Montmeyan

commune française du département du Var

Montmeyan est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Montmeyan
Montmeyan
Le village côté est.
Blason de Montmeyan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Provence Verdon
Maire
Mandat
Louis Reynier
2020-2026
Code postal 83670
Code commune 83084
Démographie
Gentilé Montmeyannais
Population
municipale
574 hab. (2021 en évolution de +0,53 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 51″ nord, 6° 03′ 50″ est
Altitude Min. 358 m
Max. 691 m
Superficie 39,43 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Flayosc
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Montmeyan
Liens
Site web montmeyan.fr

Géographie

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Géologie et relief

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Montmeyan est un village médiéval fortifié[1],[2], bâti à 504 mètres d’altitude sur un promontoire rocheux. Il domine une plaine étroite bordée de plateaux boisés, à proximité des gorges du Verdon et du lac de Sainte-Croix.

Les tours[3] des remparts continuent de surplomber ce village[4] au charme véritable avec des rues étroites et encaissées, des passages voûtés, des traverses en escaliers et des arcs de soutènement. Au noyau médiéval regroupé sur la butte s’est ajoutée une agglomération développée en éventail sur le haut de la pente orientale, du côté le moins abrupt, le mieux abrité du vent et le plus proche de la route.

La superficie de la commune est de 3 943 hectares dont 1 768 hectares de forêt communale et 254 hectares en forêt domaniale de Pélenc. Ces espaces boisés font partie de la région forestière « Plateaux de Provence ». Les peuplements sont des taillis de chêne pubescent (90 %), chêne vert (9 %) et autres feuillus (1 %) avec quelques résineux (pin d'Alep et pin maritime)[5],[Note 1].

Le territoire comporte plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[6] :

Le synclinal de Montmeyan est un fossé d’effondrement orienté nord-sud, attribué au premier mouvement alpin de l’Oligocène, qui s’étend sur 12 km entre Quinson et Fox-Amphoux[7]. Il est rempli d’argiles rouges de l’Éocène inférieur, subdivisées en deux masses par un banc de calcaire lacustre[8].

Dans cette plaine étroite, bordée de failles calcaires, affleurent des roches sédimentaires d’âge Jurassique et Crétacé. Ces roches renferment des fossiles rares : œufs de dinosaures, ammonites, oursins, cérithes, bivalves et brachiopodes[9].

Le village est situé sur une bande allongée de Jurassique supérieur en plein milieu du fossé tertiaire. C'est une klippe qui provient du bord ouest du fossé, preuve du chevauchement de cette bordure[10].

Risques majeurs

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Le DICRIM de Montmeyan identifie six risques majeurs : incendie de forêt, rupture de barrage, mouvements de terrain, inondation, sismicité et transport de matières dangereuses[11]. La commune est dotée d'un Plan communal de sauvegarde qui est consultable en mairie[12].

Hydrographie et eaux souterraines

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Cours d'eau traversant la commune :

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Regusse », sur la commune de Régusse à 5 km à vol d'oiseau[15], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 717,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −10,3 °C, atteinte le [Note 2],[16],[17].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[18]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Neige à Montmeyan, .
  • RD 13 vers Tavernes et Quinson,
  • RD 30 vers La Verdière et Régusse[20].

La commune étant classée en zone montagneuse, les équipements hivernaux sont obligatoires pour tous les véhicules du 1er novembre au 31 mars[21].

Transports en commun

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Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![22].

Communes limitrophes

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Montmeyan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle est située hors unité urbaine[24] et hors attraction des villes[25],[26].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,8 %), terres arables (3,2 %), zones urbanisées (1,5 %), prairies (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[28].

Toponymie

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Montmeyan apparaît dans les archives dès le XIIe siècle sous le nom de Locus de Monte Mejano ou de Montis Mejani (le « mont qui est au milieu »)[29],[30]. On lui donne aussi le nom de Monte Medio car ce lieu se trouverait au centre de la Provence[31],[32].

Ce toponyme est dérivé du nom gaulois Mediolanon, latinisé en Mediolanum[33] qui signifie « plein milieu », véritable centre sacré pour les Gaulois[34],[35]. Montmeyan a été un Mediolanum gaulois[36],[37], centre religieux et politique où se réunissaient les tribus (ou cités voisines associées) pour traiter de leurs intérêts communs, dans une enceinte dominant un « plat-pays» rural[38].

Ses habitants sont appelés les Montmeyannais.

Montmeyan se nomme Mount-Meyan en provençal de norme mistralienne et Montmejan dans la norme classique.

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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La présence de l’homme au Paléolithique moyen est attestée sur le territoire de Montmeyan avec le site de l’abri Breuil[39] dans la vallée du Verdon[40],[41]. Une activité de débitage de silex a été mise en évidence dans un pré à Cocnillet[42].

Plusieurs traces d’habitat néolithique et de l’âge du bronze avec des enceintes préhistoriques ont été découvertes sur la commune[43]. Un éclat de hache polie en roche verte et une pointe foliacée et ont été découverts près de la Pierre de Vitrolles[5]. Un foyer circulaire à radier de pierres chauffantes datant du Néolithique moyen a été trouvé dans la plaine[42].

Le dolmen de la Colle (âge du cuivre) dans le bois de Malassoque[44] et deux tumuli[45] (âge du bronze/âge du fer) à La Petite Roquette[46] figurent à l’inventaire des mégalithes de Montmeyan[47]. Des fragments de meule à grains en rhyolite ont été trouvés près de la Pierre de Vitrolles[5]. Au cours de l’âge du fer, les Celto-ligures construisent un oppidum à l'emplacement actuel du village[48] qui figure parmi les Mediolanum gaulois[49]. Deux camps entourés de gros murs de pierres sont installés au Castelar de La Grande Roquette[50]. Comme d'autres Mediolanum, Montmeyan est un point de repère sacré dans une vaste entreprise de géodésie gauloise[51],[Note 3].

L’occupation romaine a laissé des vestiges abondants à La Grande Roquette et Enguerne, dont des fragments de tuiles à rebords et une lampe chrétienne en terre cuite[52]. Un four de potier et des tuiles (tegulae et imbrices) sont répertoriés au nord du village, sur la rive gauche du Beau Rivé[53],[54]. Des restes d'établissements ruraux ont été découverts à Coste Belle et à l'Eiglier[42].

Moyen Âge et Époque moderne

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Templiers et Hospitaliers

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Tour du Castelar, vestige du castrum de La Roquette, .

En , le seigneur Hugues de Montmeyan entre dans l’ordre du Temple et donne la terre de Camp Long ainsi que les droits de pâturage sur tout le territoire de Montmeyan[55],[56],[57]. Il renonce à tous ses droits et héritages au profit de la commanderie de Saint-Maurice[58]. La même année, les Templiers fortifient le Castelar à La Roquette[59]. En , le seigneur de Blachère donne et concède aux chevaliers du Temple toutes les terres cultes et incultes, le droit de pâture ainsi que les eaux des rives du Verdon. Il donne en outre la libre faculté de construire un moulin dans le vallon de Beau Rivé et un local pour préparer le pain[60],[61].

En 1221, la commanderie de Saint-Maurice achète le castrum de Montmeyan avec son château, ses terres et tous ses droits[62],[63]. L’acte de vente est d’un grand intérêt en ce qui concerne les modalités d’une telle acquisition[64],[Note 4]. Pendant les croisades, Montmeyan jouera un rôle important dans la présence des moines-soldats entre Argens et Verdon.

Après la disparition de l’ordre du Temple en 1308[Note 5], la terre de Montmeyan est réunie au domaine de la cour royale de Provence en 1309, puis passe aux mains des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1312[65].

Seigneurie de Montmeyan

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Tour Charlemagne, vestige des fortifications de Montmeyan, décembre 2010.

En 1322, Arnaud de Trians, comte d’Alife dans le royaume de Naples et neveu du pape Jean XXII, fait l’acquisition du territoire de Montmeyan[66]. En 1435, Marguerite de Trians, petite-fille d’Arnaud et dame de Montmeyan[Note 6], épouse Georges de Castellane-Salernes[Note 7] et apporte ainsi cette seigneurie à la famille de Castellane qui la conserve pendant plus de trois siècles[67].

En 1518, la communauté de Montmeyan réunit son conseil hors des remparts, sur la place de la porte de Saint-Julien, avec l'assentiment du seigneur[68]. Cette communauté a une vie municipale réelle et dépend de la viguerie de Barjols[69],[Note 8]. En 1554, la communauté de Montmeyan a un procès avec son seigneur tellement compliqué que, pour le poursuivre, elle ne donne pas moins de 400 florins en 80 charges (128 hectares) de blé, à un agent d’affaires notaire à Barjols[70]. En 1593, Rolland de Castellane passe une transaction avec les habitants pour redéfinir leurs droits et leurs obligations « afin d'éviter tout procès et différend, et vivre en bonne paix et amitié comme il appartient entre le seigneur et ses sujets »[71],[Note 9].

Pendant les guerres de Religion, Rolland de Castellane est réputé « très bien intentionné pour la ligue catholique »[72],[73]. Son fils cadet Jean, enseigne des gendarmes du duc de Guise[74], participe à la prise de Marseille en 1596[75]. En 1644, le château de Montmeyan est décrit comme étant une « somptueuse habitation » avec des salles ornées de tapisseries de Flandre[76],[Note 10]. Entre 1579 et 1663, les Castellane-Montmeyan fournissent six chevaliers à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem[77],[78] et deux prévôts à la cathédrale de Fréjus[79].

Au XVIIe siècle, Honoré de Boisson devient seigneur de La Salle (arrière-fief de la seigneurie de Montmeyan) par suite de son mariage avec Anne de Castellane, fille de Pierre, seigneur de Montmeyan[80],[81]. Cet arrière-fief est constitué du domaine d'Enguerne, entre Montmeyan et Quinson. La famille Boisson de La Salle s'éteint en 1823 avec Joseph qui meurt sans postérité.

Au XVIIIe siècle, le territoire est morcelé[82] ; la coseigneurie est tenue à deux en 1729 puis à quatre en 1746. Les coseigneurs sont alors Antoine de Castellane, Charles de Grimaldi-Régusse[Note 11], Esprit d'Eymar de Nans et Pierre Brunet de La Salle[83].

Seigneurie de La Roquette

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Du XIIIe siècle au XVIIe siècle, la terre de La Roquette appartient à la famille d'Oraison[84],[Note 12]. C'est une seigneurie péagère située près du franchissement du Verdon[85],[Note 13]. En 1249, le seigneur Jacques d'Oraison confirme la donation de sa famille autorisant la commanderie de Saint-Maurice à bâtir et utiliser des matériaux tirés du territoire de La Roquette (approvisionnement en bois, pierres de construction et chaux)[86]. En 1252, il exempt les chartreux de Montrieux du droit de péage pour leurs troupeaux et marchandises[87].

Au XVe siècle, le village de La Roquette est abandonné et l'église de Sainte-Thècle est déchue de ses droits paroissiaux[88]. En 1612, la seigneurie est achetée par Gaspard de Foresta à Pierre d’Oraison, érigée en baronnie en 1647 puis en marquisat en 1651 au profit de Jean-Augustin de Foresta. En 1723, Gaspard de Maurellet fait l'acquisition du marquisat[89]. En 1817, la majorité des terres est rachetée par la famille de Foresta ; cela lui permet le relèvement du titre de marquis en 1821[90],[91].

Édifices religieux

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Aux XIIe et XIIIe siècles, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possède l’église paroissiale du Plan de Montmeyan et perçoit les revenus qui y sont attachés[92],[93],[94]. En 1274, les comptes de décimes du diocèse de Riez mentionnent une église et une chapelle à Montmeyan[29],[95],[Note 14]. Un hôpital[Note 15] est cité dans les archives[96] ; il a appartenu aux Hospitaliers du Saint-Esprit dès le XIIIe siècle[97],[98],[99].

Au XVIe siècle, le prieuré-cure de Montmeyan comprend deux églises : Saint-Pierre et Saint-Léger dans l'enceinte près du château et Notre-Dame dans la plaine[100],[Note 16]. À la fin du XVIIe siècle, l'hôpital du Saint-Esprit est réuni à l'hôpital des pauvres malades de Riez[101],[102]. Au XVIIIe siècle, l'église Notre-Dame du Plan est devenue un ermitage[103].

Époque contemporaine

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Révolution française

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Au printemps 1789, Montmeyan connaît des agitations antiféodales rapidement réprimées[104]. Durant l’été, les coseigneurs émigrent en Allemagne. En 1790, leurs biens sont encadastrés, les forêts sont déclarées biens nationaux et les terres agricoles sont soit vendues, soit affermées. En 1792, une société patriotique est établie dans le village[105].

À partir de cette période, Montmeyan dépend du district de Barjols et fait partie du canton de Tavernes. En 1793, la population est de 661 habitants[106].

Après la Révolution française

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En 1833, la première école publique communale est créée[107],[108]. En 1840, la petite commune de La Roquette est rattachée à Montmeyan qui connaît ainsi un accroissement territorial et démographique[109],[110]. La population atteint alors son maximum historique avec 768 habitants[106].

Pendant la Révolution française de 1848, le club patriotique La société des Rouges est actif dans le village[111]. Le 1er mars 1848, les Montmeyannais se rendent en cortège à la propriété Layet pour récupérer à l'usage de la communauté la forêt déjà partiellement transformée en verger. On abat le mur de clôture et l'on arrache les plantations ; cinq auteurs de destructions ainsi que la commune sont condamnés à payer la réparation des dommages[112],[113],[114].

En 1850, il existe 6 chambrées[Note 17] dans le village et la société secrète La Nouvelle Montagne est un parti républicain clandestin présidé par Pierre Sicard[Note 18] qui compte plus de 80 membres[115]. À la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, Montmeyan fait partie des communes insurgées[116],[117]. Le maire proclame, dans la nuit du 7 au , la mobilisation des hommes de 18 à 50 ans[118] et une centaine d’hommes arrivent à Aups le . 46 républicains Montmeyannais sont poursuivis[119],[120],[121], mais ils sont indemnisés par la République en 1882[122],[123]. Une brigade de gendarmerie est installée dans le village en 1851 pour assurer la surveillance du territoire[124],[125],[Note 19] ; elle y fonctionne jusqu'en [126].

Vingt-huit Montmeyannais sont mobilisés pendant la guerre franco-allemande de 1870[104]. Au cours de la Première Guerre mondiale, quatorze Montmeyannais sont morts pour la France[127],[128],[129]. Durant la Seconde Guerre mondiale, dix Montmeyannais composent le comité local de libération qui s’occupe des tâches de Résistance et prépare la Libération[130],[131],[132]. Les FTP détruisent le pont du Verdon par sabotage le [133],[Note 20].

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage est créé fin 1962 pour accueillir 30 anciens harkis et leurs familles[134],[135],[136] ; l’arrivée de ces 141 personnes marque le début d’un nouvel accroissement démographique[104].

Politique et administration

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Liste des maires

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La maison commune (mairie), .
Liste des maires depuis 1925
Période Identité Étiquette Qualité
1925 1944 Émile Reynier sans étiquette Nommé conseiller départemental du canton de Tavernes en 1943[137]
1944 1945 Victor Nicolas sans étiquette Président du comité local de libération[130],[138]
1945 1983 Clément Denans PS Conseiller général du canton de Tavernes
1983 1989 Gaston Autran sans étiquette  
1989 2001 Louis Fabre DVD Conseiller général du canton de Tavernes
2001 En cours Louis Reynier sans étiquette Vice-président du conseil départemental du Var, conseiller départemental du canton de Flayosc

Service public

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Un espace France services se trouve dans le bureau de La Poste, à côté de la mairie[140].

Intercommunalité

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Montmeyan est membre de la communauté de communes Provence Verdon et du Pays de la Provence Verte.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[141]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[142].

En 2021, la commune comptait 574 habitants[Note 21], en évolution de +0,53 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
661622648733755746768746711
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
670688693685663553542503467
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
446370328325356355332249260
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
259408387299380399530577561
2021 - - - - - - - -
574--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[106] puis Insee à partir de 2006[143].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[144] :

  • École maternelle,
  • Écoles primaires à Montmeyan, Régusse, Quinson, Artignosc-sur-Verdon,
  • Collèges à Barjols, Aups, Riez, Carcès,
  • Lycées à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Brignoles, Manosque.

Professionnels et établissements de santé[145] :

  • Médecins à Régusse, Aups, Barjols,
  • Pharmacies à Régusse, Barjols, Aups, Varages, Cotignac, Salernes,
  • Hôpitaux à Draguignan, Brignoles, Manosque.

Économie

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Montmeyan tire ses ressources de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme. L’agriculture y structure les paysages et apporte une identité rurale appréciée par ses habitants et ses touristes.

Agriculture et élevage

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Le territoire communal est en zone agricole à dominante polyculture et élevage[147]. Des éleveurs d'ovins, caprins, bovins et équidés y pratiquent le pastoralisme[148]. L'irrigation des cultures diversifiées est sécurisée par le réseau hydraulique agricole du Canal de Provence[149]. Ces canalisations d'irrigation sont rénovées et densifiées en 2023[150].

Au XIXe siècle, les principales productions sont le blé, la vigne et les oignons[151]. La cave coopérative vinicole La Montmeyannaise, établie en 1922[152],[153],[154], est victime de la disparition du vignoble et fermée en 1989[155],[156].

La cave coopérative vinicole La Montmeyannaise, .

Tourisme

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Plusieurs structures d’hébergement et de restauration existent à Montmeyan : deux campings situés aux portes du village, des gîtes ruraux, des chambres d’hôtes et trois restaurants. Deux centres équestres sont installés dans la commune et la base nautique de Montmeyan Le Lac sert de point d’embarquement pour explorer les basses gorges du Verdon. Une aire de services pour camping-cars se trouve à proximité du village.

Carrière de marbre

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Le marbre brèche et ses dérivés sont exploités entre 1921 et 1969 à l'ouest du village dans le quartier de la Bouissière[157]. Le gisement produit en même temps des roches ornementales et des roches industrielles. Les roches ornementales sont utilisées pour la décoration (cheminées et plateaux de commodes), la sculpture et l’art funéraire[158]. Les roches industrielles sont concassées, criblées ou broyées (granulats pour bétons et revêtements routiers, sables) ; ce marbre concassé, en granulés, s’appelle le blanc de Montmeyan[159].

Budget et fiscalité 2020

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En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[160] :

  • total des produits de fonctionnement : 892 000 , soit 1 610  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 73 000 , soit 1 318  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 565 000 , soit 1 020  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 346 000 , soit 625  par habitant ;
  • endettement : 145 000 , soit 261  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 72,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 220 [161].

Culture locale et patrimoine

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Montmeyan célèbre l'oignon, symbole de la commune, le troisième dimanche de septembre[162],[163]. Une foire paysanne s'installe pour l'occasion, avec concours du plus gros oignon et d'épouvantails, pissaladière géante et diverses animations[Note 22],[164]. D'autre part, la fête de la Saint-Léger a lieu le week-end de Pentecôte et la fête de Notre-Dame se déroule le dernier week-end du mois d'août.

Depuis 2004, Montmeyan est ville étape de la course cycliste des Boucles du Haut-Var. Cette compétition est devenue au fil des ans un véritable classique du début de saison amateur avec la présence de l'élite des équipes nationales françaises[165].

La commune de Montmeyan a obtenu le label de qualité de vie « Villes et villages fleuris ». Elle fait partie du Pays de la Provence Verte qui est labellisé « Pays d’art et d’histoire ». Sur ce territoire, les richesses à découvrir sont liées à la nature, à la culture et aux traditions. Dans le village, un circuit découverte est composé d’une dizaine de panneaux qui apportent un éclairage sur le patrimoine, l’histoire et les traditions locales. Ce circuit dure environ quarante cinq minutes.

Patrimoine civil

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  • Le village médiéval fortifié comporte des vestiges d'appareil défensif, notamment la tour Charlemagne (tour carrée à archères)[166], une porte d'enceinte et de nombreux éléments architecturaux qui remontent au XIIe siècle.
  • Des maisons médiévales[167], dont celle située dans la rue du Couvent[168], datent du XIIe siècle.
  • La tour carrée du Castelar[169], au sommet d’une aiguille rocheuse de La Grande Roquette[170], date du XIIe siècle ; elle domine les vestiges de l’église et du bourg castral de La Roquette (village abandonné au XVe siècle)[171].
  • La maison commune[Note 23] est achevée en 1885 avec la nouvelle mairie[Note 24], l’école de garçons et l’école de filles[172]. Elle abrite aujourd’hui la mairie et la poste.
  • Le château de l’Éouvière, édifice du XVIIIe siècle situé au sud du village, est devenu un camping caravaning.
  • Le pont de Montmeyan-Quinson, arche ovoïde datée du XIIe siècle, est saboté par la Résistance en 1944 et reconstruit en 1945.
  • L'aqueduc de Beau Rivé avec 89 m de longueur et dix arches en plein cintre, construit vers 1865 pour alimenter le canal du Verdon[173].
  • Les deux tumuli de La Petite Roquette datent de l’âge du bronze et de l'âge du fer[174].
  • Le dolmen de la Colle, dans le bois de Malassoque, date de l'âge du cuivre[175],[176],[177].
  • L'abri Breuil, découvert en limite nord de la commune à l'Escourche près du Verdon, date du Paléolithique moyen[178],[Note 25].

Patrimoine religieux

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Patrimoine mémoriel

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  • Le monument dédié aux Enfants de Montmeyan morts pour la France, élevé par souscription publique, a été inauguré le [128],[188].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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La commune de Montmeyan porte :

De gueules à un château donjonné de trois tours d’or, ouvert d’argent et hersé de sable, sur un mont aussi d’argent mouvant de la pointe et chargé d’une croix pattée de gueules.

Ce blason est inspiré de celui enregistré par d’Hozier pour la commune, sans croix pattée, et au château uniquement donjonné de trois tourelles (Armorial d’Hozier, section Provence, t. II, page 1588). Les armes de Montmeyan se rapprochent de celles des Castellane, dont elles ne diffèrent que par la montagne parlante sur laquelle est placé le château. Cette famille posséda pendant très longtemps cette terre[194],[195]. La croix pattée de gueules a été rajoutée par la municipalité pour différencier le blason de celui de Saint-Julien qui avait le même, et rappeler la présence protectrice de l'ordre du Temple (Délibération du conseil municipal du 1er juillet 1974)[59].

Notes et références

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  1. Beaucoup de ces peuplements, à la suite des incendies, du pâturage ou de coupes abusives, présentent un aspect de garrigue boisée.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Le triangle Montmeyan-Montmélian-Milan et l'alignement Montmeyan-montagne de Dun-mont Dardon-Samoreau-Moliens sont des éléments de géodésie gauloise.
  4. Les quatre coseigneurs qui vendent le castrum de Montmeyan en 1221 sont Ber. d'Avignon (pour 1/3), Douceline et Blaqueria (pour 1/4), Aicard de Saumade (pour 1/6) et Hugues de Montmeyan (pour 1/4).
  5. Après la bulle de Clément V du , Charles II ordonne l'arrestation des Templiers du comté de Provence le .
  6. Aimeri de Trians, fils d'Arnaud, est seigneur de Montmeyan quand il épouse Bourguette d'Oraison, fille du seigneur de La Roquette. Ils donnent naissance à Marguerite de Trians, future dame de Montmeyan qui épouse Georges de Castellane-Salernes.
  7. Georges de Castellane-Salernes et Marguerite de Trians ont 4 fils dont Honoré qui est l'auteur du rameau de Montmeyan.
  8. Il s'agit de l'actuelle place de la Forge devant la porte sud.
  9. Cette transaction exempte les habitants du paiement de plusieurs franchises, maintient une pension féodale, rappelle quelles sont les terres réservées au seigneur et celles utilisées par ses sujets (dans le quartier du Plan) et précise quels sont les droits d'usage de la communauté (notamment pour le pâturage et le ramassage des glands).
  10. Le château de Montmeyan, décrit en 1644, est la propriété de Pierre de Castellane qui a succédé à son père Rolland. On vient d'aménager une pièce qu'on appelle la salle neuve, ornée d'une tapisserie de Flandre, dont les huit tableaux figurent des bergeries dans le goût de l'époque. Dans cette somptueuse habitation, il y a d'autres tapisseries avec des arbres ombreux et des fauves.
  11. La famille Grimaud achète la seigneurie de Régusse en 1613, la terre de Villeneuve Coutelas en 1631, puis fait ériger le tout en marquisat en 1649. Le nom patronymique Grimaud est transformé en Grimaldi à la fin du XVIIe siècle sans aucun lien avec les Grimaldi de Monaco.
  12. Le castrum de Roqueta Auraisoni apparaît pour la première fois dans la liste des localités du diocèse de Riez dressée en 1232-1244. Il appartient aux seigneurs d’Oraison qui le conservent jusqu’au XVIIe siècle.
  13. Les droits de péage de La Roquette et la moitié de celui du pont de Quinson sont abandonnés en 1766.
  14. Il s'agit de l'église paroissiale du Plan, future église Notre-Dame du Plan, et de la chapelle seigneuriale dans l'enceinte, future église Saint-Pierre et Saint-Léger.
  15. C'est une maison des Hospitaliers du Saint-Esprit située hors des remparts près de la courtine sud sur un éperon rocheux (bâtiment à trois niveaux avec chapelle intégrée : la chapelle du Saint-Esprit). Au Moyen Âge, l'hôpital ou « maladerie » n'est pas encore un lieu de soins médicaux. Il accueille trois catégories de personnes : les pauvres malades, les vieillards et infirmes, les enfants abandonnés ou orphelins.
  16. Le prieuré-cure (la paroisse) de Montmeyan, de l'ordre de saint Benoît, utilise deux églises au XVIe siècle ; son prieur est aussi décimateur (qui perçoit la dîme). La première, nommée église Saint-Pierre et Saint-Léger et située à l'intérieur des fortifications près du château, est devenue l'église paroissiale actuelle. La seconde, nommée église Notre-Dame et située dans le plan (la plaine), devenue un ermitage au XVIIIe siècle, s'est retrouvée dans un état très délabré après la Révolution et a été détruite au XXe siècle ; l'église actuelle a pris son nom.
  17. D’après Frédéric Négrel, les six chambrées de Montmeyan en 1850 sont : La Chambrée du Fort, La Chambrée Rouge, La Chambrée des Vieux, Les Coucourdiers, La Couronne, La Figuière (chambrée des jeunes).
  18. Pierre Sicard (1825-1876), maire en 1848 et en 1851, est un acteur majeur de la résistance républicaine à Montmeyan. Maire du soulèvement rural en contre la bastide d’un bourgeois qui bafoue les droits d’usage de l’ancienne forêt seigneuriale, il fait partie des condamnés pour dévastation. En 1850, c’est le président de la société secrète La Nouvelle Montagne, parti républicain clandestin. En , il est élu président de la commission municipale insurrectionnelle et redevient maire. Condamné à la déportation en Algérie, il est interné dans le camp de Bourkika en . Son père meurt pendant son exil et il n’est libéré qu’en . Il décède à Montmeyan avant de pouvoir être indemnisé par la République.
  19. La brigade de gendarmerie est installée dans l’ancienne maison des Grimaldi-Régusse. Il s'agit d'une brigade à pied de cinq hommes.
  20. Le pont sur le Verdon marque la limite entre deux départements ; le Var avec la commune de Montmeyan et les Alpes-de-Haute-Provence avec la commune de Quinson. L’ouvrage saboté par les résistants le 22 juillet 1944 est une belle arche ovoïde datée du XIIe siècle. Le nouveau pont est construit en 1945 ; il appartient en totalité au département du Var.
  21. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  22. Au début du XXe siècle, les Montmeyannais se lancent dans la culture de l’oignon ; on les surnomme alors « leï trousso-cebo » car ils écrasent la fane afin qu’elle mûrisse plus vite et que le bulbe grossisse.
  23. L’édifice possède un plan rectangulaire symétrique : la mairie est au centre, encadrée par les écoles.
  24. L’ancienne mairie place de la Forge est vendue aux enchères en 1885, lorsque la maison commune est réceptionnée.
  25. L'abri Breuil est une cavité naturelle identifiée sous le numéro PACAA0002501 (carte archéologique PACA, DRAC).
  26. Six œuvres d'art ont été inscrites au titre d'objet par les Monuments historiques : statue du Christ en croix (sculpture en bois doré du XVIIIe siècle), tableau de Saint Léger, Saint Jean-Baptiste et Notre-Dame (huile sur toile du XVIIIe siècle), statue reliquaire de Saint Léger (sculpture en bois peint et doré du XIXe siècle), tableau de Sainte Agathe et deux évêques, Saint Éloi et Saint Léger (huile sur toile du XVIIIe siècle), buste reliquaire de Saint Éloi (sculpture en bois peint et doré du XIXe siècle) et buste reliquaire de Saint Léger (sculpture en bois peint et doré du XVIIIe siècle).
  27. La chapelle est intégrée dans un bâtiment à trois niveaux qui a été un hôpital du Saint-Esprit du XIIIe siècle au XVIIe siècle.
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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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