Georges Breuil

peintre français

Georges Breuil est un artiste peintre français né Adrien Georges Noël Dubreuil le à Quevillon (Seine-Maritime, alors nommée Seine-Inférieure), mort à Bois-Guillaume (Seine-Maritime) le .

Georges Breuil
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Georges Adrien DubreuilVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Élève de l'École régionale des Beaux-Arts de Rouen en 1921-1922[1], Georges Breuil est cependant également l'ami et l'élève de Georges Braque.

Après les cinq années de la Seconde Guerre mondiale où il est prisonnier en Allemagne, il s'engage en 1947 dans la voie de l'abstraction[1]. C'est sur les conseils de Georges Braque et de Jacques Villon qu'il expose pour la première fois à la Galerie Colette Allendy à Paris en 1953[2].

Installé au 1717, rue de l'Église à Bois-Guillaume[3], il est l'auteur en 1965 d'un essai intitulé Sublimation de l'art abstrait où il définit « la genèse d'une œuvre comme une pensée, premier moteur de la création qui devient acte »[4], offrant au dictionnaire Bénézit de restituer qu'« il a contribué à faire comprendre la peinture abstraite dans la région rouennaise »[5].

Expositions

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Expositions personnelles

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Expositions collectives

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Citations

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Dits de Georges Breuil

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  • « Quelle voie doit donc suivre aujourd'hui l'artiste abstrait ? Il doit exprimer la communion de l'humain avec le cosmos, son langage symbolique doit permettre à l'homme de crever l'enveloppe du connu et accéder à cette connaissance plus profonde de la nature ou du réel. Il doit essayer, au moyen de formes, d'harmonies, de rythmes, c'est-à-dire ce qu'en science on appelle le discontinu, seul perceptible par nos sens, de transmettre la notion de la réalité et de la permanence de l'univers, du continu. » - Georges Breuil[4]

Réception critique

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  • « Tard venu à la peinture (ce n'est qu'à trente-six ans qu'il commence à prendre un pinceau, au cours de sa captivité en Allemagne), il expose pour la première fois à cinquante ans, à Paris, des œuvres de caractère abstrait aux modulations d'une grande délicatesse. » - Gérald Schurr[12]

Collections publiques

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Références

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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