Équipe cycliste Groupama-FDJ

équipe cycliste WorldTeam française (1997-)
(Redirigé depuis FDJ.fr)

L’équipe cycliste Groupama-FDJ est une équipe française de cyclisme professionnel sur route créée en 1997. Elle a le statut d'équipe World Tour depuis 2012. Depuis sa création, elle est financée par la société de loterie nationale française, la Française des jeux, qui est rejointe en 2018 par la société d'assurance Groupama. Elle est dirigée par l'ancien coureur Marc Madiot.

Groupama-FDJ
Informations
Statuts
Groupe Sportif I (d) (-)
Groupe Sportif II (d) ()
Groupe Sportif I (d) (-)
UCI ProTeam (-)
continentale pro ()
UCI ProTeam (-)
UCI WorldTeam (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Code UCI
FDJ (de au ) et GFC (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Discipline
Pays
Création
Saisons
29Voir et modifier les données sur Wikidata
Budget
11 millions d'€ (2017)
Sponsors
Marque de cycles
Gitane (de 1997 à 2001)
Lapierre (de 2002 à 2023)
Wilier Triestina (à partir de 2024)
Encadrement
Directeur général
Marc Madiot (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs sportifs
Julien Pinot (depuis )
Frédéric Guesdon (depuis )
Thierry Bricaud (depuis )
David Han (depuis )
Jussi Veikkanen (depuis )
Philippe Mauduit (depuis )
Benoît Vaugrenard (depuis )
Yvon Caër (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Dénominations
-
La Française des jeux
-
Fdjeux.com
-
La Française des jeux
-
FDJ
FDJ-BigMat
-
FDJ
-
FDJ.fr
-
FDJ
depuis le
Groupama-FDJ
Arnaud Démare - Août 2018

Elle a notamment brillé lors de sa première année, remportant le classement de la Coupe du monde grâce aux victoires de Frédéric Guesdon dans Paris-Roubaix et de Davide Rebellin dans la Classique de Saint-Sébastien et le Grand Prix de Zurich. Par la suite, Guesdon en 2006 et Philippe Gilbert en 2008 remportent Paris-Tours, Arnaud Démare gagne Milan-San Remo en 2016 et Thibaut Pinot le Tour de Lombardie 2018. Sur les grands tours, Pinot a obtenu la troisième place sur le Tour de France 2014.

L'équipe a également compté dans ses rangs Baden Cooke, Bradley McGee ou Sandy Casar.

Une équipe continentale et une équipe féminine sont aussi liées à la structure.

Direction et encadrement

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Marc Madiot (à gauche), avec Jean-Luc Vandenbroucke en 1997

L'équipe FDJ est gérée par la société de gestion de l'Échappée, filiale de la Française des jeux[1]. Marc Madiot en est le manager depuis sa création. Il a été coureur professionnel de 1980 à 1994 et a notamment remporté deux fois Paris-Roubaix, en 1985 et 1991.

L'encadrement sportif de l'équipe comprend quatre directeurs sportifs : Yvon Madiot, frère de Marc, présent depuis 1997, Franck Pineau, arrivé en août 2000, Martial Gayant recruté l'année suivante et Thierry Bricaud arrivé en 2006. Alain Gallopin a occupé ce poste de 1997 à 2000. Depuis 2013, Frédéric Guesdon est directeur sportif adjoint (de Martial Gayant).

Frédéric Grappe est entraîneur de l'équipe depuis 2000[2]. Jacques Decrion est entraîneur entre 2006 et 2014. L'équipe actuelle d'entraîneur est composé de : Frédéric Grappe, directeur du pôle performance, Julien Pinot, frère de Thibaut, entraîneur depuis 2012, David Han et Sébastien Joly, tous deux arrivés en 2015.

Sponsors et financement

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Vélos de l'équipe lors du Tour de Romandie 2009

L'équipe est sponsorisée depuis sa création en 1997 par la Française des jeux, entreprise publique française de jeux de loterie et de paris sportifs, avec comme appellation d'équipe La Française des jeux. Un premier rapprochement entre Marc Madiot et la Française des jeux avait échoué en 1995, le secrétariat d'État au Budget n'ayant pas donné son aval[3]. L'engagement initial de la Française des jeux portait sur trois années, pour un budget annuel de 25 à 30 millions de francs[4]. Il a depuis été renouvelé à plusieurs reprises. La Française des jeux est engagée jusqu'en 2016[5].

De juillet 2002 à la fin de l'année 2004, l'équipe a porté le nom de Fdjeux.com, la Française des jeux souhaitant ainsi promouvoir son site internet[6]. Puis de 2005 à juin 2010, elle retrouve le nom de La Française des jeux. En juillet 2010, le nom de l'équipe devient FDJ[7].

En novembre 2011, quelques jours après que la FDJ est admise en World Tour pour la saison 2012, le vendeur de matériaux BigMat s'associe à l'équipe comme sponsor secondaire, de ce fait, la structure s'appelle donc FDJ-BigMat[8]. Grâce à ce nouveau financement, l’équipe voit son budget augmenter de 2 millions d'euros, atteignant au total 8,5 millions d'euros[9].

De 1997 à 2001, l'équipe La Française des jeux a roulé sur des vélos Gitane[10],[11]. De 2002 à 2023, elle est équipée par les cycles Lapierre[12],[13]. Wilier Triestina devient le fournisseur de cycles à partir de 2024[14]. L'équipe est aussi sponsorisée par Shimano, b'Twin, Pro, Icepeak, Elite, Uvex, Schwalb, Médilast, Morgan Blue, Fi'zi :k, Polar, Ozone, Zéfal, Cristaline[15].

Début 2013, b'Twin devient partenaire textile de l'équipe qui reprend le nom de FDJ[16]. Le , l'équipe annonce que le nom de celle-ci deviendra FDJ.fr à partir du départ le 29 juin du Tour de France de cette même année afin de promouvoir leur site internet de paris en ligne[17].

Pour la Saison 2013 de l'équipe cycliste FDJ.fr, son budget est de 10 millions d'euros[18],[19].

L'équipe reprend le nom de FDJ pour la saison 2015[20]. En 2018, Groupama devient sponsor de l'équipe qui change de nom pour devenir Groupama-FDJ et augmente son budget de 30 %[21].

Histoire de l'équipe

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1995-1996 : création de l'équipe

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L'ancien coureur Marc Madiot met fin à sa propre carrière en 1994, à l'âge de 35 ans, après une chute sur Paris-Roubaix, une course qu'il a remportée deux fois (en 1985 et 1991 et une autre fois chez les amateurs en 1979). Il annonce rapidement son intention de créer sa propre équipe[22].

La création d'une équipe cycliste financée par la Française des jeux et dirigée par Madiot est envisagée à partir de 1995, pour une arrivée dans les pelotons en 1996[23]. Madiot tente en vain de recruter les coureurs français les plus populaires du moment, Laurent Jalabert, Richard Virenque, Luc Leblanc. Le Danois Bjarne Riis, troisième du Tour de France est également approché pour devenir leader de l'équipe[24]. En septembre, après un avis négatif du secrétariat d'État au Budget, autorité de tutelle de la Française des jeux, celle-ci renonce à ce projet[25],[26]. C'est finalement en juin 1996 que la Française des jeux obtient l'autorisation de s'engager pour trois ans dans le financement d'une équipe cycliste, dirigée par Madiot[27]. Madiot raconte : « C'était le moment d’une grande crise dans le cyclisme professionnel français. En 1996, le championnat national était ouvert aux amateurs car il n'y avait pas assez de pros pour participer à la course. Il n'y avait qu'une seule équipe en première division (Gan). Les jeunes talents n'avaient pas d'avenir. Ils ne devenaient même pas pro. Une génération avait été sacrifiée. Il y avait un réel besoin d'une nouvelle équipe. Les deux premiers coureurs que j'ai signés avaient 19 ans : Nicolas Vogondy et Damien Nazon »[22]. Cependant, dans le même temps, l'équipe Cofidis apparaît dans les pelotons, tandis que l'équipe de Vincent Lavenu voit l'arrivée de Casino comme nouveau sponsor. De ce fait, Madiot fait face à une concurrence accrue pour recruter des coureurs français et doit compléter son effectif en signant des coureurs étrangers comme Davide Rebellin, Mauro Gianetti, Max Sciandri et Andrea Peron[22].

1997 : première saison, victoire au classement par équipes de la Coupe du monde

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Frédéric Guesdon remporte la première grande classique de l'équipe lors de Paris-Roubaix 1997.

Pour sa première saison, La Française des jeux présente trois leaders pour les courses à étapes : les Italiens Davide Rebellin et Andrea Peron, et le Français Stéphane Heulot ; et deux pour les classiques : le Suisse Mauro Gianetti, vainqueur de Liège-Bastogne-Liège en 1995 et vice-champion du monde, et le Britannique Maximilian Sciandri[28].

Les premières victoires de l'équipe sont obtenues par Christophe Mengin : un titre de champion de France de cyclo-cross en janvier, et une étape des Trois jours de La Panne[29]. En avril, La Française des jeux obtient son premier succès majeur : Frédéric Guesdon, quasi inconnu, remporte Paris-Roubaix en battant au sprint les favoris de la course[30].

Au Tour de France, Rebellin est désigné leader de l'équipe[31],[32] mais est loin des ambitions affichées. Mengin apporte à l'équipe sa première victoire d'étape du Tour, à Fribourg, durant la dernière semaine de course[29]. Heulot termine ce Tour à la vingtième place du classement général.

Rebellin termine à la 58e place de ce Tour. Le mois suivant, il remporte deux classiques de Coupe du monde : la Classique de Saint-Sébastien et le Grand Prix de Zurich. Ces victoires, ajoutées à Paris-Roubaix, permettent à l'équipe de remporter le classement par équipes de la Coupe du monde. Elle termine également première du classement par équipes de la Coupe de France[33].

1998-2004 : une place forte du cyclisme français

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En 1998, l'équipe se sépare notamment de Rebellin et d'Eddy Seigneur. Elle embauche le Russe Evgeni Berzin et recrute les néo-pros Jimmy Casper et Bradley McGee. Au niveau des résultats, l'année est moins couronnée de succès que la première saison. Christophe Mengin est une nouvelle fois champion de France de cyclo-cross, tandis que Sciandri et Damien Nazon gagnent trois étapes du Critérium du Dauphiné libéré. Elle est obligée d'opter pour une politique antidopage forte à la suite de la tourmente de l'affaire Festina lors du Tour de France, où son médecin Jeff D'Hont est impliqué[22].

L'année suivante, Christophe Mengin remporte le Grand Prix de Plouay, tandis que le jeune Jimmy Casper (21 ans) gagne quatre étapes du Tour d'Allemagne devant Erik Zabel. Christophe Bassons s'adjuge une étape du Critérium du Dauphiné, mais sous la pression du peloton, il abandonne le Tour de France qui ne supporte pas ses prises de position antidopage[34]. Il subit notamment les remontrances de Lance Armstrong qui lui propose d'abandonner et qui déclare : « S'il pense que le cyclisme fonctionne comme cela, il se trompe et c'est mieux qu'il rentre chez lui[35],[36]. ». En août Stéphane Heulot s'adjuge le Tour du Limousin, puis en septembre, Bradley McGee et Damien Nazon gagnent trois étapes du Tour de l'Avenir.

En 2000, elle recrute notamment l'Italien Fabrizio Guidi qui apporte le principal succès de la saison avec une étape du Tour d'Italie pour la première participation de l'équipe. Frédéric Guesdon gagne de son côté une étape du Critérium du Dauphiné libéré. En 2001, la Française des jeux descend en deuxième division (GSII). Elle recrute le baroudeur Jacky Durand qui remporte le Tro Bro Leon. Emmanuel Magnien s'adjuge Paris-Bruxelles et Jean-Patrick Nazon la deuxième étape du Tour de l'Avenir.

En 2002, l'équipe retrouve la première division mondiale et recrute Baden Cooke, Carlos Da Cruz, Jean-Cyril Robin et Bradley Wiggins. Les pistards Franck Perque (course à l'américaine) et Bradley McGee (poursuite individuelle) deviennent champion du monde avec leur sélection nationale. McGee remporte également l'or en poursuite lors des Jeux du Commonwealth. À 23 ans, Sandy Casar termine deuxième et meilleur jeune de Paris-Nice, à une minute de Alexandre Vinokourov. En juin, McGee, Jacky Durand et Frédéric Guesdon gagnent chacun une étape du Critérium du Dauphiné libéré et Nicolas Vogondy offre le premier titre de champion de France sur route à l'équipe. En juillet, McGee, apporte un deuxième succès d'étape sur le Tour de France, cinq ans après le premier. Lors de la deuxième partie de saison, elle accueille deux stagiaires : Philippe Gilbert et Benoît Vaugrenard, qui passent professionnel en janvier 2003.

En 2003, elle est renommée Fdjeux.com. Bernhard Eisel arrive en provenance de la Mapei-QuickStep. Bradley Wiggins devient champion du monde de poursuite. En mai, elle est invitée pour la deuxième fois sur le Tour d'Italie. Le mois suivant, l'équipe gagne trois étapes du Tour de Suisse. Sur le Tour de France, le spécialiste australien du contre-la-montre Bradley McGee remporte le prologue et porte le maillot jaune pendant trois jours. Dans cette même édition, le sprinteur Baden Cooke s'adjuge la deuxième étape et remporte le maillot vert du classement par points à l'issue du sprint final sur les Champs Élysées. En 2004, plusieurs espoirs sont recrutés : Thomas Lövkvist, Mark Renshaw, Jérémy Roy, ainsi que le spécialiste du cyclo-cross Francis Mourey. L'équipe qui souhaite maximiser ses chances d'intégrer le circuit UCI ProTour lancé à partir de 2005, remporte de nombreuses victoires au cours de cette saison. McGee gagne notamment le prologue du Tour de Romandie et du Tour d'Italie. Il porte ainsi le maillot rose sur le Giro pendant trois jours et termine la course dans le top dix (huitième). Il remporte également la Route du Sud et le titre olympique de poursuite par équipes à Athènes.

2005-2010 : équipe ProTour

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Bradley McGee lors du contre-la-montre du Tour de France 2005

En 2005, l'équipe FDJ qui a terminé 17e du classement UCI 2004, fait partie des 20 équipes qui intègrent l'UCI ProTour, la première division mondiale nouvellement créée qui permet de participer à toutes les grandes courses. Cette première saison est difficile, puisque l'équipe termine dernière du classement par équipes, remportant seulement trois succès sur le circuit ProTour. Francis Mourey est pour la première fois champion de France de cyclo-cross, tandis que Philippe Gilbert gagne trois manches et le général de la Coupe de France et Sandy Casar la Route du Sud. La FDJ participe également en fin d'année à son premier Tour d'Espagne. En fin d'année, Baden Cooke quitte l'équipe.

La saison 2006 ressemble à la précédente. L'équipe termine à nouveau dernière du classement par équipes de l'UCI ProTour, en gagnant seulement trois fois sur le circuit mondial. Avec l'équipe de France, Mourey est troisième du championnat du monde de cyclo-cross. Philippe Gilbert progresse sur le plan international. Il remporte cinq courses, dont le Circuit Het Volk, le Grand Prix de Fourmies et le Grand Prix de Wallonie. Frédéric Guesdon apporte l'un des plus grands succès de l'équipe depuis l'année de sa création, en s'imposant au terme d'une échappée sur Paris-Tours. En fin de saison, le jeune grimpeur Rémy Di Grégorio gagne une étape du Tour de l'Avenir. En 2007, l'équipe obtient seulement 13 victoires, dont une étape du Tour de France pour Sandy Casar qui sauve une saison difficile. Sébastien Chavanel gagne le général de la Coupe de France et Benoît Vaugrenard est champion de France du contre-la-montre. Bradley McGee quitte l'équipe et rejoint la Team CSC pour finir sa carrière. La Française des jeux gagne une place et termine 19e du classement par équipes de l'UCI ProTour.

En 2008, l'équipe termine 12e sur 18 d'un classement ProTour amputé des courses historiques en raison d'un conflit entre l'UCI et les organisateurs de certaines grandes courses. Pour sa dernière saison dans l'équipe, Philippe Gilbert gagne six courses, dont le Circuit Het Volk pour la deuxième fois et Paris-Tours. Présent depuis les débuts de l'équipe, Christophe Mengin arrête sa carrière, alors que Francis Mourey est pour la troisième fois champion de France de cyclo-cross.

En 2009, l'équipe s'impose sur des étapes de Paris-Nice (Jérémy Roy), du Tour de France (Sandy Casar) et du Tour d'Espagne (Anthony Roux). Recruté pour jouer le général sur les grands tours, Christophe Le Mével est neuvième du Tour. Sur les classiques, Mickaël Delage se classe deuxième de la Classique de Saint-Sébastien.

L'effectif de l'équipe subit peu de changements en 2010[37]. Durant cette saison que Madiot juge « moyenne »[38], la FDJ remporte une étape du Tour de France par Sandy Casar et une étape du Tour d'Espagne par Yauheni Hutarovich. Christophe Le Mével vainqueur du Tour du Haut-Var et vice-champion de France, déçoit au Tour de France[39]. L'équipe termine à la 22e place du Classement mondial.

2011 : descente en deuxième division

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En 2011, l'équipe perd sa licence UCI World Tour et évolue avec une licence d'équipe continentale professionnelle. L'effectif renouvelé à 40%[40] voit notamment le départ de Le Mével et l'arrivée de Pierrick Fédrigo[41]. N'ayant plus de licence World Tour, FDJ doit bénéficier d'invitations pour disputer les courses de ce calendrier. Elle est absente des Tours d'Italie et d'Espagne. Elle participe en revanche à plusieurs classiques du début de saison, dont Yoann Offredo est une des révélations. Au Tour de France, l'équipe ne gagne pas mais se montre offensive[42]. Jérémy Roy reçoit le prix du super-combatif. Les résultats obtenus par les coureurs durant l'année lors des courses de l'UCI Europe Tour, dont 24 victoires, permettent à FDJ d'en gagner le classement par équipes. Au total, FDJ gagne 28 courses, par onze coureurs différents. Thibaut Pinot se révèle en montagne, gagnant notamment la Semaine cycliste lombarde[43].

2012-2017 : des ambitions revues à la hausse avec Pinot et Démare

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Thibaut Pinot en 2010.

En 2012, BigMat devient pour une saison co-sponsor de l'équipe qui retrouve la première division en récupérant sa licence World Tour. Les jeunes espoirs Arnaud Démare et Kenny Elissonde passent professionnels. Arthur Vichot remporte en juin une étape du Critérium du Dauphiné. Thibaut Pinot, benjamin de l'épreuve, gagne une étape du Tour qu'il termine dixième. Une semaine plus tard Pierrick Fédrigo s'adjuge également une étape du Tour. Les jeunes sprinteurs Nacer Bouhanni (22 ans, sept succès dont le titre de champion de France) et Arnaud Démare (21 ans, six succès dont la Vattenfall Cyclassics) accumulent de leur côté des victoires tout au long de la saison. Pour sa première année dans le World Tour, la FDJ-BigMat termine 18e et dernière du classement par équipes.

L'année suivante, l'équipe FDJ.fr obtient trente-trois succès, ce qui en fait le record de victoires de l'équipe sur une saison depuis sa création. Nacer Bouhanni, avec onze victoires, et Arnaud Démare, neuf fois victorieux, sont les principaux pourvoyeurs de victoires de la formation. Arthur Vichot est champion de France sur route et obtient la deuxième place du Grand Prix cycliste de Québec en World Tour. Le Tour de France est un objectif raté par l'équipe FDJ.fr, contrairement au Tour d'Espagne qui est marqué par la septième place de Pinot et deux victoires d'étapes en montagne pour Alexandre Geniez et Kenny Elissonde[44]. Sur les autres courses par étapes du World Tour, Pinot est également quatrième du Tour de Suisse et huitième du Tour de Catalogne, ce qui marque une progression pour lui malgré une absence de victoire.

Arnaud Démare en 2015.

En 2014, l'équipe réalise l'une de ses meilleures saisons. Arthur Vichot gagne la dernière étape et termine troisième de Paris-Nice. Thibaut Pinot se classe troisième et meilleur jeune du Tour, une première dans l'histoire de l'équipe. Le sprinteur Nacer Bouhanni remporte trois étapes et le classement par points du Tour d'Italie et deux étapes du Tour d'Espagne. Arnaud Démare devient champion de France devant Bouhanni, qui quitte l'équipe à la fin de l'année.

En 2015, la FDJ n'obtient en 2015 que quinze succès, dont cinq obtenus par le seul Thibaut Pinot. Pinot est le chef de file de FDJ sur la saison, que ce soit par ses victoires, dont plusieurs sont obtenues sur le World Tour, mais aussi par sa régularité dans les classements généraux de courses par étapes. Ceci, couplé à sa troisième place au Tour de Lombardie, lui permet de terminer 10e du classement World Tour individuel. Alexandre Geniez, équipier de Pinot au Tour de France mais aussi neuvième du Tour d'Italie et gagnant de trois victoires, se signale positivement sur la saison[45],[46]. De son côté, la saison d'Arnaud Démare est décevante. Il passe de 15 victoires en 2014 à seulement 2 en 2015. Visant les classiques flandriennes, il ne parvient pas à se distinguer sur ces courses, des problèmes mécaniques ayant influé sur ses résultats[45]. Arthur Vichot, qui vise les classiques ardennaises voit lui un cytomégalovirus l'empêcher d'y jouer un rôle[45].

Lors du Tour du Haut-Var 2016, Arthur Vichot gagne la deuxième étape et le général de la course[47]. Il s'agit de la 400e victoire de l'équipe FDJ en 20 ans d'existence[48]. Quelques semaines après, Arnaud Démare déjà vainqueur sur Paris-Nice, remporte Milan-San Remo, sa première grande classique, tandis que Thibaut Pinot devient champion de France du contre-la-montre et Vichot pour la deuxième fois champion de France sur la course en ligne. Pinot gagne également une étape sur le Tour de Romandie et le Critérium du Dauphiné et Alexandre Geniez sur le Tour d'Espagne. L'équipe FDJ termine à la onzième place du World Tour.

Lors de l'année 2017, Thibaut Pinot remporte une étape et termine quatrième du Tour d'Italie, tandis que Démare est à nouveau champion de France et gagne au sprint une étape sur Paris-Nice, au Critérium du Dauphiné et au Tour de France. L'équipe se classe avant-dernière du World Tour.

2018-2022 : dans le top 10 mondial avec Groupama-FDJ

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David Gaudu.

L'année 2018 voit l'arrivée de Groupama en tant que co-sponsor. Un accord de partenariat est signé jusqu'en 2020. Le budget passe de 14 millions d'euros en 2017, à 18 millions d'euros en 2018, puis 20 millions d'euros en 2019. L'objectif de l'équipe à l'horizon 2019 est de conserver ses trois leaders (Thibaut Pinot, Arnaud Démare et David Gaudu), recruter un leader supplémentaire, renforcer l'équipe et créer une équipe continentale de jeunes coureurs pour servir de réserve[49]. Lors de cette saison, l'équipe obtient 33 victoires avec 13 coureurs différents. Anthony Roux devient champion de France, tandis que le sprinteur Arnaud Démare gagne une étape de Paris-Nice, du Tour de Suisse et du Tour de France. Rudy Molard s'impose également sur Paris-Nice et porte le maillot rouge de leader du général pendant quatre jours sur le Tour d'Espagne. Malade, Thibaut Pinot abandonne le Tour d'Italie à deux jours de l'arrivée, alors qu'une place sur le podium lui semblait promise. Il réalise une deuxième partie de saison marquante, où il gagne deux étapes du Tour d'Espagne (sixième du général) et coup sur coup Milan-Turin et le Tour de Lombardie, sa première grande classique.

Stefan Küng.

L'équipe continentale est lancée en 2019[50] et réalise pour ses deux premières sorties, deux doublés sur les courses du calendrier amateur français[51],[52]. L'équipe World Tour recrute trois coureurs, dont le rouleur suisse Stefan Küng, pour compenser les départs de Davide Cimolai, Jérémy Roy (retraite) et Arthur Vichot. La saison est moins réussie, avec un total de 24 victoires, dont 4 sur le World Tour. Thibaut Pinot obtient cinq victoires avec des succès sur le Tour du Haut-Var et le Tour de l'Ain. Sur le Tour de France, il remporte l'étape du Tourmalet et se place en potentiel vainqueur du Tour, jusqu'à la 19e étape, où, cinquième du général à 20 secondes du futur vainqueur Egan Bernal, il abandonne en raison d'une blessure à la cuisse. De son côté, David Gaudu réalise sa meilleure saison. Treizième du Tour où il est longtemps équipier de Pinot, il obtient des résultats sur le World Tour : troisième de l'UAE Tour, cinquième et vainqueur d'étape du Tour de Romandie et sixième de Liège-Bastogne-Liège. Régulier, Valentin Madouas se classe treizième du Tour d'Italie, où Arnaud Démare remporte sa seule course World Tour de l'année. Benjamin Thomas est champion de France du contre-la-montre, Marc Sarreau gagne la Coupe de France, tandis que Stefan Küng réalise la meilleure saison de sa carrière en remportant cinq victoires et en décrochant la médaille de bronze lors de la course en ligne des mondiaux.

Valentin Madouas.

Arnaud Démare obtient 14 des 20 succès de l'équipe en 2020. Coureur le plus prolifique de l'année, il remporte notamment le classement par points et quatre étapes du Tour d'Italie, ainsi que Milan-Turin, le Tour de Wallonie et le Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine. Après un Tour de France difficile où il doit abandonner, David Gaudu remporte deux étapes du Tour d'Espagne. Déjà champion de Suisse, Stefan Küng devient champion d'Europe du contre-la-montre et médaillé de bronze aux mondiaux de la spécialité. En raison de problèmes au dos, Thibaut Pinot termine loin des meilleurs sur le Tour de France et doit se contenter d'une deuxième place au général du Critérium du Dauphiné.

Malgré 23 succès et une 9e place au classement UCI, la saison 2021 de l'équipe est globalement moyenne. Blessé au dos, Thibaut Pinot réalise sa plus mauvaise saison et ne participe à aucun grand tour. En son absence, Attila Valter porte le maillot rose pendant trois jours sur le Tour d'Italie. Le Tour de France de l'équipe est décevant, malgré les bonnes performances de David Gaudu dans les Pyrénées et sa 11e place au général. Arnaud Démare ne remporte aucune étape et termine hors délais dans les Alpes lors de la neuvième étape. Celui-ci décroche néanmoins neuf victoires, dont Paris-Tours, tandis que Jake Stewart est deuxième du Circuit Het Nieuwsblad. Stefan Küng conserve son titre de champion d'Europe du contre-la-montre et obtient de nombreuses places d'honneur. Gaudu réalise sa meilleure saison en terminant troisième de Liège-Bastogne-Liège, puis dans le top 10 du Tour du Pays basque, de la course sur route olympique, du Tour de Lombardie, de la Flèche wallonne et du Critérium du Dauphiné.

En 2022, l'équipe comptabilise 20 succès, mais grâce à la régularité de ses coureurs tout au long de la saison, elle termine à la septième place du classement UCI, soit le meilleur classement de son histoire. La saison des classiques est une réussite. Ne sortant presque pas du top 10 sur chaque épreuve, Valentin Madouas signe une troisième place sur le Tour des Flandres et Stefan Küng obtient également un podium sur Paris-Roubaix mais aussi sur l'E3 Saxo Bank Classic un peu plus tôt. L'équipe brille aussi sur les terrains plus vallonnés, Attila Valter est quatrième des Strade Bianche. Arnaud Démare est de retour en haut de la hiérarchie mondiale avec neuf succès cette année mais surtout trois victoires d'étapes et le maillot cyclamen sur le Tour d'Italie. Régulier tout le long de l'année, le Picard obtient également plusieurs deuxième places sur le championnat d'Europe, la Primus Classic et le Tour de Vendée et décroche un deuxième Paris-Tours consécutif. Cette année marque le retour de Thibaut Pinot au plus haut niveau. Après des premiers jours de courses compliqués, il retrouve le chemin de la victoire sur le Tour des Alpes avant de récidiver sur le Tour de Suisse. Il manque de réussite sur le Tour de France et le Tour d'Espagne où il ne parvient pas à ramener de succès. Valentin Madouas et Stefan Küng vont confirmer leur statut en fin de saison. Le Francais va ramener des victoires sur le Tour du Luxembourg et le Tour du Doubs. Le Suisse s'adjuge notamment le classement général du Tour du Poitou-Charentes et résiste en montagne pour obtenir un top 5 au général sur le Tour de Suisse. Il devient également vice-champion d'Europe et du monde de contre-la-montre. David Gaudu réalise une saison complète malgré un forfait sur les Ardennaises et le Tour de Lombardie il assume son statut de meilleur espoir français sur les grands tours en terminant quatrième du Tour de France.

2023 : Une nouvelle dynamique

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L'équipe Groupama FDJ au départ de la 17è étape du Tour de France 2023.

L'équipe cycliste Groupama-FDJ se renouvelle fortement à l'aube de la saison 2023. Ayant pour but de performer à tous les niveaux, la formation de Marc Madiot abandonne ses couleurs rouge, blanche et bleu pour une nouvelle tenue à dominante bleue. L'équipe base son recrutement sur la jeunesse et décide de promouvoir huit coureurs de son équipe continentale comme les jeunes pépites Romain Grégoire et Lenny Martinez[53].

L'équipe FDJ et le dopage

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Erwann Menthéour

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En mars 1997, durant le Paris-Nice, Erwann Menthéour est l'un des premiers coureurs à faire l'objet d'une suspension en raison d'un hématocrite supérieur à 50%, règle que l'Union cycliste internationale vient alors d'instaurer[54],[55],[56]. Il met fin à sa carrière à l'issue de cette saison, puis avoue en 1998 s'être dopé durant sa carrière[57]. Il sort l'année suivante l'ouvrage Secret défonce, dans lequel il décrit les pratiques dopantes auxquelles il a eu recours et dont il a été témoin durant sa carrière.

Répercussion de l'affaire Festina

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L'enquête de l'affaire « Festina » a impliqué d'autres formations cyclistes que l'équipe Festina qui lui a donné son nom. Les témoignages recueillis ont amené les enquêteurs à s'intéresser, entre autres, à l'équipe La Française des jeux. Le soigneur de l'équipe Joseph D'Hont, dit Jeff D'Hont, a ainsi été condamné à neuf mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Lille en octobre 2000 pour incitation, facilitation à l'usage et administration de dopants et infractions au Code de la santé publique[58]. Le tribunal a notamment retenu contre D'Hont les témoignages de Marc Madiot, du médecin de l'équipe Stefan De Bock, et des coureurs Christophe Mengin, Frédéric Guesdon, Emmanuel Magnien, Erwann Menthéour et Thomas Davy. Ces deux derniers ont notamment affirmé s'être fait injecter de l'EPO par Jeff D'Hont lorsqu'ils étaient membres de l'équipe La Française des jeux. Durant l'enquête, Marc Madiot a pour sa part affirmé aux enquêteurs : « Je ne voulais pas savoir si mes coureurs utilisaient ou non l'EPO, l'essentiel était qu'ils ne se fassent pas prendre[59]. »

Autres affaires

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En mai 1998, Mauro Gianetti est victime d'un malaise durant le Tour de Romandie, expliqué dans un premier temps par une « hypoglycémie doublé d'une gastro-entérite »[60]. Il reste trois jours dans le coma et passe douze jours aux soins intensifs. Deux médecins effectuent une dénonciation pénale, suspectant une consommation de PFC, d'être à l'origine de ce malaise[61].

En mai 1999, l'un des coureurs de l'équipe, Yvon Ledanois, est soupçonné d'avoir participé au trafic de produits dopant, mis en place par Bernard Sainz[62].

Lors du Tour de France 2000, Emmanuel Magnien est contrôlé positif aux corticoides. Il explique avoir reçu avant le départ du Tour une injection intramusculaire de Kénacort par le Docteur Gérard Guillaume, médecin fédéral et de son équipe, afin de soigner une allergie au pollen. En août, la formation disciplinaire de la Ligue du cyclisme professionnel français le suspend pour 6 mois avec sursis [63],[64]. Sur appel de l'Union cycliste internationale, le Tribunal arbitral du sport fixe la suspension à six mois dont trois fermes.

En octobre 2009 alors sous contrat avec la Française des jeux, Aurélien Duval fait l'objet d'un contrôle antidopage positif à la norfenfluramine (stimulant[65]) durant le Circuit franco-belge. À l'annonce de ce résultat à la fin du mois, il est suspendu provisoirement[66]. Il se fait finalement licencier début janvier 2010, après que la contre-expertise faite sur l'échantillon B eut confirmé la présence de norfenfluramine[67]. Il est suspendu deux ans par la Fédération française de cyclisme en mai 2010.

En février 2012, la commission de discipline de la Fédération française de cyclisme suspend Yoann Offredo pour un an pour avoir manqué à trois reprises à l'obligation de localisation à laquelle sont astreints les coureurs dans le cadre de la lutte contre le dopage[68]. Sa suspension prend fin le 31 janvier 2013[69].

En 2013, un rapport antidopage du Sénat français présente les résultats d'échantillons datant du Tour de France 1998 qui ont été ré-analysés en 2004. Il en ressort que Xavier Jan (membre de l'équipe en 1998) est cité dans le rapport, comme présentant des résultats d'analyses litigieux, un premier échantillon a bien été contrôlé positif, mais les analyses suivantes n'ont pas confirmer ce résultat[70],[71].

En mars 2019, dans le cadre du démantèlement d'un réseau international de dopage par la police autrichienne lors des championnats du monde de ski nordique 2019, Georg Preidler reconnait avoir eu recours aux prélèvements sanguins sans cependant se l'être réinjecté[72]. Il quitte l'équipe Groupama-FDJ après avoir présenté sa démission[73]. Il est suspendu quatre ans par l'UCI, du 5 mars 2019 au 4 mars 2023 et perd tous ses résultats obtenus entre le 1er février 2018 et le 5 mars 2019[74]. En septembre 2019, il est inculpé par la justice de fraude commerciale grave. Le procureur général à Innsbruck, l'accuse d'avoir commencé le dopage sanguin et la prise d'hormones de croissance dès le Tour d'Italie 2017, alors que Preidler nie être passé à l'acte[75],[76].

Engagements contre le dopage

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Depuis 1998, et la signature de la Charte des sponsors[77] FDJ et son équipe affichent un engagement contre le dopage. L'équipe La Française des jeux est l'une des sept formations qui créent le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC) en 2007.

FDJ et son équipe ont publié en décembre 2012 un « appel à la responsabilité » et fait des propositions : « présence du sponsor en tant qu’actionnaire et partie prenante au Conseil d’administration de son équipe, renforcement de la visibilité et des moyens du MPCC, profil de puissance personnalisé, modification du mode d’attribution des licences WorldTour[78]. »

Soutiens et partenariats

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L’équipe dispose d'un club des supporters revendiquant 1 300 membres en 2012[79] et du soutien de ses 24 partenaires dont les cycles Lapierre, B’TWIN et Icepeak. Elle s’implique aux côtés de la Fondation FDJ avec le Cycle Formation. La Fondation FDJ soutient l'administration pénitentiaire pour la réinsertion par le cyclisme, l’association Bout de Vie et le projet « Les Oubliés du Sport » avec le Secours Populaire[80], la Fédération française de cyclisme et Amaury Sport Organisation.

Politique du port des maillots de champions nationaux

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Marc Madiot et Yvon Madiot, anciens champions de France sur route et de cyclo-cross, sont des anciens porteurs du maillot tricolore. Ils considèrent ce maillot comme le plus beau. Le fait de porter le drapeau national a une importance pour eux[81]. Les différents champions tricolores de l'équipe (Christophe Mengin, Francis Mourey, Nicolas Vogondy, Benoît Vaugrenard, Nacer Bouhanni, Arthur Vichot, Arnaud Démare, Thibaut Pinot, Anthony Roux, Benjamin Thomas, Bruno Armirail et Valentin Madouas) n'ont donc jamais arboré le nom du sponsor sur leur tunique.

Depuis cette règle s'est aussi imposée chez les coureurs étrangers devenus champions durant la saison (Thomas Lövkvist, Gustav Larsson, Jussi Veikkanen, Yauheni Hutarovich, Ignatas Konovalovas, Matthew Wilson, Tobias Ludvigsson, Antoine Duchesne, Georg Preidler, Steve Morabito, Sébastien Reichenbach, Stefan Küng, Kevin Geniets et Attila Valter), mais aussi chez les champions nationaux arrivés en début de saison (Stéphane Heulot, Eddy Seigneur et Ramon Sinkeldam).

Principaux coureurs/résultats

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Nom Naissance Nationalité Arrivée Départ Résultats
Davide Rebellin 1971 Drapeau de l'Italie Italie 1997 1997 Classique San Sebastian (1997)
Maximilian Sciandri 1967 Drapeau du Royaume-Uni Grande-Bretagne 1997 1999 2 étapes du Critérium du Dauphiné (1998)
Damien Nazon 1974 Drapeau de la France France 1997 1999 1 étape du Critérium du Dauphiné (1998)
Christophe Bassons 1974 Drapeau de la France France 1999 1999 1 étape du Critérium du Dauphiné (1999)
Fabrizio Guidi 1972 Drapeau de l'Italie Italie 2000 2000 1 étape du Tour d'Italie (2000)
Jacky Durand 1967 Drapeau de la France France 2001 2003 1 étape du Critérium du Dauphiné (2002)
Baden Cooke 1978 Drapeau de l'Australie Australie 2002 2005 Meilleur sprinteur du Tour de France (2003)

1 étape du Tour de France (2003)

1 étape du Tour de Suisse (2003)

1 étape du Tour de Pologne (2005)

Bernhard Eisel 1981 Drapeau de l'Autriche Autriche 2003 2006 1 étape du Tour de Suisse (2005)
Bradley McGee 1976 Drapeau de l'Australie Australie 1998 2007 2 étapes du Tour de France (2002, 2003)

2 étapes du Tour de Suisse (2003, 2005)

1 étape du Tour d'Italie (2004)

1 étape du Critérium du Dauphiné (2002)

1 étape du Tour de Romandie (2004)

8° du Tour d'Italie (2004)

Christophe Mengin 1968 Drapeau de la France France 1997 2008 Bretagne Classic (1999)

1 étape du Tour de France (1997)

Philippe Gilbert 1982 Drapeau de la Belgique Belgique 2003 2008 Paris-Tours (2008)

1 étape du Critérium du Dauphiné (2006)

1 étape du Benelux Tour (2006)

Christophe Le Mével 1980 Drapeau de la France France 2009 2010 10° du Tour de France (2009)
Frédéric Guesdon 1971 Drapeau de la France France 1997 2012 Paris-Roubaix (1997)

Paris-Tours (2006)

2 étapes du Critérium du Dauphiné (2000, 2002)

Yauheni Hutarovich 1983 Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 2008 2012 1 étape du Tour d'Espagne (2010)

1 étape du Tour de Pologne (2010)

Sandy Casar 1979 Drapeau de la France France 2000 2013 3 étapes du Tour de France (2007, 2009, 2010)

1 étape du Tour de Suisse (2003)

6° du Tour d'Italie (2006)

Nacer Bouhanni 1990 Drapeau de la France France 2011 2014 Meilleur sprinteur du Tour d'Italie (2014)

3 étapes du Tour d'Italie (2014)

2 étapes du Tour d'Espagne (2014)

2 étapes du Tour du Beijing (2013)

2 étapes de Paris-Nice (2013, 2014)

1 étape du Benelux Tour (2014)

Pierrick Fédrigo 1978 Drapeau de la France France 2011 2014 1 étape du Tour de France (2012)
Kenny Elissonde 1991 Drapeau de la France France 2012 2016 1 étape du Tour d'Espagne (2013)
Alexandre Geniez 1988 Drapeau de la France France 2013 2016 2 étapes du Tour d'Espagne (2013, 2016)

9° du Tour d'Italie (2015)

Johan Le Bon 1990 Drapeau de la France France 2013 2017 1 étape du Benelux Tour (2015)
Jérémy Roy 1983 Drapeau de la France France 2003 2018 1 étape de Paris-Nice (2009)
Arthur Vichot 1988 Drapeau de la France France 2010 2018 1 étape du Critérium du Dauphiné (2012)

1 étape de Paris-Nice (2014)

Davide Cimolai 1989 Drapeau de l'Italie Italie 2017 2018 1 étape du Tour de Catalogne (2017)
Anthony Roux 1987 Drapeau de la France France 2008 2022 1 étape du Tour d'Espagne (2009)
Thibaut Pinot 1990 Drapeau de la France France 2010 2023 Meilleur jeune du Tour de France (2014)

Meilleur Grimpeur du Tour d'Italie (2023)

Tour de Lombardie (2018)

3 étapes du Tour de France (2012, 2015, 2019)

2 étapes du Tour de Romandie (2015, 2016)

2 étapes du Tour d'Espagne (2018)

2 étapes du Tour de Suisse (2015, 2022)

1 étape du Critérium du Dauphiné (2016)

1 étape du Tour d'Italie (2017)

5° du Tour d'Italie (2023)

6° du Tour d'Espagne (2018)

4° du Tour d'Italie (2017)

3° du Tour de France (2014)

7° du Tour d'Espagne (2013)

10° du Tour de France (2012)

Arnaud Demare 1991 Drapeau de la France France 2012 2023 Meilleur sprinteur du Tour d'Italie (2020 et 2022)

Cyclassics Hamburg (2012)

Milan-SanRemo (2016)

8 étapes du Tour d'Italie (2019, 4x 2020, 3x 2022)

3 étapes de Paris-Nice (2016, 2017, 2018)

2 étapes du Tour de France (2017, 2018)

2 étapes du Tour de Suisse (2013, 2018)

1 étape du Benelux Tour (2013)

1 étape du Critérium du Dauphiné (2017)

1 étape du Tour de Pologne (2022)

David Gaudu 1996 Drapeau de la France France 2017 2 étapes du Tour d'Espagne (2020)

1 étape du Tour de Romandie (2019)

1 étape du Tour du Pays-Basque (2021)

1 étape du Critérium du Dauphiné (2022)

4° du Tour de France (2022)

8° du Tour d'Espagne (2020)

Rudy Molard 1989 Drapeau de la France France 2017 1 étape de Paris-Nice (2017)
Valentin Madouas 1996 Drapeau de la France France 2018 Bretagne Classic Ouest France (2023)

10° du Tour d'Italie (2022)

Stefan Küng 1993 Drapeau de la Suisse Suisse 2019 Champion d'Europe du contre-la-montre (2020 et 2021)

2 étapes du Tour de Suisse (2021, 2023)

1 étape du Tour de Romandie (2019)

Laurence Pithie 2002 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 2023 Cadel Evans Great Ocean Road Race (2024)
Romain Grégoire 2003 Drapeau de la France France 2023 1 étape du Tour du Pays basque (2024)

Principales victoires

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Jeux olympiques

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Piste :

Championnats du monde

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Route :

Piste :

Championnats d'Europe

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Jeux du Commonwealth

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Piste :

Courses d'un jour

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Philippe Gilbert sur le podium du Circuit Het Volk 2008

Victoires sur les classiques de niveau World Tour ou équivalent (en gras les victoires sur les classiques « Monuments ») :

Victoires sur les autres courses d'un jour :

Courses par étapes

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Championnats nationaux

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Jussi Veikkanen vêtu du maillot de champion de Finlande en 2009

Route:

Cyclo-cross :

Piste :

Coupe de France

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Résultats sur les grands tours

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Sandy Casar en 2004

Classements UCI

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L'équipe FDJ lors de la présentation du Tour de France 2010 à Rotterdam.

Jusqu'en 1998, les équipes cyclistes sont classées par l'UCI dans une division unique. En 1999 le classement UCI par équipes est divisé entre GSI, GSII et GSIII[83]. À l'exception de la saison 2001, l'équipe a fait partie des GSI jusqu'en 2004. Les classements détaillés ci-dessous pour cette période sont ceux de la formation FDJ en fin de saison. Les coureurs demeurent en revanche dans un classement unique[84].

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
1997 8e Davide Rebellin (17e)
1998 19e Emmanuel Magnien (22e)
1999 19e Jean-Cyril Robin (48e)
2000 21e Lars Michaelsen (80e)
2001 6e (GSII) Bradley McGee (128e)
2002 21e Baden Cooke (21e)
2003 14e Baden Cooke (29e)
2004 17e Bradley McGee (32e)

À compter de 2005, l'équipe intègre le ProTour. Le tableau ci-dessous présente les classements de l'équipe sur ce circuit, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel[85]. En 2009, le classement du ProTour est remplacé par le Classement mondial UCI.

Mickaël Delage et Nacer Bouhanni
Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
2005 20e Thomas Lövkvist (66e)
2006 20e Frédéric Guesdon (45e)
2007 19e Christophe Mengin (93e)
2008 12e Mickaël Delage (43e)

En 2009, le classement du ProTour est remplacé par le Classement mondial UCI.

Saison Classement
par équipes
Meilleur coureur
au classement individuel
2009 16e Christophe Le Mével (79e)
2010 22e Sandy Casar (69e)

En 2011, l'équipe ne fait plus partie des équipes ProTour. Elle participe principalement aux épreuves des circuits continentaux. Les tableaux ci-dessous présentent les classements de l'équipe sur les circuits, ainsi que son meilleur coureur au classement individuel. Grâce aux bonnes prestations de ses coureurs, la FDJ remporte le classement par équipes de l'UCI Europe Tour 2011 et devient une équipe du World Tour en 2012. Les coureurs de l'équipe sont à nouveau classés dans les circuits continentaux à partir de 2016.

UCI Africa Tour

UCI Africa Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
20117eFRA Geoffrey Soupe (23e)
Source : UCI

UCI America Tour

UCI America Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
2016 - SUI Sébastien Reichenbach (176e)
2018 - CAN Antoine Duchesne (32e)
2019 - CAN Antoine Duchesne (316e)
2020 - CAN Antoine Duchesne (128e)
2021 - CAN Antoine Duchesne (74e)
2022 - CAN Antoine Duchesne (201e)
Source : UCI

UCI Asia Tour

UCI Asia Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
201156eCAN Dominique Rollin (218e)
2016 - FRA William Bonnet (47e)
Source : UCI

UCI Europe Tour

UCI Europe Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
20111erBLR Yauheni Hutarovich (2e)
2016 - FRA Arnaud Démare (21e)
2017 - FRA Arnaud Démare (6e)
2018 - FRA Thibaut Pinot (8e)
2019 - FRA David Gaudu (36e)
2020 - FRA Arnaud Démare (8e)
2021 - FRA David Gaudu (13e)
2022 - SUI Stefan Küng (7e)
2023 - FRA Thibaut Pinot (20e)
Source : UCI

UCI Oceania Tour

UCI Oceania Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
2019 - AUS Miles Scotson (62e)
2020 - AUS Miles Scotson (68e)
2021 - AUS Miles Scotson (22e)
2022 - AUS Michael Storer (15e)
2023 - NZL Laurence Pithie (11e)
Source : UCI

À partir de 2012, l'équipe participe à l'UCI World Tour.

UCI World Tour
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
201218eFRA Arnaud Démare (60e)
201317eFRA Thibaut Pinot (33e)
201416eFRA Thibaut Pinot (32e)
201515eFRA Thibaut Pinot (10e)
201611eFRA Thibaut Pinot (17e)
201717eFRA Thibaut Pinot (22e)
201814eFRA Thibaut Pinot (17e)
Source : UCI

En 2016, le Classement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux. Il remplace définitivement l'UCI World Tour en 2019.

Classement mondial
AnnéeClassement par équipesMeilleur coureur au classement individuel
2016 - FRA Thibaut Pinot (25e)
2017 - FRA Thibaut Pinot (14e)
2018 - FRA Thibaut Pinot (13e)
201912eFRA David Gaudu (47e)
20209eFRA Arnaud Démare (9e)
20219eFRA David Gaudu (16e)
20227eSUI Stefan Küng (7e)
20237eFRA Thibaut Pinot (21e)
Source : UCI

Groupama-FDJ en 2024

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Effectif 2024
CyclisteDate de naissancePaysÉquipe précédente
Lewis Askey4 mai 2001GBR Royaume-UniÉquipe continentale Groupama-FDJ (2021)
Cyril Barthe14 février 1996FRA FranceBurgos-BH (2023)
Sven Erik Bystrøm21 janvier 1992NOR NorvègeIntermarché-Circus-Wanty (2023)
Clément Davy17 juillet 1998FRA FranceÉquipe continentale Groupama-FDJ (2020)
David Gaudu10 octobre 1996FRA FranceCôtes d'Armor-Marie Morin (2016)
Kevin Geniets9 janvier 1997LUX LuxembourgÉquipe continentale Groupama-FDJ (2019)
Lorenzo Germani3 mars 2002ITA ItalieÉquipe continentale Groupama-FDJ (2022)
Romain Grégoire21 janvier 2003FRA FranceÉquipe continentale Groupama-FDJ (2022)
Ignatas Konovalovas8 décembre 1985LTU LituanieMarseille 13 KTM (2015)
Stefan Küng16 novembre 1993SUI SuisseBMC Racing Team (2018)
Olivier Le Gac27 août 1993FRA FranceBIC 2000 (2014)
Eddy Le Huitouze3 avril 2003FRA FranceÉquipe continentale Groupama-FDJ (2023)
Fabian Lienhard3 septembre 1993SUI SuisseIAM Excelsior (2019)
Valentin Madouas12 juillet 1996FRA FranceBIC 2000 (2016)
Lenny Martinez11 juillet 2003FRA FranceÉquipe continentale Groupama-FDJ (2022)
Rudy Molard17 septembre 1989FRA FranceCofidis, Solutions Crédits (2016)
Quentin Pacher6 janvier 1992FRA FranceB&B Hotels p/b KTM (2021)
Enzo Paleni30 mai 2002FRA FranceÉquipe continentale Groupama-FDJ (2022)
Paul Penhoët28 décembre 2001FRA FranceÉquipe continentale Groupama-FDJ (2022)
Laurence Pithie17 juillet 2002NZL Nouvelle-ZélandeÉquipe continentale Groupama-FDJ (2022)
Rémy Rochas18 mai 1996FRA FranceCofidis (2023)
Clément Russo20 janvier 1995FRA FranceArkéa-Samsic (2023)
Marc Sarreau10 juin 1993FRA FranceAG2R Citroën Team (2023)
Reuben Thompson15 février 2001NZL Nouvelle-ZélandeÉquipe continentale Groupama-FDJ (2022)
Lars van den Berg7 juillet 1998NED Pays-BasÉquipe continentale Groupama-FDJ (2020)
Matthew Walls20 avril 1998GBR Royaume-UniBora-Hansgrohe (2023)
Samuel Watson24 septembre 2001GBR Royaume-UniÉquipe continentale Groupama-FDJ (2022)
Thibaud Gruel (6 mars–31 déc.)1 mai 2004FRA FranceÉquipe continentale Groupama-FDJ (2024)
Source : ProCyclingStats

Saisons précédentes

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Bibliographie

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Notes et références

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Références

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  2. « CV », sur fredericgrappe.com (consulté le )
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