Louis Édouard Fournier

Louis Édouard Fournier (avant 1897).

Biographie
Naissance	17 décembre 1857 Ancien 3e arrondissement de Paris
Décès	10 avril 1917 (à 59 ans) 7e arrondissement de Paris
Nationalité	française
Formation	Académie de France à Rome (1882-1885) École nationale supérieure des beaux-arts
Activités	Peintre, mosaïste

Autres informations
Mouvement	Académisme
Genre artistique	Portrait
Distinctions	Prix de Rome Chevalier de la Légion d'honneur‎

Œuvres principales
Aux gloires du Lyonnais et du Beaujolais, Les Funérailles de Shelley (d)

Signature

Louis-Édouard Paul Fournier, né le 17 décembre 1857 à Paris et mort dans la même ville le 10 avril 1917^[1], est un peintre, mosaïste, graveur et illustrateur français.

Biographie modifier

Louis-Édouard Fournier est l'élève d'Alexandre Cabanel à l'École des beaux-arts de Paris. En 1881, il obtient le premier grand prix de Rome avec La Colère d'Achille^[2].

Louis-Édouard Fournier a participé à de nombreux projets monumentaux parmi lesquels les fresques de la décoration du Grand Palais à Paris : il y a réalisé des frises en mosaïque retraçant les grandes étapes de l'histoire de l'art, avec d'autres artistes comme Alexandre Falguière. En y incluant une série de portraits, il y rend hommage au commissaire général de l'Exposition universelle de 1900, Alfred Picard, à l'architecte Henri Deglane, représenté avec un compas, à côté duquel il a placé son autoportrait avec sa palette et ses pinceaux. Une autre de ses fresques intitulée Aux gloires du Lyonnais et du Beaujolais orne la salle des délibérations du conseil départemental du Rhône à Lyon. Il a aussi produit des peintures dédiées aux gloires lyonnaises, et des gravures sur bois.

Un de ses tableaux les plus connus est Les Funérailles de Shelley (1889, Liverpool, Walker Art Gallery).

Il a également illustré de nombreux livres : des textes de Jean de La Fontaine^[3], d'Honoré de Balzac, notamment La Duchesse de Langeais, et de Jules Lemaitre, notamment Myrrha / vierge et martyre. L'un de ses principaux graveurs est Edmond-Jules Pennequin^[4].

Il a également produit une série de peintures consacrées aux beautés de Lyon, ainsi que de nombreuses sculptures en bois.

Au début des années 1900, il réalise les cartons de trois panneaux de mosaïques de la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes^[5].

Œuvres dans les collections publiques modifier

Arbois, musée Sarret de Grozon : La Fin du roman, 1890, huile sur toile^[6].
Évreux, musée d'Évreux : Corinna, huile sur bois.
Lourdes, basilique Notre-Dame-du-Rosaire, trois grandes mosaïques figurant des mystères du Rosaire :
- La Présentation de Jésus au temple, 1902 ;
- La Flagellation, 1904 ;
- Le Couronnement d'épines, 1904.
Lyon, conseil départemental du Rhône, salle de délibération : Aux gloires du Lyonnais et du Beaujolais, fresque.
Paris :
- département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France :

L'Huître et les Plaideurs, 1868, gravure sur bois d'après un dessin de Gustave Doré ;

- - La Cigale et la Fourmi, 1868, gravure sur bois d'après un dessin de Gustave Doré ;
  - La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf, 1868, gravure sur bois d'après un dessin de Gustave Doré ;
  - La Ligue des rats, 1868, gravure sur bois d'après un dessin de Gustave Doré ;
  - L'Âne chargé d'éponges et l'Âne chargé de sel, gravure sur bois d'après un dessin de Gustave Doré ;
  - L'Araignée et l'Hirondelle , gravure sur bois d'après un dessin de Gustave Doré ;
  - La Tête et la Queue du serpent, gravure sur bois d'après un dessin de Gustave Doré.

[Information douteuse]

- École nationale supérieure des beaux-arts :
  - Hélène et les vieillards, huile sur toile ;
  - Ruth et Booz, 1879, huile sur toile ;
  - Figure peinte, 1880, huile sur toile ;
  - La Colère d'Achille, 1881, huile sur toile^[2] ;
  - Martyre de saint Georges, 1885, huile sur toile.
- École normale supérieure : Le séjour de Pasteur à l’École normale supérieure, ou La Science et l’Humanité, 1896, huile sur toile marouflée^[7] ;
- Grand Palais :
  - L'Art dans les grandes civilisations antiques, 1900, mosaïque sur la façade côté Seine^[8] ;
  - Les grandes Périodes de l'Art français, mosaïque d'une superficie de 284 m² située à l'intérieur des loggias de la façade est du péristyle donnant sur l'avenue Winston-Churchill.
- Institut de France : décors.
- mairie du 6^e arrondissement de Paris : Paris, Cité des Arts, 1906, plafond du grand salon en hémicycle, dit François Collet. Sur un nuage, une jeune femme drapée de rouge portant la couronne de la ville de Paris, son bras gauche posé sur l'écusson de la ville, accueille les allégories de l'Architecture, la Sculpture, la Peinture et la Musique.
- musée du Louvre, département des Arts graphiques : Jeune bûcheron, crayon noir sur carton^[9].
- Petit Palais : Mounet-Sully se maquillant dans sa loge avant une représentation d'Œdipe roi, huile sur toile.
Pau, musée des Beaux-Arts : La Petite Jeanne, fille de pêcheur, huile sur toile^[10].
Saint-Brieuc, musée d'Art et d'Histoire : Le Maraudeur, huile sur toile^[11].