Discussion:Jean-Paul Fouchécourt

Cette biographie reprend les éléments déjà sur la page Wikipédia qu'on m'a consacré, complète la liste des metteurs en scène et précise la création récente d'un lieu culturel en milieu rural

Le ténor Jean-Paul Fouchécourt a gagné une réputation internationale par ses interprétations du rôle-titre de Platée de Rameau, Arnalta dans L'Incoronazione di Poppea de Monteverdi, les Quatre Valets dans Les Contes d'Hoffmann d’Offenbach, Ouf 1er dans L’étoile de Chabrier, L'Enfant et les Sortilèges et  Torquemada dans L'Heure Espagnole de Ravel. Une certaine malice et une forte présence scénique en font l’interprète privilégié de nombreux rôles de caractère.

C’est pourtant avec le saxophone classique (premier prix du conservatoire de Paris, primé dans plusieurs concours internationaux) et la direction d’orchestre étudiée auprès de Dominique Rouits et Pierre Dervaux que commence sa vie de musicien jusqu’à ce qu’il croise le chemin de la chanteuse Cathy Berberian qui change le cours de son parcours.

En 1986, la rencontre de William Christie oriente son début de carrière dans l’univers de la musique ancienne au sein des «Arts Florissants ». Durant les trois années suivantes, il découvre  à la fois un langage et un style et se produit avec l’ensemble dans de nombreux pays d’Europe, les États-Unis,  l’Union Soviétique,  l’Amérique du Sud,  l’Australie et le Japon. Ilfait  ses débuts à l’Opéra de Paris dans la production désormais historique d’Atys de Lully et au Festival d’Aix-en-Provence et participe ainsi activement à l’aventure et à l’engouement pour la musique baroque française né dans les années 90, qui verra naître toute une génération de « spécialistes ». Marc Minkowski  lui confie l’enregistrement de plusieurs grands « rôles titres » écrits pour le haute-contre à la française, Hippolyte dans Hippolyte et Aricie de Rameau, Titon dans Titon et l’Aurore de Mondonville, Acis dans Acis et Galatée de Lully mais aussi Aristé et Pluton dans Orphée aux Enfers d’Offenbach. Avec Hervé Niquet il enregistre Pygmalion et les grands motets de Rameau ainsi que nombre de pièces religieuses. Il fait ses débuts avec Christophe Rousset dans le rôle d’Arnalta à l’Opéra d’Amsterdam en 1993 et  travaille avec  des chefs, tels que Rinaldo Alessandrini, Daniel Beckwith, Harry Bicket, Ryan Brown, Patrick Cohen-Akenine, Michel Corboz, Gerard Garrido, Nicholas McGeggan, Philippe Herreweghe, René Jacobs, Sigiswald Kuijken ou encore Jean-Christophe Spinosi/

Dix ans plus tard, Seiji Ozawa l’engage dans le rôle du  Mari des Mamelles de Tirésias de Poulenc au Saïto Kinen Festival (Japon) qui marque ses débuts internationaux dans les rôles dits « de caractère ». En 1997, il incarne pour la première fois la Platée de Jean-Philippe Rameau au Festival d’Edinburg avec le Royal Opera House/Covent Garden et en 1998 Les quatre valets dans les contes d’Hoffmann de jacques Offenbach au MET de New York. De nombreux engagements le conduisent aux Etats Unis, Cincinnati Opera, NY City Opera, Brooklyn Academy of Music, University of Berkley, Austin Opera, Santa Fe Opera... au Japon au Bunka Kaikan Hall à Tokyo, ROHM Theater à Kyoto…  en Belgique au Théâtre de la Monnaie et à l’Opéra des Flandres, en Suisse du Grand Théâtre de Genève, de Lausanne et de Zurich, en Autriche au Theater an der Wien et au Festival de Salzburg, en Allemagne au Staatsoper Unter den Linden, en Israël au New Israeli Opera, en Norvège Bergen au National Opera, en Italie au Teatro alla Scala et bien-sûr en France à l’Opera Bastille, au Théâtre des Champs-Élysées, le  Théâtre du Châtelet ainsi que dans les maisons d’Opéra de Bordeaux, de Lyon, du Rhin de Marseille, Montpellier, Metz, Nancy, Saint Etienne, aux Chorégies d'Orange…

On a pu le voir incarner les personnages de  Bardolfo dans  Falstaff de Verdi,  Le bottier dans La vie parisienne d’Offenbach, Guillot dans Manon de Massenet, Goro dans Madame Butterfly de Puccini, Monsieur Triquet dans Eugène Onéguine de Tchaikovsky, Remendado dans Carmen de Bizet,  Pane dans La Calisto de Cavalli, l’astrologue dans Le Coq d'Or de Rimsky-Korsakov… dans des mises en scène de Philippe Arlaud, Alfredo Arias,  Pierre Audi, Jean-Claude Auvray, Robert Carsen, Patrice Caurier, Richard Ear, Jürgen Flimm, Klaus Michael Grüber, Tim Hopkins, David Kneuss, Barrie Kosky, Marc Lamos, Moshe Leiser, David McVicar, Marc Morris, Peter Mussbach Adrian Noble, Kasper Holten, Laurent Pelly, Olivier Py, Jérôme Savary, Herbert Vernicke, Rolando Villazon, Jean-Marie Villégier, Francesca Zambello…

L’activité de Jean-Paul Fouchécourt ne se limite pas à l’opéra et il a le privilège d’être l’invité de grandes formations orchestrales, Orchestre National de France, Berlin Philharmoniker, London Symphony Orchestra,  et les orchestres de la BBC, Birmingham Symphony Orchestra, Orchestre de la Suisse Romande, Rotterdam Philharmonique, Scottish Chamber Orchestra, Rotterdam Philharmonic, Boston Philharmonic, LA Philharmonic, San Franciso Philharmonic, Yomiuri Nippon Symphony Orchestra. Il est ainsi amené à travailler avec Franz Brüggen, Sylvain Cambreling, Myung-Whun Chung, James Conlon, Simon Bychkov Sir Andrew Davis, Bertrand De Billy, Stephan Denève, Charles Dutoit, Dan Ettinger, Sir John Eliot Gardiner, Valery Gergiev, Nikolaus Harnoncourt, Richard Hickox, Jakub Hrůša, Vladimir Jurowski, Yannick Nézet-Séguin, Jonatan Nott, Gianandrea Noseda, James Levine, Ludovic Morlot, Jesús López Cobos, Kent Nagano, Antonio Pappano, Michel Plasson, Sir Simon Rattle, Guennadi Rojdestvenski, Yakado Sado, Leonard Slatkin, Simone Young…

Jean-Paul Fouchécourt combine sensibilité, élégance du chant et perpétue « l’art de dire » à travers l’Airs de cour baroque, la romance et la mélodie romantique et contemporaine. Il affectionne particulièrement le récital avec les clavecinistes Christophe Rousset, Jory Vinikour ou Olivier Baumont, les luthistes Stephen Stubbs, Pascal Monteilhet, Eric Bellocq pour la musique ancienne ou en compagnie de pianistes, Dalton Baldwin, Jeff Cohen, Graham Johnson, Christian Ivaldi, Noël Lee, Jean-Marc Luisada, Suzanne Manoff, Roger Muraro, Alain Planès, Alexandre Tharaud, Jean-Claude Pennetier… Il s’est produit dans les principaux festivals de France, à Genève, Varsovie, Abu Dhabi, Moscou, Caracas, San Francisco, Tokyo, New York (Florence Gould Hall et au Carnegie Hall (Wigmore Hall).

Plus d’une centaine d’enregistrements reflètent la diversité du répertoire de Jean-Paul Fouchécourt, de Josquin Després à Monteverdi, de Couperin à Offenbach, de Fauré à Lili Boulanger, Delage, Varèse ou encore Marc-André Dalbavie. A propos de l’album « Clair de Lune », la critique salue la « Franchise de l’émission, la sincérité de l’intonation, un « legato infini, une articulation précise et naturelle, une leçon de prosodie subtile et sensible…

En novembre 2015, il réalise le projet de réunir ses musiques favorites dans un spectacle « menu : plaisirs » accompagné du pianiste Jamal Moquadem. Sorte de fausse conférence sur le plaisir imaginée par le metteur en scène Jean Lacornerie, il chante et exécute seul des numéros d’illusionniste. Donné d’abord au Théâtre de la Croix Rousse à Lyon,  ce spectacle est repris en en tournée en France, à New York et Washington.

Son sens de la pédagogie et son désir de transmettre enrichissent depuis toujours sa manière d’appréhender sa carrière et alimentent ses réflexions sur l’évolution de son art en général. Professeur au CNSM de Paris de 1994 à 1997, Jean-Paul Fouchécourt a dirigé les destinées du Studio de l’Opéra de Lyon (SOL) de 2010 à 2022. Il fonde en 2024, « la dotation Jean-Paul Fouchécourt » au sein de La Ferme Aux Arts en Bourgogne avec comme objectifs à la fois  la transmission des savoirs, principalement l’art vocal et à la diction française et le soutien au développement d'un pôle culturel au sein du village rurale de Beaumont Sur Grosne. Son champ d’action s’étend à tous les modes d’expressions connus ou inconnus et aux nouvelles technologies du son et de l'image.

Jean-Paul Fouchécourt est Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. Fouchecourt.jp (discuter) 27 octobre 2024 à 17:29 (CET)

Bonjour @Fouchecourt.jp

Cette reprise s'effectue sans aucun sourçage. Aucune source ne vient à l'appui de vos dires. Or le principe de Wikipedia est de donner au lecteur la possibilité de vérifier l'information disponible en consultant des sources.

Aussi, s'il n'y a pas rapidement un sourçage de ces informations, celles-ci seront supprimées de l'article Wikipedia.

Cordialement, GPZ Anonymous (discuter) 28 octobre 2024 à 13:40 (CET)

Bonjour à vous. Ce que vous avancez n'est pas exacte. Cette reprise est une actualisation. Toutes les sources sont vérifiables sur les sites des maisons d'opéra, salle de concerts, discographie référencées. Si cette actualisation n'est pas possible les informations ne seront pas complètes et dommageable pour les lecteurs. Jean-Paul Fouchécourt 77.207.25.60 (discuter) 28 octobre 2024 à 19:10 (CET)

Bonjour,

Désolé mais sur Wikipedia il n'y a aucun sourçage dans votre contribution. C'est purement factuel et encore vérifiable puisque votre article ne comporte toujours aucune source.

Cordialement, GPZ Anonymous (discuter) 29 octobre 2024 à 13:10 (CET)

Bonjour. Vous devez comprendre qu'un article de wikipedia doit comporter des références vers les sources c'est à dire les sites des maisons d'opéra, salle de concerts, discographie référencées ... que vous indiquez. Ce n'est pas au lecteur de l'article d'aller vérifier tout cela, l'article doit se suffire à lui même. Vous pouvez demander à être aidé pour mettre en forme votre contribution selon les règles et usages de wikipédia. En l'absence, votre texte risque d'être supprimé, non parce qu'il est erroné mais parce qu'il ne respecte pas les conditions de publication dans WP. Ce fut un plaisir de vous écouter (et de vous photographier !) à Lyon en 2013. Cordialement.--Yelkrokoyade (discuter) 30 octobre 2024 à 17:51 (CET)