François-Sophie-Alexandre Barrillon

homme politique français

François-Sophie-Alexandre Barrillon, né le à Paris et mort le à Élincourt-Sainte-Marguerite (Oise)[1], est un avocat et homme politique français[2].

François-Sophie-Alexandre Barrillon
Fonctions
Député de l'Oise
-
Préfet de l'Oise
Conseiller général de l'Oise
-
Député de l'Oise
-
Maire d’Élincourt-Sainte-Marguerite
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Autres informations
Distinction

Biographie

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François Alexandre Barrillon est le fils unique d’Alexandre Barrillon (1762-1817), planteur, négrier, député et régent de la Banque de France[3],[4]. En 1825, dans le cadre de l'indemnisation par la république d'Haïti des anciens colons propriétaires, François-Sophie-Alexand reçoit la somme de 8 000 Francs or en dédommagement de la perte de leurs plantations et esclaves causée par la Révolution haïtienne[5].

Après des études de Droit, il se fit inscrire au barreau de Paris en 1821. Propriétaire dans l’Oise, conseiller général du département depuis 1833 et maire d’Élincourt en 1838, il fut élu, le 4 novembre 1837, député dans le 5e collège électoral de l'Oise (Compiègne). Non réélu en janvier 1839, il retrouva son siège le 9 juillet 1842, élu par le même collège. Combattu par le ministère Guizot[réf. nécessaire], il échoua aux élections du 1er août 1846. Opposé à la politique gouvernementale, il présida le banquet réformiste de Compiègne en novembre 1847.

Le 27 février 1848[6], il fut nommé commissaire du gouvernement dans l'Oise par le gouvernement provisoire de 1848, qui le révoqua en avril comme trop modéré.

Le 23 avril suivant, le département de l’Oise l'élut représentant du peuple, et le réélut à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849. Il siégea au centre droit.

Partisan de la candidature du général Cavaignac à la présidence de la République, il protesta, le 2 décembre 1851, à la mairie du 10e arrondissement (ancien) de Paris, contre le coup d’État, et fut enfermé à la prison Mazas.

Il obtenu son élection dans l’Oise le 23 septembre 1865 et fut réélu aux élections générales du 24 mai 1869. Il bénéficia en 1865 de la neutralité de Napoléon III, se rallia au régime et fut candidat officiel en 1869[7].

Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1868[8].

Il est le beau-père de François-Ernest Dutilleul[9].

Références

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  1. Archives départementales de l'Oise, état-civil numérisé d'Élincourt-Sainte-Marguerite, acte no 20 de l'année 1871. Maire de la commune, le défunt meurt au château de Bellinglise.
  2. Pierre Larousse, « Barrillon (François-Sophie-Alexandre) », Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 16e, Paris, Supplément, (lire en ligne), p. 297
  3. Romuald Szramkiewicz, Les Régents et censeurs de la Banque de France : nommés sous le Consulat et l’Empire, p. éd. Droz, 1974, (ISBN 2600033734)
  4. Claude Ribbe, « Alexandre Barrillon » [archive], sur Une autre histoire, (consulté le )
  5. CNRS - Base de données Repairs, « François-Sophie-Alexandre Barrillon », sur esclavage-indemnites.fr (consulté le )
  6. Notice « Barillon (François, Sophie, Alexandre) » (1801-1871), page 83 in Archives nationales (France) (répertoire nominatif par Christiane Lamoussière, revu et complété par Patrick Laharie ; répertoire territorial et introduction par Patrick Laharie), Le Personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880, Paris : Centre historique des Archives nationales, 1999, 1159 pages, 27 cm, (ISBN 2-86000-271-5).
  7. Colonne 609 in P. Vaucelles, « Barillon (François-Sophie-Alexandre) », colonnes 608 et 609 in M. Prevost et Roman d’Amat (direction), Dictionnaire de biographie française (DBF), tome cinquième (Baltazar - Bergeret de Grancourt), 1528 colonnes, 1951, Paris, Librairie Letouzey et Ané.
  8. « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  9. Généalogie de la famille Barrillon, sur genea-bdf.org

Sources

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Lien externe

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Articles connexes

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