Discussion:Emploi des personnes autistes

Dernier commentaire : il y a 4 ans par 192.93.101.133 dans le sujet Article de journal
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Relecture modifier

Notification Tsaag Valren : Bonjour à toi, j´ai commencé la lecture de cet intéressant article que tu proposes au label BA. Je te propose de te mettre sur sa pdd mes commentaires au fur et à mesure. Je commence par la première phrase du RI dont la construction me gène (et pas son message qui est clair). Afin de respecter la règle qui veut que le RI commence par le nom de l´article on a ici un faux sens : "L’emploi des personnes autistes présente l'un des taux les plus bas parmi tous les travailleurs en situations de handicap...". Ce n´est pas l´emploi qui présente un taux d´emploi bas mais les personnes autistes. Comment faire ? Je te propose de couper la première phrase. Ca pourrait donner : "L’emploi des personnes autistes est un problème sociétal. En effet ces personnes subissent l'un des taux d'emploi les plus bas parmi tous les travailleurs en situations de handicap, entre 76 et 90 % d'entre elles étant au chômage en Europe en 2014." Ce n'est qu'un exemple, je te laisse le choix des mots, mais il faut séparer l'emploi du taux d'emploi et respecter l'usage d'appel du nom de l'article dans le RI. A suivre... GrandBout (discuter) 25 février 2018 à 12:16 (CET)Répondre

Remarque tout a fait pertinente, merci ! Je corrige. -- Tsaag Valren () 25 février 2018 à 12:24 (CET)Répondre
... Dans la phrase "Jusque dans les années 1990, le pronostic des autistes à l'âge adulte était généralement très pauvre, les trois-quarts d'entre eux environ étant placés en institution, ou dépendants de leurs parents." De quel pronostic parle-t-on ? Pronostic vital, social, professionnel...'J'opterai bien pour social, mais un adjectif s'impose. GrandBout (discuter) 25 février 2018 à 12:59 (CET)Répondre
... Dans la phrase "Le niveau de diplôme des personnes autistes relativement autonomes est similaire à celui de la population non-autiste". Ca m'ennuie que l´autiste à haut niveau de fonctionnement soit traduit ici par autiste relativement autonome. En effet, si "haut niveau" est un qualifiant positif, "relativement" devient un qualifiant négatif. Dès lors son emploi dans cette phrase peut laisser entendre que des personnes assez lourdement handicapées ont le même niveau de diplômes que les non-autitstes, ce qui n´est probablement pas prouvé par les études citées. Pourquoi ne pas laiser apparaître "autiste à haut niveau " ? GrandBout (discuter) 25 février 2018 à 14:13 (CET)Répondre
Il y a un souci majeur de traduction avec l'expression Autisme de haut niveau en fonction du pays et de la langue concernés : l'expression anglophone d'origine est High-functioning autism, ce qui n'est pas la même chose que la traduction française « autisme de haut niveau », expression qui induit l'idée erronée selon laquelle les personnes concernées seraient par nature « moins autistes » (il s'agit essentiellement d'évolutions en autonomie et en fonctionnement entre la petite enfance et l'age adulte). Classiquement, les sources françaises qui évoquent cette ségrégation haut niveau/bas-niveau sont influencées par le fort taux d'institutionnalisation des autistes français (est qualifié de « haut niveau » ou d'« Asperger » tout autiste verbal qui n'est pas institutionnalisé, ou n'est pas perçu comme ayant "besoin" de l'être, en gros, sans prise en compte des effets iatrogènes - « sur-handicap » - créés par la séparation d'avec le milieu ordinaire). Cet aspect n'existe plus dans les sources des pays où le processus de désinstitutionnalisation est achevé, et où high-functioning fait référence aux autistes les plus autonomes en milieu ordinaire. Je peux corriger par "autonomes en milieu ordinaire" -- Tsaag Valren () 25 février 2018 à 14:32 (CET)Répondre
Rien n´est simple dans le travail d´encyclopédiste Émoticône jusqu'où faut-il vulgariser ? Mais tu es experte !!! Autres phrases qui me questionnent : "Le secteur de l'armée entretient une longue tradition d'accueil de profils atypiques ; le projet Ro'im Rachok (2013 -) a joué un rôle pionnier dans l'inclusion professionnelle en Israël[1]. Il est possible que certains programmes passés de l'Armée rouge aient été conduits avec des autistes, bien que cela reste spéculatif". Je t´avoue avoir sursauté dès le RI quand tu évoques ce secteur profressionnel. J'attendai le chapitre ad hoc et j´y suis. Tes 2 références sont intéressantes mais se rapportent à une minuscule partie des métiers des armées : le renseignement et le traitement de l'information. Et là je discute pas. Mais je rappelle que l'immense majorité des emplois sont dans la réalité comme dans le subconscient de nos lecteurs ceux de fantassins. Imagines tu un instant un autiste fantassin dans le fracas d´un poste de combat avec une hyperstimulation pendant des heures ? Il me semble qu´il faut réécrire ce passage. D'abord en parlant du secteur militaire qui est plus large et correspond mieux au langage courant, et en montrant au travers de tes 2 sources que les secteurs du renseignement, de la cyberdéfense (immense priorité de défense depuis qq années avec gros potentiel de création d'emploi et avec l'avantage qu'on peut y embaucher sous statut civil ou militaire), du traitement de l'information sont tout à fait indiqué. Je te laisse reprendre ça car tu connais tes sources (n'oublies pas le RI).GrandBout (discuter) 25 février 2018 à 15:09 (CET)Répondre
La phrase "La mise en accessibilité à la clientèle autiste de la part des professionnels (coiffure, apprentissage de la conduite automobile, grande distribution en général) est presque totalement absente en France, alors que cette accessibilité est réalisée dans le monde anglo-saxon, entre autres par la tenue d'horaires d'ouverture sans surcharges sensorielles dans les grandes surfaces." et très intéressante (très informative) mais n'est elle pas hors sujet ? En effet elle ne concerne pas le problème de l'emploi mais celui de l'accessibilité aux services et commerces. Cette impression est agravée par le fait qu'elle fait l'objet d'un paragraphe isolé. Si tu veux la conserver il faut trouver un artifice de présentation. Par exemple en ne la séparant pas du reste du texte et en la liant à un sujet, proposition : "Les difficultés d'accessibilité et d´adaptabilité au poste de travail sont d´ailleurs à relier aux difficiles améliorations d'accessibilité à la clientèle autiste de la part des professionnels (coiffure, apprentissage de la conduite automobile, grande distribution en général) est presque totalement absente en France, alors que cette accessibilité est réalisée dans le monde anglo-saxon, entre autres par la tenue d'horaires d'ouverture sans surcharges sensorielles dans les grandes surfaces." Qu'en penses-tu ?
Les termes anglais job coaching, case management, job placement etc. sont probablement inévitables dans cet article mais il faut que tu en proposes une traduction-explication au moins une fois. Merci. GrandBout (discuter) 25 février 2018 à 22:41 (CET)Répondre

Notification Tsaag Valren : J'ai terminé ma lecture et il me reste une question concernant le titre de la section "Dans la culture". Cette section ne traite pas de la façon dont telle ou telle culture emploie (au sens de donne du travail) aux personnes autistes. Mais elle donne des infos utiles sur le traitement médiatique du sujet. Il me semble donc que titre de la section devrait être changé mais sans être ambigu avec l'article connexe. Je propose "traitement médiatique" ou "emploi des autistes et médias". A toi de voir. Encore merci pour cet article très instructif. GrandBout (discuter) 26 février 2018 à 10:19 (CET)Répondre

Emploi TSA et médecine du travail modifier

Notification Tsaag Valren : Bonsoir Tsaag. J'ai demandé à des copains médecins du travail de me donner de la bibliographie, sur le sujet de l'emploi des personnes avec TSA, issue de "leurs" revues professionnelles. Voilà ce qu'il en ressort, 5 articles scientifiques, et un article de Nice matin qui présente une start-up spécialisée (j'ai les textes si besoin, sauf celui de Kenyon en attente). Sur les 5 articles scientifiques il n'y en a que 2 qui viennent des sphères du monde du travail et de la médecine du travail, les autres étant parus dans des revues propres à l'étude de l'autisme. Est-ce qu'il y a quelque chose qui t'intéresse dedans ? Aucun n'est référencé par toi dans l'article WP:fr mais peut être est-ce parce que tu ne les as pas jugé utiles ? Je vais lire tout ça !

Darren Hedley, Ru Cai Mirko Uljarevic, Mathilda Wilmot, Jennifer R Spoor, Amanda Richdale and Cheryl Dissanayake. Transition to work: Perspectives from the autism spectrum. Autism, 1–14. DOI: 10.1177/1362361316687697 journals.sagepub.com/home/aut

Darren Hedley, Mirko Uljarević, Lauren Cameron, Santoshi Halder, Amanda Richdale and Cheryl Dissanayake. Employment programmes and interventions targeting adults with autism spectrum disorder: A systematic review of the literature. Autism, 2017, Vol. 21(8) 929– 941. DOI: 10.1177/1362361316661855 journals.sagepub.com/home/aut

Edith Walsh, Jennifer Holloway, Helena Lydon. An Evaluation of a Social Skills Intervention for Adults with Autism Spectrum Disorder and Intellectual Disabilities preparing for Employment in Ireland: A Pilot Study Journal of Autism and Developmental Disorders. https://doi.org/10.1007/s10803-017-3441-5

Janine Booth. Autism in the workplace. Trades Union Congress, May 2014, 50p. Trades Union Congress, Congress House, Great Russell Street, London WC1B 3LS. www.tuc.org.uk

Kenyon L. Managing autism in the workplace. Occupational Health,Royaume-Uni,volume 67,n° 6, juin 2015, pages 18 a 20.

Karine Wenger. Avencod et les autistes : la solution gagnant-gagnant. Nice-matin, lundi 4 décembre 2017. L’économie

GrandBout (discuter) 7 mars 2018 à 23:08 (CET)Répondre

En général je ne référence pas ce à quoi je ne peux accéder (ma structure de rattachement actuel n'est pas abonnée à tout, cela coûterait trop cher ; + j'ai accès à Cairn.info). Merci pour ces recherches ! J'avais en fait utilisé les articles du Journal of Autism and Developmental Disorders), mais pas ceux de la revue Autism ! -- Tsaag Valren () 7 mars 2018 à 23:20 (CET)Répondre
Bien d'accord sur le coût des abonnements, c'est pour ça que je mobilise les amis qui ont d'autres abonnements que les miens, c'est du réseautage économique. C'est avantageux cette revue qui met ses articles récents en ligne. J'ai le full-text de J. Booth et l'article de Nice matin en pdf au besoin. GrandBout (discuter) 8 mars 2018 à 21:31 (CET)Répondre

Avis sur l'article suite à une (triple) expérience personnelle modifier

Notification Tsaag Valren : Bonjour ǃ
Très bel article, bien construit et à priori assez exhaustif, à une exception près, toutefois. Il devrait y avoir un vrai chapitre consacré au travail adapté. Bien qu'ils ne furent jamais bien nombreux (surtout à la création de ce type de structure), un nombre croissant de personnes autistes ont pu « bénéficier » (si on peut utiliser ce mot) d'un accueil dans les centres d'aide par le travail (CAT), rebaptisés ensuite sous le vocable d'ESAT. Ils accueillent, ce que Josef Schovanec refuse, semble-t-il, d'admettre, des personnes "lourdement atteintes" ou souffrant de troubles associés à leur autisme générant un apparent retard mental (qui n'en est pas un, je veux bien l'admetre mais qui empêche, tout de même, la personne « touchée » d'être considérée comme présentant un potentiel mental idoine ou cohérent).

  • Ma première expérience s'avère être mon parcours. Tardivement diagnostiqué, je n'ai pas eu à souffrir de problème de ségrégation au niveau professionnel. Mes collègues, la direction me considérait comme un individu bizarre (toujours dans le même poste administratif durant 25 ans, exécutant quasiment toujours les mêmes tâches) jusqu'au jour où face à de nombreux événements survenus en même temps (ajout d'un collègue dans mon bureau où j'étais auparavant seul, mise en place d'un nouveau système de travail, travaux importants puis transferts successifs de bureaux), j'ai commis ce qu'on appelle communément un "pétage de plomb" (problème d'élocution et agitations diverses) entraînant une vraie dépression chronique et des arrêts de travail successifs, passages (obligés) devant la médecine du travail et des psychiatres (tous très sympathiques mais nettement "à côté du sujet") avant de trouver un(e) bonne spécialiste.
  • Ma seconde expérience, c'est mon fils. Âgé de 30 ans, autiste qualifié de "sévèrement atteint". En fait, il présente de nombreux troubles du comportement, il est non verbal, assez agité et à une tendance à crier et à s'automutiler, bien qu'il ait toujours été pris en charge en structure dite "adaptée" depuis l'âge de 3 ans... A l'âge de 25 ans, il effectué un premier stage professionnel en ESAT, (conditionnement de médicaments en salles blanche) puis à 27 ans, il a ensuite effectué un stage (plus long) dans un service de travail de type agricole avec des animaux et... qui se sont tous les deux avérées infructueux, pour ne pas dire désastreux ǃ Il est assez surprenant de constater que dans ce type de structure à vocation nettement plus sociale qu'une simple entreprise, on demande à la personne diagnostiquée autiste (critère d'admission) de faire beaucoup d'effort d'adaptation sans que les professionnels des dites structures ne se remettent trop en cause. Pour ne pas créer de polémiques, je n'insisterais pas trop le sévère (là, vraiment) manque de moyens financiers donnés par les pouvoirs publics dit "financeurs" (ARS, département) à ces établissements, ce qui est assez révélateur du manque de sérieux de leurs parts dans la compréhension des TSA (et dénoncé pas de nombreux articles parus dans la presses spécialise).
  • Ma troisième expérience, c'est mon environnement. J'ai côtoyé en tant que professionnel (n'ayant toujours travaillé en structure médico-sociale) puis en tant que membre actif d'association (j'en ai même créé une autrefois), combien la tâche est rude pour faire reconnaître la particularité de l'autisme qui peut se présenter sous diverses formes. Si les symptômes (ou du moins les troubles qui y sont associés) sont souvent les mêmes, le comportement, l'attitude, bref le développement de chaque individu atteint peut être très différent, entraînant ainsi une incompréhension, même de la part de certains professionnels avec la fameuse question récurrente ː « Vous êtes sur qu'il/elle est autiste ? ». Il y a donc un net manque d'information du public et je pense que cet article peut y remédier.

Voila, tout ce que je peux dire. Merci de m'avoir lu. --JPC (discuter) 11 mars 2018 à 10:46 (CET)Répondre

typo modifier

Bonjour, super article mais il manque juste un "s" ici : "Il existe par ailleurs différentes série mettant en scène des adultes autistes "

Eric LUCAS

Très bien, oui, vous avez raison, mais si vous voulez, essayez de le corriger vous mêmes, tout le monde peut (devrait ? ) participer à wikipédia ! Voyez si ça vous tente Wikipédia:N'hésitez pas ! --Touam (discuter) 24 juillet 2019 à 09:09 (CEST)Répondre

Article de journal modifier

L'introduction est rédigée comme un article de journal. La première phrase illustre parfaitement le problème en s'inscrivant dans dans le présent de l'auteur : « L’emploi des personnes autistes est un sujet de société de plus en plus fréquemment traité. » Bel article ; mais plutôt pour une revue ou un journal que pour une encyclopédie. Les mots comme nouveau, récents, actuel… et l'idée associée résistent en général très mal à l'épreuve du temps. Ici le ton est donnée par « de plus en plus fréquemment » qui indique parfaitement le sens de l'article : discuter de ce qui se fait dans ce domaine en 2019. Plutôt que de tout re-rédiger, il semblerait pertinent de simplement indiquer que l'article est relatif à 2019 dans le titre : Emploi des personnes autistes en 2019 dans le monde occidental. 192.93.101.133 (discuter) 29 août 2019 à 09:46 (CEST)Répondre

  1. Schovanec 2017, p. 47.
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