Discussion:Portrait d'Adele Bloch-Bauer I

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Verkhana dans le sujet Ferdinand Bloch-Bauer
Autres discussions [liste]

BA ? modifier

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

Une anecdote basée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence, sa formulation ou l'ajout de sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 15 mai 2021 à 23:46, sans bot flag)

Propositions de "raccourcis" par Marlaguette modifier

Voilà, Gabon100, pour maintenant, plus tard… ou jamais ! Demandons éventuellement conseil à Sijysuis ? Bien cordialement, --Marlaguette (discuter) 16 mai 2021 à 16:09 (CEST)Répondre

Bonjour Marlaguette Émoticône, merci pour vos propositions !
Votre RI me semble effectivement plus concis et plus clair. Je suis d'accord de le pousser.
Pour la partie sur Gustave Klimt, les deux me semblent correctes. La vôtre allant à l'essentiel, autant mettre celle-là.
Qu'en pensez-vous Sijysuis ?
Cordialement. Gabon100 (discuter) 16 mai 2021 à 16:25 (CEST)Répondre
Je plussoie sur ce RI plus concis. Il évite notamment la répétition du vol par les nazis et l'exposition à la galerie du Belvedere --Hyperios (discuter) 17 mai 2021 à 12:45 (CEST)Répondre
Voilà, le RI a été mis à jour. Merci encore Marlaguette. Gabon100 (discuter) 17 mai 2021 à 23:58 (CEST)Répondre

RI modifier

Le Portrait d'Adele Bloch-Bauer I (également appelé La dame en or ou La femme en or) est un tableau de Gustav Klimt, réalisé entre 1903 et 1907.

Commandé par le mari du modèle, Ferdinand Bloch-Bauer, banquier juif et producteur de sucre, ce portrait est l'œuvre la plus représentative du cycle d'or de Klimt. C'est le premier des deux portraits d'Adele par Klimt — le second date de 1912 et tous deux font partie des nombreuses œuvres de l'artiste appartenant à la famille Bloch-Bauer.

Adele meurt en 1925 en ayant exprimé le souhait que les œuvres de Klimt appartenant à son mari soient laissées à la Galerie Belvedere de Vienne. Après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, Ferdinand fuit la capitale en laissant derrière lui une grande partie de son patrimoine. Lorsque le portrait, suite à une accusation d'évasion fiscale, est volé par les nazis en 1941, l'avocat agissant au nom de l'État allemand affirme suivre les volontés testamentaires d'Adele en le remettant à la Galerie Belvedere.

Ferdinand Bloch-Bauer meurt en 1945 : son testament stipule que sa succession doit revenir à son neveu et à ses deux nièces.

En 1998, Hubertus Czernin, journaliste d'investigation autrichien, démontre que la Galerie Belvedere détient plusieurs œuvres volées à des Juifs pendant la guerre. L'une des nièces de Ferdinand, Maria Altmann, engage l'avocat E. Randol Schoenberg pour entreprendre une réclamation contre la Galerie afin de récupérer cinq œuvres de Klimt. À l'issue d'une procédure judiciaire de sept ans, dont une audience devant la Cour suprême des États-Unis puis un arbitrage à Vienne, le tableau ainsi que les autres œuvres volées à la famille sont restitués à Maria Altmann.

La même année, elle vend le portrait pour 135 millions de dollars — prix record pour un tableau à l'époque — à l'homme d'affaires collectionneur d'art Ronald Lauder. Celui-ci place l'œuvre dans la Neue Galerie de New York, qu'il a cofondée.

Contexte artistique modifier

Photographie en noir et blanc de Gustave Klimt, barbu, une main devant le menton.
Gustav Klimt en 1908.

La Belle Époque est une période durant laquelle la ville de Vienne apporte « une contribution extrême et durable à l'histoire de l'art moderne[1] »[2] : Gustav Klimt y joue un rôle central.

Dans les années 1890, s'étant fait connaître durant la décennie précédente par des peintures murales et des plafonds dans de grands bâtiments publics tels le Burgtheater, le Musée d'Histoire de l'art de Vienne ou la salle d'apparat de l'université[3],[4], Klimt reçoit l'influence de l'art d'avant-garde européen, notamment celle de Fernand Khnopff, Jan Toorop et Aubrey Beardsley[3]. Il préside depuis 1897 la Sécession viennoise, fondée avec un groupe d'artistes qui veulent rompre avec ce qu'ils considèrent comme le conservatisme dominant du Künstlerhaus[5].

Klimt, en particulier, remet en question « les limites hypocrites de la respectabilité fixées par la société viennoise »[6]. Selon l'historienne de l'art Susanna Partsch, il est « l'enfant terrible de la scène artistique viennoise », ce qui ne l'empêche pas d'être « reconnu comme le peintre des belles femmes »[7] : en 1900, il est en effet le portraitiste préféré des épouses d'une bourgeoisie viennoise[3],[8] en grande partie juive, classe émergente d'industriels indépendants qui, selon la journaliste Anne-Marie O'Connor, « achetaient le nouvel art innovant que les musées d'État rejetaient »[9].

  1. Natter, Grunenberg et Asenbaum 2008, p. 13.
  2. Néret 2000, p. 7.
  3. a b et c (en) Peter Vergo, « Klimt, Gustav », dans Oxford Art Online, Oxford University Press, (DOI 10.1093/gao/9781884446054.article.t046890, lire en ligne)
  4. Néret 2000, p. 13-15.
  5. Whitford 1990, p. 69.
  6. Néret 2000, p. 15.
  7. Partsch 2008, p. 7.
  8. Frodl 1992, p. 94.
  9. O'Connor 2012, p. 9.

Ferdinand Bloch-Bauer modifier

La judéité de Ferdinand Bloch-Bauer a donné lieu à quelques modifications. Elle n'est pas essentielle pour la conception du tableau (Klimt était plus sensible au bon goût et à la solvabilité de ses clients qu'à leurs origines) mais importante pour son histoire ultérieure (confiscation par les Nazis). J'ai remplacé "religion juive" par "origine juive" parce que les persécutions nazies sont motivées par la "race" (la race humaine est un concept fumeux mais les Nazis y croient) et non par la religion. J'ai aussi mis un lien plus précis vers Histoire des Juifs en Autriche. --Verkhana (discuter) 11 juin 2021 à 10:22 (CEST)Répondre

Revenir à la page « Portrait d'Adele Bloch-Bauer I ».