Discussion:Mai 68/LSV 14802

Dernier commentaire : il y a 6 ans par GhosterBot dans le sujet Philippe Mathérion, l'inconnu de Mai 68
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Cette page contient l'archivage de la discussion d'une proposition d'anecdote.

Philippe Mathérion, l'inconnu de Mai 68 modifier

refusé Proposition refusée. L’anecdote suivante, proposée par Jean-Paul Corlin, a été rejetée par Fanfwah et la discussion est conservée pour archivage.
  • A l'issue des nombreuses journées d'émeutes parisiennes du mois de mai 68, on ne décompta officiellement qu'un seul mort à Paris, Philippe Mathérion.


Proposant : JPC (discuter) 20 janvier 2018 à 10:00 (CET)Répondre

Discussion :
Fanfwah m'y a fait subitement pensé lors d'une récente discussion.

[1], Gilles Tautin Mike the song remains the same 20 janvier 2018 à 10:15 (CET)Répondre
"Philippe Mathérion, qui fut conduit mort à l'hôpital Cochin dans la nuit du 24 au 25 mai, n'avait pas été tué par une arme blanche comme il avait été annoncé à l'époque. Cette thèse résultait du fait que le corps portait dans la région du cœur une plaie linéaire et que les vêtements avaient été coupés. Elle avait été confirmée ensuite par des personnalités officielles, bien qu'elle ait été rapidement contredite par les résultats, alors conservés secrets, de l'autopsie qu'avaient pratiquée" Mike the song remains the same 20 janvier 2018 à 10:27 (CET)Répondre
Pour Gilles Tautin, il faut savoir qu'il est mort noyé à Flins à 40 km de Paris au mois de juin, mais comme il était "militant", certains ont préféré le "surévoquer", lui, plutôt que Philippe Mathérion, simple inconnu dans la foule, mort d'un jet de grenade en plein Paris, face à une barricade de mai. Je m'excuse mais il n'y a strictement aucune comparaison possible; Philippe Mathérion est bien l'unique mort parisien du mois de mai !--JPC (discuter) 20 janvier 2018 à 10:38 (CET)Répondre
Oui, excellente idée. NAH, le 20 janvier 2018 à 10:44 (CET).Répondre

@ JPC. Pas besoin de mettre du gras. Ok. ... D'après Libération, il est mort d'un coup de couteau [2] On n'en saura jamais rien. Récup ? >> "Du coup, les 16 et 17 mai, la base d'Occident est présente en nombre, et prend sans coup férir le commandement des manifestations, en imposant ses slogans pour faire taire les « La police avec nous ! » des maurrassiens. .... Paris à feu et à sang. On retrouve au matin un cadavre poignardé, celui de Philippe Mathérion" [3] Mike the song remains the same 20 janvier 2018 à 11:29 (CET)Répondre

Mathérion n'a jamais été poignardé et Libé dit ce qu'il veut. L'homme est mort suite à un épanchement hémopéricarde (excusez du pléonasme) après avoir reçu un éclat de grenade. Un règlement de comptes en pleine nuit des barricades ? Mais qui peut y croire ? Comme le dit son fils, Gilles, Phillipe était un quidam parisien qui voulait humer l'air de la révolte. Un simple petit employé, veuf et ayant la charge d'un petit garçon. Un personnage à la Simenon, au mauvais endroit au mauvais moment... Bien sur, ni les « révolutionnaires », ni les « autorités » ne reconnaîtront un tel symbole ! Ce n'était ni un « militant », ni un « enragé », ni une « cible à abattre » et pourtant le corps qu'on a emmené aux urgences à Cochin, tout près de chez moi, était bien celui d'une victime, victime de ceux qui défendent la société et de ceux qui la dénoncent. Un mort bien encombrante, en quelque sorte. C'est pour cela qu'il faut en parler, sources à l'appui.--JPC (discuter) 20 janvier 2018 à 11:44 (CET)Répondre
[4] Mike the song remains the same 20 janvier 2018 à 12:02 (CET)Répondre

Non Mai 68 - Les morts... Non, les événements de mai-juin 1968, ne se réduisent à la « fête » des barricades du quartier latin. Oui, la répression féroce des manifestations mais surtout des mouvements de grèves sauvages, ce sont des milliers de jeunes (étudiants mais pas que) bastonnés dans les commissariats. Ce sont des dizaines de jeunes filles violées dans les casernes de CRS. Le 11 juin, à l'usine Peugeot de Sochaux-Montbéliard, un CRS tue Pierre Beylot, ouvrier-serrurier de 24 ans, d’une balle de 9 mm (plusieurs ouvriers sont touchés par balle). Pour déconstruire le mythe 68 : Ludivine Bantigny, maîtresse de conférences à l’université de Rouen Normandie, 1968. De grands soirs en petits matins, Seuil, 2018 (Eric Aeschimann, Violences policières, individualisme, étudiants... Et si on arrêtait avec les clichés sur Mai-68 ?, l'Obs, 7 janvier 2018, lire en ligne - Entretien réalisé par Lucie Fougeron, « Face aux déformations de Mai 68, l’histoire restitue le vif de l’événement », L'Humanité, 7 janvier, 2018, lire en ligne). --Noelbabar (discuter) 20 janvier 2018 à 14:11 (CET)Répondre

Non >> un CRS, le commandant Journiac, est gravement blessé au front par un pavé jeté des toits, dans la nuit du 10 au 11 mai, rue Gay-Lussac, à Paris29. Il meurt un an plus tard, dans un accident de voiture, à la suite d'un malaise occasionné par les séquelles de sa blessure. Mike the song remains the same 20 janvier 2018 à 14:20 (CET)Répondre
Notification Mike : Renvoyer des morts contre des morts, comme argument, ce n'est pas très sain. De plus, si tu faisais un (petit) effort, tu comprendrais que l'homme qui a été tué n'était qu'un simple passant (surtout que tu as mis le témoignage de son fils, pupille de la nation en lien, juste avant)... Notification Noelbabar : Quant à Lucie Fougeron, journaliste encartée communiste de 35 ans, je ne vois pas quel regard objectif elle peut avoir sur Mai 68, alors qu'elle est dans la propagande. Ici, on évoque les faits et rien que les faits, pas les délires politiques. Quel dommage qu'on ne puisse pas témoigner de façon neutre d'un événement sans recevoir de leçons de gens qui n'ont rien vu, rien compris, mais qui « savent » ! Émoticône --JPC (discuter) 20 janvier 2018 à 15:45 (CET)Répondre
Oui et les faits sont têtus, surtout déterrés par les historiens dans les archives... Le mythe longtemps véhiculé du joyeux 68 = O mort à vécu... Émoticône --Noelbabar (discuter) 20 janvier 2018 à 15:56 (CET)Répondre
@ JPC Un seul homme meurt, et la Cause n'est pas valable. Mike the song remains the same 20 janvier 2018 à 16:06 (CET)Répondre
Demande : forme à retravailler. Le mouvement était national, je ne vois aucune raison objective de limiter le décompte à Paris. Pourquoi ne pas simplement reprendre le propos (sourcé) de l'article ? Demande : proposition à réexaminer. Les événements de Mai 68 ont causé, en France, la mort d'au moins six personnes. (dont zéro par cocktail Molotov, pour faire le lien avec une autre discussion). --Fanfwah (discuter) 31 janvier 2018 à 14:47 (CET)Répondre
Pour sortir de l'impasse, je propose séparément le décompte national. Pour Paris, il ne s'agit pas de jouer les morts contre les morts mais d'en faire le total : le cas Journiac porte à deux au moins le nombre de morts par suite des événements parisiens. --Fanfwah (discuter) 21 février 2018 à 10:11 (CET)Répondre
Demande : proposition à réexaminer. Les événements de mai-juin 1968 ont causé, en France, la mort d'au moins six personnes. La moitié des morts c'est en juin, hors du quartier latin, en province et autour des usines... --Noelbabar (discuter) 22 février 2018 à 16:52 (CET)Répondre
Notification Noelbabar : comme je disais, il m'a paru plus clair d'en faire l'objet d'une autre proposition, qui reprend d'ailleurs exactement ces termes : voir #Le rouge et le noir. --Fanfwah (discuter) 22 février 2018 à 17:28 (CET)Répondre


Discussion de l'anecdote archivée. --GhosterBot (10100111001) 23 février 2018 à 01:07 (CET) Répondre

Notification Jean-Paul Corlin : ❌ ton anecdote proposée le 2018-01-20 10:00:00 a été refusée. GhosterBot (10100111001) 23 février 2018 à 01:08 (CET)Répondre

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