Discussion:Empathie des personnes autistes

Dernier commentaire : il y a 7 ans par Numenius38 dans le sujet Empathie envers les animaux (et autres considérations)
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paragraphe comportements de compensation modifier

Peut-être copier coller ce paragraphe à la fin de la section sur les explications ?c'est plus logique d'essayer d'abord de présenter les explications, puis ensuite de présenter les stratégies pour compenser le déficit. On pourrait également ici dans le titre parler de rééducation ou thérapie : et ainis y ajouter aussi un référence au mouvement culturel autiste et les problèmes éthiques ou politiques éventuels ? Je te laisse faire Notification Tsaag Valren : Je m'arrete pour ce week-end, je reprendrai ma lecture la mseinae prochaine, bon week-end & Bon Anniv' ! Cathrotterdam (discuter) 5 août 2016 à 11:34 (CEST)Répondre

Empathie envers les animaux (et autres considérations) modifier

Très intéressant, ce sujet.
En ce qui concerne l'éventuelle empathie (ou capacité d'empathie) de certaines personnes autistes, particulièrement les personnes atteintes de troubles sévères, vis-à vis des animaux, je ne sais pas si on peut évoquer ce terme dans le sens d'une capacité de comprendre l'émotion qu'elle soit de la souffrance ou de la joie, mais plutôt dans un partage qui irait dans le sens d'une compassion (bien que ce mot soit bien trop sujet à interprétation) ou alors, pour être plus clair, vers un respect plus ou moins naïf qui se situerait entre la crainte et la considération de l'animal. L'immense retenue vis-vis des animaux (vaches, cochons, lapins) que peuvent avoir la plupart des personnes atteintes d'un TSA sévère au sein d'une ferme agricole à but thérapeutique (que j'ai constaté personnellement) est assez édifiant pour envisager cette perspective. Ces personnes sont, bien évidemment, souvent sensibles à la souffrance des autres (humains) sans pour autant dire qu'ils la comprennent dans un sens éthique (disons le sens moral "classique") comme il est expliqué dans l'article, mais la souffrance (particulièrement la souffrance physique) d'un animal semble plus les interroger dans un sens compassionnel. Dans certains cas, la différence entre la considération par rapport à l'être humain est même saisissante. Sans forcément créer un vrai parallèle, l'homme préhistorique (au travers de ses représentations artistiques) n'avait il pas le même type de considération ?

Dans votre article, Un « problème » plus général, me gène quelque peu (mais sans me choquer), dans le fait que si « l'autisme », proprement dit ne se considère que par l'observation comportementale d'une personne dite non autiste (éducateur, thérapeute) vers une personne autiste et qu'elle va considérer, sinon, juger le comportement de la personne dite autiste avec ses propres sentiments, ses idées, ses valeurs, sa propre considération à autrui (même non humaine)... « Problème » qui va d'ailleurs bien plus loin, car les personnes autistes capables de s'exprimer clairement grâce à un acquis intellectuel suffisant peuvent (sans forcément être dans une mauvaise intention), elles aussi considérer, voire juger le comportement des personnes autistes plus sévèrement touchées qu'elles (dans le cas d'un retard mental important), alors que l'abîme qui les séparent avec ces autistes dits sévères est quelquefois aussi important qu'entre une personne dite non autiste et cette personne (Asperger, AHNF, etc...). Suis je clair ?? --Numenius38 (discuter) 15 septembre 2016 à 10:41 (CEST)Répondre

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