Frédéric Amouretti
Joseph François Frédéric Amouretti, né le à Toulon et mort le à Pierrefeu-du-Var, est un poète, journaliste, militant monarchiste de l'Action française et nationaliste français. Il signait ses écrits sous le nom de Frédéric Amouretti.
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L'Observateur français, La France nouvelle (d), La Gazette, La Cocarde, L'Express du Midi (en) |
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Biographie
modifierFils d'Étienne Henri Amouretti, médecin de la marine[1], et d'Anne Marie Guigon, Frédéric Amouretti réside à Cannes et est étudiant à la faculté des lettres lorsque son père décède en 1886. Il sera ainsi dispensé du service militaire comme "fils unique de veuve". Proche du Félibrige, autour de Frédéric Mistral, et de l'École Romane, autour de Jean Moréas, Amouretti est un proche de Charles Maurras, avec lequel il milite en faveur du fédéralisme et de l'idée de décentralisation. À la même époque, il collabore à La Cocarde de Maurice Barrès[2]. Il est également l’un des premiers rédacteurs de la Revue d’Action française avant de mourir prématurément, à l'âge de quarante ans à Pierrefeu-du-var.
Notes et références
modifier- La Libre Parole, 24 avril 1892, p.3
- (en) J.S. McClelland, The French right (from De Maistre to Maurras), London, Jonathan Cape, , p. 252
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Frédéric Amouretti et Charles Maurras, La Déclaration des Félibres fédéralistes, Paris, Éd. du Pigeonnier, 1942 [1892].
- André Cottez, Un précurseur du nationalisme intégral : Frédéric Amouretti (1863-1903), essai de biographie et bibliographie de ses articles, Paris, Plon, 1937.