Chilly-Mazarin

commune française du département de l'Essonne
(Redirigé depuis Chilly (Seine-et-Oise))

Chilly-Mazarin (prononcé [ ʃiji mazaʁɛ̃] Écouter) est une commune française située à dix-huit kilomètres au sud de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France.

Chilly-Mazarin
Chilly-Mazarin
L’hôtel de ville.
Blason de Chilly-Mazarin
Blason
Chilly-Mazarin
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
Maire
Mandat
Rafika Rezgui (PS)
2020-2026
Code postal 91380
Code commune 91161
Démographie
Gentilé Chiroquois
Population
municipale
19 938 hab. (2021 en évolution de −1,58 % par rapport à 2015)
Densité 3 580 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 09″ nord, 2° 18′ 45″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 101 m
Superficie 5,57 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Massy
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Chilly-Mazarin
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Chilly-Mazarin
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Chilly-Mazarin
Liens
Site web ville-chilly-mazarin.fr

Reliée à Lutèce dès le IIIe siècle par un aqueduc, Chilly-Mazarin fut à partir du Moyen Âge le domaine de familles importantes puis de gentilshommes célèbres qui la dotèrent de châteaux, dont les héritiers du cardinal Jules Mazarin qui lui donnèrent son nom. Terres viticoles jusqu’au XVIIIe siècle, elle connut dès la fin du XIXe siècle une mutation démographique avec l’arrivée du chemin de fer puis au milieu du XXe siècle de l’autoroute qui la transforma en banlieue résidentielle à la population multipliée par deux en quatre décennies. La construction de l’aéroport Paris-Orly qui occupe une partie de son territoire acheva d’orienter l’économie locale vers le secteur tertiaire et notamment la logistique.

Ses habitants sont appelés les Chiroquois[1].

Géographie

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Situation

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Position de Chilly-Mazarin en Essonne.

Chilly-Mazarin est située dans la région Île-de-France, au nord du département de l’Essonne, totalement intégré à l’agglomération parisienne, dans ce qui était autrefois le pays et aujourd’hui la région naturelle du Hurepoix.

Chilly-Mazarin est située à dix-huit kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, douze kilomètres au nord-ouest d’Évry, six kilomètres au sud-est de Palaiseau, quinze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, trente-deux kilomètres au nord-est d’Étampes, huit kilomètres au nord-est de Montlhéry, quatorze kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, trente kilomètres au nord-est de Dourdan et trente-cinq kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt. Elle est aussi située à cent-vingt-six kilomètres au sud-ouest de son homonyme Chilly dans la Somme, deux-cent-un kilomètres au sud-ouest de Chilly dans les Ardennes, quatre-cent-sept kilomètres au nord-ouest de Chilly en Haute-Savoie, trois-cent-vingt-neuf kilomètres au nord-est de Chilly-le-Vignoble et trois-cent trente-trois kilomètres au nord-est de Chilly-sur-Salins, toutes deux dans le Jura.

La commune occupe un territoire approximativement trapézoïdal de mille-deux-cents mètres à l’ouest, trois-mille-sept-cents mètres à l’est, deux-mille-cinq-cents mètres au sud et mille-huit-cents mètres au nord, le tout pour une superficie totale de cinq-cent-cinquante-sept hectares. L’Institut national de l'information géographique et forestière attribue les coordonnées géographiques 48° 42′ 10″ N, 2° 19′ 11″ E au point central de ce territoire[2].

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 68,3 % 381,63
Espace urbain non construit 9,4 % 52,45
Espace rural 22,4 % 124,95
Source : Iaurif-MOS 2008[3]

Plus de 65 % de ce territoire est urbanisé et construit, auxquels s’ajoutent 8.63 % d’espaces urbains libres, les terrains ayant conservé un caractère « rural » en réalité composé pour cinquante-et-un hectare de prairie dans l’enceinte de l’aéroport et quatre-vingt-trois hectares de grandes cultures à ses abords[4]. Les limites sud et est sont matérialisées par deux cours d'eau, la rivière l’Yvette au sud et le ruisseau le Bief à l’est, des bassins d’agréments subsistent des anciens parcs des châteaux. Implanté sur le versant de la vallée, le territoire s’élève doucement entre l’altitude basse de quarante-deux mètres à l’extrême sud-est et l’altitude haute de cent un mètres au nord-ouest.

Il est aujourd’hui traversé par plusieurs grands axes routiers et ferrés, le tracé originel et la déviation de l’ancienne route nationale 20 à l’ouest, l’autoroute A6 au centre et l’autoroute A126 d’ouest en est, auxquelles s’ajoutent les routes départementales RD 217, RD 120 et RD 167. La ligne de Grande Ceinture traverse la commune par une boucle de l’ouest au sud-est et lui permet de disposer de la gare de Chilly-Mazarin desservie par la ligne 12 du tramway d'Île-de-France. Outre le centre-ville ancien groupé autour de la mairie, des grands ensembles et des quartiers pavillonnaires constitue le tissu urbain communal.

Chilly-Mazarin est bordée au nord-ouest par Massy à proximité du « carrefour des Champarts », aussi appelé « carrefour des Quatre Fourchettes ». Au nord et au nord-est se trouve la commune de Wissous avec laquelle elle partage une emprise importante de l’aéroport de Paris-Orly. À l’est, la rue des Édouets, l’avenue Victor-Hugo, l’avenue des Pommiers, l’avenue de la Cour-de-France, le cours du Bief et la voie de Corbeil marquent la frontière avec Morangis. Du sud-est au sud-ouest, le Bief, l’Yvette, la rue de Gravigny, la rue Georges-Bizet, la rue Denis-Papin, l’avenue Arago, la rue Blaise-Pascal et la rue du Chemin-Blanc matérialisent la limite avec Longjumeau. À l’ouest, le village d’entreprises délimite la frontière avec Champlan.

Communes limitrophes de Chilly-Mazarin
Massy Wissous Wissous
Champlan Chilly-Mazarin Morangis
Longjumeau Longjumeau Longjumeau

Hydrographie

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Le ruisseau le Bief.

À l’extrême sud de la commune coule la rivière l’Yvette, sous-affluent de la Seine qui parcourt le territoire sur un kilomètre d’ouest en est. Juste à sa sortie du territoire, la rivière est rejointe par le ruisseau Le Bief, en partie souterrain, qui parcourt le domaine municipal sur plus d’un kilomètre à l’est. En centre-ville, dans l’ancien parc du château se trouve un grand canal large de vingt mètres et long de quatre cent soixante-dix mètres, relié à un bassin et aux douves par une rivière artificielle. À l’extrême nord-est de la zone industrielle du Moulin à Vent, proche de l’aéroport se trouve un bassin de rétention des eaux pluviales. Dans la résidence de Bel Abord subsistent encore deux bassins de l’ancien jardin à la française.

Relief et géologie

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Chilly-Mazarin est implantée sur le versant nord de la vallée de l’Yvette et sur la partie sud du plateau d’Orly, le territoire s’étage entre une altitude basse de quarante-deux mètres à l’extrême sud de la commune proche de la confluence de l’Yvette et du Bief[5] et une altitude haute de cent-un mètres à l’est dans le quartier des Quatre Fourchettes[6],[7]. Le terrain s’élève lentement au sud entre le cours de la rivière et le centre-ville pour atteindre soixante-quatre mètres d’altitude à proximité de la gare[8] distante de mille-cinq-cents mètres, puis plus rapidement vers le nord-ouest pour atteindre quatre-vingt-quinze mètres d’altitude dans le quartier du Sans Souci[9] distant de mille-deux-cents mètres. La partie chiroquoise de l’aéroport Paris-Orly est située à une altitude approximative de quatre-vingt-sept mètres[10].

Située au nord du pays Hurepoix dans le Bassin parisien, la commune est implantée sur un sous-sol caractéristique de la région composé de couches successives de sable de Fontainebleau et meulière, de marne mêlée de gypse reposant sur une couche profonde de calcaire[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 4 km à vol d'oiseau[14], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Statistiques 1991-2020 et records EPINAY-SUR-ORGE (91) - alt : 51m, lat : 48°39'52"N, lon : 2°18'55"E
Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-07-2004
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,2 3,3 4,9 9,1 11,9 13,9 14,1 10,2 7,2 3,7 2,1 6,9
Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8,2 10,2 14,5 17,6 19,7 20,1 15,4 11,5 7,1 4,8 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,8 13,1 15,6 20 23,2 25,5 26,2 20,7 15,8 10,5 7,5 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
17.01.1985
−12,5
07.02.1991
−8
08.03.1971
−4
11.04.03
−0,3
03.05.1967
1
04.06.1991
5,4
04.07.1984
4,5
31.08.1986
1,5
30.09.02
−3,5
30.10.1985
−10,5
24.11.1998
−12
31.12.1970
−17,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
30.01.1973
21
24.02.1990
26
29.03.1989
28,5
30.04.1994
30,5
13.05.1998
36
26.06.01
37
21.07.1995
40,5
12.08.03
32,8
05.09.1973
29,5
01.10.1985
24,5
15.11.1971
17
21.12.1973
40,5
2003
Précipitations (mm) 57,5 50,8 51,4 48,6 64,2 57,1 55,9 65 49,8 59,7 61,3 73,1 694,4
Source : « Fiche 91216001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Chilly-Mazarin est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[20]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

Lieux-dits, hameaux et écarts

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La commune est divisée en deux par les tracés parallèles de l'autoroute A6 et de la voie ferrée; la partie nord-est située sur le plateau d'Orly est communément appelée "le haut" et la partie sud-ouest située dans la vallée de l'Yvette est communément appelée "le bas". Elle est ensuite divisée en plusieurs quartiers ayant des identités urbaines distinctes, dont dans le haut: le centre-ville ancien autour du château devenu l’hôtel de ville, les Champarts, le Hameau du Parc et les Quatre Fourchettes au nord à la frontière avec Massy et Wissous, les grands ensembles de la Sablonnière, Bel Abord et la Cité Mazarin à l’est; et dans le bas l'ensemble d'immeubles résidentiels dits de Grands Jardins, le quartier pavillonnaire de la Ceinture, le quartier des Poètes et l'ensemble résidentiel de la Fontaine Augère. Diverses zones d’activités sont réparties sur le territoire, la zone du Moulin à Vent au nord-est, la zone de la Butte aux Bergers au nord-ouest, la zone de la Vigne aux Loups à l’ouest, partagée avec Longjumeau, de la Fontaine Augère au sud-est.

Plusieurs lieux-dits ont conservé leurs appellations originelles, les Champs Foux en bordure de l’autoroute, les Mares Juliennes et la Voie de Launay à la frontière avec Morangis, le Parc correspondant à l’ancien jardin du château, le Sans Souci à l’ouest.

L’Insee découpe la commune en huit îlots regroupés pour l'information statistique (IRIS) soit la Plaine de Balizy, Mairie-Champs-Fous-Morangis, Croix-Blanche-Cardinal-Bel Abord, Domaine du château, zone industrielle, Terres blanches, Rue de Gravigny et Pavillons sud[23].

Voies de communication et transports

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La gare de Chilly-Mazarin.

Auparavant simplement bordée sur sa partie ouest par l’ancienne route nationale 20, la commune se trouve aujourd’hui à un carrefour routier important.

Elle est toujours traversée à l’extrême ouest par la déviation de la route nationale 20 qui rejoint le tracé originel au carrefour des Champarts. Le tracé précédent nord-sud est aujourd’hui occupé par la RD 217, qui croise au même carrefour la RD 120. Légèrement plus au sud passent l’autoroute A126 assurant la liaison entre l’autoroute A10 dans la commune voisine de Champlan et l’autoroute A6 qui traverse Chilly-Mazarin du nord au sud-est. Longeant cette autoroute dans sa partie nord, la RD 167 forme une rocade autour de l’aéroport Paris-Orly. Elle est complétée au sud par la RD 118 qui forme une large boucle autour de la commune.

Le sud du territoire est aussi traversé par l’importante ligne de Grande Ceinture principalement empruntée par la ligne C du RER d'Île-de-France, la commune dispose ainsi de la gare de Chilly-Mazarin et d’un accès privilégié à la gare de Longjumeau dans la zone d’activités de La Vigne aux Loups et la gare de Gravigny - Balizy pour les quartiers sud. Depuis 2023, le RER C est remplacé par le Tram-Train T12[24] qui relie Massy-Palaiseau à Évry, les correspondances pour Paris étant assurées aux gares d'Epinay-sur-Orge (ligne C du RER) et de Massy-Palaiseau (ligne B du RER)

Plusieurs lignes d’autobus complètent cette desserte ferroviaire avec les lignes 107, 108 et M151 du réseau de bus Cœur d'Essonne permettant de rejoindre Paris, les lignes 297, 299, 399 et 492 du réseau de bus RATP, la ligne 91-10 du réseau de bus Île-de-France Ouest et la ligne N21 du réseau Noctilien assurant la continuité de service nocturne. Et la navette gratuite de la ligne G de la communauté d'agglomération Paris-Saclay desservant la ville.

Au total, 2,8 % de l’emprise au sol de l’aéroport Paris-Orly se trouve sur le territoire de Chilly-Mazarin à son extrémité nord, le bout sud-ouest de la piste 06-24 est ainsi implanté sur le domaine de Chilly-Mazarin. Elle est aussi située à trente-huit kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, l’aviation de tourisme et d’affaires est orientée vers l’aéroport de Toussus-le-Noble distant de seize kilomètres au nord-ouest.

Toponymie

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Cailliacum en 1110[25], Calliacum en 1187[25], Chilliacum[25], Challiacum au XIIIe siècle[25], Chailliacum en 1300[25], Chaliacum en 1458, Chailly en 1632, Challi[25], Chilly en 1711.

L’origine du nom du lieu provient du mot gaulois Cail signifiant « forêt » ou pré-indo-européenne Kal signifiant « pierre ». Elle fut créée sous le nom Chilly en 1711, la mention de la famille de Mazarin fut ajoutée en 1822[26].

Histoire

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Les origines

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La découverte sur le territoire d’une pointe de flèche, de grattoirs et de lames du Néolithique et de la sépulture d’une femme établissent l’occupation du lieu dès cette époque. Durant la période gallo-romaine au IIIe siècle sous le règne de Septime Sévère, les sources furent captées pour alimenter Lutèce en eau. Une rigole souterraine s'écoulait vers le nord pour se déverser dans un bassin collecteur situé au nord-est de l'actuel territoire communal de Wissous, qui recevait les eaux de sources de Wissous et de Rungis et d'où partait l'aqueduc[26].

Village agricole et seigneurs prestigieux

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Au VIIIe siècle, la population locale partageait son activité entre la viticulture et la culture de blé. Au XIIe siècle, le bourg appelé Chailly disposait déjà d’une église et d’un moulin.

Tombeau de Michel Gaillard et de Souveraine d'Angoulême.

Entre 1108 et 1148, les terres viticoles furent détachées du domaine royal et cédées par Louis VI au monastère de Longpont[26].

Le fief appelé membre de Chilly est attribué aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple. Elle relève alors à la commanderie de Balizy[27].

Dès le XIIe siècle, le domaine — avec Longjumeau — revint aux comtes de Dreux (Robert, fils du roi Louis VI et père d'autre Robert) qui édifièrent un premier château et le prieuré du Val-Saint-Éloi. Au fil des mariages et successions, le tout appartint[28] :

La paroisse dépendait du doyenné de Montlhéry. Au cours du XIVe siècle, le village connut la jacquerie[26].

Au XVIe siècle, la seigneurie de Chilly appartient à la famille Gaillard (depuis 1499, acquisition par Michel Ier Gaillard († 1501), lié à Louis XI, sur Louis d'Armagnac). Michel II Gaillard († 1535) et sa femme Souveraine d'Angoulême († 1551 ; demi-sœur de François Ier), sont inhumés dans l'église Saint-Étienne de Chilly[30],[31],[32].

Chilly-Mazarin regard rue d'Effiat

Martin Ruzé de Beaulieu (v. 1526-1613) acquiert Chilly et Longjumeau en 1596 sur Michel III Gaillard de Longjumeau. Sans postérité, il lègue à son petit-neveu Antoine Coëffier de Ruzé (1581-1632).

En 1624, ledit Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat, revenu victorieux de sa mission d’ambassadeur à Londres pour négocier le mariage d’Henriette-Marie de France et Charles Ier d'Angleterre, est décoré de l’Ordre du Saint-Esprit et il obtient que les terres de Chailly, également écrit Cliavilly[réf. nécessaire], Longjumeau et Balizy, soient pour l’occasion réunies au sein d’un seul marquisat ; il modifie le nom du bourg en Chilly et il acquiert de surcroît la baronnie de Massy ; il deviendra aussi marquis d'Effiat, surintendant des Finances et maréchal de France. Il obtient de Louis XIII le droit d’utiliser les eaux de l’aqueduc Médicis pour alimenter les pièces d’eau du parc du château de Chilly. Le tracé de cet aqueduc souterrain correspond à celui de l'ancienne rigole d'alimentation du bassin collecteur de l'aqueduc gallo-romain de Lutèce, sa pente étant inversée. Son parcours à Chilly sous la rue des Édouets, la rue de la Pointe, l'avenue Charles-de-Gaulle, la rue Pasteur et la rue d'Effiat est ponctué de deux regards, construits en 1630, d'architecture similaire à celle de la plupart des regards de l'aqueduc Médicis, pour l'inspection et l'entretien, avenue Charles de Gaulle et à l'angle de la rue Pasteur et de la rue d'Effiat[33].

Le Louis XIII vient entendre la messe en l’église Saint-Étienne. En 1626, le clocher est reconstruit et en 1628 le cimetière attenant est transféré[34]. En 1630, il céde à Robert Godefroy le domaine de Bel Abord, où celui-ci fait construire le Château de Bel Abord[35].

En 1642, le maréchal d’Effiat fait construire la première école de la commune[36]. En 1661, son petit-fils Armand de La Porte, duc de La Meilleraye (1632-1713) épouse Hortense Mancini (1646-1699), nièce du cardinal Mazarin qui l’autorise à porter son patronyme, Mazarin[26] ; il devient duc de Mazarin.

En 1714, Antoine II Coëffier de Ruzé d'Effiat (v. 1639-1719 ; petit-fils du maréchal Antoine), marquis d'Effiat et dernier seigneur de Chilly de cette famille en lignée mâle, fonde un hospice à Chilly[37].

Carte de Cassini de la région de Chilly au XVIIe siècle.

En 1771, Louise d'Aumont (1759-1826), descendante et héritière des La Porte de La Meilleraye et donc des Ruzé d'Effiat, épouse le prince Honoré IV de Monaco et lui apporte ainsi les titres de marquis de Chilly, comte de Longjumeau, baron de Massy, duc de Mazarin[38], parmi bien d'autres titulatures et une immense fortune.

Les Templiers et les Hospitaliers

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Le membre de Chilly était d'origine templière mais lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple elle passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et devient un membre qui relevait de la commanderie de Balizy[39].

Mutation et développement

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À partir du XVIIIe siècle, l’activité vinicole et meunière décline.

En 1804, Louise d’Aumont vend le château de Chilly à l’homme d’affaires Louis-Joseph Lecocq qui fait détruire en 1822 les deux ailes latérales avant de lotir le domaine en parcelles[40].

En 1856, la commune fait construire à l’emplacement de l’ancienne école une nouvelle mairie-école.

En 1870, durant la guerre franco-prussienne, le bâtiment sert d’infirmerie à l’occupant[36].

La commune bénéficie du chemin de fer avec la mise en service en 1883 de la ligne de Grande Ceinture et en 1893 de la ligne de tramway de l’Arpajonnais qui approvisionne les halles de Paris et facilite le déplacement des habitants. Les ateliers de l'Arpajonnais étaient à l'origine jusqu'en 1901 situés à proximité de la gare de grande ceinture. Le tracé de l'ancienne voie de l'Arpajonnais tracée en site propre à travers champs correspond à l'actuelle avenue Pierre-Brossolette. Cette desserte ferroviaire entraine le développement démographique de Chilly-Mazarin : le bourg rural du début du XXe siècle accueille de nouveaux habitants en grande partie dans des lotissements pavillonnaires, multipliant par trois sa population entre 1921 et 1926.

Seconde Guerre mondiale

Le , la commune est libérée par la deuxième division du général Leclerc[38].

Trente glorieuses

En 1956, le territoire communal est divisé par l’importante tranchée de la nouvelle autoroute A6[41]. En 1960, le château de Bel Abord est rasé pour construire la résidence du même nom[35].

En 1971, la mairie rachète ce qui subsistait du domaine de Chilly pour y installer l’hôtel de ville[40].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[42], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1793 à 1975 du canton de Longjumeau , année où elle devient le chef-lieu du canton de Chilly-Mazarin[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait partie désormais du canton de Massy.

L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Chilly-Mazarin au tribunal de proximité et au conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux judiciaire et de commerce d’Évry, à la cour d'appel de Paris[44] et au tribunal administratif de Versailles.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Massy

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Essonne.

Intercommunalité

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Chilly-Mazarin était membre de la communauté d'agglomération Europ'Essonne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2006 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM) du 27 janvier 2014, qui prévoyait la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, notamment en Île-de-France afin d'équilibrer leurs relations avec la Métropole du Grand Paris[45], cette intercommunalité a fusionné avec la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay pour former, le 1er janvier 2016, la communauté d’agglomération de Paris-Saclay (CPS) dont Chilly-Mazarin est désormais membre.

Tendances et résultats politiques

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Lors des consultations à portée nationales, en 2002 et 2007 pour les élections législatives et présidentielles, les Chiroquois ont régulièrement placé en tête les candidats de la droite parlementaire avec entre 51,50 % et 53,50 % pour la candidate à la députation Véronique Carantois (UMP), 53,83 % pour le candidat à la présidence de la République Nicolas Sarkozy (UMP) et 84,67 % pour le candidat Jacques Chirac, déjà en tête devant Lionel Jospin (PS) au premier tour en 2002. Ils ont continué à suivre la tendance nationale lors des élections présidentielles de 2012 en positionnant en tête François Hollande (PS) avec 51,32 % des voix, aux élections européennes de 2014 en positionnant en tête la liste du Front National (FN) avec 24,5 % des voix devant celle de l'UMP (22,02 %), puis aux élections présidentielles de 2017 en plaçant Emmanuel Macron en tête aux deux tours. Néanmoins, aux élections européennes de 2019, la liste soutenue par la République en Marche a légèrement devancé celle soutenue par Marine le Pen (21,75 % contre 20,68 %) et c'est Jean-Luc Mélenchon qui a été placé en tête du premier tour des élections présidentielles de 2022 (28,08 % contre 27,87 pour Emmanuel Macron et 19,74% pour Marine Le Pen)[46].

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections départementales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne marqué par une quadrangulaire, la liste d'union de la droite menée par Jean-Paul Beneytou remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 2 582 voix (39,64 %), devançant de 130 voix celle d'union de la gauche menée par la maire sortante, Rafika Rezgui — qui avait succédé en 2012 à Gérard Funès, démissionnaire — (2 452 voix, 37,65 %), ainsi que celles menées par Olivier Christ (FN, 825 voix, 12,67 %) et par Henri Fiori (DVG, 654 voix, 10,04 %), l'abstention s'étant élevée à 38,49 %[58].

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste menée par le maire sortant Jean-Paul Beneytou (LR) est devancée de 481 voix par celle de Rafika Rezgui (PS), qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 588 voix sur 4695 suffrages exprimés (55,12 %, 27 conseillers municipaux, 4 conseillers communautaires) contre 2 107 voix (44,88 %, 8 conseillers municipaux, 1 conseiller communautaire) pour Jean-Paul Beneytou, lors d'un scrutin marqué par 50,71 % d'abstention[59],[58].

Référendums

Administration municipale

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Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de 35 membres, y compris le maire et ses adjoints[62].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[63],[64]
Période Identité Étiquette Qualité
août 1944 mai 1945 Marcel Giollot   Résistant
mai 1945 octobre 1947 Louis Gaillot   Résistant
octobre 1947 décembre 1948 Emmanuel Grimont    
décembre 1948 mai 1953 André Bayard    
mai 1953 juin 1958 Fernand Henry   Meurt en cours de mandat
août 1958 mars 1959 André Bayard    
mars 1959 juillet 1966 Théophile Balu[65]   Cultivateur
Démissionnaire
juillet 1966 mars 1977 Claude Ehrhart[66] DVD Commerçant
Chevalier des Palmes académiques
mars 1977 octobre 2012[67] Gérard Funès[68] PS Cadre juridique retraité
Conseiller général de Chilly-Mazarin (1976 → 1979 puis 1998 → 2015)
Démissionnaire
octobre 2012[69],[70] avril 2014 Rafika Rezgui[71] PS Cadre en entreprise
Vice-présidente de la CA Europ'Essonne (2013 → 2014)
avril 2014[72] mai 2020[73] Jean-Paul Beneytou UMPLR Cadre supérieur
mai 2020[74] En cours
(au 27 mai 2020)
Rafika Rezgui PS[75] Cadre en entreprise
Vice-présidente de la CA Paris-Saclay (2020 → )

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[76].

Démocratie participative

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La municipalité a mis en place un conseil municipal des enfants[77], un conseil des sages[78] et un conseil local de la transition écologique (CLTE) de 35 membres[79].

Distinctions et labels

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La commune a été récompensée en 2010 par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[80].

Jumelages

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En 1986, la commune scelle un jumelage avec Diéma au Mali puis en 1988 avec Carlet en Espagne[81].

Chilly-Mazarin a développé des associations de jumelage avec :

À l'été 2014, la municipalité a affiché son ambition de jumelage avec une commune anglo-saxonne, mais qui n'a pu se concrétiser.

Équipements et services publics

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Enseignement

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Le collège des Dines-Chiens.

Les élèves de Chilly-Mazarin sont rattachés à l’académie de Versailles.

En 2022, la commune dispose sur son territoire de six écoles maternelles (Pauline-Kergomard, Centre, Château, Pasteur, Saules et Roseaux), et de quatre écoles élémentaires (La Fontaine, Pierre-et-Marie Curie, Pasteur et Château)[84]. La poursuite d’études s’effectue ensuite au collège Les Dines-Chiens[85] et au lycée Marguerite-Yourcenar de Morangis[86]. L’accueil des jeunes enfants s’effectue dans une crèche familiale et dans trois centres de multi-accueil collectif (Maison de la petite enfance, Mazarin, micro-crèche du Château)[87]. Hors périodes scolaires les enfants sont accueillis aux centres de loisirs Le Petit Prince, Les Albatros, Les Temps-Modernes et Nelson-Mandela[88]. La commune dispose en outre d’un centre de vacances à Montcel en Savoie[89].

La commune de Chilly-Mazarin accueille l'Institut-Médico-Professionnel "Valentin Hauy", lequel accueille en internat de semaine 36 adolescents déficients visuels ou aveugles avec troubles associés. Ces derniers reçoivent un enseignement adapté et participent quotidiennement à des ateliers pré-professionnels (Horticulture, Repasserie, Cuisine, Conditionnement).

La commune ne dispose sur son territoire d’aucun établissement de santé, les urgences et pathologie graves sont traitées au centre hospitalier Jacques-Cartier à Massy ou au centre hospitalier de Longjumeau.

Une résidence Arpage pour personnes âgées valides est installée en centre-ville, complétée par l’institut médico-professionnel Valentin Haüy[90] qui accueille 36 adolescents déficients visuels avec troubles associés.

Un centre de protection maternelle et infantile[91] et un centre de planification familiale[92] sont implantés dans la commune.

En 2010, quarante-deux médecins[93] et quinze chirurgiens-dentistes[94] exercent dans la commune, cinq pharmacies y sont installées[95].

Culture

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La salle de cinéma François-Truffaut.

Chilly-Mazarin dispose de plusieurs équipements d’accès à la culture dont la médiathèque Albert-Camus, le conservatoire municipal de musique et de danse, et la salle de cinéma François-Truffaut classée « Art et Essai »,

S’ajoute " L’Esp@ce Jeunes " qui accueille les jeunes de la commune à partir de la 6ème ou à partir de 12 ans, orienté vers les cultures urbaines[96]. Quarante-six associations œuvrent pour l’animation locale[97].

L'ancienne maison des jeunes et de la culture Gérard-Blotnikas a été rasée en 2016, le maire souhaitant y construire des logements "haut de gamme" mais l'opération a échoué[98],[99].

Autres services publics

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Le bureau de poste du Centre.

Certains services publics sont présents dans la commune avec un bureau de poste en centre-ville et un Espace France Services inauguré en novembre 2021 qui assure aussi la fonction d'agence postale municipale dans le Sud[100], et une trésorerie principale[101] dont la fermeture a été décidée en 2019 et sera effective fin 2022.

En avril 2017, la majorité des services de la mairie, auparavant dispersés sur plusieurs sites, a pris place dans l'immeuble "Le Signal" situé en plein centre-ville, place de la Libération.

La sécurité de la ville est assurée par le commissariat de police de Longjumeau[102], un centre de police municipale[103], un service communal "médiation-prévention"[104] et un centre de première intervention des sapeurs pompiers[105].

En 2022, trois avocats[106] et un notaire[107] exercent dans la commune.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[108],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 19 938 habitants[Note 5], en évolution de −1,58 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
449435469369377353360332346
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
344360371341397381412396456
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4224294153981 0231 5071 6811 6972 188
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 4119 92316 23617 27116 93917 73718 63918 84320 133
2021 - - - - - - - -
19 938--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[109].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avec quatre-cent-quarante-neuf habitants lors du premier recensement des personnes en 1793 suivi par une longue période de décroissance démographique portant la population à seulement trois-cent-trente-deux personnes en 1846, Chilly-Mazarin est longtemps un petit village.

Durant la seconde moitié du XIXe siècle se déroule une évolution chaotique, notamment du aux pertes subies lors de la guerre franco-prussienne de 1870 qui fait chuter le nombre d’habitants de presque 10 %, la barre des quatre-cents résidents n'est à nouveau franchie qu’en 1886 avant une nouvelle baisse.

En 1901, le XXe siècle est entamé avec quatre-cent vingt-deux habitants avant une nouvelle chute sous les quatre cent consécutivement à la Première Guerre mondiale précédant une première explosion démographique liée au développement de l'agglomération parisienne.

Dès le recensement de 1926 apparait une forte progression jusqu’à mille-vingt-trois habitants puis mille-six-cent-quatre-vingt-sept dix ans plus tard. La Seconde Guerre mondiale met un frein à cette évolution qui reprit avec les Trente Glorieuses et la construction des grands ensembles et des lotissements pavillonnaires pour porter le nombre d’habitants à trois-mille-quatre-cent-onze en 1962, trois fois plus six ans plus tard, plus de seize mille en 1975, dix-sept-mille-deux-cent-soixante-et-onze en 1982 avant une nouvelle baisse au recensement de 1990.

Le recensement de 2006 a évalué la population à dix-huit-mille-six-cent-trente-neuf personnes, celui de 2018 à dix-neuf-mille-huit-cent-cinquante-huit[110].

L’immigration a compté pour une part relativement faible dans cette croissance démographique puisqu’en 1999 seulement 7,7 % de la population était étrangère[111], contre 17,5% en 2018[112].

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,4 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 611 hommes pour 10 247 femmes, soit un taux de 51,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[113]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,9 
4,7 
75-89 ans
6,5 
10,4 
60-74 ans
11,8 
19,4 
45-59 ans
18,9 
23,5 
30-44 ans
23,0 
18,4 
15-29 ans
18,0 
23,2 
0-14 ans
20,8 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[114]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,4 
75-89 ans
7,2 
12,9 
60-74 ans
13,9 
20 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
20,1 
20 
15-29 ans
18,2 
21,3 
0-14 ans
19,8 

Manifestations culturelles et festivités

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De 2001 à 2014, le Festival Guinguettes et Compagnies, organisé par l'association des Guinguettes de l'Yvette, la MJC et la Ville de Chilly-Mazarin, a rassemblé une centaine de bénévoles et plusieurs milliers de personnes dans le parc de l'Hôtel de Ville, festival qui a disparu avec l'équipe de la MJC. Il a accueilli chaque année au mois de juin une quinzaine de spectacles (théâtre, danse, musique, acrobaties...) dans une ambiance festive et familiale[115][source insuffisante].

Tous les ans au mois de juin, l'Impro Valentin Haüy organise ses journées portes ouvertes pour permettre aux chiroquois de venir découvrir comment sont accompagnés les jeunes déficients visuels.

Le sport est pratiqué à Chilly-Mazarin sur plusieurs installations dont le complexe sportif Jesse-Owens équipé de la piscine communale, de terrains de rugby et football, de courts de tennis, d’une salle omnisports et de salles de gymnastique et tennis de table ; le complexe des Chardonnerets équipé d’une salle multisports, d’un dojo, d’une salle d'armes, d’une salle de musculation et d’un boulodrome ; et le gymnase du Parc[116]. La plupart des disciplines sont regroupées par associations au sein du Centre d’animation aux activités physiques et sportives communal.

Du sport adapté pour les déficients visuels est pratiqué dans les équipements de la commune par les professionnels de l 'Impro Valentin Haüy en collaboration avec la fédération Handi-sport et les clubs locaux.

Clubs

La paroisse catholique de Chilly-Mazarin est rattachée au secteur pastoral de Longjumeau et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l’église Saint-Étienne et de l’église Notre-Dame-du-Concile[117].

L'association des Musulmans de Chilly-Mazarin et de Morangis a érigé une mosquée[118].

Médias

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L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie

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Le centre de recherche et développement de Sanofi.

Chilly-Mazarin était autrefois réputée pour son activité vinicole et meunière, et est aujourd’hui une commune essentiellement résidentielle avec quelques zones d’activités industrielles, pour la plupart orientées dans le secteur tertiaire. En 2000, il n'existait plus d'exploitation agricole dans la commune alors qu’elles étaient encore quatre en 1988, occupaient alors six hectares de terre et employaient onze personnes.

Au nord se trouvent les zones d’activités du Moulin à Vent et de la Butte au Berger, à l’ouest la zone d’activités de la Vigne aux Loups partagée avec Longjumeau et au sud la zone d’activités de la Fontaine Augère.

Depuis 1958 est implanté le centre de recherche et développement de Sanofi qui, avec plus de 1 700 collaborateurs, est en 2022 le premier employeur de la commune[119]. Le site de Sanofi est recensé au registre français des émissions polluantes pour ses rejets en 2003 de phosphore, sa production de déchets dangereux et ses prélèvements importants sur le réseau d’eau potable[120].

Proche de l’aéroport Paris-Orly, la commune accueille aussi les centres logistiques sud-franciliens d’UPS, Chronopost, Mistergooddeal et Auchan Logistique[121].

Chilly-Mazarin fait partie du bassin d'emploi d’Orly qui regroupe en 2006 trente communes et 469 279 habitants, les Chiroquois représentant 3,97 % de cette population totale. Dans cette zone d’emploi où 84 % des 164 263 emplois relevaient alors du secteur tertiaire, seulement 9,7 % de la population était au chômage en 2006[122].

La même année, la population active de la commune était évaluée à 10 134 personnes et le taux de chômage fixé à 8,0 %, la commune disposant sur son territoire de 8 955 emplois. Cependant, seulement 16 % des actifs exerçaient leur activité dans leur commune de résidence[123].

En 2008, la commune accueillait un total de huit cent cinquante-trois entreprises et cent six s’étaient créées dans l’année. Proche des centres d’affaires, la commune dispose de quatre hôtels totalisant en 2009 deux cent quatre-vingt-neuf chambres.

Un marché se tient les mardis, jeudis et dimanches en centre-ville[124]. Chilly-Mazarin a le siège des Supermarchés G20, avec l’entrepôt Diapar[125].

Emplois, revenus et niveau de vie

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Chilly-Mazarin se distingue largement de la zone d’emploi avec une présence largement supérieure de cadres et professions intellectuelles supérieures et d’ouvriers et nettement inférieure d’employés et une forte proportion d’emplois dans le secteur des services aux entreprises. Parmi les personnes occupant un emploi, 93,5 % sont salariés, le revenu net imposable moyen est fixé à 24 611 euros mais seulement 69,6 % des ménages étaient imposables. Près des deux tiers de la population étaient propriétaires de leur logement et 13,1 % occupaient une habitation à loyer modéré[123].

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 428 , ce qui plaçait Chilly-Mazarin au 7 228e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[126].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Chilly-Mazarin 0,1 % 3,7 % 21,6 % 25,1 % 20,2 % 29,3 %
Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Chilly-Mazarin 0,6 % 9,2 % 5,3 % 18,4 % 31,3 % 6,6 %
Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[127]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le parc des Champs Foux.

Plusieurs parcs et jardins sont répartis sur le territoire, dont le parc de l’hôtel de ville à l’ouest, le parc des Champs Foux à l’est, l’espace Rol Tanguy et le bois de Saint-Éloi au sud.

Le bois Saint-Éloi en bordure de la rivière a été classé « Espace naturel sensible » par le conseil général de l'Essonne[128].

L’église Saint-Étienne du XIIe siècle a été classée aux monuments historiques le et inscrite le [129]. Les douves, le pont et le pavillon d'entrée du château de Chilly-Mazarin du XVIIe siècle ont été inscrits aux monuments historiques le et le et classés le [130]. Le château abrite aujourd’hui l’hôtel de ville[131]. Le château de Bel Abord du XVIIe siècle a été détruit en 1963 pour construire une résidence. Seule sa porte cochère a été conservée; elle a été inscrite aux monuments historiques le [132], ainsi que deux autres portes cochères du XVIIe siècle dans l’avenue Mazarin, classées à la même date[133],[134].

Patrimoine culturel

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Personnalités liées à la commune

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Antoine Coëffier de Ruzé d’Effiat.

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Chilly-Mazarin :

Héraldique et logotype

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Blason de Chilly-Mazarin

Les armes de Chilly-Mazarin se blasonnent : De gueules au chevron fascé ondé d’argent et d’azur de six pièces accompagné de trois lionceaux d’or, l’un en pointe deux en chef.[136]

La commune s’est en outre dotée d’un logotype.

Logotype de Chilly-Mazarin

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Chilly-Mazarin », p. 169–174
  • J. Gehin, Chilly-Mazarin : L’Église, Les Tombeaux, Cinq-Mars, Quelques Notes Sur La Mort De Madame Henriette D’Angleterre, Les Oubliettes Du Château, Lebon,
  • Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne)
  • René Nicot, Histoire et Évolution d’un Fief Royal : Chilly-Mazarin, Longjumeau, Soleil Natal, (ISBN 9782905270061)
  • Marie-Josèphe Bautrait, Si Chilly m’était conté : Historique De Chilly-Mazarin, Amattéis, (ISBN 9782868490377)
  • Patrice Salin, Notice sur Chilly-Mazarin, Livre d’Histoire (ISBN 9782844350510)
  • Gérard Funès, De Constantine à Chilly-Mazarin : 35 ans au service de la ville et de ses habitants, CSPDNA, (ISBN 9782955871904, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 02/04/2009.
  2. Données géographiques sur le site lion1906.com Consulté le 28/02/2010.
  3. Fiche communale d’occupation des sols en 2008 sur le site de l’Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
  4. Fiche communale d’occupation des sols détaillés sur le site de l’Iaurif. Consulté le 28/02/2010.
  5. Fiche de la borne géodésique n°P.A.F3-128 sur le site de l’Ign. Consulté le 28/02/2010.
  6. Fiche de la borne géodésique n° P.A.F3-3B bis sur le site de l’Ign. Consulté le 28/02/2010.
  7. « Données géographiques » sur Géoportail (consulté le 21/02/2013.)..
  8. Fiche de la borne géodésique n°KP-7 sur le site de l’Ign. Consulté le 28/02/2010.
  9. Fiche de la borne géodésique n°P.A.F3-3C sur le site de l’Ign. Consulté le 28/02/2010.
  10. Fiche de la borne géodésique n°P.A.F3-203 sur le site de l’Ign. Consulté le 28/02/2010.
  11. %2FS42 Fiche géologique de Chilly-Mazarin sur le site du Brgm. Consulté le 21/08/2012.
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  14. « Orthodromie entre Chilly-Mazarin et Épinay-sur-Orge », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Epinay-sur-Orge » (commune d'Épinay-sur-Orge) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Epinay-sur-Orge » (commune d'Épinay-sur-Orge) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  20. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chilly-Mazarin ».
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  24. « Tram T12 : la future ligne entre Massy et Évry-Courcouronnes », sur Tram T12 (consulté le ).
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  69. « A 37 ans, elle s'apprête à diriger la ville », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Désigné vice-président du conseil général le 24 septembre, Gérard Funès, 75 ans dont 35 à la mairie de Chilly-Mazarin, a annoncé sa démission. L'un des plus anciens maires de l'Essonne veut passer le témoin à Rafika Rezgui (...) Ancienne collaboratrice de François Lamy, Rafika Rezgui, 37 ans, est la sixième adjointe à la mairie de Chilly-Mazarin ».
  70. Julien Monier, « Rafika Rezgui nouvelle maire de Chilly-Mazarin : Le conseil municipal de Chilly-Mazarin, réuni en séance extraordinaire ce dimanche matin, a élu Rafika Rezgui au poste de maire. A 37 ans, elle succède à Gérard Funès, figure locale et édile de la ville depuis 35 ans », Essonne info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  71. Biographie de Rafika Rezgui sur le site de l'Association d'histoire contemporaine de Chilly-Mazarin
  72. Valentin Chatelier, « Chilly-Mazarin passe à droite : Jean-Paul Beneytou (UMP) a remporté la mairie de Chilly-Mazarin, à gauche depuis 1977. Il distance la maire sortante, Rafika Rezgui (PS), ainsi que deux autres candidats : Olivier Christ (FN) et Henri Fiori (DVG) », Essonne info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. Pauline Darvey, « À Chilly-Mazarin, la fin de règne du maire sortant tourne au règlement de comptes avec sa rivale : Le conseil municipal d’installation se tiendra le 27 mai. Plus de deux mois après l’élection du 15 mars, Rafika Rezgui (divers gauche) pourra succéder à Jean-Paul Beneytou, le maire (LR) sortant battu. Une échéance loin d’apaiser le climat dans la ville », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Quelques jours après le premier tour, le maire sortant et sa majorité ont par ailleurs déposé un recours au tribunal administratif de Versailles pour demander l'annulation de cette élection ».
  74. Nolwenn Cosson, « Essonne : après deux mois d’attente, Rafika Rezgui officiellement maire de Chilly-Mazarin : La candidate a été élue par ses colistiers ce mercredi soir lors d’un conseil municipal d’installation, organisé sans public. L’équipe sortante n’a pas souhaité prendre part au vote. », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le 15 mars dernier, sa liste Réussir ensemble Chilly-Mazarin a remporté le premier tour des élections municipales avec 55,12 % des suffrages, battant celle du maire sortant Jean-Paul Beneytou (LR) de près de 500 voix ».
  75. Florian Garcia (avec Sébastien Morelli), « Chilly-Mazarin : Rafika Rezgui se lance dans la course aux municipales… sans l’investiture PS : Maire socialiste de Chilly-Mazarin entre 2012 et 2014, elle a annoncé, ce week-end sa candidature mais en gommant son appartenance au PS. », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elle est membre du comité national du PS, a été maire de Chilly-Mazarin après avoir succédé à Gérard Funès (PS) entre 2012 et 2014. Rafika Rezgui, élue d'opposition, vient d'annoncer sa candidature pour les municipales de mars prochain à Chilly-Mazarin. Mais dans son tract, ne cherchez pas la moindre référence à son parti (...) « Je n'ai jamais eu le moindre reniement pour mon parti mais mettre l'étiquette PS sur la liste aurait été un hold-up, coupe la candidate. Certains d'entre nous ont des appartenances politiques mais notre liste est en très grande majorité composée de personnes non encartées ».
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