Discussion:Orly (chanson)
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Texte de l'anecdote publiée :
- La chanson sur Orly de Jacques Brel fait référence à celle de Gilbert Bécaud.
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Historique détruit
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La confidence de Brel à Paul-Robert Thomas concernant Orly
modifierDans au moins 2 ouvrages, Eddy Przybylski relate la confidence de Brel à Paul-Robert Thomas concernant Orly.
En 2001, dans Brel à Bruxelles : Le guide du Bruxelles de Jacques Brel, Rhode-Saint-Genèse, Le Roseau vert, 403 p. (ISBN 2-930357-00-2), p. 318 :
- Un soir, à Papeete, Jacques Brel a dit à Paul-Robert Thomas de bien écouter sa chanson « Orly » : « Tout le monde va croire que c'est une histoire d'amour, un déchirement qui se passe dans un aéroport, alors que c'est l'histoire d'un homme avec sa vie. Quand il est bouffé par les escaliers mécaniques, il va vers sa tombe. Il connaît sa mort et vient de la croiser. »
- Paul-Robert Thomas ajoute ce commentaire : « Lorsque Brel est reparti en Métropole, il sentait que c'était fini. »
En 2008, dans Jacques Brel : La valse à mille rêves, Paris, L'Archipel, 765 p. (ISBN 978-2-8098-0086-9), p. 663 :
- À Paul-Robert Thomas, Brel demandera de bien écouter le texte : « Tout le monde va croire que c'est une histoire d'amour, un déchirement qui se passe dans un aéroport, alors que c'est l'histoire d'un homme avec sa vie. Quand il est bouffé par les escaliers mécaniques, il va vers sa tombe. Il connaît sa mort et vient de la croiser. »
En juin dernier, n'ayant pas accès à l'ouvrage de Thomas, j'ai naïvement cité Przybylski citant Thomas, dans les termes que j'ai copiés ci-dessus.
Or entre temps j'ai eu accès à l'ouvrage de Thomas, et p. 151 on peut lire :
- Brel est certain qu'il s'agit là de son dernier voyage.
- — As-tu écouté ma chanson « Orly » avec attention ? Il s'agit de deux amants qui se séparent, mais surtout d'une métaphore de la Vie et de la Mort. D'un être qui sent sa vie lui échapper ; le jour où, par exemple, il décide de partir se faire soigner. Et l'avion se pose à Orly ! Dernier aéroport, pour un dernier voyage...
L'esprit est le même, mais la formulation est très différente. Et nulle part ailleurs dans l'ouvrage de Thomas je n'ai trouvé les mots cités par Przybylski. Donc je ne comprends pas, et je serais curieux d'avoir une explication si quelqu'un la connaît.
Pour information, c'est une réimpression d'avril 2015 que j'ai de l'ouvrage de Thomas (qui date de 2001). Est-il possible que le texte ait été changé par rapport à l'impression initiale ? J'en doute fortement, il ne s'agit apparemment pas d'une nouvelle édition, mais seulement d'une réimpression.
Ou alors Przybylski cite-t-il simplement un autre ouvrage que celui de Thomas, qui relaterait la même confidence ? Dans ce cas, cela n'est indiqué par aucune note de bas de page. Ce pourrait éventuellement être un ouvrage de Maddly Bamy, qui vivait à cette époque avec Brel chez Thomas (mais elle n'était apparemment pas présente lors de cette confidence, d'après le récit de Thomas).
À noter que j'ai trouvé au moins 2 ouvrages qui citent la version que j'ai sous les yeux, et non celle de Przybylski :
- (en) Sara Poole, Brel and chanson: A Critical Appreciation, Dallas, University Press of America, 2004, 117 p. (ISBN 0-7618-2919-9), p. 27
- Fred Hidalgo, Jacques Brel : L'aventure commence à l'aurore, Paris, L'Archipel, 2013, 379 p. (ISBN 978-2-8098-1239-8)
Proposition d'anecdote pour la page d'accueil
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