La Verdière

commune française du département du Var

La Verdière est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La Verdière
La Verdière
Le village côté ouest.
Blason de La Verdière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Provence Verdon
Maire
Mandat
Gilles Rogier
2020-2026
Code postal 83560
Code commune 83146
Démographie
Population
municipale
1 651 hab. (2021 en évolution de +1,79 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 22″ nord, 5° 56′ 12″ est
Altitude Min. 327 m
Max. 800 m
Superficie 68,16 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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La Verdière
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La Verdière
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La Verdière

Géographie

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Localisation

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La commune se situe sur le territoire du haut var et du parc naturel régional du Verdon[1].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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  • Le village se trouve au croisement des départementales 30 et 554.

Transports en commun

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Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![2].

Lignes SNCF

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  • La gare la plus proche se trouve à Manosque.

Communes limitrophes

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La commune de la Verdière est limitrophe des communes de Saint-Julien, Quinson, Montmeyan, Tavernes, Varages, Saint-Martin-de-Pallières, Esparron et Ginasservis et à 37,4 km du Lac de Sainte-Croix[3].

Géologie et relief

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Commune membre du Parc naturel régional du Verdon.

Juché au sommet du village éponyme, le château de la Verdière embrasse un vaste panorama. On peut apercevoir au nord, les villages de Moustiers-Sainte-Marie et de Castellane ; à l'ouest, le Mont Ventoux et le Luberon ; au sud-ouest, les montagnes de la Sainte-Baume et de la Sainte-Victoire et enfin au sud-est, la chaîne des Maures.

Sismicité

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Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

  • Zone 0 : risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
  • Zone Ia : risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel.
  • Zone Ib : risque faible. Ce risque le plus élevé du département, qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

La commune de La Verdière est en zone sismique de faible risque Ib[4].

Hydrographie et les eaux souterraines

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  • Caractéristiques des masses d'eau impactées par la commune[5] :
    • Masses d'eau superficielles directement impactées (traversant la commune) : Vallon du pont, Ruisseau l'Abéou, Le ruisseau la Vabre, L'aqueduc de La Verdière[6].
    • masses d'eaux souterraines impactées par la commune : Plateaux calcaires des Plans de Canjuers et de Fayence, Domaine marno-calcaire et gréseux de Provence est - BV Côtiers est, Domaine marno-calcaires Provence est - BV Durance, la source de Montbrien.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Varages », sur la commune de Varages à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 786,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Lieux-dits et hameaux

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  • Hameau de la Mourotte[14].
Le hameau de La Mourotte.

Urbanisme

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Typologie

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Au , La Verdière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Intercommunalité

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Membre de la communauté de communes Provence Verdon.


Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), terres arables (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,8 %), zones urbanisées (2,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La Verdière s'écrit en provençal La Verdièra selon la norme classique et La Verdièro selon la norme mistralienne.[réf. nécessaire]

Histoire

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Du XIIe au XVe siècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait le prieuré Notre-Dame-d’Église (à l’époque, Sancte Marie de Basseto)[20].

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La dame de La Verdière, Philipotte de Vintimille, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[21].

Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, plusieurs familles venues de Sausses s'installent à La Verdière afin de repeupler la communauté[22].

Les Templiers et les Hospitaliers

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La bastide de Brauch, lieu-dit la Grande Bastide, fief de Brauch et membre de la commanderie de Saint-Maurice à l'époque des ordres militaires (Templiers puis des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem)[23],[24].

Politique et administration

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Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1793 André Bourjac   Propriétaire
1793 1799 Antoine Taron   Boucher
1799 1803 Jean-Étienne Blanc   Notaire
1803 1806 Léon-Alexandre Menut   Négociant
1806 1830 Auguste-Pierre-Marie de Forbin d'Oppède   Baron
1830 1832 Jean-Étienne-Grégoire Blanc   Notaire
1832 1832 Roch-François-Augustin Devime   Propriétaire
1832 1832 Jean-Étienne-Grégoire Blanc   Notaire
1832 1843 Roch-François-Augustin Devime   Propriétaire
1843 1848 Jean-Étienne-Grégoire Blanc   Notaire
1848 1848 Louis-Joseph Vincens   Propriétaire
1848 1848 Jean-Pierre Reboul   Propriétaire
1848 1852 Georges-Auguste Menut   Médecin
1852 1855 Prosper Fériaud   Négociant
1855 1855 Désiré Laumain   Propriétaire
1855 1862 Étienne-Grégoire Blanc   Notaire
1862 1864 Prosper Fériaud   Propriétaire
1864 1870 Louis-Auguste Burle   Propriétaire
1870 1870 Édouard Charles   Rentier
1870 1871 Émile Fériaud   Médecin
1871 1871 Louis-Auguste Burle   Propriétaire
1871 1877 Désiré Laumain   Propriétaire
1877 1877 Ernest Pothonier   Notaire
1877   Émile Fériaud   Médecin[26]
Les données manquantes sont à compléter.
1959 1965 M. Julien Martin    
1965 1971 M. Julien Martin    
1971 1977 M. Julien Martin    
1977 1983 M. René Beauduen    
1983 1989 M. René Beauduen    
1989 1995 M. Joseph Devivies    
1995 2001 M. Jean Lefèvre    
2001 2007 M. Denis Beauduen    
Les données manquantes sont à compléter.
2014 2020 M. Hervé Chatard DVG[27]  
2020 En cours M. Gilles Rogier    

Budget et fiscalité 2020

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En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[28] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 422 000 , soit 880  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 980 000 , soit 607  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 430 000 , soit 266  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 759 000 , soit 470  par habitant.
  • endettement : 445 000 , soit 276  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 9,73 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,20 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,97 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 250 [29].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 1 651 habitants[Note 3], en évolution de +1,79 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6881 7751 6141 5691 5971 6761 5191 5071 473
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3221 3821 3131 2361 1841 2011 071955920
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
900885867678657565497502481
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4734865055246467821 2971 6021 600
2021 - - - - - - - -
1 651--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Entreprises et commerces

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Agriculture

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  • Coopérative vinicole dite Société coopérative agricole La Verdiéroise[34].
Les vins produits sur la commune sont d'indication géographique protégée : Méditerranée (IGP); Var (IGP)[35].

Tourisme

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Commerces et services

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  • Commerces et services de proximité.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le château

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Le château de La Verdière.
La bastide de Brauch.

La construction du château est due à la famille royale des comtes de Castellane en 980 sous la forme d'une forteresse[39].

Après avoir appartenu aux comtes de Vintimille de 1262 à 1437, l’édifice revient de nouveau à la maison des Castellane puis entre, en 1613, dans la famille des comtes de Forbin. Ce sont ces trois grandes familles qui offrirent au château de la Verdière une architecture si particulière née de ces différentes périodes d’aménagement.
Par son caractère militaire, la Verdière commandait la route menant d'Arles à Castellane.
Une chapelle fut également édifiée au pied du château, aujourd'hui l'église paroissiale du village.
Le château et son parc sont entièrement classés au titre de la loi du sur les Monuments historiques depuis 1986[40].
On peut visiter le château, il est depuis ces dernières années sauvé de l’état de ruine dans lequel il se trouvait[41].

Le patrimoine religieux

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* L'église :

L'église paroissiale de l'Assomption, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[42], est accolée au château qui communique avec elle par un escalier intérieur. Une chapelle castrale s'y trouvait au Moyen Âge. Les cloches datent de 1604[43] et 1615[44] sont classées au titre des objets mobiliers.
  • Les chapelles :
La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, autrefois Notre-Dame-de-Santé
La chapelle Notre-Dame-de-Santé est un lieu de pèlerinage depuis le XVe siècle. La tradition dit qu'elle contient une pierre rapportée de Jérusalem en 1655 par un religieux, au retour de son pèlerinage[45].
La chapelle Saint-Roch[46]. Saint Roch est le saint patron de la commune[47],[48].
La cloche de 1617 de la chapelle Saint-Roch[49].
La chapelle Saint-Pierre-de-la-Mourotte[50].
La cloche de 1746[51].

* Le monument aux morts :

Monument aux morts. Conflits commémorés : Guerres de 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954)[52].

* Le patrimoine rural :

Le lavoir de la Gouargo-la-Verdière[53].
L'aqueduc :
Les conduites et aqueduc souterrains d'adduction d'eau datent de la même époque que le château. La partie aérienne a été projetée au début des années 1800 pour permettre à l'eau de la source de Montbrien, captée par aqueduc souterrain, de passer le vallon du Naï.
La mise en eau est faite vers 1826. La source de Saint-Jean utilisée pour couler aux six fontaines du village, n'arrivait plus au niveau de la conduite souterraine passant sous le parc du château[54]. Depuis les années 1968, la source alimente les fontaines.

Personnalités liées à la commune

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  • Antoine Honoré de Castellane-Bézaudun (1559-1594), né à La Verdière, chef ligueur pendant les guerres de religion[55]
  • Paul Blanc (1836-1910), peintre et graveur. Issu d'une famille de la Verdière, il y est né et inhumé. Ses dessins de mendiants appréciés par leurs qualités artistique et expressive sont un document sur la misère au XIXe siècle.

Héraldique

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Les armoiries de La Verdière se blasonnent ainsi[56] :

De gueules au château donjonné de trois tours d’or, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable ; au chef d'or.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Le Parc naturel régional du Verdon
  2. Réseau régional de transports en commun
  3. Itinéraires
  4. sismicité du Var sur le site de la préfecture
  5. L'eau dans la commune
  6. Paysages et problèmes du haut-bassin de l'Argens au cœur de la Provence Verte (Var occidental), par Jean Nicod. Figure 29 : Tracé de l'aqueduc de La Verdière, page 77
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre La Verdière et Varages », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Varages », sur la commune de Varages - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Varages », sur la commune de Varages - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. Hameau de La Mourotte : Station
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Verdière ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 232
  21. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 412 (note 55).
  22. Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. p. 85
  23. Maison du Temple de Braug
  24. La la Grande Bastide, commune de la Verdière. Commanderie de Saint-Maurice, page 55
  25. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques, Draguignan, 1897, pp.381-382 [1]
  26. Être un « bon » maire sous la Troisième République. Les maires varois décorés de la Légion d’Honneur
  27. https://www.lexpress.fr/resultats-elections/municipales-2014-la-verdiere-83560_413113.html
  28. Les comptes de la commune
  29. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « coopérative vinicole dite Société coopérative agricole La Verdiéroise », notice no IA83001397, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Vin La Verdière
  36. Camping Gorges du Verdon 83
  37. Gîtes de France
  38. Foyer rural
  39. Le château de La Verdière
  40. « Château et son parc », notice no PA00081774, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. Château de la Verdière
  42. « Eglise », notice no PA00081775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. Notice no PM83000682, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1604 de l'église Notre-Dame de l'Assomption
  44. Notice no PM83000681, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche 1615 de l'église Notre-Dame de l'Assomption
  45. Chapelle Notre-Dame-de-Santé
  46. La chapelle Saint-Roch
  47. La Verdière Saint-Roch
  48. Saint Roc est le saint patron de nombreux villages et villes
  49. Notice no PM83000683, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle Saint-Roch
  50. La chapelle Saint-Pierre-de-la-Mourotte
  51. Notice no PM83000684, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle Saint-Pierre-de-la-Mourotte
  52. Monument aux morts
  53. Le lavoir de la Gouargo-la-Verdière
  54. La première arche de l'aqueduc a été cassée par un camion transportant une grue dans les années 1950. Un siphon tubé a remplacé l'aqueduc pour passer ce point bas lors de la réalisation en tuyauterie de toute la captation de la source de Montbrien pour alimenter le bassin qui se trouve dans le parc du château via la station de pompage des cèdres, l'eau courante et le tout-à-l'égout ont été mis en fonction début 1950. Seul le surplus d'eau pouvait couler aux fontaines dans ces années là
  55. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 144.
  56. Verdon Mont-Major : La Verdière, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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