Emile Rimbout
Jean François Emile Rimbout, né le à Saint-Josse-ten-Noode, et mort à Bruxelles en , est un peintre et aquarelliste belge.
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Son champ pictural, de facture réaliste et également, au début du XXe siècle, luministe, couvre les paysages et les natures mortes (fleurs et fruits).
Biographie
modifierFamille
modifierEmile (Jean François Emile) Rimbout, né le rue de la Procession no 32 à Saint-Josse-ten-Noode, est le fils de Jean Baptiste Edouard Rimbout (1823), peintre en bâtiments, né à Bruxelles et de Marie Pauline De Brandt (1826), tailleuse, née à Termonde, mariés à Saint-Josse-ten-Noode le [1],[2]. Il épouse le à Saint-Josse-ten-Noode Marguerite Van de Wiele, tailleuse, née à Bruxelles le . Le couple, établi en 1880 rue de Schaerbeek no 68, a plusieurs enfants, dont Paul Henri Rimbout (1879), dessinateur[3].
Carrière
modifierLa carrière d'Emile Rimbout commence de manière officielle lorsqu'il expose pour la première fois au Salon de Bruxelles de 1872 une peinture florale. Il participe ensuite à au moins onze autres salons triennaux belges jusqu'en 1907, de même qu'à l'Exposition universelle de 1894 à Anvers[4],[5].
Il est membre du cercle L'Union des Arts[6], puis en 1885, l'un des vingt fondateurs du collectif artistique Voorwaarts dissout en 1893[7]. En , il est membre du Groupe des X[N 1] et expose avec six de ses confrères à la Galerie royale de Bruxelles au profit des artistes nécessiteux[8].
Au début du mois , Emile Rimbout meurt à l'âge de 76 ans à Bruxelles[9].
Œuvre
modifierCaractéristiques
modifierSon champ pictural, de facture réaliste, également, au début du XXe siècle, luministe, couvre les paysages et les natures mortes (fleurs et fruits). Il peint principalement en Belgique, aux environs de Bruxelles, même si quelques unes de ses œuvres sont réalisées aux Pays-Bas au début des années 1880. Il crée aussi des aquarelles. Lorsqu'il expose en 1883 Chemin à Laeken au cercle L'Union des Arts, la critique le juge très exact dans les tons, un peu mince, mais non sans charme[10].
Expositions
modifier- Salon de Bruxelles de 1872 : Fleurs[4].
- Salon d'Anvers de 1873 : Fleurs[11].
- Salon de Gand (XXXe) de 1877 : Vue prise à Boitsfort ; paysage d'automne, Étude et Fleurs[12].
- Salon de Gand (XXXIe) de 1880 : Fleurs des champs et Nature morte[13].
- Salon de Bruxelles de 1881 : Chemin dit le Beek-kant à Molenbeek[14].
- Salon d'Anvers de 1882 : Vers le soir, Une marée à Heembeek et Moulin sur le Canal de Sneeck en Frise[15].
- Salon de Gand de 1883 (XXXIIe) : Une marée à Heembeek et Soir[16].
- Salon de Gand de 1886 (XXXIIIe) : Nature morte et Une rue à Lembeke[17].
- Salon de Bruxelles de 1887 : Nature morte[18].
- Salon de Bruxelles de 1893 : Automne[19].
- Exposition universelle de 1894 à Anvers : Le Canal de Willebroeck[5].
- Salon de Bruxelles de 1903 : Soir de février (aquarelle)[20].
- Salon de Bruxelles de 1907 : Crépuscule[21].
Références et notes
modifierRéférences
modifier- ↑ « État-civil de Saint-Josse-ten-Noode », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- ↑ « État-civil de Saint-Josse-ten-Noode », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- ↑ « État-civil de Saint-Josse-ten-Noode », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
- Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1872, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 205 p. (lire en ligne), p. 126.
- Société royale d'encouragement des beaux-arts, Exposition universelle des beaux-arts catalogue général illustré, Anvers, Bellemans frères, , 312 p. (lire en ligne), p. 37.
- ↑ Rédaction, « Faits divers », Journal de Bruxelles, no 92, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ XX, « L'exposition du Voorwaarts », L'Indépendance belge, no 8, , p. 1-2 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « Les X à la Galerie royale », L'Indépendance belge, no 277, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Rédaction, « Nécrologie », Le Soir, no 65, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Rédaction, « Exposition de l'Union des Arts », L'Art moderne, vol. 3, no 15, , p. 120 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.P. Van Dieren, , 163 p. (lire en ligne), p. 110.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1877 (XXXe), Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 107 p. (lire en ligne).
- ↑ Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1880 (XXXIe), Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 212 p. (lire en ligne), p. 126.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1881, catalogue explicatif, Bruxelles, Adolphe Mertens, , 171 p. (lire en ligne), p. 91.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des arts, Catalogue du Salon d'Anvers, Anvers, J.E. Buschmann, , 206 p. (lire en ligne), p. 153.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1883 (XXXIIe), Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 214 p. (lire en ligne), p. 132.
- ↑ Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1886 (XXXIIIe), Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 150 p. (lire en ligne), p. 104.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1887, catalogue explicatif, Bruxelles, Ad. Mertens, , 117 p. (lire en ligne), p. 60.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1893, catalogue explicatif, Bruxelles, E. Lyon-Claesen, , 174 p. (lire en ligne), p. 83.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1903, Bruxelles, Imprimerie Fred. Tilbury, , 262 p. (lire en ligne), p. 81.
- ↑ Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1907, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 188 p. (lire en ligne), p. 36.
Notes
modifier- ↑ En 1909, le Groupe des X comprend notamment comme membres les peintres Emile Rimbout, Cornelis Julius van Wickevoort Crommelin, Jules Brouwers, Jean Laudy, Pierre Stobbaerts, Victor Wagemaekers et Albert Geudens[8].
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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