Discussion:Chevalerie/Archives
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Le code de la chevalerie
modifierJe fais passer ici ce "Code de la chevalerie" qui est un texte moderne sans sources et sans pertinence pour l'article. - achille-41 28 mai 2006 à 21:39 (CEST)
Le code de la chevalerie du
Le mot chevalerie est un dérivé du mot cheval, lui-même du bas latin caballus, « mauvais cheval » (à distinguer du latin classique equus), dont les mots « cavalerie » et « cavalier » sont aussi dérivés. Le terme sous-entend une forte distinction entre les chevaliers, combattants professionnels d'élite montés à cheval, et les paysans et les bourgeois, souvent considérés comme médiocres combattants, qui fournissaient la masse de l'infanterie, et, plus tard, de l'artillerie.
La chevalerie a peu à peu développé ses valeurs et ses coutumes propres, sous l'influence notamment de l'Église et de la « courtoisie » (la « fin'amor ») des troubadours et trouvères, eux-mêmes fréquemment issus de la noblesse. D'une fonction militaire au service de l'aristocratie terrienne, la chevalerie est devenue une fraternité, puis un groupe social, enfin une institution. Certaines traditions sont remarquables, notamment la cérémonie de l'adoubement. Les vertus traditionnelles de la chevalerie, vues par le prisme de la littérature, sont de nobles sentiments tels la piété, l'humilité, la bravoure, la courtoisie, la foi et l'honneur.
Le terme « chevalerie » désigne également l'ensemble des chevaliers d'un royaume ou d'une région.
Les chevaliers sont des personnages souvent présents dans les romans fantasy puisant leurs sources dans les grands cycles légendaires, la matière de Bretagne (Légende arthurienne) et la matière de France (cycle des chansons de gestes carolingiennes).
Introduction
modifierAux alentours de l'an Mil, le terme latin miles (guerrier) se répand. Il désigne alors le chevalier. Ce chevalier se caractérise par le fait qu'il soit un guerrier à cheval, mais il n'est que rarement désigné par le terme equites signifiant cavalier. À l'époque où le système féodal se répand, la seigneurie en est la structure de base. C'est un système devant maintenir l'ordre et la justice et ayant pour centre le château fort.
Le chevalier est alors un guerrier appartenant à la maison du seigneur : celui-ci devant s'entourer d'un groupe de soldats professionnels qui l'aident à maintenir l'ordre et à protéger les habitants de la seigneurie, et les passants. Ils participent au contrôle des populations et partagent avec le seigneur les profits de la seigneurie. Dès le XIe siècle, miles devient synonyme de vassus, le vassal. Le chevalier est bel et bien le serviteur armé du châtelain : il fait ses premières armes contre les ennemis du seigneur et les paysans libres (les Vilains) de l'an Mil. Il participe au maintien du système féodal et au respect des coutumes.
À Papia, le château vit en grande partie par les droits qu’il a attirés, provenant de l’ancien tonlieu de Léou. Les terres de la famille seigneuriale sont gardées par sept chevaliers, les premiers chevaliers connus dans le sud de la France, mentionnés en 1029.
Essor de la chevalerie au XIe siècle
modifierLe XIe siècle constitue un tournant et c'est une évolution importante car il marque l'essor des châtelains et des milites, ceux-ci concurrençant et affaiblissant le pouvoir royal. En effet, ces deux entités deviennent de plus en plus autonomes et détiennent un pouvoir non négligeable.
La chevalerie va progressivement se distinguer, se démarquer comme un groupe social à part, avec ses propres valeurs et normes mais aussi grâce à un mode de vie particulier, une certaine idéologie qu'elle revendique et défend. En outre, cette catégorie va progressivement devenir un idéal à suivre, un modèle.
La chevalerie qui se forme au cours du XIe siècle se définit réellement à partir des caractéristiques suivantes : elle constitue tout d'abord une catégorie sociale à part entière voire une "catégorie socio-professionnelle"[1]. Cette dernière se situe socialement au-dessous de la noblesse. Elle rassemble tous ceux qui n'ont "ni la notoriété d'un lignage noble, ni la richesse d'un grand propriétaire terrien, ni le droit de ban d'un sire"[1]. En d'autres termes, est chevalier un homme qui n'est pas issu de la noblesse d'un point de vue héréditaire, qui ne possède pas de richesses considérables, que ce soit en terres ou en argent, enfin qui n'a pas le pouvoir de convoquer des vassaux à son service ni de commander, de contraindre, de convoquer l'ost (droit de ban). Cependant, un chevalier a le droit de porter des armes, l'armement caractéristique du chevalier étant, outre coûteux, composé de la lance et de l'épée pour le XIe siècle. Par ailleurs, le chevalier combat à cheval, ce qui peut paraître insignifiant mais qui a en réalité de l'importance car un cheval coûte cher et constitue de ce fait une marque de prestige, de richesse, de supériorité.
L'ascension sociale progressive des chevaliers
modifierL'accès à la chevalerie constitue un bon moyen pour connaître une ascension sociale. Cependant, cette promotion n'est pas systématique. Le titre de chevalier pouvait se perdre si le chevalier en question était malade par exemple et que par conséquent, il ne pouvait plus assurer sa fonction militaire. En outre, le chevalier pouvait avoir subi des blessures graves durant une bataille ou un affrontement et ne plus pouvoir combattre par la suite. De fait, il perdait son statut et était petit à petit oublié de la société. Au cours du Moyen Âge, les chevaliers se sont rapprochés et unifiés durant les combats, à la guerre, et ont fini par former un véritable ordre social à part. Pendant les tournois, les chevaliers s'affrontaient pour gagner du prestige et de la renommée et espérer connaître une ascension sociale par un mariage avec la fille d'un seigneur par exemple. Aussi, par ce facteur d'union entre membres de la chevalerie et de la noblesse, un processus de fusion s'est opéré au cours du Moyen Âge entre la chevalerie et la noblesse, si bien qu'il devenait de plus en plus difficile de distinguer les deux ordres, les deux ensembles. Mais ce processus majeur dans l'histoire de la chevalerie s'est opéré sur plusieurs siècles, ce fut un long et lent processus qui a abouti à une véritable réunion, une assimilation des deux groupes sociaux aux XIVe et XVe siècles.
D'un point de vue militaire, la chevalerie va progressivement imposer sa prépondérance sur les champs de bataille, et cela dès le milieu du XIe siècle, tout particulièrement en France. En effet, les chevaliers deviennent les combattants, les guerriers par excellence, l'élite de l'armée, un ordre militaire prestigieux qui bâtit sa renommée sur ses exploits et victoires militaires. Son action se révèle de plus en plus décisive lors des batailles; c'est elle qui décide de la victoire ou de la défaite. Par conséquent, son prestige en est rehaussé. La bataille de Bouvines qui se déroula le est un bon exemple pour illustrer cette idée. En effet, l'action de la chevalerie décida en grande partie de la victoire française. Mais cette place centrale qu'occupe la chevalerie sur le champ de bataille s'appuie sur un passé qui les prédisposait déjà à s'imposer. En effet, dès l'époque carolingienne, la cavalerie tenait une place centrale dans l'armée. Les rois francs, dès Charles Martel, avaient privilégié l'utilisation de la cavalerie lors des affrontements. De fait, la chevalerie était encline à s'imposer par la suite comme un ordre social à part, supérieur.
Le rôle de l'Église
modifierÀ ses débuts, la chevalerie n'était nullement valorisée par l'Église comme le précise Jean Flori[1]. Effectivement, si cette dernière soutenait et défendait entièrement les chevaliers partant en croisade, elle dénonçait ceux qui risquaient leur vie non pas pour Dieu mais pour de l'argent pendant les tournois notamment. À la base, elle voyait les chevaliers comme des hommes obéissant à leur seigneur et usant de la violence pour s'imposer et appliquer leur autorité dans les domaines qu'ils devaient contrôler et surveiller. Il y avait également cette vision du cavalier errant, sans but ni objectif précis, qui pillait et commettait des vols et autres rapts pour subvenir à ses besoins. L'Église a fortement contribué à influencer la chevalerie et à modifier ses valeurs, ses devoirs. Elle a utilisé cet ordre pour en faire des défenseurs de leurs propres causes. Elle a en cela incité les chevaliers du siècle à devenir des Milites Christi, autrement dit des "Chevaliers du Christ" au service de Dieu. Pour ce faire, l'Église a ainsi assuré la rémission des péchés à tous les chevaliers désirant combattre les infidèles en Terre Sainte. Les Croisades ont donc joué un rôle central dans la réunion, la "réconciliation" en quelque sorte de l'Église et de la chevalerie. Il était désormais possible à partir du XIIe siècle, notamment lors de la première croisade prêchée par Urbain II en 1095 d'être chevalier et de combattre pour Dieu. Durant cette période, on a donc bien une opposition totale entre chevalerie du Christ et chevalerie du siècle, la première étant valorisée et défendue par l'Église, la seconde méprisée par celle-ci. L'exemple des Templiers illustre bien cette opposition. Ces derniers sont en effet des "nouveaux chevaliers" car ce sont des croisés permanents, sortes de moines guerriers. Ils sont donc soutenus par l'Église car ce sont des chevaliers servant et défendant une cause considérée comme juste par cette dernière, à savoir la lutte contre les musulmans ayant pris possession de Jérusalem et de la Terre Sainte. Les Templiers servent en fait les intérêts de l'Église dans un certain sens. S'ils tuent, ils ne risquent pas la damnation selon l'Église car c'est pour le Christ qu'ils le font, autrement dit pour une cause juste. En combattant pour le Christ, l'Église assure à ces derniers une vie éternelle après la mort.
De fait, on peut conclure sur l'idée qu'au Moyen Âge, l'Église valorise la fonction guerrière et la considère mieux au fil des siècles, faisant en sorte qu'elle serve ses propres intérêts (croisade), bien qu'elle s'y était farouchement opposée auparavant.
L'âge d'or de la chevalerie
modifierLa chevalerie s'épanouit tout particulièrement au cours du XIIIe siècle dans toute l'Europe occidentale. C'est aussi l'époque où l'image du chevalier modèle paré de toutes les vertus propres à la chevalerie se développe beaucoup grâce aux nombreux écrivains et poètes qui glorifient dans leurs textes les valeurs chevaleresques. Ainsi se dégagent des figures emblématiques tel que Guillaume le Maréchal au XIIe siècle, Ulrich von Liechtenstein au XIIIe siècle ou encore Bertrand Du Guesclin et Geoffroy de Charny au XIVe siècle. Ces chevaliers incarnent des valeurs communes, des comportements et des mentalités caractéristiques de la chevalerie, à savoir la valeur guerrière, l'audace, la soif de gloire, le souci de la réputation, le sens de l'honneur, le respect des promesses et de l'engagement personnel mais aussi la largesse, la prouesse, la courtoisie. Cette dernière vertu est devenue progressivement indissociable de la chevalerie. Les Chevaliers de la Table Ronde jouèrent un rôle majeur sur les mentalités des chevaliers qui les considèrent comme les modèles par excellence de la chevalerie.
Par conséquent, ils sont pris pour exemples et imités dans leurs exploits. Guillaume le Maréchal fait ici figure de chevalier exemplaire. Son ascension fulgurante malgré son origine modeste, ses nombreuses victoires lors des tournois le firent désigner comme "le meilleur chevalier du monde". Les chansons de gestes qui deviennent très populaires aux XIIe et XIIIe siècles glorifient les chevaliers et les élèvent au niveau de héros. L'Église, quant à elle, utilise ces chansons pour promouvoir et cautionner la Guerre sainte contre les musulmans. On a ainsi les histoires épiques des chevaliers de la Croix, futurs Croisés, qui luttent contre les infidèles installés à Jérusalem. Le lien féodal entre le chevalier et le seigneur est également très présent dans les chansons de geste. Le service vassalique est au cœur des devoirs chevaleresques. La largesse est l'une des autres vertus que se doit d'exercer un chevalier. Elle est considérée comme venant d'en haut, autrement dit une valeur aristocratique et même royale à l'origine. Elle consiste pour le chevalier à redistribuer des richesses de toutes sortes, à faire des dons de chevaux, d'étoffes précieuses par exemple. Le chevalier se doit d'être généreux. Cet idéal s'oppose à la bourgeoisie qui, obtenant de plus en plus de pouvoir au cours des XIIIe siècle et XIVe siècles et se rapprochant des rois, est vue comme un adversaire, un concurrent pour la chevalerie.
Une des aspirations du chevalier était de se marier avec une riche héritière car cela signifiait pour lui l'accès à des terres, un domaine foncier mais aussi à la société aristocratique. Par le mariage, le chevalier pouvait en effet espérer "se mettre à son compte"[1].
Qui pouvait devenir chevalier ?
modifierMême si les romans courtois désignent la chevalerie comme un « Ordre » (ordo), la chevalerie est socialement composite. Elle entretient des rapports assez complexes avec la « noblesse » (l'aristocratie). La noblesse au Moyen Âge n'est en effet pas un statut ou un privilège mais une « qualité d'intensité variable »[2]. Nobilis est un adjectif : on peut être plus ou moins noble ; alors que miles est un substantif : on est chevalier ou on ne l'est pas. Et si tous les chevaliers ne sont pas nobles, loin de là, tous les nobles se disent bientôt chevaliers. Se sentant investis de l'idéal chevaleresque, partageant les valeurs de prouesse et de loyauté, l'aristocratie s'est peu à peu identifiée à la chevalerie.
Tous les chevaliers n'étaient pas « guerriers à plein temps » il existait des chevaliers-paysans vivant en bande dans de grosses maisons fortes. Le chevalier reste en contrebas, il mange parfois à la table du seigneur, partage sa vie aventureuse avec ses fils, mais il est bien souvent d'origine sociale moindre. La chevalerie a été pour certains hommes du Moyen Âge un ascenseur social, mais nombre de chevaliers sont issus d'anciennes familles nobles : ils en sont les cadets célibataires et sans héritage, voire les bâtards. Au début du XIIIe siècle, des législations royales de France, d'Allemagne et d'autres royaumes moindres stipulent que l'on ne peut accéder à l'honneur chevaleresque que si l'on est soi-même de lignée chevaleresque[3].
Quelles que soient les origines du chevalier, la vie chevaleresque a un prix économique de plus en plus important. Au XIIe siècle, l'équipement de base du chevalier (cheval, heaume, haubert, épée) représente le revenu annuel d'une seigneurie moyenne de 150 hectares. Trois siècles plus tard, l'équipement nécessaire engloutit le produit du travail de 500 hectares[4].
Comment devient-on chevalier ?
modifierL'adolescent, le bachelier, fils de chevalier, accède lui-même à ce titre et à cet état après un apprentissage et une cérémonie appelée adoubement.
- Avant l’adoubement : vers l’âge de sept ans, il est placé chez un seigneur qui sera son parrain. Il y gravit tous les degrés de l'éducation qui vise à en faire un guerrier : galopin (il nettoie l’écurie), page (il s’occupe des chevaux, est au service de la dame du château, suit un entrainement équestre, apprend à chasser) et enfin écuyer, damoiseau (il aide les chevaliers au tournoi et à la guerre,et il a l'immense privilège de lui porter son écu).
- Vers 17-21 ans, il passe l’adoubement cérémonie officielle à laquelle de nombreux nobles assistaient et qui consistait à consacrer un homme comme chevalier du roi. L'adoubement était une cérémonie qui marque le passage de l'état d'écuyer à celui de chevalier. Cette cérémonie a lieu en général en septembre ou en octobre.
La nuit précédent son adoubement, le chevalier passe une nuit de prière dans une chapelle en compagnie de son parrain, revêtu d'une tunique blanche, avec une croix rouge, le blanc symbolisant la clarté et le rouge symbolisant le sang que le chevalier est prêt à verser. Puis le seigneur organise une fête dans son château, à laquelle les vassaux du roi sont conviés. Au fond du château, sur une estrade, le chevalier était prêt à se faire adouber chevalier. Agenouillé, le bachelier prête à haute voix le serment des chevaliers, une main sur l'Évangile ; ses armes de chevalier lui sont ensuite remises par son seigneur et parrain, bénites par l'Église qui encadre la cérémonie. Une fois revêtu de son équipement, il s'agenouille à nouveau pour recevoir l'accolade.
- Après la cérémonie : on organise des tournois auxquels se joignent les chevaliers adoubés et les vassaux du seigneur et des banquets pour célébrer l'occasion.
La cérémonie de l'adoubement confère à celui qui le reçoit un pouvoir principalement militaire puisqu'il obtient le droit de ban (rassemblement de l'ost, autrement dit de l'armée) pour partir en campagne militaire mais également un caractère plus politique et judiciaire puisqu'il accède à la fonction de gouvernement des hommes soumis à sa juridiction, à son pouvoir.
L'Église a aussi voulu donner une portée idéologique à cette cérémonie sans toutefois y parvenir pleinement. L'adoubement assure l'admission dans la militia, c'est-à-dire la chevalerie. La remise des armes a une importance majeure car elle signifie pour le chevalier certains devoirs et fonctions à respecter. En effet, la remise de l'épée signifie pour le chevalier l'exercice de la force armée, à savoir le maintien de la paix et de l'ordre public mais aussi le soutien et la protection de l'Église et des faibles, la fonction religieuse tenant une place centrale dans l'exercice des fonctions du chevalier. Enfin, être chevalier, c'est aussi défendre le royaume contre les ennemis extérieurs, souvent assimilés aux païens. Ce caractère religieux de l'adoubement est très prononcé. Les chevaliers ainsi que leurs armes sont bénis par les ecclésiastiques. Les rites de l'adoubement tiennent également un caractère religieux, par exemple la veillée de prières qui précède la cérémonie ou encore un bain rituel. En résumé, les chevaliers sont au service de Dieu, de leur seigneur et de leur roi. À cette idéologie morale s'ajoute une tonalité nobiliaire. En effet, en devenant chevalier, on entre dans un ordre plus élevé, proche de l'aristocratie. De fait, le chevalier tend à s'élever dans la société et à se rapprocher de la noblesse et donc à s'éloigner du bas peuple.
Le genre de vie du chevalier
modifier- Un soldat au service d’un seigneur
Le chevalier est un professionnel de la guerre ; il est propriétaire d'armes offensives et défensives (voir la liste dans l'article armement) qu'il lui faut souvent remplacer après un combat. Il doit donc gagner de l'argent.
- Les tournois : une manière de gagner de l'argent et de s'amuser
Les guerres au Moyen Âge ne sont pas si fréquentes. De plus, on ne se bat pas l'hiver, ni pendant les périodes saintes (Avent, Carême). L'Église a défini depuis la fin du Xe siècle des paix de Dieu et des trêves de Dieu pour limiter les guerres. Le tournoi est donc une occasion de remporter une rançon, de confisquer chevaux et armes des chevaliers vaincus. Il est aussi une façon de ne pas perdre la main pendant les périodes sans combat et de se distinguer auprès d'une dame. Les chevaliers aiment les tournois car ils s'y amusent et se sentent dignes d'y mourir l'épée à la main.
- Le chevalier vit souvent au château et doit être fidèle à son seigneur, lorsqu'il est vassal. Néanmoins, il ne faut pas confondre vassal et chevalier.
Les devoirs du chevalier
modifier- Envers sa dame : La courtoisie est d'abord l'ensemble des qualités du noble, le comportement élégant d'un chevalier ; puis vers 1150, la courtoisie se charge d’une dimension amoureuse, incarnée dans le personnage de Lancelot. L'amour courtois est chanté par les troubadours et les trouvères.
- Au service de l’Église : le chevalier doit mettre son épée au service du pape (croisades) et des faibles : il devient alors chevalier du Christ (Miles Christi)
- Les qualités de chevalier idéal sont la sagesse, la prouesse, la générosité et la fidélité.
Cependant, ces devoirs sont secondaires par rapport aux devoirs envers le suzerain. Ses « vertus » sont idéalisées par la littérature courtoise au service d'une classe, l'aristocratie, une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir est officiellement détenu par une élite (parfois par une caste, une classe, une famille, voire quelques individus). Le chevalier est avant tout un homme d'armes, un homme de guerre, de prouesse.
Au Moyen Âge, la noblesse doit justifier l'ascendance divine de son pouvoir par une conduite irréprochable. Son rôle est la protection des terres et l'exercice de la justice, et il a un devoir d'équité. En particulier, à la guerre il faut se battre héroïquement, au corps à corps. Le combat est proscrit le dimanche et la fuite entraîne une déconsidération profonde. Ainsi les revers militaires de Jean sans Terre contre Philippe Auguste entraînèrent la promulgation de la grande Charte en 1215 (qui instaurait une monarchie contrôlée par un parlement de barons). Une mésaventure similaire faillit arriver aux Valois en 1357 après les désastres de Crécy (1346) et Poitiers (1356): Étienne Marcel, prévôt des marchands de Paris, fut à deux doigts de réussir à imposer une monarchie contrôlée par la grande ordonnance, votée le et promulguée le .
L'équipement du chevalier
modifierL’équipement étant aussi lourd que coûteux, les chevaliers ne pouvaient enfiler leur armure tout seuls, et le prix de l’équipement était à lui seul un obstacle de taille à l’époque où tout le monde pouvait devenir chevalier. Vers le XIVe siècle, chaque pièce de l’équipement a commencé à avoir une valeur symbolique :
- Les heaumes (casques): l'espérance, l'intelligence, la pudeur.
- Les cuirasses (plastrons): la prudence, la piété, la protection contre le vice et l'erreur.
- Les gantelets : la justice, la science, le discernement, l'honneur.
- Les épées, forgées durant plusieurs semaines par un forgeron du château : la force, la puissance et le sacrifice, la destructrice du Mal, de l’injustice et de l’ignorance, la constructrice - quand elle maintient la paix de Dieu et répartit la justice -, le lien du Ciel et de la Terre (car elle est le symbole polaire et axial) et de beaucoup d’autres encore.
- les écus (boucliers) : la foi, le conseil, la protection contre l'orgueil, la débauche et l'hérésie.
- La lance : la charité, la sagesse, la droite vérité.
Les pièces qui forment l'armure complète sont agencées avec habileté. Le poids de l'armure atteint 20 à 25 kg, ce qui correspond au poids moyen de l'équipement porté par les soldats de toutes les époques. Il y a une quinzaine de pièces principales et une centaine au total.
La qualité de la monture jouait aussi un rôle important car, démonté, un chevalier équipé se déplaçait plus lentement et perdait une grande partie de la force d'impact de la charge. Cependant il n'est pas rare que par choix stratégique au cours d'une bataille les chevaliers chargeaient à pied.
Les tournois, véritables compétitions sportives par excellence pour les chevaliers mais aussi un moyen de s'entraîner à la charge frontale pour les batailles à venir, étaient très appréciés par la société médiévale, à l'inverse de l'Église qui y était réticente. Ils permettaient aux chevaliers d'acquérir toutes sortes de gains : prix, chevaux, harnois (armure du chevalier), armes, argent. Les tournois enrichissent les chevaliers vainqueurs mais ces derniers recherchent et obtiennent parfois la gloire, le prestige et la renommée à travers ces affrontements. C'est pour les chevaliers un moyen de promotion sociale efficace. Les tournois ressemblent véritablement à des situations de guerre, pour mettre les chevaliers dans les conditions de la prochaine bataille auxquels ils devront participer. Mais ces compétitions revêtent la forme de spectacles. Les joutes quant à elles, se distinguent des tournois dans le sens où elles n'opposent que deux adversaires. Moins meurtrières, ces dernières apparaissent vers le XIIIe siècle et sont de fait mieux acceptées par les autorités civiles et religieuses.
Conclusion
modifierLe XIIe et surtout le XIIIe siècle fut sans doute les siècles d’or de la chevalerie. Celle-ci se structurait comme une véritable classe avec ses codes, ses valeurs et son mode de vie. Au bas-Moyen Âge, les adoubements se firent moins nombreux et, parallèlement, la cavalerie perdit sa primauté sur les champs de bataille, du fait de la réutilisation de nouvelles tactiques (formations compactes de piquiers) ou de la mise au point de nouveaux armements (arcs longs); les batailles de Courtrai et de Crécy furent à cet égard révélatrices de la vulnérabilité de la cavalerie lourde utilisée isolément. Si l'alourdissement des armures des cavaliers et des montures put, un temps, pallier ses faiblesses, la diffusion des armes à feu sur les champs de bataille dès la seconde moitié du XVe siècle porta un coup fatal à la chevalerie comme force militaire.
Parallèlement, le titre de chevalier se banalisait, étant acquis, moyennant finances, par les bourgeois enrichis des villes devenues prospères, et ne devenait plus guère qu’un terme honorifique.
Cependant, à la même époque apparaissaient les ordres de chevalerie au rôle essentiellement politique.
Bibliographie
modifier- Dominique Barthélemy, La mutation de l'an mil a-t-elle eu lieu ? Servage et chevalerie dans la France des Xe et XIe siècles, Fayard, 1997.
- Dominique Barthélemy, Chevaliers et miracles : la violence et le sacré dans la société féodale, Colin, 2004.
- Jean Flori, Chevaliers et chevalerie au Moyen Âge, Paris, Hachette, "La vie quotidienne", réed. 2004.
- Jean Flori, La chevalerie en France au Moyen Âge, PUF, "Que sais-je ?", n°972, 1995.
- Jean Flori, L'Essor de la chevalerie, XIe – XIIe siècles, Genève, Droz, 1986.
- Jean Flori, L'Idéologie du glaive. Préhistoire de la chevalerie, Genève, Droz, 1981.
- Dominique Barthélemy, La chevalerie de la Germanie antique à la France du XIIe siècle, Fayard, 2007.
- Jean Chopitel & Christiane Gobry, Les deux Saint Jean et la chevalerie templière, Le Mercure dauphinois, 2000.
- Georges Duby, Les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme, Gallimard, 1978
- Georges Duby, Guillaume le Maréchal ou le meilleur chevalier du monde, Paris, Fayard, 1984.
- Georges Duby, Le dimanche de Bouvines, Paris, Gallimard, 1973, réed. 2005.
- M. Collardelle et E. Verdel, Chevaliers-paysans de l'an mil, Paris, Errance, 1993.
- Gauvard, Claude (dir.), De Libera, Alain, Zink, Michel, Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, Quadrige/PUF, 2002, p.282 à 285.
Littérature
modifierLittérature médiévale
modifierRomans historiques
modifier- Elena Arseneva, une série dans la Russie du XIe siècle, Éditions 10/18.
- Armand Cabasson, Par l'épée et le sabre, Éditions Thierry Magnier.
- Armand Cabasson, La Dame des MacEnnen, Éditions Glyphe.
- Viviane Moore, La saga du normand Tancrède, 10/18.
- Franck Senninger, La Belle à la Licorne, Éditions Glyphe.
Notes et références de l'article
modifier- Jean Flori, La chevalerie en France au Moyen Âge, PUF, "Que sais-je ?", n°972, 1995.
- d'après Georges Duby
- J. Flori, Chevaliers et chevalerie au Moyen Âge, p.83, Hachette 1998
- Patrick Boucheron, "l'Histoire" HS n°16, juillet 2002, pp 12-17
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Roman courtois
- Chanson de geste
- Bushido
- Adoubement
- Tournoi
- Château fort
- Armure
- Destrier
- Neuf Preux
- Premiers chevaliers du pays d'Oc
Liens et documents externes
modifier- (fr) Exposition virtuelle de la BnF : "Arthur, la légende du roi" Bibliothèque nationale de France
- Le chevalier et la chevalerie
- 1967 : La Chevalerie par Michel Massian, éd. Dupuis, collection "Terre entière" illustrations de René Follet
[[Catégorie:Chevalerie|*]] [[Catégorie:Histoire de la cavalerie]]
bg:Кавалерство br:Marc'heg (den) cy:Sifalri da:Ridderskab de:Ritterlichkeit en:Chivalry eo:Kavalireco ja:騎士道 no:Ridderskap pl:Rycerstwo pt:Cavalaria medieval simple:Chivalry sq:Kalorësi uk:Лицарствоtemps des Croisades se résume en dix commandements, tout comme le décalogue de l'Église. Il a sûrement été le frein aux personnes qui, sans ce code, auraient été sauvages et indisciplinées.
I Tu croiras à tout ce qu'enseigne l'Église et observeras tous ses commandements.
Cette première règle de la chevalerie est la plus importante de toutes. Si on n'était pas chrétien, on ne pouvait devenir chevalier. Le chevalier devait croire en Dieu et avoir en lui plein confiance.
II Tu protégeras l'Église.
Cette règle est le cri d'armes du chevalier. Le chevalier devait servir et défendre l'Église.
III Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur.
Le chevalier devait défendre tous les faibles aussi bien les prêtres que les femmes et les enfants.
IV Tu aimeras le pays où tu es né.
Le chevalier devait aimer et protéger sa patrie.
V Tu ne reculeras pas devant l'ennemi.
Le chevalier devait être une brave personne. Mieux valait être mort que d'être appelé couard.
VI Tu feras aux Infidèles une guerre sans trêve et sans merci.
Cette règle invitait les chevaliers à combattre et haïr les païens.
VII Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu.
Le seigneur devait protéger son vassal qui lui en échange, était fidèle à son seigneur. Le chevalier devait aider son seigneur lorsqu'il avait besoin d'aide.
VIII Tu ne mentiras point et sera fidèle à la parole donnée.
Le chevalier ne devait en aucun cas mentir et le respect de la parole donnée allait aussi avec la franchise.
IX Tu sera libéral et fera largesse à tous.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux.
X Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
Le chevalier devait se faire le défenseur du Bien et le combattant du Mal. Satan est l'ennemi du chevalier.
Impartialité intoduction
modifierJe trouve l'intro un peu orientée. Les chevaliers exploitent les paysans et les terres, le chateau sert uniquement à soumettre par la force et à exploiter plus qu'a protéger...Mais que fait Sarkozy? Plus sérieusement, il faudrait des références pour appuyer le fait que le chateau dans sa conception ne servait pas de refuges aux paysans, par exemple. Sinon, c'est un peu de l'image d'épinal républicaine. Le "bel et bien" a sa place dans une discussion polémique, donc pas ici je pense, et l'exemple de papia, je ne vois pas à quoi il peut bien servir.
Je cite:"Les chevaliers aiment les tournois car ils s'y amusent et se sentent dignes d'y mourir l'épée a la main."ça, c'est dans warcraft, à la limite. Je crois que c'est beaucoup plus complexe que ça... Très superficiel. Le guerrier après la guerre, quand il a besoin d'argent pour payer maison et sa voiture, va faire un tour à la foire pour manier l'épée. mdr.
Et comment peut on avoir un tel article avec une biblio aussi sérieuse?? N'y aurait il pas du copié collé d'une bibliographie de bibliothèque dans l'air??
enfin, je pense que cet article est bien trop superficiel. Il faudra qu'on s'y mette un jour.
--Xcorion (d) 24 décembre 2007 à 14:10 (CET)
et la cote de mailles ?
--Supercalimerot (d) 30 mars 2008 à 19:34 (CEST)
Oui, au moyen-âge, il était reconnu que le seigneur ne vivait pas longtemps à moins de devenir clergé. Le terme contemporain pour le service de le seigneur et chevalier était «impôt du sang», et les paysans étaient généralement plus qu'heureux de ne pas pouvoir vivre sous l'épée. Il est dangereux de regarder les systèmes sociaux passés dans notre vision démocratique confortable dans l'ère industrielle.
Les chevaliers aujourd'hui
modifierCet article traite uniquement des racines historiques de la chevalerie. Or, le titre de chevalier (knight) est encore utilisé au Royaume-Uni et dans certaines parties du Commonwealth (l'actuel premier ministre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sir Michael Somare, est chevalier, par exemple). Il faudrait un petit paragraphe à ce sujet. Ou plutôt, il faudrait ajouter quelques lignes dans les sections existantes; la section " Comment devient-on chevalier ?" ne mentionne pas du tout comment on devient chevalier aujourd'hui. Je m'en occuperai quand/si j'en aurai le temps. Aridd (d) 10 mai 2008 à 15:21 (CEST)
Le territoire du seigneur
modifierLe territoire du seigneur est divisé en trois parties: -Les tenures -La reserve -La forêt Les tenures sont louées aux paysans qui payent un loyer pour la terre. Il est important de savoir que la reserve et directement exploitée par le seigneur.
report
modifierJe reporte ici un paragraphe placé en tête de page : l'article possède un plan, le respecter, compléter les paragraphes existants, en créer de nouveaux si nécessaire et les synthétiser dans le résumé introductif. -- mandariine 16 janvier 2014 à 00:53 (CET)
« Au temps des chevaliers, la société est bien différente de la nôtre. À la tête de chaque contrée régnait un duc, un prince, un roi ou un empereur. On croyait alors que son droit de gouverner lui était octroyé par Dieu. Le dirigeant distribuait terres et privilèges aux grands seigneurs du pays qui s'engageaient à le soutenir et à le défendre. Tandis que le chevalier promettait de se battre au nom du seigneur, celui-ci lui accordait sa protection et un domaine.
Si un roi était injuste, un puissant seigneur pouvait prétendre au trône. Aucune obligation ne liait le chevalier à un seigneur qui avait manqué à sa parole. Cette organisation sociale, appelée système féodal, était fondée sur la terre. Elle commença à disparaître au Moyen Age, l'argent prenant de plus en plus d'importance. Les rois avaient besoin d'argent pour faire la guerre. Les banquiers qui leur prêtaient devinrent bientôt plus riches que les souverains eux-mêmes. »
Langage juridique.
modifierDans la partie « Qui pouvait devenir chevalier ? ». L'auteur parlaient de législations « stipulant » ce terme est juridiquement incorrect. Le terme de stipulation est réservé au domaine du contrat. Le terme correct pour parler d'une législation ou d'un règlement est celui de disposition. Ainsi, une loi dispose et un contrat stipule. Source : Dictionnaire des termes juridiques Dalloz.
Les origines arabo-musulmanes/andalousiennes
modifierSur la page en anglais, il y a toute une section sur les origines arabo-musulmanes et romaines. Je trouve cette section intéressante, notamment la longue citation. Pensez-vous qu'il serait bien de traduire cette section et de l'ajouter à la version française ?
- Bonjour, il s'agit ici de la chevalerie européenne (principalement française et allemande, sauf anglaise, où cela n'existait pas) des XIe au XVe siècles. Il est possible de rechercher des antécédents dans d'autres cultures mais ce n'est pas la chevalerie. Cordialement --- Alaspada (discuter) 30 novembre 2017 à 13:47 (CET)
- Assez d'accord, la cavalerie n'est pas la chevalerie, la cavalerie est répandue quasiment partout dans le monde.C. Cottereau (discuter) 30 novembre 2017 à 19:00 (CET)
- Je parle de la chevalerie et non de la cavalerie, et particulièrement des valeurs et du code de conduite de la chevalerie, qui trouve sa source aussi bien sur le champs de bataille que dans la poésie et la littérature, notamment d'Andalousie. Vous avez lu la version anglaise de la page sur la chevalerie et particulièrement la section dont je parle ?
- Oui, je l'ai lu mais les origine de la chevalerie sont à trouver avec l'utilisation de la lance et une nouvelle façon de monter à cheval dans les affrontements « intérieurs » (luttes entre seigneurs) et les joutes en terrain ouvert puis dans les tournois. Ce n'est pas parce que c'est dans en:WP qu'il faudrait obligatoirement le mettre dans fr:WP. Cordialement --- Alaspada (d) 1 décembre 2017 à 14:10 (CET)
- A ce compte là, à propos de littérature, je gage que le code de conduite et les valeurs de la chevalerie sont pour une bonne part des valeurs universelles, sans qu'il faille nécessairement les imputer à telle ou telle influence d'une culture sur une autre. La chevalerie est un ordre militaire avant tout et est essentiellement issue de la cavalerie lourde de Charlemagne et ses valeurs militaires sont typiques du nord de la France et pas du sud de l'Europe. Tout ce qui porte les armes au sud de la Loire est d'ailleurs suspect selon les propos de Georges Duby. J'ai enlevé de l'introduction de WP anglais la référence à une influence orientale car c'est une source ancienne Léon Gautier, historien de la littérature médiévale, fin XIXe siècle en contradiction avec les sources plus modernes, plus spécifiquement orientées vers l'histoire et l'histoire militaire.C. Cottereau (discuter) 2 décembre 2017 à 05:34 (CET)
- Oui, je l'ai lu mais les origine de la chevalerie sont à trouver avec l'utilisation de la lance et une nouvelle façon de monter à cheval dans les affrontements « intérieurs » (luttes entre seigneurs) et les joutes en terrain ouvert puis dans les tournois. Ce n'est pas parce que c'est dans en:WP qu'il faudrait obligatoirement le mettre dans fr:WP. Cordialement --- Alaspada (d) 1 décembre 2017 à 14:10 (CET)
- Je parle de la chevalerie et non de la cavalerie, et particulièrement des valeurs et du code de conduite de la chevalerie, qui trouve sa source aussi bien sur le champs de bataille que dans la poésie et la littérature, notamment d'Andalousie. Vous avez lu la version anglaise de la page sur la chevalerie et particulièrement la section dont je parle ?
- Assez d'accord, la cavalerie n'est pas la chevalerie, la cavalerie est répandue quasiment partout dans le monde.C. Cottereau (discuter) 30 novembre 2017 à 19:00 (CET)
Erreur sur l'origine germanique de "La sacralisation des épées"
modifierBonjour,
Il y a une erreur dans le chapitre Origines antiques de la chevalerie, dans "La sacralisation des épées".
Les Alains étais iraniens et non germains. 93.28.91.248 (discuter) 22 mars 2023 à 11:13 (CET)