Blocage

modifier

Bonjour 96.30.139.10,

Vos modifications ne sont pas constructives, sans source, sans intérêt encyclopédique.

En conséquence, un administrateur vous a bloqué pour une durée de 1 mois.
Passé ce délai, vous pourrez à nouveau écrire régulièrement sur Wikipédia.

Ce blocage est effectif sur la page Henri-Dominique Paratte.

Si vous estimez ce blocage injustifié, ajoutez le texte {{Déblocage}} suivi de vos arguments sur cette page, en-dessous du présent message. Vous pouvez aussi, si vous disposez d’un compte utilisateur et avez fourni dans vos préférences une adresse de courriel authentifiée, envoyer un message à l’administrateur vous ayant bloqué, ou à n’importe quel administrateur de cette liste.

Note : si vous recevez ce message sans raison apparente et que vous n’êtes visiblement pas bloqué, merci de l’ignorer. Il signifie simplement que vous avez dorénavant l’adresse Internet de quelqu’un qui a fait précédemment des dégâts sur Wikipédia et a continué malgré nos mises en garde.

Arcyon [Causons z'en] 4 février 2020 à 09:18 (CET)Répondre

Blocage injustifié

modifier

Il m'appartient de savoir ce que je fais figurer ou non sur une page me concernant. Le texte qui a été retiré est un texte qui a été soigneusement calibré en liaison avec mon activité artistique non seulement actuelle mais depuis des décennies. Il est important pour moi et n'a aucune raison d'être retiré. Prière de remettre le texte en question afin que je puisse continuer à le travailler en relation avec une documentation dont j'ai actuellement besoin et en liaison avec des références que je compte y indiquer. Par ailleurs il est évident que la personne qui prétend retirer ce texte ne le fait en aucun cas pour des raisons objectives.

Texte à remettre:

Cet attachement physique à la région de la Vallée est à l'origine de plusieurs textes importants, dont un qui figure sur des boîtes de repas pour des compagnies aériennes, en particulier sur une boîte Air Canada qu'il partage avec Margaret Atwood: "Je lis la poésie dans la tiédeur du monde, alors que les pommiers de la vallée sont en train d'éclater en gigantesques fleurs de neige". Ce texte originellement paru dans la revue acadienne de création Éloizes était une célébration de la région et de la femme, en particulier sa seconde compagne qui apparaïtra particulièrement dans les poèmes et photos de la série "Mouvance américaine". HDP sourit en disant "Pour Air Canada, on a gardé les pommes, on a enlevé les parties plus érotiques - mais ce n'est pas très surprenant que le corps de la terre et le corps de la femme soient liés, c'est le cas dans toute la poésie universelle."

C'est durant ce séjour genevois qu'il conforte sa relation avec sa seconde épouse (common law), Martine Lydie Jacquot, avec laquelle il aura deux enfants, la photographe et animatrice culturelle Mélodie Jacquot-Paratte et l'écrivain, auteur-compositeur-interprète, linguiste et metteur en scène Thibault Jacquot-Paratte. Associant voyages, écriture, lectures, conférences, présence dans les manifestations littéraires, leur union durera plus de trente ans au cours desquels s'affirmera l'oeuvre de Madame Jacquot; c'est aux Editions du Grand Pré, fondées par H-D.Paratte pour publier des poètes de Nouvelle-Écosse après un volume de politique culturelle suite à une conférence à Halifax, que paraît entre autres la première édition du roman historique Au Gré du Vent. "Tout en étant très amoureux d'une compagne douée pour l'écriture et que sa famille comme son premier mari n'avaient guère encouragée, j'avais posé un principe à notre vie commune: l'importance de travailler, ensemble, au développement de la culture, de la littérature, de la vision d'ici, et de le faire en français. C'est tout un défi aussi d'imposer à un(e) partenaire d'accepter une situation de minoritaire, surtout comme artiste; il est plus facile de s'assimiler linguistiquement pour pouvoir écrire, lire, publier. On se retrouvait quand même dans un élément avec les nationalistes canadiens-anglais: à l'époque ou le rapport Symonds a montré une discrimination contre les jeunes universitaires qui travaillaient sur des sujets canadiens, nous avions un combat commun à mener. Je travaillais à l'université avec des collègues qui ne juraient que par l'Europe, vers laquelle ils filaient dès la fin des cours. Moi, je trouvais qu'on avait beaucoup de choses à dire, à écrire, à chanter ici. Envers et contre tout, parce que dans les Maritimes de 1980, en anglais ou en français, on était loin de disposer des outils pourtant encore très limités qu'on a aujourd'hui en 2020. Je suis très fier de ce qu'a accompli Martine. L'amener à lire en 2019 dans le programme Flora que je développe pour les Jardins Publics d'Halifax, en français, était une réussite au-delà de mes espérances. Elle est journaliste, elle a fait une thèse sur Alden Nowlan, elle a écrit un des romans importants sur Halifax à la fin de l'époque victorienne. C'est bien sûr son écriture, son succès, mais c'est aussi la réussite de notre pacte de départ. Voir notre fils Thibault mettre en scène sa pièce Les Mangeurs d'Ail en 2019 avec le Théâtre Desassimilés, première troupe francophone en ville jamais, et que sa soeur y participe pour une aide technique, m'a également fait très chaud au coeur."

"En anthropologie," poursuit le chercheur dont la curiosité intellectuelle l'a porté vers des cours d'histoire et d'anthropologie, on parle beaucoup, surtout lorsqu'il s'agit de la vision humaine, de la dimension émique: en d'autres mots, à bien des égards, dans toutes les cultures, le ressenti compte énormément, souvent plus que la dimension étique, plus objective. Martine, partenaire en action culturelle autant qu'en activité de vie, a évolué curieusement vers un fonctionnement où elle me traite en quelque sorte comme son père plutôt que comme son mari, m'appelant même "Le Vieux" comme lui - chose curieuse même s'il est vrai que, lorsque nous nous sommes connus, j'avais déjà dix ans de vie littéraire dans le Jura, en Acadie et au Québec derrière moi, comme l'indique une affiche qui fut faite en 1982 pour les dix ans des Éditions d'Acadie. Cela explique probablement en partie pourquoi elle a développé à mon égard ce qu'il faut bien appeler une sorte de psychose, dont j'espère que le temps viendra à bout. Lorsque quelqu'un fait disparaître ton portrait de partout dans une maison que vous partagez, il y a là quelque chose d'inexplicable, que j'essaie de comprendre par des textes en écriture continue, en poésie comme en prose. Je n'aime pas régenter et contraindre, mais contribuer, aider, donner, bref, aimer" dit celui qui, comme l'un des fondateurs des Éditions Perce-Neige à Moncton, a suggéré le titre du premier recueil de poèmes en prose de Dyane Léger, Graines de Fées. "On ne mesure pas", dit-il, "à quel point ce livre-là était révolutionnaire pour la littérature acadienne et francophone du temps. C'était un joyau d'écriture et un coup de poing dans les codes. Avec Martine, c'était différent: ses premiers textes poétiques, "O Li", dans la revue Éloizes, étaient un joyau aussi, fort ciselé, mais qui partait d'une autre relation avec la langue". Dès les années 1990 cependant, il est évident cependant que Martine Jacquot ressent déjà comme lourde pour elle sa relation, comme elle l'indique dans une conférence parue en 1993 dans les Actes du Colloque du CEFCO ( Être Femme et artiste en milieu minoritaire, 163-170, https://ustboniface.ca/presses/file/actes-colloques/colloque13-ilovepdf-compressed.pdf [archive]) ; dans le même volume, H-D. Paratte parle, lui de Écrire en Acadie de Nouvelle-Écosse: lieux littéraires et création en milieu minoritaire, 191-230.

Si l'écrivain a pris des distances avec la région de la vallée de l'Annapolis où il a été fort actif pendant quarante ans, c'est en partie le résultat d'un besoin d'activité culturelle plus grande, en partie le besoin de pouvoir se concentrer sur des activités impossibles en faisant des aller-retour. Il y voit le signe des temps aussi: "Lorsque j'ai commencé de vivre à Wolfville, aller à Halifax était toute une aventure, puis c'est peu à peu devenu assez facile et peu coûteux de faire l'aller-retour, même dans la journée. Or les impératifs environnementaux, la fatigue, les besoins professionnels, militaient contre cela, et de plus en plus. J'avais énormément donné à la Vallée: développement d'activités en français via l'université, création de l'Association Francophone de la Vallée, activités diverses autour du parc de Grand Pré, projets pour la petite enfance, développement d'une école acadienne, et bien sûr nos propres activités de parents d'enfants allant à cette école parmi les premières générations jamais scolarisées en français première langue dans des écoles publiques de cette province dont le racisme anti-français était loin d'être absent " rappelle-t-il. " J'avais cependant besoin d'autre chose, de me développer mes propres horizons, même si cela voulait dire que ma compagne restait plus attachée à l'environnement de la vallée, moi à la ville, mais dans une de ces relations qui allouent un équilibre entre deux endroits sans remettre en cause la réalité fondamentale d'un partenariat - ici encore un signe d'époque.Et, malgré la difficulté financière de maintenir ce fonctionnement, rien n'indiquait de problèmes majeurs."

La rupture brutale, voire humiliante, provoquée par sa partenaire à Noël 2019 dépasse pour "HD", comme il est connu à Halifax dans le milieu de la radio, une simple rupture entre deux personnes qui ont désormais des chemins séparés: "Pour moi, tout d'un coup, c'était comme être sur le Titanic", dit le poète. "Un moment toute la ligne d'horizon est pleine de promesses, elle est belle, et puis tout d'un coup, il n'y a plus rien que la nuit, et l'eau noire. Et tu as beau envoyer des SOS, personne ne répond.J'ai vraiment songé à me jeter devant un bus. Si je ne l'ai pas fait, c'est par amour pour ma petite-fille, Mirabelle. Mon grand amour en ce moment. Par contre, j'ai écrit des poèmes qui rentrent sans doute dans la catégorie des "chants désespérés". Des couples se séparent tous les jours, sans doute, mais quand tu as 70 ans tu t'attends à autre chose de la partenaire de toute une vie, même si avec le temps, inévitablement, on a des objectifs qui ne sont pas toujours identiques, et des intérêts et des manières de vivre qui demandent parfois de ne pas être tout le temps collés l'un sur l'autre - mais on a encore tant de choses en commun, en pas seulement des enfants qui font leur chemin eux aussi. Profondément, et en mettant de côté le déplaisir inévitable pour n'importe quel homme d'imaginer celle qui fut sa femme dans les bras d'un autre, je pense que j'aime construire, pas détruire. Un divorce dans ma vie, dans chacune de nos vies, cela me semblait très suffisant pour nos deux coeurs. Je n'ai jamais été ni contrôlant ni dominateur: je ne vois pas comment je concilierais des réflexions sur le corps colonisé et les femmes esclavagisées dans ma réflexion actuelle avec le fait de ne pas laisser une réelle liberté à un(e) partenaire. Par contre, je n'ai jamais pensé qu'on bâtissait quoi que ce soit avec quelqu'un en faisant inutilement souffrir non seulement un partenaire avec lequel ou laquelle on ne s'entend plus pour certaines choses, mais finalement tous les proches. On mesure mal que, pour un partenaire avec lequel on rompt des ponts multiples brutalement, cette attitude est une sorte de mise à mort: ce n'est pas pour rien que je l'ai comparée à l'un des premiers films que j'ai vus, Electre de Cacoyannis, au début duquel la reine fait assassiner son mari Agamemnon par des sbires d'Egisthe, son amant. Curieusement, des symboles des littératures dites classiques me viennent plus facilement avec l'âge, même si ces symboles viennent aujourd'hui pour moi d'une multiplicité de cultures, et non seulement des cultures européennes du bassin méditerranéen. Je prépare pour le printemps 2020 une émission YouTube sur le thème de la paix, et je pense que la paix intérieure, et la paix avec ses proches, est la base fondamentale de toute paix à un niveau plus important."

Levée de blocage SVP

modifier

Je travaille actuellement avec M. Paratte, écrivain connu, personnalité publique, dûment référencé, etc. à remettre en ordre sa page qui connaissait des 'lacunes' selon vous depuis 2017. Si je peux être en partie d'accord pour avoir participé à diverses encyclopédies sur le Web en anglais commme en français que certains détails biographiques peuvent ne pas être directement intéressants pour des questions 'encyclopédiques' (mais qui dira de Goethe que son aventure avec Friederike Brion n'est pas d'un intérêt encyclopédique?) par contre il m'a été difficile de comprendre pourquoi des références factuelles ou de documentation (appuyée par du matériel graphique) seraient tout d'un coup hors contexte. Je relis la bio de M. Paratte telle qu'elle se présente actuellement et ce qui a été retiré d'office, pour une raison quelconque, à plusieurs reprises et malgré des changements successifs, laisse un trou de 30 ans dans sa bio et son activité artistique, ce qui est pour le moins peu 'encyclopédique'. J'ai parcouru les diverses instructions et je suis tout prêt à travailler dans le contexte de ces directives (même si, à mes yeux et pour un artiste connu les sources primaires ne devraient en aucun cas être éliminées, ce n'est le cas dans aucun travail universitaire où les sources secondaires et tertiaires confirment ou infirment mais ne remplacent aucunement l'importance des sources primaires) dans l'intérêt de tous, mais je ne peux le faire que si je peux le faire.

@GANDLEK : Wikipédia n'est pas un travail universitaire. Lisez la recommandation Wikipédia:Sources primaires, secondaires et tertiaires, qui explique assez bien les choses.
Cordialement • Chaoborus 5 février 2020 à 14:12 (CET)Répondre