Liste des personnages des Aventures de Tintin

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La liste des personnages des Aventures de Tintin contient plus de trois cents noms (y compris ceux d'animaux). Certains sont récurrents, d'autres apparaissent seulement une fois ; ils tiennent souvent du calembour. Beaucoup de noms sont inspirés du parler bruxellois. On compte dans cette liste très peu de personnages féminins.

Les noms de personnages varient selon les langues, comme on peut le constater dans la liste des noms des personnages de Tintin en langues étrangères.

Univers

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La série comprend 24 albums[1] dont le premier, Tintin au pays des Soviets, est longtemps resté en dehors du catalogue des éditions Casterman[Note 1], et le dernier, Tintin et l'Alph-Art, est laissé inachevé par la mort de l'auteur en 1983[1].

Au fil des aventures, Hergé introduit des éléments de cohérence entre ses albums afin de donner à son œuvre une « apparence massive, compacte et cohérente »[2]. C'est ainsi qu'il prend l'habitude de convoquer dans chaque nouvelle aventure des personnages issus de précédentes histoires, à la manière de grands auteurs du XIXe siècle comme Honoré de Balzac[3],[2]. Ce retour des personnages, inauguré dans Les Cigares du pharaon, culmine dans Coke en stock[3], l'aventure dans laquelle Hergé « va le plus dans la mise en scène de son propre univers »[4]. Ainsi, le retour de mêmes personnages « offre au dessinateur à la fois le moyen de ne pas sombrer dans la redondance en créant de nouveaux personnages trop proches des anciens et celui d'affiner la psychologie des figures déjà existantes »[3].

Participation des principaux personnages récurrents aux différentes Aventures de Tintin[m 1]
PS TC TA CP LB OC IN SO CO EM SL TR SB TS OR OL ML AT CS TT BC VS TP
Tintin
Milou
Dupond et Dupont
Capitaine Haddock
Nestor
Professeur Tournesol
Bianca Castafiore
Roberto Rastapopoulos
Allan Thompson
Oliveira da Figueira
Général Alcazar
Docteur Müller
Abdallah
Séraphin Lampion
Colonel Sponsz

Caractérisation des personnages

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Ennemis de Tintin

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Roberto Rastapopoulos incarne « le génie du mal » et l'ennemi le plus acharné de Tintin[5],[6] mais son caractère diabolique n'apparaît pas immédiatement : dans Les Cigares du pharaon, Tintin lui-même est séduit par l'image respectable de ce milliardaire directeur d'une firme de cinéma, la Cosmos Pictures, et ce n'est qu'à la fin du Lotus bleu qu'il découvre que sous les traits de Rastapopoulos se cache le Grand Maître des trafiquants d'opium, société secrète placée sous le signe du pharaon Kih-Oskh[7],[5]. Les membres de celle-ci constituent une véritable internationale du crime s'appuyant sur des figures qui n'ont de cesse de faire disparaître Tintin, comme le Japonais Mitsuhirato à Shanghai ou le marin véreux Allan Thompson[5]. Quand tout le monde le croit mort, Rastapopoulos reparaît sous les traits du marquis di Gorgonzola dans Coke en stock, un trafiquant d'esclaves qui reçoit les plus grands noms de la jet set sur son yacht. Une nouvelle fois démasqué par Tintin, il revient sous sa véritable identité dans Vol 714 pour Sydney, pour tenter de s'emparer de la fortune du milliardaire Laszlo Carreidas[7].

Le docteur Müller est l'autre méchant récurrent de la série. Membre d'une bande de faux-monnayeurs dans L'Île Noire, lui aussi revient sous de fausses identités, d'abord sous les traits du professeur Smith dans Tintin au pays de l'or noir puis de Mull Pacha dans Coke en stock. Dans ces deux aventures, il se trouve à la solde du cheik Bab El Ehr qui cherche à renverser l'émir Ben Kalish Ezab[8].

Tintin affronte d'autres ennemis qui jurent de laver l'affront qu'il leur a fait subir. Le colonel Boris, aide de camp du roi de Syldavie Muskar XII et qui le trahit pour le compte de la Bordurie avant d'être démasqué par le héros dans Le Sceptre d'Ottokar, revient dans On a marché sur la Lune pour tenter de détourner la fusée au profit d'une puissance totalitaire[9]. Le colonel Sponsz, chef de la police secrète bordure dans L'Affaire Tournesol, est aussi l'instigateur du complot qui vise à attirer Tintin et ses amis au San Theodoros dans Tintin et les Picaros[10].

Les ennemis de Tintin agissent le plus souvent en bande organisée. Le journaliste Hervé Gattegno relève la présence de sociétés secrètes dans 14 des 24 albums de la série, de sorte que « son créateur n'aura cessé de placer sur la route de Tintin des ligues de tueurs, bandes de faussaires et autres associations de malfaiteurs. Des internationales clandestines conçues comme autant d'hydres à têtes multiples dont le héros devra triompher plus d'une fois avant d'en venir à bout »[11]. Dans Tintin au Congo, le jeune reporter affronte le sorcier de la tribu des Babaoro'm, membre de la secte des Aniotas, et déjoue les plans de l'émissaire d'Al Capone qui cherche à l'éliminer. C'est la mafia dirigée par le célèbre bandit que Tintin combat ensuite en Amérique. Tintin affronte ensuite des trafiquants d'opium dans Les Cigares du pharaon, Le Lotus bleu et Le Crabe aux pinces d'or[12], puis s'oppose à divers groupes comme les putschistes du Sceptre d'Ottokar et les négriers de Coke en stock en passant par les faux-monnayeurs de L'Île noire[11].

Recensement des personnages

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Sommaire :
Fayçal II d'Irak enfant a inspiré le personnage d'Abdallah[13].
  • Le cheikh Bab El Ehr est l'éternel rival de l'émir Mohammed Ben Kalish Ezab, qu'il cherche à renverser pour s'emparer du pouvoir au Khemed. Dans Tintin au pays de l'or noir, Tintin est conduit par erreur dans son repaire puis abandonné en plein désert. Dans Coke en stock, Bab El Ehr qui a reçu le soutien de puissances étrangères aux intérêts politico-financiers, a rejeté son rival dans la clandestinité[m 10]. Son nom est tiré de « babeleer », une expression de la zwanze bruxelloise qui signifie « bavard »[26].
  • Ramon Bada est un bandit qui cherche à s'emparer du diamant caché dans le fétiche arumbaya dans L'Oreille cassée, avec son complice Alonzo Pérez. Leur quête démarre à Bruxelles et se poursuit au San Theodoros, avant de s'achever lors d'une ultime altercation avec Tintin à bord d'un paquebot transatlantique. Ils périssent noyés au moment où ils retrouvent l'objet de leur recherche[m 10]. Ramon Bada s'exprime avec un accent hispanique caricatural et ne cesse d'utiliser le juron espagnol « caramba ! », notamment quand il manque sa cible en lançant son poignard[27]. Son nom relève de l'argot, l'expression « bada » signifiant « chapeau », un accessoire que ce personnage ne quitte jamais[27].
  • J. Balthazar est le frère du sculpteur assassiné dans L'Oreille cassée[m 11]. Exerçant la même profession, il récupère le fétiche arumbaya original dans une malle chez son frère et le revend à un collectionneur américain, Samuel Goldwood. Il produit par ailleurs de très nombreuses répliques du fétiche, qu'il vend dans son magasin[m 11].
  • Barnabé est l'un des rabatteurs des frères Loiseau, deux antiquaires malhonnêtes dans Le Secret de La Licorne. Il est chargé de retrouver, et de voler si nécessaire, les deux maquettes de La Licorne qui leur manquent et dans lesquelles sont cachés les parchemins qui indiquent l'emplacement du trésor de Rackham le Rouge. À la suite d'un différend financier avec ses employeurs, il est prêt à les dénoncer avant d'être abattu devant le domicile de Tintin[m 11].
  • Baxter (Objectif Lune, On a marché sur la Lune)
Il est le directeur du Centre de recherches atomiques de Sbrodj, en Syldavie, où se construit une fusée lunaire. Il supervise l'organisation de l'expédition lunaire. Très sérieux, consciencieux et calme, incarnation du devoir et de la rigueur, il a un sens retenu de l'humour. Il éprouve une sincère considération, voire de l'admiration (et même de l'envie) à l'égard de Tintin et du capitaine Haddock. Obsédé par l'espionnage et la sécurité, il les accueille d'abord avec une réserve certaine, admettant sans doute telle quelle la chaude recommandation de Tournesol à leur égard. Ce n'est vraiment que lorsque le capitaine sauve le professeur Tournesol (dont dépend la réussite du projet lunaire) de son amnésie qu'il se libère[28].
Durant le voyage vers la Lune, il est constamment présent dans la Station de Contrôle située au cœur de la base spatiale. Cela lui permet de suivre en temps réel le déroulement des opérations et d'avoir un contact permanent avec les membres de l'expédition, bien que ce soit Walther qui leur parle directement par radio. Cette permanence constante à la Station de Contrôle n'est toutefois pas une prouesse extraordinaire, car le vol Terre-Lune (comme celui du retour) est assez bref : du décollage (lancement) à l'alunissage, il ne dure guère qu'environ quatre heures[29]. Il apparaît à de nombreuses reprises extrêmement angoissé par les péripéties vécues par l'équipage de la fusée. Lors du retour sur Terre de la fusée, il manque de peu de se faire griller (ou rôtir) par cette dernière. Il est l'un des premiers à pénétrer dans la fusée et à y trouver ses passagers inconscients.
Ce personnage évoque celui de J.-T. Maston, l'ingénieur secrétaire du Gun Club dans le diptyque littéraire lunaire De la Terre à la Lune-Autour de la Lune, de Jules Verne (1865-1869). Tous deux, restés sur Terre, sont réduits au rang de simples spectateurs de l'expédition lunaire qu'ils supervisent. Ils sont ainsi les miroirs des sentiments du lecteur, qui n'accompagnent pas non plus les héros de ces œuvres dans leur voyage sur la lune[28].
En Belgique, un baxter, du nom d'un laboratoire pharmaceutique qui le fabrique, est une « perfusion », c'est-à-dire une injection intraveineuse lente, encore appelée « goutte-à-goutte »[30].
Le marchand d'armes Basil Zaharoff a servi d'inspiration à Basil Bazaroff..
Abdelaziz ibn Saoud, fondateur de l'actuelle Arabie saoudite
Marocain, apparemment pieux (il va à la mosquée) et respectable, il est l'un des plus grands négociants de la ville de Bagghar au Maroc. Il est extrêmement fortuné et possède un grand palais, des chevaux, des voitures, un avion et beaucoup d'hectares de terre. Il est en réalité à la tête d'une organisation de trafic d'opium, la drogue étant transportée à bord d'insoupçonnables boîtes de crabe dont il est fournisseur. Son salon étant un des accès aux souterrains de la ville, repaire des trafiquants, Ben Salaad est finalement arrêté grâce à l'intervention de Tintin et surtout de Milou qui surgissent du passage secret. Tintin découvre alors à son cou une pince de crabe en or, ce qui confirme que c'est bien lui le chef de l'organisation.
Dans le film Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne de Steven Spielberg, il est interprété par Gad Elmaleh[35].
  • Ben Youssef est un serviteur de l'émir Mohammed Ben Kalish Ezab dans Coke en stock, qui se révèle être un espion travaillant pour le compte de son rival le chiekh Bab El Ehr. Il est attaqué par Aïcha, le guépard apprivoisé de l'émir, après avoir marché sur sa queue[m 14].
L'égyptologue Jean Capart a servi de modèle pour le personnage d'Hippolyte Bergamotte.
  • Hippolyte Calys est le directeur de l'observatoire dans L'Étoile mystérieuse. Il est la première personne à prédire l'heure à laquelle une météorite heurtera la Terre. Selon lui, ce cataclysme devrait provoquer la fin du monde, mais seul un fragment de l'astéroïde percute finalement la Terre, ne provoquant qu'un tremblement de faible magnitude. Les prévisions du professeur Calys, qui s'appuyaient sur des calculs erronés effectués par son assistant, ne se réalisent donc pas. Il découvre ensuite à l'aide d'un spectroscope que le fragment de la météorite tombé sur la Terre contient un métal nouveau, qu'il baptise d'après son nom : le calystène. Avec Tintin, il organise alors vers l'Arctique une expédition dont il est le chef, pour prendre possession de la météorite et du métal.
C'est un homme très intègre, qui n'hésite pas à abandonner toute chance de prendre possession du métal pour sauver un navire en perdition, à la suite du faux SOS lancé par l'expédition concurrente. Homme de science, Calys s'oppose de par sa personnalité à Philippulus, prophète de la fin du monde (malgré une forte ressemblance physique). Pour Pierre-Louis Augereau, « Calys et Philippulus représenteraient donc le revers et l'avers d'une même médaille : celle de l'observation des astres, et plus précisément de ces étoiles mystérieuses que sont les comètes »[46]. Comme d'autres savants apparaissant dans la série, il est déconnecté de la réalité. Par exemple, alors qu'il croit la fin du monde imminente, il se félicite d'être celui qui en aura déterminé l'heure exacte, déclarant au mépris de toute vraisemblance « Demain, je serai célèbre ! ». Puis, lorsqu'il découvre que son assistant s'est trompé dans ses calculs, il explose de rage et s'en prend à celui-ci. Il ne se réconforte que lorsqu'il découvre qu'un morceau de l'aérolithe est tombé près du pôle Nord.
Dans la première version du scénario d'Objectif Lune concoctée par Jacques Van Melkebeke et à Bernard Heuvelmans, le professeur Calys réapparaissait. Il secondait alors le professeur Tournesol pour son projet lunaire, basé au centre américain de Red Mills (« Moulin rouge »). Il jouait un rôle similaire à celui qui fut finalement alloué à Frank Wolff, puisqu'il trahissait son chef pour les beaux yeux de Rita Hayworth, actrice et danseuse américaine ayant réellement existé. Hergé ne garda de cette mouture que quelques idées et réalisa un scénario très différent[47].
Il est envisageable que pour le créer, Hergé se soit référé au véritable directeur de l'Observatoire royal de Belgique, à Uccle, Eugène Delporte. Celui-ci faisait lui aussi la chasse aux petits astéroïdes. Cependant, Calys n'a rien à voir physiquement avec lui, ayant le crâne dégarni et le profil en quartier de lune. D'ailleurs, en marollien, « kaal is » signifie « il est chauve », ce qui expliquerait l'origine de son nom[47]. Cependant, vu sa passion pour la confiserie, il est aussi possible que son nom soit dérivé du bruxellois « caliche » = réglisse (cf. Ben Kalish Ezab).
Milliardaire que Tintin, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol rencontrent par hasard lors d'une escale à l'aéroport de Djakarta. Puisque tous se rendent à Sydney, Carreidas leur propose de les prendre à bord de son jet privé pour la fin de leur voyage.
Maladif (il éternue et porte constamment une écharpe et un chapeau qui l'obsède), tricheur (lorsqu'il joue à la bataille navale contre le capitaine Haddock, il surveille son jeu grâce à une caméra cachée dans son jet), irrespectueux envers son personnel (qui complote contre lui), il ne montre pas une image positive du milliardaire[54]. Ce qu'il veut, il l'a, ne serait-ce que pour montrer qu'il est le plus riche. Ainsi, lors d'une vente aux enchères, il n'hésite pas à vouloir souffler à son concurrent Onassis des Picasso, des Braque et des Renoir, à n'importe quel prix. Pourtant, ce compétiteur jaloux possède déjà tant d'œuvres d'art qu'il ne sait plus où les mettre. Ce qui ne l'empêche pas de se montrer avaricieux : il régale son entourage avec la bouteille familiale (plus économique) de Sani-Cola, marque de soda dont il est propriétaire. Allergique à tout son environnement et très soucieux de sa petite santé, il se plaint continuellement du moindre désagrément (fumée de tabac, tremblement de terre...). Particulièrement taciturne, il est surnommé « l'homme qui ne rit jamais », comme Buster Keaton[réf. nécessaire]. Ce trait de caractère disparaît curieusement au contact des amis de Tintin (capitaine Haddock et Tournesol).
Le sérum de vérité administré par le docteur Krollspell révèle que sa cupidité remonte à sa plus tendre enfance. Il se lance même avec Roberto Rastapopoulos, involontairement piqué au sérum par le docteur, à un concours grotesque visant à revendiquer le titre de "génie du mal". Le milliardaire parle alors de son grand-père maternel, un Arménien qui était « sucreur de rahat-lokum à Erzeroum » (page 30), qui a échoué à l'influencer positivement. Dès l'âge de quatre ans, il commit ses premiers forfaits. Par exemple, il vola une bague de sa mère et fit accuser la servante, qui se fit congédier à tort, tandis qu'il riait sous cape. Et la liste de ses pitoyables méfaits aurait sans doute continué s'il n'avait pas été interrompu par l'intervention de Tintin.
Parmi les références possibles, le personnage s'inspirerait de Marcel Dassault, pour les avions, le style vestimentaire[55], les domaines d'activité et pour la scène initiale qui serait très similaire à un épisode de la vie de Dassault. D'ailleurs, pour l'édition de l'histoire en album, Casterman recommanda à Hergé de supprimer les mentions « cinéma et presse » présentes dans la liste des domaines d'activités de Carreidas, qu'il avait listé dans la version publiée en feuilleton. Cela avait pour but de ne pas trop rappeler Marcel Dassault. Le bédéiste obéit et les remplaça donc par « électronique »... ce qui ne changea rien au problème. Le premier à faire le rapprochement entre le magnat français et le personnage d'Hergé fut Philippe Bouvard dans le quotidien France-Soir. Aussi, l'entrepreneur s'était reconnu en ce personnage. Loin d'être vexé, il s'était au contraire réjoui d'apparaître dans un épisode de Tintin. Comme l'écrivit son biographe autorisé Claude Carlier, l'homme déclara en le découvrant « C'est bien moi ». Il aurait même adressé une lettre de félicitations au dessinateur.
Hergé se défendit de tout rapprochement et, comme c'est souvent le cas lorsqu'il crée des personnages, il ne se base pas que sur un seul modèle. On lui trouve également des similitudes avec Enzo Ferrari, surnommé « Il Commandatore », le même titre que celui par lequel le steward Gino s'adresse à son patron[56]. Son caractère d'homme qui ne rit jamais serait emprunté à l'industriel américain Paul Getty. Quant à son hygiénisme obsessionnel, il serait inspiré de celui qui caractérisait Howard Hughes, autre constructeur d'avions.
Ce survivant des derniers Incas apparaît sur la scène d'un music-hall, comme partenaire du lanceur de poignards Ramon Zarate, alias le général Alcazar , mais cet emploi n'est qu'une couverture, car le véritable objectif de sa mission en Europe est la vengeance de la profanation de la sépulture de Rascar Capac par sept explorateurs ; pour cela, il doit les endormir à l'aide d'un gaz enfermé dans des boules de cristal, qu’il doit casser en leur présence. En fait, le véritable nom de Chiquito, qu'il ne porte que sur la scène, est Rupac Inca Huaco. Cet Inca prend tous les risques. Ainsi, il passe par un conduit de cheminée pour atteindre la chambre du professeur Hippolyte Bergamotte. En s'échappant, il est touché par la balle d'un policier et doit se réfugier dans un arbre où sa main laisse un empreinte sanglante. C'est de là qu'il aperçoit le professeur Tournesol portant un bracelet appartenant à la momie de Rascar Capac. Comme cet acte est sacrilège, il l'enlève. Après une chasse à l'homme, il parvient, aidé par des complices, à quitter l'Europe pour le Pérou, à bord du cargo Pachacamac, emportant Tournesol. Dans Le Temple du Soleil, Tintin le retrouve à bord du cargo ; Chiquito lui explique que Tournesol va être sacrifié, puis tente de le capturer, mais celui-ci s'échappe et se fait tirer dessus. On revoit plus tard Rupac Inca Huaco aux côtés de l'Inca, qu'il assiste comme grand prêtre, invoquant le dieu soleil pendant que le bûcher est allumé. Mais une éclipse, prédite par Tintin, interrompt la cérémonie. Les Incas effrayés gracient les condamnés. C'est Chiquito, lui-même, qui détruit les statuettes envoûtées des sept explorateurs, les libérant ainsi de la malédiction et de leur léthargie.
Dans Le Lotus Bleu, il est le chef de la police de la concession internationale de Shanghai et un ami de l'industriel Gibbons. Pour venger un affront que Tintin a causé à Gibbons, Dawson le fait emprisonner et rosser par trois solides policiers (qui n'y parviennent pas). Puis, après un accord passé avec les autorités japonaises, il fait arrêter Tintin, sur dénonciation de Gibbons, et le remet aux Japonais. Enfin, Mitsuhirato se servira d'une dette que Dawson a envers lui pour le pousser une nouvelle fois à arrêter Tintin, réfugié en territoire chinois. Dawson obtient un mandat d'arrêt auprès de ses collègues chinois et envoie les Dupondt procéder à l'arrestation, qui échouera. Essayant une nouvelle fois d'arrêter Tintin en vain lors de son retour en train à Shanghai, il ne peut que déplorer son impuissance face à l'énergie de Tintin.
Le personnage réapparaît en trafiquant d'armes dans Coke en stock, sous le nom de Dubreuil et pour le compte de Rastapopoulos. Il négocie d'abord avec le général Alcazar une transaction portant sur la vente d'avions de combat Mosquitos. Les Dupondt enquêtent sur lui avec leur efficacité habituelle et mettent involontairement Tintin sur sa piste. Tintin le prend en filature et découvre son dépôt situé dans les faubourgs. Dawson se montre furieux de revoir Tintin se mêler de ses affaires. C'est lui qui fait probablement placer une bombe, par l’intermédiaire de Walter, dans l'avion Wadesdah-Beyrouth emprunté par Tintin et le capitaine Haddock, venus aider l'émir. On apprend à la fin de l'album, par une coupure de journal, que ses activités criminelles sont finalement découvertes en même temps que le reste de l’organisation dirigée par Rastapopoulos.
  • Le lieutenant Delcourt est un officier français commandant le poste d'Afghar dans Le Crabe aux pinces d'or. Il recueille Tintin et le capitaine Haddock dans le désert et, plus tard, lui et ses hommes les sauvent d'une attaque de pillards[m 35].
  • Le colonel Diaz est l'aide de camp du général Alcazar dans L'Oreille cassée, rétrogradé au rang de caporal au bénéfice de Tintin. Il en tire une certaine rancœur et cherche à se venger du héros en allant jusqu'à rejoindre une société secrète pour organiser une série d'attentats, sans succès[m 36].
  • Dick est un bandit qui pilote une vedette maquillée en vaisseau de la police de Chicago dans Tintin en Amérique[m 36].
  • Didi est le fils du professeur Wang Jen-Ghié dans Le Lotus bleu. Chargé de protéger Tintin, il lui sauve ainsi la vie à deux reprises avant d'être empoisonné sur ordre de Mitsuhirato, au moyen d'une fléchette au radjaïdjah, le « poison-qui-rend-fou ». Atteint de folie, il n'a plus pour idée que de couper la tête aux hommes et aux animaux afin de les aider à « trouver la voie », selon une phrase qu'il attribue à Lao Tseu. Il est finalement guéri par le remède du professeur Fan Se-Yeng[m 37].
  • Diego le Navarrais est le fidèle lieutenant du pirate Rackham le Rouge dans Le Secret de La Licorne, tué en combat singulier par le chevalier François de Hadoque pendant l'abordage de La Licorne[m 37].
  • Dorimont est l'un des deux gendarmes à vélo qui manquent de se faire écraser par la voiture des ravisseurs du professeur Tournesol dans Les Sept Boules de cristal[m 38].
  • Pedro Joãs Dos Santos est un physicien de l'université de Coimbra, membre de l'expédition polaire à bord de l'Aurore, dans L'Étoile mystérieuse. Il ne joue aucun rôle notable dans l'aventure[m 38].
  • Douglas est un marin du Peary qui tente de tirer sur Tintin alors que ce dernier saute en parachute en direction de l'aérolithe, dans L'Étoile mystérieuse. Il en est finalement empêché par son capitaine[m 38].
Groupe d'individus portant des costumes des personnages de la série.
Cosplays des personnages de la série ; à droite les Dupondt.
  • Les détectives Dupond et Dupont figurent parmi les personnages récurrents de la série. Leur identité est trouble car leur prénom est inconnu[63] et, bien que physiquement semblables en tous points, excepté la forme de leur moustache[64], qu'ils affirment porter depuis leur plus tendre enfance, ils ne sont pas frères puisque la graphie de leur nom diffère[63]. Reconnaissables à leur costume, leur cravate et leur chapeau melon noirs, le tout par-dessus une chemise blanche, les deux policiers ne se déplacent jamais sans leur canne[63]. Ils sont tour à tour présentés comme membres de la Sûreté (dans L'Île noire) ou de la Police judiciaire (dans Le Sceptre d'Ottokar)[63]. Leur maladresse est légendaire, tout autant que leurs dysfonctionnements verbaux : les Dupondt accumulent les chutes, les chocs, les glissades, les répétitions et les lapsus[65],[66]. Ils se distinguent par leur propension à porter des costumes folkloriques pour tenter de se fondre dans la masse mais qui ne font qu'attirer l'attention[65].
  • Ernestine est la concierge du professeur Euclide, dans L'Oreille cassée[m 39].
  • Mik Ezdanitoff est un savant qui travaille à la revue Comète, dans Vol 714 pour Sydney. Il se dit en relation avec une civilisation extraterrestre avec laquelle il communique par télépathie pour les informer des activités humaines dans tous les domaines. Il pratique également l'hypnose et aide Tintin et ses amis à s'échapper de l'île de Pulau-Pulau Bompa, ravagée par une éruption volcanique, en appelant une soucoupe volante[m 39]. Il s'exprime en usant d'une syntaxe archaïque et en roulant les « r », ce qui traduit ses origines slaves, probablement russes. Son nom vient de l'expression « Is dat niet tof ? », qui, en bruxellois, peut se traduire par « C'est pas beau ça ? » ou « N'est-ce pas que c'est chouette ? », tandis que son physique est inspiré de Jacques Bergier, cofondateur avec Louis Pauwels de la revue Planète et coauteur, avec le même, de l'ouvrage Le Matin des magiciens[m 39],[67].
  • Le professeur Euclide est un savant extrêmement distrait qui ne cesse d'oublier ou confondre les objets de la vie quotidienne, dans L'Oreille cassée. Il est uniquement nommé dans la version originale en noir et blanc de l'aventure, et non dans sa version colorisée définitive[m 39],[68].
Abbé du monastère de Khor-Biyong, où Tintin, Milou, le capitaine Haddock et Tharkey trouvent refuge après avoir survécu à une avalanche. Il surnomme Tintin « Cœur Pur », reprenant ainsi le surnom que lui a donné Foudre Bénie. Le capitaine est « Tonnerre Grondant ». Le Grand Précieux offre ensuite une écharpe de soie (khatag) à Tintin et le bénit pour la ferveur de son amitié, pour son audace et sa ténacité[57].
  • Guarneri est un technicien présent sur le terrain d'atterrissage de la fusée au Centre de recherche atomique de Sbrodj, dans On a marché sur la Lune[m 47].
Photographie d'un hommage portant des lunettes et un chapeau, lisant une bande dessinée qu'il tient dans les mains, devant un mannequin en carton à l'effigie du capitaine.
Le dessinateur Hervé Tanquerelle posant devant l'effigie du capitaine.
Journaliste interviewant l'émir Ben Kalish Ezab lors de son passage en Europe. Son entretien télévisé est alors perturbé par une farce d'Abdallah.
  • Hassim est l'un des serviteurs de l'émir Mohammed Ben Kalish Ezab, chargé d'accompagner son fils Abdallah dans Coke en stock[m 50].
  • Tom Hawake est un bandit qui travaille aux établissements Slift, spécialisés dans les conserves de charcuterie, dans Tintin en Amérique. Il tente de supprimer Tintin quand il lui fait visiter l'usine, en vain[m 51]. Dans la version noir et blanc, il s'appelle Tom Awake. La marque est inspirée de la réelle Swift, qui possédait un immense abattoir à Chicago[74].
  • Hayward est un homme de main du banquier Bohlwinkel qui échoué dans une mission qui devait retarder le départ de l'Aurore en déposant une cartouche de dynamite sur le pont du bateau, dans L'Étoile mystérieuse[m 52].
  • Himmerszeck est un agent bordure qui, avec son compère Kronick, est chargé de surveiller Tintin et le capitaine dans un hôtel de Szohôd, dans L'Affaire Tournesol[m 52]. Himmerszeck est une transposition phonétique du flamand immer ziek qui signifie « toujours malade »[75].
  • Honorat est le vainqueur du grand cross international présenté aux actualités dans le cinéma de Shanghai où Tintin a trouvé refuge, dans Le Lotus bleu[m 53].
  • Hornet est l'un sept membres de l'expédition Sanders-Hardmuth, conservateur du musée d'histoire naturelle, dans Les Sept Boules de cristal. C'est l'avant-dernier membre de l'expédition à être endormi par le bris d'une boule de cristal, dans son bureau, à la suite d'une bourde des Dupondt qui étaient chargés d'assurer sa sécurité. Comme ses confrères, il ne recouvre la raison qu'à la fin du Temple du Soleil[m 53].
  • Huascar est un inca, grand prêtre du soleil, chargé d'allumer le bûcher destiné à brûler Tintin et ses amis dans Le Temple du Soleil. Chargé de surveiller les héros au début de l'aventure, il organise le sabotage du train qui doit les conduire vers Jauga puis, ému par la générosité de Tintin envers Zorrino, il lui confie un talisman protecteur qui permettra au jeune garçon de rester en vie[m 54].
  • Ibn-Abou-Bekhr, est un sergent arabe particulièrement autoritaire qui force Tintin à s'enrôler dans l'armée sous le nom de « Beh-Behr » dans Les Cigares du pharaon[m 55]. Il est appelé Ibn Nedjd Bekhr dans la première version noir et blanc de l'album[76].
  • L'Inca (Le Temple du Soleil)
Avec ses disciples, il perpétue secrètement la tradition des Incas au sein du Temple du soleil qui se trouve au fin fond de la cordillère des Andes. Le « Noble fils du soleil » condamne à mort Tintin et le capitaine Haddock pour avoir commis le sacrilège de s'être introduit dans le temple. Puis il se montrera clément et même généreux avec eux après avoir vu Tintin « commander » le soleil.
Dans l'adaptation Tintin et le Temple du Soleil, il est le père d'une princesse nommée Maïta qui est amoureuse de Zorrino et qui souhaite le pardon aux protagonistes pour leur irruption.
  • Irma est la camériste (femme de chambre) de Bianca Castafiore. Elle apparaît brièvement dans L'Affaire Tournesol, accueillant les visiteurs dans la loge de la cantatrice à l'opéra de Szohôd, puis accompagne sa maîtresse, à laquelle elle est entièrement dévouée, au château de Moulinsart dans Les Bijoux de la Castafiore. Aussi émotive que la cantatrice dont elle subit les caprices, Irma se montre capable de violence lorsque les Dupondt l'accusent à tort du vol de l'émeraude. Dans Tintin et les Picaros, elle est condamnée à mort puis délivrée en même temps que la Castafiore[m 55].
  • Ivan est l'homme de main et le chauffeur du docteur Müller, dans L'Île Noire. Il apparaît d'abord aux côtés de Wronzoff et d'un autre bandit à Littlegate, pour tendre une embuscade à Tintin, avant de retrouver le docteur Müller dans sa villa d'Eastdown. D'abord vêtu d'un uniforme, il revêt ensuite une tenue plus sportive[m 56].
Ami du professeur Fan Se-Yeng. Il organise une réception en son honneur. C'est en revenant de chez son hôte que le professeur est enlevé. En enquêtant sur sa disparition, Tintin se rend chez Liou Ju-lin qui lui apprend que le professeur a quitté la réception en compagnie de Rastapopoulos.
  • Laijot est une comptable revêche de la galerie Fourcart, dans Tintin et l'Alph-Art, qui se plaint d'avoir usé ses yeux en vingt-cinq ans de travail. Elle est inspirée de Josette Baujot, coloriste d'Hergé, qui n'a cessé de lui reprocher d'avoir usé ses yeux à mettre en couleurs ses cases pendant des décennies, ce qui laisse penser à un règlement de comptes de la part du dessinateur à travers ce personnage[24].
  • Jean-Loup de la Batellerie est un journaliste de Paris-Flash, qui travaille en étroite collaboration avec son photographe Walter Rizotto[m 66]. Les deux personnages apparaissent dans Les Bijoux de la Castafiore où ils parviennent à se faire inviter au château de Moulinsart pour interviewer Bianca Castafiore. À la recherche du moindre scoop pour doper les ventes de leur magazine, ils annoncent, à la suite d'un quiproquo dû à la surdité du professeur Tournesol, le mariage de la cantatrice avec le capitaine Haddock[m 66]. Hergé les intègre dans la version remaniée de L'Île Noire en 1965, album pourtant antérieur aux Bijoux, puis les fait venir une dernière fois à Moulinsart dans Tintin et les Picaros. Jean-Loup de la Batellerie est directement inspiré du journaliste et romancier Philippe de Baleine, à l'époque jeune journaliste et romancier[79], figure emblématique du magazine Paris Match[25].
  • Séraphin Lampion est un assureur de l'agence Mondass qui s'introduit par hasard à Moulinsart un soir d'orage dans L'Affaire Tournesol[80],[m 67]. Personnage sans gêne et volubile, aussi jovial que vulgaire[m 67], il agrémente son récit de nombreuses digressions et de traits d'humour pesants, tout en restant indifférent à l'impatience de ses interlocuteurs[81]. Hergé confie dans un entretien à l'écrivain Numa Sadoul que l'idée de ce personnage tient de l'une de ses propres rencontres : « C'est dans le passé que j'ai puisé le modèle de Lampion. Pendant la guerre, alors que j'habitais Boitsfort, je reçois la visite d'un brave homme qui venait me vendre je ne sais plus quoi, qui s'assied et qui me dit, en me désignant mon fauteuil : Mais asseyez-vous donc ! »[82]
  • Le professeur Laubépin est l'un des sept membres de l'expédition Sanders-Hardmuth dans Les Sept Boules de cristal. Comme ses confrères, il subit la vengeance de Rascar Capac et ne sort de sa mystérieuse léthargie qu'à la fin du Temple du Soleil[m 68].
  • Le Goffic est le commandant du paquebot Ville-de-Lyon qui conduit Tintin au San Theodoros dans L'Oreille cassée[m 69].
  • Lobsang est un jeune moine du monastère de Khor-Biyong dans Tintin au Tibet[m 70].
  • Les frères Loiseau sont des antiquaires malhonnêtes, propriétaires du château de Moulinsart dans Le Secret de La Licorne. Le prénom de l'un des deux frères, Maxime, est mentionné dans Le Trésor de Rackham le Rouge, tandis que seule l'initiale « G. » est mentionnée pour le second. Ils amassent dans la crypte du château d'innombrables antiquités et acquièrent notamment l'une des trois maquettes du navire La Licorne. Ayant découvert le parchemin qui y était caché, ils se lancent à la poursuite des deux autres répliques et deviennent ainsi les adversaires de Tintin et Haddock dans la course au trésor de Rackham le Rouge. Ils ne reculent devant aucun moyen pour s'en emparer et vont jusqu'à assassiner leur complice Barnabé et à enlever Tintin. Ils sont finalement arrêtés[m 71].
  • Lulitzosoff est un cavalier cosaque dans Tintin au pays des Soviets qui capture Tintin qui a gelé en tombant dans un lac[83].
Ennemi de Tintin. Dans L'Île Noire, sous la couverture de ses activités de docteur et directeur d'asile, Müller est un membre de la bande internationale de faux-monnayeurs que Tintin finit par démanteler.
Le docteur s'installe par la suite au Khemed où Tintin le retrouve dans Tintin au pays de l'or noir, sous le nom de professeur Smith, archéologue, alors qu'il défend les intérêts de la compagnie Skoil. Il kidnappe Abdallah, fils de Ben Kalish Ezab, pour faire pression sur l'émir, mais Tintin intervient et le délivre.
On comprend alors que Müller était l'inventeur des comprimés N14 destinés à falsifier l'essence.
On le retrouve brièvement dans Coke en stock, où il occupe, sous le nom de Mull Pacha, un poste de général ou de colonel dans l'armée de Bab El Ehr, sans doute pour services rendus… Ce nom évoque celui du chef de la Légion arabe, Sir John Bagot Glubb (surnommé Glubb Pacha). Malgré ses ordres, les attaques de l'armée contre Tintin échouent assez lamentablement.
Ne portant au tout début qu'une moustache, une barbiche et une couronne de cheveux, il arbore plus tard (à partir de son installation au Khemed) une barbe plus fournie (et complète) et un crâne totalement chauve. Malgré ces apparences, la forme caractéristique de son nez permet de le reconnaître indubitablement. Son sort final est inconnu, il est présumé emprisonné ou exécuté.
  • Muskar XII est le roi de Syldavie dans Le Sceptre d'Ottokar. C'est un monarque éclairé qui conduit lui-même sa voiture. Tintin parvient à le convaincre qu'un complot se trame contre lui et menace le pays d'une annexion par la Bordurie. À la fin de l'album, il décore Tintin chevalier de l'ordre du Pélican d'Or, la plus haute distinction du pays[m 81].
  • Ramo Nash est un artiste peintre jamaïcain dans Tintin et l'Alph-Art, grande figure de l'art contemporain et concepteur de l'Alph-Art. Le capitaine Haddock le rencontre par hasard dans la galerie de Fourcart en voulant éviter la Castafiore puis, suivant les conseils de cette dernière, il lui achète un H en plexiglas. La suite de l'aventure révèle que Ramo Nash est l'un des principaux acteurs d'un trafic de fausses œuvres d'art aux ordres du gourou Endaddine Akass. La création de ce personnage s'inspire largement de la biographie de Fernand Legros, célèbre faussaire des années 1970[85],[21].
  • Nestor est le majordome du château de Moulinsart. D'abord sous les ordres des frères Loiseau dans Le Secret de La Licorne, il est maintenu à son poste par le capitaine Haddock, nouveau propriétaire des lieux. Élégant, discret et courtois, ce personnage profite parfois de sa position pour écouter aux portes ou pour observer par le trou de la serrure[m 82].
Monument à Simón Bolívar, Maracaibo, Venezuela.
Personnage historique imaginaire (1805-1899), à l'origine de la création de la république de San Theodoros. C'est une allusion à Simón Bolívar, président de la république bolivienne et figure emblématique de l'émancipation des colonies espagnoles en Amérique du Sud[31].
  • Rackham le Rouge est un pirate de la mer des Antilles qui prend d'assaut le navire La Licorne, commandée par le chevalier François de Hadoque, en 1698. Leur combat, raconté par le capitaine Haddock dans Le Secret de La Licorne, tourne à l'avantage du chevalier qui finit par tuer le flibustier[m 91]. Son patronyme reprend celui du pirate britannique John Rackham, dit Calico Jack, et s'inspire également d'un pirate haïtien dénommé Lerouge dans un roman de C. S. Forester, Le Capitaine du Connecticut[89]. Son trésor fait l'objet d'une quête de la part de Tintin et Haddock dans l'album suivant[m 91].
  • Rackham-Lerouge est un homme qui vient réclamer sa part du butin dans Le Trésor de Rackham le Rouge, prétendant qu'il est le descendant du précédent. C'est en fait un imposteur simplement dénommé Rackham, Lerouge étant le nom de sa femme[m 91].
  • Ragdalam est un fakir indien qui se produit au Music-Hall Palace dans Les Sept Boules de cristal, en compagnie de la voyante extra-lucide Madame Yamilah[m 91]. Ragdalam est inspiré de Tahra-Bey, un fakir qui s'est produit en France et dans le monde à partir du milieu des années 1920[90].
  • Pedro Ramona est un bandit hispanophone, probablement mexicain, dans Tintin en Amérique. Ayant dévalisé la Banque de l'Ouest, il remplace ses bottes par celles de Tintin, endormi, pour échapper aux policiers qui le poursuivent, avant d'être finalement repris[m 92].
  • Ranko est un gorille dont se sert la bande de faux-monnayeurs pour effrayer les habitants de Kiltoch et les tenir à l'écart de L'Île Noire en faisant croire qu'elle est hantée. Il n'a peur que de Milou, dont les aboiements le terrorisent. La bête se révèle plutôt sympathique et Tintin en fait cadeau au zoo de Londres à la fin de l'album[m 92]. L'animal est probablement inspiré du gorille de King Kong, film sorti quelques années avant la publication de l'aventure[91].
Momie inca.
Percy Fawcett.
Willy Rizzo, photographe et designer italo-français qui inspira le personnage de Walter Rizotto[25]
Photographie d'une camionnette colorée.
La camionnette de la boucherie Sanzot.
Statue de Zhang Chongren à Qibao (près de Shanghai)
Il fut, si l'on s'en tient à la chronologie des albums, le premier vrai ami (humain du moins) de Tintin. C'est durant son voyage en Chine dans l'album Le Lotus bleu que Tintin le sauve de la noyade, lors d'une crue du Yang Tsé Kiang. Dès lors, une profonde amitié les lie. C'est Tchang qui, le premier, fait découvrir à Tintin qui sont les Chinois, en dehors de tout cliché. Tchang, en signe de reconnaissance, décide d'accompagner Tintin dans cette aventure et devient un allié très précieux. C'est lui qui neutralise Didi, le fils de Wang, sur le point d'exécuter ses parents et Tintin (qui refusent tous le vrai poison qui rend fou afin d'avoir la vie sauve). À la fin de l'album, Tchang, l'orphelin, est adopté par Wang Jen-Ghié. En le quittant pour l'Europe, Tintin verse quelques-unes de ses très rares larmes. Malgré l'éloignement, il semble que le contact ait été maintenu.
Bien des années plus tard, dans Tintin au Tibet, Tintin reçoit une lettre de Tchang qui lui annonce sa venue, mais son avion s'écrase dans l'Himalaya, dans le massif du Gosainthan. Tintin a alors une vision de Tchang encore en vie et décide envers et contre tout d'aller sur les lieux de l'accident, au Tibet, accompagné du capitaine Haddock. Comme il le pressentait, Tchang a bien survécu à l'accident puis a été recueilli par le Yéti. Tintin et le capitaine finissent par le retrouver en relativement bonne santé.
Et enfin, Tchang donne une dernière fois de ses nouvelles dans Les Bijoux de la Castafiore dans une lettre en provenance de Londres.
Le personnage de Tchang est, en fait, une transposition, dans l'univers fictionnel (et avec des aventures évidemment inventées), du personnage réel que fut Zhang Chongren (parfois transcrit Tchang Tchong-jen), qui fut lié à Hergé par une amitié de plusieurs décennies.
  • M. Trentin est l'un des égyptologues victimes de la malédiction du pharaon Kih-Oskh dans Les Cigares du pharaon. Il apparaît sur la couverture de l'album[m 120].
  • Le docteur Eugène Triboulet est un médecin très âgé qui habite au 120, avenue du Troubadour, dans L'Oreille cassée. Tintin remonte jusqu'à lui en relevant la plaque d'immatriculation d'une voiture ayant tenté de le renverser, mais la plaque a été retournée et le docteur est finalement étranger à l'affaire[m 120].
  • Trovik est un conspirateur syldave, membre du complot qui vise à renverser Muskar XII dans Le Sceptre d'Ottokar. En contact permanent avec les révolutionnaires, il est membre du « Comité central » du ZZRK[m 121].
  • Don José Trujillo est le riche propriétaire d'une hacienda chez qui Tintin trouve refuge après avoir échappé aux militaires du Nuevo Rico, dans L'Oreille cassée. Il présente au héros l'Indien Caraco, qui accepte de lui servir de guide le long du fleuve Badurayal pour aller chez les Arumbayas[m 121].
On l'aperçoit dans Le Sceptre d'Ottokar, L'Affaire Tournesol, Tintin et les Picaros, où il ne fait qu'accompagner au piano la Castafiore.
  • Walter est un bandit qui apparaît dans Coke en stock et Vol 714 pour Sydney. Dans le premier album, il fait déposer une mallette piégée dans l'avion de Tintin et Haddock pour tenter de les éliminer[m 124].
  • Walther est un opérateur radio chargé, depuis le poste de contrôle terrien, du contact avec la fusée lunaire dans Objectif Lune et On a marché sur la Lune. Son nom est mentionné à trois reprises, dont une où il est orthographié « Walter » par erreur[m 124].
  • Wang Jen-Ghié est le chef de la société secrète des Fils du Dragon, dans Le Lotus bleu. Il lutte activement contre le trafic d'opium et reçoit pour cela l'aide de Tintin. Il a un frère à Londres et un cousin au Népal[m 125].
  • Wirchwloff est un personnage prétendument victime des Soviets, déguisé en mendiant, qui est en fait un agent du Guépéou. Il tend une embuscade à Tintin au moyen d'une peau de banane[83].
  • Wizskizsek est le commandant de la gendarmerie d'un petit village syldave dans Le Sceptre d'Ottokar. Tintin lui fait part de ses soupçons concernant l'imposture du professeur Halambique et la conspiration qui cherche à renverser Muskar XII, sans savoir que ce commandant est lui-même membre du complot[m 125].
  • Wladimir (1) est un policier soviétique déguisé en policier allemand qui enlève Tintin à Berlin. Il conduit la voiture dans laquelle le héros est emmené et le livre à son chef dont le nom n'est pas prononcé[83].
  • Wladimir (2) est un policier syldave qui essaye d'ouvrir une bouteille d'eau minérale gazeuse afin d'apaiser la soif du capitaine Haddock dans Objectif Lune[m 126].
  • Wladimir est un membre des services secrets syldaves qui participe à l'enlèvement du professeur Tournesol à l'ambassade de Bordurie en Suisse dans L'Affaire Tournesol[m 126].
  • Frank Wolff est un ingénieur astronautique, adjoint du professeur Tournesol au Centre de recherche atomique de Sbrodj, en Syldavie, dans Objectif Lune. En réalité, c'est un traître qui permet à Jorgen d'embarquer clandestinement à bord de la fusée lunaire. Il tente de s'opposer à lui dans On a marché sur la Lune, en vain. Sa tentative de rachat convainc Tintin de le laisser reprendre sa place dans le groupe, mais Wolff choisit de se suicider en se jetant dans l'espace pour ne pas épuiser les réserves d'oxygène des autres membres de l'équipage[28],[m 127].
  • Wronzoff est le chef d'une bande de faux-monnayeurs, complice du docteur Müller dans L'Île Noire. Aidé du gorille Ranko, il cherche à éliminer Tintin, en vain[m 128].
  • Yamato est l'homme de main de Mitsuhirato dans Le Lotus bleu. Membre de la conspiration des trafiquants d'opium, il est notamment chargé de surveiller Tintin. Il est finalement arrêté à la fin de l'album avec ses complices et leur chef Rastapopoulos[m 129].
  • Madame Yamilah est une voyante extralucide qui se produit au Music-Hall Palace en compagnie du fakir Ragdalam dans Les Sept Boules de cristal. C'est elle qui révèle, sous hypnose, le mal mystérieux qui frappe le cinéaste Clairmont, membre de l'expédition Sanders-Hardmuth et dont la femme se trouve justement dans la salle[m 129].
  • Le yéti, également nommé « Abominable Homme-des-neiges » ou « Migou » dans Tintin au Tibet, est une créature infra-humaine dotée d'une certaine forme d'intelligence et de sensibilité. Il sauve Tchang d'une mort certaine après le crash de l'avion dans le massif du Gosainthan, au cœur de l'Himalaya[m 130]. Sa présence dans l'aventure repose notamment sur les travaux du cryptozoologue Bernard Heuvelmans[103]. Il rôde autour des autres personnages mais n'est découvert qu'à la fin de l'aventure, de sorte que sa présence invisible à proximité des héros renforce son caractère monstrueux et menaçant[104]. Le fait qu'il semble apprécier l'alcool, de même que les cris sauvages qu'il pousse fréquemment, le rapprochent du capitaine Haddock dans cette aventure[104].
  • Zlop est un membre du « Comité central révolutionnaire syldave » (Zyldav Zentral Revolutzionär Komitzät, Z.Z.R.K.), dans Le Sceptre d'Ottokar. Avec son complice Sirov, il organise une embuscade pour kidnapper Tintin sur la route de Klow, mais le plan échoue[m 131].
  • Zlotzky est un célèbre écrivain qui appartient à la colonie anglaise établie dans la jungle indienne, dans Les Cigares du pharaon. Tintin le rencontre lors d'une réception. Il est empoisonné par une fléchette de radjaïdjah, le « poison-qui-rend-fou », alors qu'il est sur le point de révéler au héros le nom du grand maître de l'organisation des trafiquants d'opium. Il est alors conduit à l'asile en compagnie du professeur Philémon Siclone[m 131].
  • Zorrino est un jeune indien quechua, marchand ambulant d'oranges dans la ville de Jauga (Pérou), qui apparaît dans Le Temple du Soleil. Après que Tintin l'a défendu contre les agissements de deux brutes oisives, descendants de colons espagnols, Zorrino conduit le héros et le capitaine Haddock jusqu'au temple sacré où le professeur Tournesol est retenu prisonnier par les Incas[m 132]. Vêtu d'un poncho péruvien bariolé, il est coiffé d'un « chullo » originaire des hauts plateaux de la Cordillère des Andes et fabriqué à partir de laine d'alpaga[105]. Son nom vient probablement du diminutif de « zorro », qui signifie renard en espagnol[m 132].

Personnages cités mais non dessinés

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Personnages fictifs

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Références historiques, culturelles, littéraires et bibliques

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Les Aventures de Tintin contiennent de nombreuses mentions de souverains ou d'hommes d'État d'origines diverses. Aucun ne joue un rôle dans l'aventure, leur nom étant seulement cité. Plusieurs pharaons sont évoqués, à savoir Toutânkhamon (Les Sept Boules de cristal, Tintin au pays de l'or noir), Ramsès II et Sésostris (Les Cigares du pharaon), de même que l'indépendantiste indien Gandhi (Tintin au Tibet), le roi de Bohême Ottokar Ier (Le Sceptre d'Ottokar), le navigateur génois Christophe Colomb (L'Île noire, Le Sceptre d'Ottokar et Les Bijoux de la Castafiore), les révolutionnaires français Georges Jacques Danton et Maximilien de Robespierre (Tintin au pays de l'or noir) et l'empereur Napoléon Ier (Les Cigares du pharaon, Tintin au Tibet). Le sigillographe Nestor Halambique, qui présente sa collection de sceaux à Tintin dans Le Sceptre d'Ottokar, évoque ainsi les noms de l'empereur Charlemagne, du roi Louis IX et de la famille Gradenigo, qui compte plusieurs doges. Deux autres rois de France sont cités, à savoir Louis XIV, que le chevalier de Hadoque a servi (Le Secret de La Licorne, et Louis XIII quand la Castafiore évoque le style de cette période dans Les Bijoux de la Castafiore[109].

Plusieurs personnages bibliques sont cités, notamment David et Goliath, dont le combat est évoqué dans Tintin au Congo, tout comme le roi Salomon dans ce même album, ou encore Jean l'Évangéliste, dont la statue figure dans la crypte du château de Moulinsart (Le Secret de La Licorne)[109].

Les philosophes et savants grecs Archimède (Le Temple du Soleil), Démocrite (Les Bijoux de la Castafiore) et Diogène de Sinope (Le Crabe aux pinces d'or) figurent également dans les albums, de même que le philosophe chinois Lao Tseu, évoqué par le fou Didi dans Le Lotus bleu. Les écrivains Molière (Coke en stock) et Leslie Earl Simon (L'Affaire Tournesol) sont cités, de même que plusieurs personnages d'œuvres littéraires : Don Quichotte, le héros de Miguel de Cervantes, évoqué dans Le Lotus bleu, Riquet à la houppe, personnage d'un conte de Charles Perrault que Séraphin Lampion associe à Tintin dans Vol 714 pour Sydney, Robinson Crusoé, héros d'un roman de Daniel Defoe comparé à François de Hadoque dans Le Trésor de Rackham le Rouge, et Sherlock Holmes, détective créé par Arthur Conan Doyle, qui est fréquemment associé à Tintin[109].

Les peintres Georges Braque, Pablo Picasso et Auguste Renoir sont cités par Laszlo Carreidas dans Vol 714 pour Sydney, de même que les compositeurs Ludwig van Beethoven, Giacomo Puccini, Gioachino Rossini et Giuseppe Verdi dans Les Bijoux de la Castafiore. La cantatrice entonne à plusieurs reprises l'Air des bijoux composé par Charles Gounod, tandis que le compositeur tzigane Georges Boulanger est cité dans On a marché sur la Lune[109].

Parmi les autres personnalités évoquées figurent le navigateur en solitaire Alain Bombard (Coke en stock), le pilote automobile argentin Juan Manuel Fangio (L'Affaire Tournesol) et le milliardaire Aristote Onassis, à qui Laszlo Carreidas rafle une enchère dans Vol 714 pour Sydney[109].

Notes et références

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  1. Quand Hergé entame son travail de refonte des premières aventures, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, il refuse catégoriquement de reprendre ce premier récit car, d'une part, il le considère comme une erreur de jeunesse et, d'autre part, sa refonte impliquerait une charge énorme de travail pour établir une documentation fiable et reprendre tous les dessins. De nombreux lecteurs réclament que cette aventure soit rééditée, mais alors que le dessinateur consent à publier son travail sans la moindre retouche, c'est son éditeur qui s'y oppose. L'album est finalement publié en 1973 dans le premier volume des Archives Hergé. Voir Assouline 1996, p. 618-620.

Références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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