Discussion:Amour endormi

Dernier commentaire : il y a 4 ans par DDupard dans le sujet Les historiens
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Vers le label AdQ ? modifier

Relecture de Crijam modifier

Bonjour Frédéric,
Voici un petit retour de ma lecture :

  • Partie "Commande et attribution" : Je trouve qu'il y a une rencontre malheureuse entre le texte "Le chevalier possède également un autre tableau de Caravage : un portrait ovale de Wignacourt dont la trace est aujourd'hui perdue" et la phrase suivante qui pourrait faire penser que c'est celui-ci que le peintre rapatrie en 1609 à Florence et qui est copié sur le mur du palazzo dell’Antella sur la place Santa Croce. Je pense qu'un saut de ligne et une précision seraient utiles (du genre : « il fait rapatrier le tableau de L'Amour endormi dans sa ville de Florence. »).
  • Partie "Parcours du tableau" : La phrase « […] le tableau est très vite envoyé à Florence chez son frère Niccolò, qui est sénateur, puis il est transmis en héritage direct jusqu'à Donatello Antella qui est un moine et n'a pas d'enfants : le lignage héréditaire s'interrompt donc à sa mort en 1667. Le tableau entre alors en possession de la famille Médicis via son acquisition par le cardinal Léopold de Médicis, grâce à quoi il intègre la collection du grand-duc de Toscane entre 1675 et 1681, c'est-à-dire sous Cosme III. » n'est pas fluide. Je ne sais pas comment dire mieux, mais le style est un peu lourd car tu as voulu en dire beaucoup en peu de phrases : je te propose plutôt : « Une fois livré à Malte entre les mains de Fra' Francesco Antella en 1608, le tableau est rapidement envoyé à Florence chez son frère Niccolò qui est sénateur. Sa transmission par héritage au sein de la famille s'interrompt en 1667 à la mort de Donatello Antella, un moine qui n'a pas d'enfant. Il est alors acquis par le cardinal Léopold de Médicis, dans la famille duquel il fait donc son entrée. Sous Cosme III, il intègre la collection du grand-duc de Toscane entre 1675 et 1681. »

Autrement, je n'ai rien d'autre à dire que le contrat est rempli pour un AdQ il me semble !
Amitiés,
--CrijamAbsit reverentia vero 17 mai 2019 à 09:20 (CEST)Répondre

Salut Crijam Bonjour
Grand merci pour ce travail de relecture !!
Tes remarques sont parfaitement justes, je vais reprendre l'article en fonction et voir au passage s'il y a des compléments ou éclaircissements supplémentaires à apporter. Je te tiens au courant si je me dirige vers le label !
Amitiés, --Frédéric-FR (discuter) 17 mai 2019 à 22:42 (CEST)Répondre

Les historiens modifier

Serait il possible d’atténuer quelque peu l’accent mis dès le RI sur l'approche négative d’aujourd’hui ; équilibrer avec une analyse lyrique, explorant d’autres dimensions de l’œuvre (d’art) [mythe - homme - sacré , force d’émotion... par exemple]…. si elle existe.--DDupard (discuter) 30 mai 2019 à 12:48 (CEST)Répondre

Bonjour DDupard Émoticône
On peut modifier tout ce qu'on veut bien sûr, mais je ne suis pas sûr de bien comprendre votre objectif. Si cette vision que vous qualifiez de « négative » est évoquée dans le RI, c'est simplement parce que cela fait partie de l'article. Et en effet, nombreux sont les analystes contemporains qui s'intéressent à cet aspect maladif du personnage : il est donc assez logique que le RI s'en fasse l'écho (même si ce n'est que dans ses deux dernières lignes). Pour le reste, malheureusement je ne sais pas trop ce qu'est une « analyse lyrique », donc je ne saurai pas fournir davantage en ce sens ; mais sur l'analyse du mythe je vais regarder si j'ai des choses pour compléter. Notez bien, toutefois, que je ne voudrais pas faire de cet article un texte qui analyse le mythe d'Éros/Amour/Cupidon, car ce n'est pas son objet.
En tout cas, je reprends quelques ouvrages de référence pour voir si je peux apporter des compléments analytiques.
Cordialement, --Frédéric-FR (discuter) 31 mai 2019 à 00:55 (CEST)Répondre
Une analyse dite lyrique, ce serait dans le style Malraux ! Émoticône.--DDupard (discuter) 31 mai 2019 à 08:47 (CEST)Répondre
Ah, je vois ! En effet, on est bien au-delà de mes compétences… Le risque dans ce genre d'approche, évidemment c'est le fameux TI, car il est facile de se laisser emporter par son lyrisme et de faire dire aux sources plus que ce qu'elles ne disent réellement. Mais en creusant chez Longhi, peut-être trouverai-je davantage de lyrisme à la Malraux ! --Frédéric-FR (discuter) 31 mai 2019 à 09:18 (CEST)Répondre
Je ne dis pas d'extrapoler, mais dire que l'enfant est laid, n'est ce pas un peu ...disons 'trivial' ; Mona Lisa, (si c'est une femme, en effet) est aussi plutôt passée de mode.Émoticône--DDupard (discuter) 31 mai 2019 à 14:06 (CEST)Répondre
Bonjour,
Je reviens sur ce sujet, mais sans vraiment d'avancée car je n'ai pas trouvé dans les ouvrages "sérieux" dont je dispose d'analyse plus lyrique que ça. Les envolées de Longhi sont brèves concernant ce tableau, et je les ai déjà intégrées (« se complaire à pousser jusqu'à l'horrible le symbole canonique de la beauté païenne » !! Émoticône )
Ceci dit, sur la question de la trivialité du propos je maintiens que si on veut effectivement faire un état synthétique de ce que disent les sources, on est bien obligé de parler très franchement de la laideur du personnage, puisque c'est ce qui revient encore et encore dans les analyses du XXe siècle et du XXIe siècle ! D'ailleurs, si vous avez vu en face ce tableau c'est effectivement frappant, beaucoup plus que pour Mona Lisa : en réalité, pour ma part j'ai passé près d'un demi-heure planté devant et j'en ai vraiment gardé l'impression d'un cadavre d'enfant plutôt que d'une divinité érotique… Comme le souligne Alaspada (d · c · b) plus haut, c'est étonnant de voir comment les avis évoluent au fil du temps, à la fois en fonction de l'évolution de l'esthétique mais aussi de l'état du tableau, comme le mentionne l'article.
Bon, j'espère que cela ne vous frustre pas trop ! De mon côté je ne peux guère proposer mieux à ce stade. Cordialement, --Frédéric-FR (discuter) 4 juin 2019 à 12:11 (CEST)Répondre
Merci pour le retour Frédéric-FR, j'ai ajouté cet ouvrage en anglais (traduit en italien, il me semble) sur la page du peintre, dont j'ai pu lire quelques extraits : (en) Andrew Graham-Dixon, Caravaggio: A Life Sacred and Profane, W W Norton & Company Incorporated, , 514 p. (ISBN 9780393343434, présentation en ligne). Rapprochement fait ou pas par les historiens concernant la mort, après la maladie de la peste, du jeune frère....(?) En tout cas merci pour l'échange.--DDupard (discuter) 4 juin 2019 à 14:00 (CEST)Répondre
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