué. [21]

Le ministre libanais de la santé, Firad Abiad, a dénoncé des attaques sur la population civile : « Les attaques contre les civils ont malheureusement tué et blessé un grand nombre de personnes. Il est important de dire qu’une bonne proportion d’entre eux sont des enfants et des femmes. Clairement, des immeubles qui ont été visés sont des habitations résidentielles. Des ambulances ont été prises pour cible, des véhicules ou du matériel de pompiers ont été visés. Le résultat est quelque chose que tout le monde peut voir : les civils qui sont tués ou amenés pour être soignés à l’hôpital »[5].

Une Française est tuée le 23 septembre pendant l'effondrement de son immeuble, dans le sud du Liban. Un autre Français est tué dans les bombardements le 29 septembre[22].

Le gouvernement libanais annonce le 24 septembre qu'au moins 50 enfants et 94 femmes et un certain nombre de médecins ont été tués[23],[24]. Des ambulances et des centres de santé ont été pris pour cible[8]. Le ministère de la Santé annonce également le 29 septembre la mort de 14 secouristes en deux jours, tués dans les bombardements[25]. Le lendemain, 6 autres secouristes sont tués dans une frappe israélienne dans la Békaa[26].

Le chef de l'unité de roquettes du Hezbollah, Ibrahim Qubaisi, aurait été tué à Beyrouth le 24 septembre[27].

Un million de personnes ont été déplacées pour fuir les bombardements au 29 septembre. Il s'agirait du plus grand déplacement de population de l'histoire du Liban[3].

Décompte des morts

modifier

Le chercheur au Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center (en) Mohanad Hage Ali consulté par les journalistes de « Checknews » de Libération indique que le ministère de la Santé libanais, principale source d'information concernant le bilan humain, est indépendant du Hezbollah, contrairement aux affirmations du journal israélien le Jerusalem Post, qui présentait le ministère comme « contrôlé par le Hezbollah» et mettait ainsi en doute le décompte des morts[28]. D'une part au Liban, précise ce chercheur, chaque ministère doit inclure des personnes de plusieurs communautés, aussi bien des chrétiens que des sunnites, des chiites et des druzes, afin d'empêcher tout monopole ; d'autre part, le ministre de la Santé Firass Abiad est sunnite[28] - d'une communauté libanaise largement hostile au Hezbollah chiite.

Il est difficile de déterminer au sein du nombre total de morts la part des combattants et des civils tués[28]. Lors des affrontements frontaliers entre le Hezbollah et Israël, 67 % des personnes tuées étaient des combattants, mais du fait du caractère devenu massif des bombardements israéliens, et de l'augmentation exponentielle du nombre de morts (plus de personnes sont mortes le 23 septembre que pendant une année entière), il est «impossible d'extrapoler à partir de cette proportion la part respective des civils et combattants tués depuis le 23 septembre 2024», selon Libération[28].

L'Unicef s'est alarmée du « rythme effrayant » auquel les enfants sont tués, ainsi que des dommages aux installations civiles comme les stations de pompage, qui privent une partie de la population d'accès à l'eau potable dans l'est et le sud du Liban[29].

Régions visées

modifier

Au Liban, Israël bombarde le matin du 23 septembre le Liban du Sud, le mont Liban, l’Anti-Liban, et la plaine de la Bekaa, « visant des régions jusque-là épargnées »[5]. À partir du 25 septembre, Israël étend ses bombardements à la région druze du Chouf et dans le Kesrouan, la montagne chrétienne, au nord de Beyrouth[30].

Un missile air-sol israélien est parvenu jusqu'à 160 kilomètres de la frontière israélo-libanaise, dans les montagnes de la région de Jbeil (Byblos)[5].

Le Hezbollah réagit en frappant le quartier général du bataillon de missiles et d'artillerie dans la caserne Yoav avec des dizaines de roquettes, et en ciblant les principaux entrepôts de la région du nord à la base de Nimra[31]. Le Hezbollah tire près de 300 roquettes sur le nord d'Israël[32]. Il fait usage le 24 septembre, pour la première fois depuis le début du conflit, de ses roquettes Fadi, dont la portée et la charge sont plus importantes[33]. Le 25 septembre, le Hezbollah tire un missile balistique vers Tel-Aviv en ciblant le quartier général du Mossad. Il est intercepté par le système antiaérien Fronde de David[34].

Efforts diplomatiques

modifier

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est alarmé des bombardements massifs sur le Liban lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité le 25 septembre, indiquant que « l'enfer se déchaine au Liban ». « Nous devons tous nous alarmer de l'escalade, le Liban est au bord du gouffre », a-t-il insisté, estimant que « le monde ne peut pas laisser le Liban devenir un autre Gaza »[35].

Le 26 septembre les Etats-Unis et la France font une proposition en vue d'un accord de cessez-le-feu de 21 jours, durée pendant laquelle un accord au sujet de Gaza pourrait être conclu - le Hezbollah considérant qu'un cessez-le-feu à Gaza est la condition pour arrêter ses tirs de roquettes contre Israël[36]. Cette proposition, soutenue par des pays européens et arabes, et nommément par le Liban, est rejetée par Israël qui poursuit les bombardements[36] ; le lendemain, le Hezbollah l'imite et continue ses tirs transfrontaliers[37]. Le gouvernement libanais n'a pas prise sur le Hezbollah, précise APNews[36].

Motivations des parties en conflit

modifier

Israël

modifier

L'objectif affiché de Benyamin Netanyahou est le retour sur la frontière nord d'Israël des 60 000 Israéliens déplacés en raison des tirs de roquettes du Hezbollah. Toutefois, des analyses attribuent à Benyamin Netanyahou d'autres motivations. La poursuite de la guerre lui permet de retarder la tenue de trois procès dirigés contre lui pour corruption et fraude ; cette approche du conflit au Proche-Orient a été diffusée par le documentaire américain The Bibi Files (en), d'Alexis Bloom, projeté le 9 septembre 2024 au festival international du film de Toronto[38]. Le premier ministre israélien espère aussi échapper à une commission d'enquête sur des défaillances de sa part qui ont rendu possible les attaques palestiniennes du 7 octobre 2023[38]. De plus la décision de Netanyahou serait liée au calendrier de l'élection présidentielle américaine, selon l'analyste Nimord Goren : si le 5 novembre 2024, Kamala Harris est élue, le président des Etats-Unis Joe Biden disposera d'une plus grande marge de manœuvre pour faire pression sur le gouvernement israélien et obtenir la signature d'un cessez-le-feu à Gaza avant de quitter le pouvoir en janvier 2025[38].

La guerre au Liban permet de conforter la population de Benyamin Netanyahou auprès de l'opinion publique israélienne. Le premier ministre israélien a connu une remontée de sa popularité dès avril 2024, lié à la menace d'un embrasement régional après le bombardement du consulat iranien de Damas et la faible riposte iranienne qui avait suivi. Selon Dahlia Scheindlin, spécialiste de l’analyse des sondages à Century International, think tank de Tel-Aviv, « tant que la guerre se concentrait sur Gaza, Nétanyahou a connu ses pires résultats dans les sondages. Mais il a bénéficié, avec son parti, le Likoud, de chaque étape de l’escalade régionale. L’opinion la perçoit comme une reprise de l’initiative. Elle projette une image de force, et jusqu’ici, les gens estiment qu’ils peuvent vivre avec ce risque ». Le 23 août, un sondage sur les intentions de vote donne le Likoud en tête pour la première fois depuis le 7 octobre 2023 en cas d’élections[39]

Outre l'intransigeance de Benyamin Netanyahou, les ministres d'extrême droite qui font partie de la coalition gouvernementale ont« torpillé le projet de cessez-le-feu » du 26 septembre 2024[40]. L’extrême droite israélienne prône une invasion terrestre du Liban, certains de ses membres appelant également à y établir des colonies[39].

Enfin, les bombardements massifs sur le Hezbollah pourraient conduire à une escalade amenant l'Iran à s'engager dans le conflit pour sauver son allié. Or, l'une des priorités du premier ministre israélien est d'en finir avec le programme nucléaire de l'Iran, tandis que ses alliés d’extrême droite attendent la « grande guerre » qui libérera Israël de tous ses ennemis[41].

Hezbollah

modifier

Le but officiel du Hezbollah est, depuis le début de la guerre à Gaza, d'harceler Israël au nord pour alléger la pression qui pèse sur le Hamas[37]. La milice libanaise a sans cesse répété, depuis le début de ses tirs de roquette en direction d’Israël le 8 octobre 2023, au lendemain de l’attaque du Hamas en Israël, qu’il y mettrait fin dès qu’un accord entre l’État israélien et le mouvement islamiste palestinien interviendrait. Elle mène des attaques et ripostes de faible intensité afin d'éviter une guerre ouverte, privilégiant une stratégie d'harcèlement d'Israël[41]. Ce harcèlement contraint Tel-Aviv à mobiliser des troupes au nord, ce qui desserre quelque peu l'étau qui étreint le Hamas. En outre, en obligeant des milliers de civils israéliens à évacuer leurs foyers dans le nord du pays, il crée un problème politique pour Benjamin Netanyahou, lequel doit composer avec la pression de ces déplacés[41]. Le conflit avec Israël lui permet également de se légitimer et de renforcer son influence au Liban.

Notes et références

modifier
  1. Plus précisément Beyrouth et le Sud du Liban

Références

modifier
  1. « Depuis leur début lundi 23 septembre, ces bombardements ont fait plus de 1 000 morts, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé, et 6 000 blessés. Environ un million de déplacés sont également à déplorer », « [En direct] Israël informe les États-Unis d'opérations terrestres «limitées» au Liban », sur RFI, (consulté le )
  2. « [Couverture en direct] Israël frappe la banlieue sud de Beyrouth », sur Radio-Canada, (consulté le )
  3. a et b https://www.ouest-france.fr/monde/liban/frappes-israeliennes-au-liban-pres-dun-million-de-personnes-pourraient-avoir-ete-deplacees-96f1fa74-7e52-11ef-b0af-cd5a10d409e1
  4. a et b « En direct, guerre au Proche-Orient : l’armée israélienne dit avoir frappé « plus de 1 300 cibles » du Hezbollah ces dernières vingt-quatre heures au Liban », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a b c d e et f « Israël mène d'intenses frappes sur plusieurs régions du Liban et appelle les habitants à évacuer », sur RFI, (consulté le )
  6. « Dans la seule journée de lundi [23 septembre], au moins 558 personnes, dont 50 enfants et 94 femmes, ont été tuées et plus de 1 800 blessées lors des attaques israéliennes au Liban, selon le ministère libanais de la Santé. » rapporté par Amnesty International dans son communiqué de presse du 25 septembre 2024
  7. https://www.lorientlejour.com/article/1428150/-vaste-operation-dintenses-frappes-israeliennes-sur-le-liban-ce-lundi-lessentiel-a-savoir.html
  8. a et b « A Saïda, au Liban, des familles affluent pour fuir les bombardements d’Israël : « Il y avait encore des corps sous les décombres quand on est parti » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Arthur Sarradin, « Guerre au Proche-Orient : au Sud-Liban, l’inquantifiable exode », sur Libération (consulté le ).
  10. HuffPost - "Liban : « 1 100 cibles » et un lourd bilan, ce que l’on sait des frappes israéliennes ce lundi 23 septembre"
  11. Frappes israéliennes au Liban: 558 morts, dont 50 enfants, AFP (), consulté le .
  12. « Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban, le pays "au bord du gouffre" selon l'ONU », sur France 24, (consulté le ).
  13. « En direct, guerre au Proche-Orient : Israël poursuit ses bombardements sur le Liban ; plus de 550 personnes tuées, en « grande majorité des personnes non armées », selon le gouvernement libanais », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « EN DIRECT - Proche-Orient : les frappes israéliennes au Liban ont fait 72 morts mercredi, selon Beyrouth », sur TF1 INFO, (consulté le ).
  15. « DIRECT. Guerre au Proche-Orient : la France s'oppose à ce que le Liban "devienne un nouveau Gaza", déclare Emmanuel Macron depuis le Canada », sur Franceinfo, (consulté le ).
  16. (en-GB) Lorenzo Tondo, Peter Beaumont et William Christou, « Israel launches massive airstrike on Beirut in apparent bid to kill Hezbollah leader », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  17. « Israel targets the head of Hizbullah in a deadly strike on Beirut », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le ).
  18. (en-GB) Lorenzo Tondo, Peter Beaumont et William Christou, « Israel launches massive airstrike on Beirut in apparent bid to kill Hezbollah leader », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  19. « En direct – Le Liban annonce 33 morts et 195 blessés dans les frappes israéliennes ce samedi », sur Le Soir, (consulté le ).
  20. « En direct – Le Liban annonce 33 morts et 195 blessés dans les frappes israéliennes ce samedi », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  21. « DIRECT. Liban: Israël annonce mener des raids contre des cibles du Hezbollah dans le sud du pays. », sur BFMTV, (consulté le )
  22. https://www.francebleu.fr/infos/international/guerre-au-proche-orient-un-deuxieme-francais-est-mort-au-liban-apres-les-frappes-israeliennes-annonce-le-quai-d-orsay-7628394
  23. « DIRECT. Liban: les frappes israéliennes ont fait 558 morts, dont 50 enfants et 94 femmes », sur RMC (consulté le ).
  24. « Liban: au moins 274 morts et plus de 700 blessés après des bombardements israéliens, selon le ministère de la Santé », sur BFMTV (consulté le ).
  25. https://www.lorientlejour.com/article/1429097/liban-14-secouristes-tues-en-48h-dans-des-raids-israeliens-ministere.html
  26. https://www.lorientlejour.com/article/1429255/liban-six-secouristes-du-hezbollah-tues-par-une-frappe-israelienne-ministere-de-la-sante.html
  27. (en-GB) Léonie Chao-Fong, Martin Belam, Lili Bayer et Jonathan Yerushalmy, « Middle East crisis live: Israel launches new wave of ‘widespread’ strikes in Lebanon after claiming senior Hezbollah leader killed », the Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  28. a b c et d Alexandre Horn, « Liban : quelle est la part de civils parmi les victimes des frappes israéliennes contre le Hezbollah ? », sur Libération (consulté le ).
  29. https://www.lorientlejour.com/article/1428845/frappe-israelienne-sur-le-qg-du-hezbollah-dans-la-banlieue-sud-de-beyrouth-ce-quil-faut-savoir.html
  30. « Les Etats-Unis et la France appellent à un cessez-le-feu de vingt et un jours au Liban », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. https://www.lorientlejour.com/article/1428207/le-hezbollah-dit-avoir-frappe-une-base-israelienne-en-reponse-aux-raids-sur-le-sud-et-lest-du-liban-.html
  32. « En direct : le bilan des frappes israéliennes sur le Liban s'alourdit à 558 morts », sur France 24, (consulté le ).
  33. Par Le Parisien avec AFP Le 24 septembre 2024 à 21h08, « Longue portée, précision aléatoire… que sont les roquettes Fadi, utilisées par le Hezbollah libanais pour frapper Israël ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  34. « En direct : l'armée israélienne mène des frappes de "grande envergure" dans le sud du Liban », sur France 24, (consulté le ).
  35. https://www.lorientlejour.com/article/1428604/lenfer-se-dechaine-au-liban-salarme-le-chef-de-lonu.html
  36. a b et c (en) « Netanyahu vows to use 'full force' against Hezbollah and dims hopes for a cease-fire », sur AP News, (consulté le ).
  37. a et b « Pourquoi l’appel franco-américain au cessez-le-feu au Liban a été ignoré par Israël et le Hezbollah », sur www.radiofrance.fr/franceinter (France Inter, (consulté le ).
  38. a b et c « Guerre au Proche-Orient : pourquoi le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a intérêt à ce que le conflit dure », sur Franceinfo, (consulté le ).
  39. a et b « Benyamin Nétanyahou conforté en interne par l’offensive contre le Hezbollah au Liban », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Comment les alliés d’extrême droite de Netanyahu ont torpillé le cessez-le-feu au Liban », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  41. a b et c Akram Belkaïd, « Le Liban au cœur de la tempête », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).

Voir aussi

modifier