Henry-Gabriel Didier

personnalité politique française
Henry-Gabriel Didier
Fonctions
Sénateur inamovible
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Procureur de la République près le tribunal judiciaire de Paris
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Député de l'Algérie française
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/158/22, BB/6(II)/128)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Henry-Gabriel Didier ( à Fresnes-en-Woëvre - à Paris) est un magistrat et homme politique français.

Biographie modifier

Après avoir terminé ses études à Paris, il débuta comme professeur dans une institution de Fontenay-aux-Roses (1825-1831). Il fit alors son droit, collabora en même temps au journal Le Bons Sens (1832-1834), et se fit inscrire en 1834 au barreau de Sedan. Il se fixa comme avocat à Paris en 1839, fut nommé en 1844 juge adjoint au tribunal d'Alger, puis successivement procureur du roi à Philippeville (), procureur du roi à Blidah en 1846, et substitut du procureur général à Alger en 1847. Il était à cette époque un des plus actifs collaborateurs de la France pittoresque de Philippe Lebas.

Le , il fut élu représentant de l'Algérie à l'Assemblée constituante ; il donna immédiatement sa démission de substitut à Alger, siégea à gauche et fit partie du comité de l'Algérie et des colonies. Depuis l'élection du , il avait fait à la politique du prince-président une opposition constante, dont il ne se départit pas à l'Assemblée législative, où il fut élu, le , comme représentant de l'Algérie, et fit partie de la commission de permanence ().

Le coup d'État de 1851 l'éloigna de la vie politique ; il reprit sa place au barreau de Paris, et plaida notamment dans l'affaire Doisneau pour la partie civile, et dans les poursuites contre le Comité électoral dit des Treize (1864), pour l'un des prévenus. Candidat de l'opposition au Corps législatif, à Paris, aux élections générales de 1869, il ne réunit qu'un faible nombre de voix.

Le lendemain de la révolution du , il fut nommé en même temps préfet de la Meurthe, préfet à Alger, et procureur de la République de Paris ; il accepta le poste de préfet à Alger, qu'il quitta le pour revenir à Paris, après avoir refusé les fonctions de gouverneur civil de l'Algérie. Il se présenta sans succès, le , comme candidat sénatorial, dans la Meuse.

Nommé conseiller à la Cour de cassation, le , il fut élu par le Sénat, le , sénateur inamovible.

Il est le beau-frère de Charles Gilbert-Boucher.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier