Attaque à la voiture-bélier contre des militaires en faction devant la mosquée. Un soldat est blessé et un fidèle du lieu de culte est blessé par une balle perdue tirée par un des militaires. Le conducteur, un homme de 32 ans, est grièvement blessé par les tirs de riposte. Il explique son geste par la volonté de tuer des militaires. Des images de propagande djihadiste sont retrouvées sur son ordinateur[1].
Attaque à la machette contre un enseignant juif portant une kippa par un adolescent de 15 ans se revendiquant soutien de l’État islamique. L'enseignant parvient à se défendre en parant les coups avec un exemplaire de la Torah. Il ne souffre que de blessures légères mais garde de fortes séquelles psychologiques. En , l'agresseur est condamné à sept ans de prison et cinq ans de suivi sociojudiciaire dans ce qui est le premier procès terroriste criminel devant le tribunal pour enfants de Paris[4].
Un militaire de l'opération Sentinelle a été légèrement blessé au cutter samedi soir dans la gare de Strasbourg, par un homme qui a tenu des propos en arabe et a réussi à prendre la fuite. "Il était près de 19 h 50 quand un individu s'est jeté sur l'un des militaires en essayant de l'agresser avec un cutter", a indiqué à Europe 1 Dominique Jane, directeur de cabinet du préfet. Le militaire attaqué est "légèrement blessé à la joue. Ses camarades militaires et lui-même ont réussi à repousser l'assaillant", a-t-il ajouté.
Les motivations de l'assaillant qui a réussi à prendre la fuite étaient encore incertaines ce dimanche. "La seule chose que l'on sait c'est qu'en même temps qu'il portait le geste avec le cutter, il a proféré en arabe un certain nombre de mots dont je ne connais ni la teneur ni la traduction", a indiqué Dominique Jane. Une source policière a précisé à l'AFP que l'homme n'aurait pas dit "Allah akbar"[5].
Le double meurtre du 13 juin 2016 est perpétré par Larossi Abballa, qui attaque un commandant de police et sa compagne également fonctionnaire de police, à l'arme blanche à leur domicile. Le RAID intervient et abat le terroriste présumé, tandis que le fils du couple est retrouvé vivant dans la maison. Le soir, le parquet antiterroriste de Paris se saisit de l'enquête et dans la nuit, Daech revendique l'action par la voie de son agence[6]. Le meurtrier, déjà condamné pour divers délits, et pour « association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste » dans le cadre d'une filière djihadiste au Pakistan, avait suivi et surveillé ses victimes au préalable[7].
Attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray perpétré par deux individus armés de couteaux prenant en otage un prêtre, deux religieuses et deux paroissiens dans une église. Les preneurs d’otage égorgent le prêtre et tentent de tuer un paroissien qui est grièvement blessé. Les deux terroristes sont abattus par la BRI[8]. L'État islamique revendique l'attaque[9].
Attentat déjoué avant l'Euro-2016, Reda Kriket est arrêté alors qu'il préparait un attentat à un stade avancé sur le sol français. Un deuxième homme, Abderahmane Ameuroud, en relation avec la préparation de l'attentat d'Argenteuil est arrêté le lendemain à Bruxelles en Belgique[10]. Un autre homme, Anis Bahri, est arrêté à Rotterdam, son numéro de téléphone avait été retrouvé dans l'appartement d'Argenteuil[11]. Le djihadiste français Boubaker El Hakim est suspecté d’être impliqué « dans la conception et la direction du projet » de Reda Kriket[12] que le procureur François Molins avait décrit comme « la commission d'une action d'une extrême violence ». Le , la Belgique remet à la France trois complices présumés interpellés le à Bruxelles. Ils sont mis en examen et écroués en France[13].
Vers 21 heures, un homme de 22 ans fiché S proche du groupe Front-al-Nosra est interpellé in extremis en gare de Carcassonne en possession d'un couteau et d'un marteau[14]. En garde à vue le suspect a déclaré vouloir s'en prendre à des touristes anglais ou américain ainsi qu'a des forces de l'ordre[15].
Attentats déjoués à Metz de deux Marocains, Redouane Dahbi et Ayyoub Sadki, voulant perpétrer plusieurs attaques dont à l'arme à feu dans des restaurants et une boîte de nuit, une avec un camion-bélier, ainsi qu'une autre brûlant des immeubles. Les deux suspects sont arrêtés au Maroc. Ces attaques seraient encadrées par l'État islamique[16].
Attentat déjoués d'un commando de quatre hommes, téléguidé par l'État islamique[17], est arrêté par le RAID à Strasbourg[12]. Ils s'apprêtaient à attaquer le et envisageaient plusieurs cibles à Paris : le siège de la police judiciaire parisienne, le marché de Noël des Champs-Élysées, le parc d'attractions Disneyland Paris, des terrasses de cafés dans le nord-est de la capitale, une station de métro parisien et plusieurs lieux de cultes[17]. Plusieurs armes ont été retrouvées lors des perquisitions, dont un pistolet-mitrailleur et des pistolets automatiques[18].
Deux personnes sont arrêtées dans le cadre d'une opération anti-terroriste, qui auraient projeté un attentat dans les marchés de Noël. Des armes et des revendications faisant allégeance à l'État islamique ont été retrouvées lors de la perquisition. L'attentat commandité par l'État islamique devait être simultané avec les personnes interpellées la veille à Strasbourg[19].
↑Le Monde avec AFP et AP, « Un Français arrêté à Rotterdam dans le cadre de l’enquête sur un projet d’attentat en France », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Terrorisme : deux Marocains expulsés de France projetaient des attentats à Metz », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bChristophe Cornevin, « Des terroristes voulaient frapper la France le 1er décembre », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le )
↑« «Nouvel attentat déjoué» en France : ce que l'on sait », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Elise Vincent, « Un projet présumé d’attaques terroristes simultanées « déjoué » en France », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )