Marie Joseph Eugène Bridoux

général français
Marie Joseph Eugène Bridoux
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Marie Joseph Eugène Bridoux (OisemontPœuilly), est un officier général français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale et, parmi eux, le premier des généraux de division ayant exercé un grand commandement.

Biographie modifier

Né le 25 février 1856 à Oisemont dans la Somme, Marie Joseph Eugène Bridoux est fils d'un maréchal des logis du 4e Lanciers, devenu gendarme à cheval dans la gendarmerie impériale : François Louis Joseph Bridoux (1819-1893), issu d'une famille de cultivateurs de Forest-Montiers et époux en 1848 de Séraphine Céline Caron (1823-1888), couturière, elle aussi picarde, originaire de Neuville-les-Loeuilly[2].

Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1875, à l'âge de 19 ans, et y bénéficie d'une bourse en raison de ses origines modestes (promotion Dernière de Wagram)[3]. En 1877, il en sort 145e sur 394 élèves et intègre la cavalerie. Il est sous-lieutenant au 17e régiment de dragons à Carcassonne, puis détaché à l'École d'application de cavalerie de Saumur, et rejoint, en 1878, le 14e régiment de dragons. Promu lieutenant le , il est affecté au 3e régiment de chasseurs d'Afrique à Constantine, avec lequel il participe à trois campagnes, entrecoupées par un nouveau détachement à l'École d'application de cavalerie de Saumur, où il suit les cours de lieutenant d'instruction et obtient la note Très bien. Le , il est muté au 1er régiment de cuirassiers.

Il se marie à Trouville-Alliquerville, le , avec Marie Louise Cécile Quesnel (1866-1960)[4]. De cette union naissent[5] :

  • un garçon, Maurice Marie Joseph Eugène (1886-1887) ;
  • un garçon, Eugène Marie Louis (1888-1955) ;
  • une fille, Renée Marie Angèle (1890-1947) ;
  • une fille, Magdeleine Marie Henriette Donatienne (1894-1910) ;
  • un garçon, Marie Joseph André (1896-1977) ;
  • une fille, Germaine Marie Berthe Augustine (1901-1958) ;
  • un garçon, Jacques Marie Charles Louis (1908-1971).

Marie Joseph Eugène Bridoux est promu capitaine le , affecté au 3e régiment de dragons à Nantes. Le , il intègre l'École d'application de cavalerie à Saumur en qualité de capitaine instructeur. Le , il retourne au 3e régiment de dragons avec le grade de chef d'escadrons. De 1900 à 1902, il est affecté à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en qualité de commandant de la section de cavalerie. Le , il devient lieutenant-colonel, et est affecté au 27e régiment de dragons à Versailles. À ce poste , il est promu colonel le . Par décret du , il devient directeur de la cavalerie au ministère de la Guerre. Promu général de brigade, le , auprès de l'état-major général de l'armée, il est maintenu dans ses fonctions de directeur de la cavalerie.

Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1896, il est nommé officier de l’ordre le [6].

Par décret du , il est nommé commandant de la 5e division de cavalerie à Reims.

Première Guerre mondiale modifier

La 5e division de cavalerie

Le , le général Bridoux est mobilisé à la tête de sa division au sein du corps de cavalerie Sordet[7], C'est dans ce commandement qu'il participera, pendant les cinq premières semaines du conflit, aux opérations des armées françaises en Belgique, à la retraite sur Paris et aux débuts de la bataille de l'Ourcq.

Le corps de cavalerie[8], d'abord unité autonome, puis rattaché à la Ve armée du général Lanrezac et enfin rattaché, après la retraite des alliés au mois d'août, à la nouvelle VIe armée confiée au général Maunoury, comportait trois divisions, auxquelles s'est ajoutée, à la fin du mois d'août, une division provisoire prélevée sur celles-ci. Celle que commandait le général Bridoux regroupait trois brigades : la 33e brigade de dragons[9], commandée par le général de Lallemand du Marais[10], la 7e brigade de dragons[11], commandée par le colonel Emé de Marcieu, et la 5e brigade de cavalerie légère[12], commandée par le général de Cornulier-Lucinière[13]. Elle était la seule à comporter une escadrille d'aviation, l'escadrille BLC 5[14],[15].

Après qu'il eut mené en Belgique une mission de couverture de la Ve armée et de liaison avec l'armée belge, le corps de cavalerie se voit confier, le 24 août, la mission de protéger la retraite de l'armée anglaise à partir du repli que celle-ci a déjà opéré vers la place de Maubeuge. Il doit renseigner sur la marche de l'aile droite ennemie et en retarder la progression et il va, à cette fin, livrer, les 26, 27 et 28 août, de durs combats, auxquels le commandement britannique rendra hommage et qui sont marqués par de violentes offensives menées par la 5e division : le 26 août dans la région de Séranvillers[16],[17] et le 27 août au nord d'Epehy[18],[19].

Le 4 septembre, alors que Paris n'est plus directement menacée, l'aile droite allemande ayant infléchi ses têtes de colonne vers le sud-est, le haut commandement décide de reprendre l'offensive et ordonne à la VIe armée d'attaquer au nord de la Marne.

Le corps de cavalerie, qui est désormais rattaché à celle-ci, doit former un échelon avancé à sa gauche, à l'est de Nanteuil-le-Haudouin, que rejoignent donc ses trois divisions dans la soirée du 6 septembre, en train pour la 5e division et par la route pour les 1re et 3e divisions.

Ayant précédé ses troupes, le général Bridoux propose une action immédiate des brigades déjà débarquées, mais le général Sordet privilégie une action à partir de la matinée du 7[20]. Cette action se soldera par un repli, l'importance des forces d'artillerie ennemies et le retard d'une division d'infanterie de réserve faisant échec à l'offensive que devait mener le 7e corps d'armée, avec l'appui du corps de cavalerie : la 5e division du général Bridoux y aura cependant pris une part énergique[21], notamment avec une pointe poussée par la 7e brigade de dragons du colonel Emé de Marcieu et avec des actions menées par les deux régiments de chasseurs de la brigade de cavalerie légère du général de Cornulier-Lucinière[22].

Le général Sordet a décidé de remettre au lendemain la poursuite qu'il a donc seulement "entamée"[23]. Mais, dans la nuit du 7 au 8 septembre, un télégramme du général en chef Joffre demande aux Ve et VIe armées de reprendre l'offensive, et précise que le corps de cavalerie doit tenter enfin la manœuvre qui s'impose et que l'on attend vainement de lui depuis deux jours : "prolonger l'action de la VIe armée en recherchant les flancs et les derrières de l'ennemi"[24]. Le général Maunoury exige même que la situation soit rétablie au point du jour[25].

Le général Bridoux est nommé, le au matin, à la tête du 1er corps de cavalerie, en remplacement du général Sordet[26], dont le général Maunoury, par ordre d'opérations du même jour, déclare vouloir réparer le mouvement de recul opéré la veille[27].

C'est donc désormais le "Corps de cavalerie Bridoux" qui va participer à l'offensive et s'illustrer dans la bataille de l'Ourcq, décisive de la première victoire de la Marne, puisque, selon le général Joffre, dans une lettre adressée le 9 au général Maunoury, les opérations menées par la VIe armée autour de la vallée de l'Ourcq auront eu pour effet de maintenir sur ce front une notable partie de l'armée allemande et d'obtenir un immense avantage ayant permis le développement des opérations des armées alliées[28].

Le corps de cavalerie

Durant les dix jours où il va exercer son nouveau commandement, le général Bridoux engage le 1er corps de cavalerie dans les derniers combats de la bataille de l’Ourcq, où la VIe armée, renonçant à l’offensive, est désormais chargée de fixer les forces ennemies massées pour protéger la retraite allemande, et de favoriser ainsi le franchissement de la Marne par les troupes alliées. Puis, lorsque le général Maunoury lance ses troupes à la poursuite des allemands en retraite, c’est le corps Bridoux qui va assurer la couverture de la gauche de la VIe armée, dans le mouvement que cette dernière opérera jusqu’à l’Aisne, où l’ennemi va bientôt faire volte-face. Enfin, après avoir franchi l’Oise en vue d’attaques par l’ouest, le corps Bridoux se voit confier une mission plus ambitieuse : mener des « opérations d’envergure » vers le nord, en vue desquelles il va accomplir un long périple solitaire, jusqu’à traverser la Somme et pousser au-delà de Saint-Quentin, où le général Bridoux trouvera la mort le 17 septembre.

La bataille de l’Ourcq Nommé, le 8 septembre au matin, pour reconquérir le terrain perdu, le général Bridoux donne aussitôt l'ordre à ses divisions de franchir l'Ourcq et de canonner tous les éléments possibles de l'armée allemande[29] Si, ce même jour, les trois divisions du corps Bridoux ne parviennent pas à reprendre tout le terrain perdu, du moins la 5e division, sous le commandement du général de Cornulier-Lucinière et conformément à la "mission hardie" confiée par le général Bridoux[30], réalise-t-elle, avec un raid de trois jours mené jusqu'à l'Ourcq entre les lignes allemandes, "un des plus beaux faits d'armes à l'actif de la cavalerie"[31],[32]. De son côté, la 3e division mène une attaque au nord-est de Betz[33].

Le général Maunoury doit alors se résoudre à adopter une stratégie défensive, dont l’objet sera de retenir les forces allemandes protégeant la retraite et de favoriser l’offensive des forces alliées sur la Marne[34]. Le 9 septembre, alors que la 5e division s'attaque à plusieurs convois[35] et poursuit un nouveau raid sur les arrières ennemis [36],[37], menaçant les lignes de communication allemandes, les 1re et 3e divisions couvrent, sous le commandement du général Bridoux, la gauche de la VIe armée[38] et font face à une attaque menée sur le plateau de Rozières, au cours de laquelle la 1re division et la 13e brigade de dragons de la 3e division sabrent et rejettent plusieurs bataillons[39]. Puis, la 1re division protège le repli provoqué par une diversion allemande vers Nanteuil-le-Hardouin[40],[41] et mène de violents combats avant de gagner le sud de Senlis, au terme d'une épuisante marche de nuit[42],[43]. La 3e division, quant à elle, se porte à la gauche du 4e corps du général Boëlle pour en soutenir la 7e division au sud de Nanteuil-le-Hardouin[44],[45].

Ainsi, pendant ces journées des 8 et 9 septembre, à l'unisson des exploits de la 5e division, les 1re et 3e divisions, "après avoir arrêté de front des forces cinq ou six fois supérieures appuyées par 200 canons, ont réussi, laissant sur ce front un simple masque, à faire face aux renforts ennemis appelés de l'ouest à la bataille et qui déjà atteignaient sur leurs derrières Nanteuil-le-Haudouin et Rozières, pour les rejeter sur l'Oise"[31],[46].

La poursuite de l’armée allemande en retraite. Parallèlement à la diversion qu'elle tentait au nord, l'armée allemande commençait sa retraite par le sud, poussée par le corps expéditionnaire britannique du maréchal French et la Ve armée du général Franchet d'Esperey, qui avaient, l'un et l'autre, franchi la Marne. Le 10 septembre, la VIe armée peut opérer un mouvement offensif général qui lui permet de traverser l'Ourcq et de poursuivre les troupes allemandes.

Bien que le général Maunoury évoque déjà les « opérations de grande envergure » que le corps Bridoux pourrait mener, avec toute latitude, sur les lignes arrières de l’ennemi[47], sa mission paraît encore inchangée : agir, par la rive ouest de l’Oise, sur les arrières de l'ennemi en retraite, faire des coups de main sur les convois et opérer des destructions sur les voies ferrées. À cet effet, alors que la 5e division mène un nouveau raid fructueux vers le nord[48], puis franchit l'Oise et se porte vers Saint-Just-en-Chaussée, le reste du corps de cavalerie se porte vers Verberie, pour franchir lui aussi l'Oise, dans la composition qui est désormais la sienne. Certes, le général Bridoux est privé du soutien de la 3e division, qui, à la seule exception de la 13e brigade de dragons du général Léorat, est aux ordres directs du général Maunoury. Mais, la 1re division est augmentée, outre la brigade Léorat, d’autres unités : la brigade provisoire de cavalerie légère issue de l’ancienne division provisoire du général de Cornulier-Lucinière et commandée par le colonel Sauvage de Brantès ; le 9e régiment de dragons du colonel Claret, issu de la 5e division et jusque là détaché ; et les éléments épars de cette même 5e division regroupés tout au long de la journée. C’est le 12 septembre que le corps Bridoux, ainsi constitué, passe sur la rive ouest de l’Oise et remonte vers le nord jusqu’au sud de Montididier, au nord-ouest de Compiègne[49]. Il a la perspective d’être bientôt rejoint par la 5e division, désormais commandée par le général de Lallemand du Marais, et sa mission va alors prendre toute l’ampleur que le général Maunoury lui avait laissé espérer.

La manœuvre d’aile. Il s’agit en effet de contourner l’ennemi qui fait tête sur les plateaux bordant l’Aisne au nord, non pas par un débordement à court rayon, entre l’Aisne et Noyon, comme tentera vainement  de le faire le général Maunoury avec la VIe armée, mais en s’avançant jusqu’à la Somme et en agissant sur Saint-Quentin, selon la stratégie que le général Joffre aurait voulu voir adopter pour l’ensemble de la VIe armée.

Le corps Bridoux parcourt ainsi une soixantaine de kilomètres en deux jours et parvient, le 13 septembre, à une quarantaine de kilomètres de Péronne, vers laquelle le général Bridoux a l'intention de marcher le lendemain[50].

Le 14 septembre, le corps Bridoux parcourt encore une quinzaine de kilomètres jusqu'à Rosières-en-Santerre et est désormais tout proche de la ligne Amiens – Saint-Quentin, d’où il peut lancer une mission de découverte sur Péronne[51].

Ce périple lui a permis de ne pas subir la volte-face qu’opère alors l’armée allemande et à laquelle se heurte la VIe armée, qui privilégie toujours une tentative de débordement plus au sud, vers Noyon. Le corps Bridoux va au contraire pouvoir poursuivre son avancée, qui le conduit, le 15 septembre, à franchir la Somme au sud de Péronne[52], puis à gagner la région de Templeux-la-Fosse, au nord-ouest de Saint-Quentin, avec une incursion sur Roisel[53].

Au terme de ces marches harassantes, de plus d’une centaine de kilomètres, le corps Bridoux est à même d’attaquer les arrières de l’ennemi : le 16, il bombarde Saint-Quentin, puis mène une autre incursion sur Bohain-en-Vermandois[54] ; enfin, il prévoit, pour le 17, une attaque en direction de Bussigny et surtout l’attaque de Saint-Quentin, que le général Bridoux décide d’aborder par l’ouest[55].

La 5e division marche en tête avec ce dernier, cependant que la 1re division doit rejoindre Pœuilly pour venir en renfort. Venus à sa rencontre à la mi-journée, le général Bridoux et son état-major trouvent ce village encore vide, mais, en le quittant pour aller au-devant de la 1re division ainsi retardée, ils doivent faire face à un poste allemand établi sur une crête, qui ouvre le feu sur les six voitures de la colonne[56]. Le général Bridoux, qui occupe la troisième voiture avec son chef d'état-major[57], est mortellement blessé, ainsi que plusieurs soldats et deux de ses officiers d'état-major, le commandant Lanquetot et le capitaine de la Bégassière. C'est l'arrivée soudaine de la 1re division qui permet seule de réduire le poste ennemi, de sauver d'autres membres de la colonne et de s'assurer de la personne des blessés et des morts. Le général Bridoux, atteint d'une balle à la colonne vertébrale, est transporté dans une maison de Poeuilly où il décède dans la soirée au terme d'une agonie douloureuse, après avoir rendu hommage aux « cavaliers sans chevaux » qui l'avaient suivi sans faillir en dépit de leurs souffrances, et avoir exprimé sa confiance dans la victoire finale[31],[58],[59],[60]. Il est cité à l'ordre de l'armée :

« A fait preuve d'une énergie inébranlable dans le commandement du corps de cavalerie. Grièvement blessé au cours d'une reconnaissance. »

Reconnu « mort pour la France »[61], il est inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris (22e Division).

Décorations modifier

Décorations françaises modifier

Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur (décret du )
Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze (une citation à l'ordre de l'armée)
Chevalier de l'ordre des Palmes académiques Chevalier de l'ordre des Palmes académiques.

Décorations étrangères modifier

Commandeur de l'ordre de Charles III (Espagne).
Ordre de Saint-Stanislas (Russie).

Postérité modifier

Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[62].

La commune de Gruchet-le-Valasse (Seine-Maritime), où le père du général Bridoux, François Louis Joseph Bridoux, après avoir pris sa retraite de la gendarmerie, fut garde particulier du château de Tous Vents, a baptisé l'une de ses rues du nom du général Bridoux (ainsi d'ailleurs qu'un parking), en hommage à celui qui fut élève de son école primaire.

Le général Bridoux a aussi laissé son nom à une cour du fort du Trou-d'Enfer.

L'un des trois campus de l'Université de Lorraine, à Metz, porte également le nom du général Bridoux, ayant conservé l'appellation qui était, depuis 1919, celle de l'ancienne Caserne de cavalerie Bridoux (lors de sa construction, durant l'annexion allemande, dans le quartier de Borny, cette caserne portait le nom de Dragonerkaserne), réhabilitée en 1993 pour l'accueillir. Au sein du campus Bridoux, plusieurs sites perpétuent ainsi le nom du général Bridoux, notamment la Bibliothèque universitaire Bridoux et la Résidence universitaire Bridoux (résidence de logements d'étudiants du CROUS Nancy-Metz, situé 2 rue du Général Delestraint).

Notes et références modifier

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Acte de naissance no 10/1856 de la commune d'Oisemont.
  3. Jean Boÿ, « Historique de la 60e promotion de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (1875-1877), promotion Dernière de Wagram » [PDF], sur www.saint-cyr.org, Association des élèves et anciens élèves de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (Saint-Cyrienne), (consulté le ), p. 2 et 4.
  4. Acte de mariage no 4/1886 de la commune de Trouville.
  5. Le couple élève également plusieurs enfants confiés par leur famille, parmi lesquels Henry Charles Marie Joseph Paguelle de Larret de Follenay (1872-1829), qui sera capitaine au 4e hussards puis au 12e cuirassiers, décoré de la Croix de guerre et de la Légion d'honneur (cette dernière distinction lui sera remise, le 11 juillet 1914, par le général Bridoux en personne)
  6. « Marie Joseph Eugène Bridoux », base Léonore, ministère français de la Culture.
  7. Journal de marches et des opérations (JMO) de la 5e DC, cote SHD 26 N 485/1, ministère français de la Défense.
  8. couramment désigné comme le « 1er » corps de cavalerie à partir de la création, début septembre, d'un « 2e corps de cavalerie »)
  9. 16e et 22e régiments de dragons
  10. qui sera lui-même nommé à la tête de la 5e division le 10 septembre
  11. 9e et 29e régiments de dragons
  12. 5e et 15e régiments de chasseurs à cheval
  13. qui commandera la division provisoire de cavalerie prélevée sur les trois autres divisions du corps de cavalerie entre le 29 août et le 7 septembre, puis, par intérim, la 5e division du 8 au 10 septembre
  14. Etat-Major, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Ministère de la Guerre, (BNF 41052951), tome 1 volume 1, p. 575
  15. « Escadrille BLC 5 »
  16. Colonel Boucherie, Historique du Corps de Cavalerie Sordet, rédigé sous la haute direction du Général Sordet, Charles-Lavauzelle, (BNF 34075985), page 78
  17. Etat-Major, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. 1, Paris, Ministère de la Guerre, (BNF 41052951), p. 49
  18. Colonel Boucherie, Historique du Corps de Cavalerie Sordet, rédigé sous la haute direction du Général Sordet, Charles-Lavauzelle, (BNF 34075985), p. 80-81
  19. Etat-Major, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. 1, Paris, Ministère de la Guerre, (BNF 41052951), p. 57-58
  20. Etat-Major, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Ministère de la Guerre, (BNF 41052951), tome 1 volume 3 chapitres I à VI, pages 106-107 et 120-121 et annexes 1 au tome 1 volume 3, n° 367 page 283, n° 688 page 501, n° 579 page 426
  21. Etat-Major, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Ministère de la Guerre, (BNF 41052951), Annexes 1 au tome 1 volume 3, n° 1138 page 788
  22. Général Palat, La Grande Guerre sur le Front Occidental, Librairie Chapelot, (BNF 34084214), tome VI page 179
  23. Etat-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre 1931 (BNF 41052951), tome I volume 3 page 123
  24. Général Galliéni, Mémoires - Défense de Paris 25 août-11 septembre 1914, Payot et Cie (BNF 34086625), p. 189
  25. Etat-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre 1931 (BNF 41052951), tome I volume 3 page 138
  26. JMO du CC Sordet, cote SHD 26 N 249/1, ministère français de la Défense.
  27. Général Palat, La Grande Guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot, (BNF 34084214), tome VI page 230 et suivantes et page 235 note 2
  28. Etat-major des armées, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Ministère de la guerre, (BNF 41052951), tome I volume 3 page 138
  29. Etat-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, 1931 (notice BnF no FRBNF41052951), tome I volume 3 page 123, Ministère de la guerre (BNF 41052951), t. 1 vol. 3 chap. I à VI, 1931, p. 139 et annexes 2 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 1734 p. 275 et n° 1736 et 1737 p. 276
  30. Général de Cornulier-Lucinière, sous le pseudonyme de J. Ethay, Le rôle de la cavalerie française à l'aile gauche de la première victoire de la Marne : par un cavalier de la Marne, Perrin 1919 (BNF 34086619), p. 137, 204 et 270
  31. a b et c Général Brécard et général Boucherie, « Le général Bridoux », Revue de cavalerie,‎ (ISSN 2019-9589, BNF 32856997)
  32. Général Palat, La grande guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), tome VI pages 234 et 282. V. aussi État-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, op. cit., annexes 3 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 2939 p. 240 et n° 2941 p. 241
  33. Charles Ouÿ-Verzanobres, Journal d'un officier de cavalerie : le raid en Belgique - la retraite sur Paris - la bataille de l'Ourcq - la course à la mer du Nord - les tranchées, Berger-Levrault (BNF 10606741), page 48. V. aussi (Etat-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, op. cit., t. 1 vol. 3 chap. I à VI, 1931, p. 140 et annexes 2 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 1739 p. 277-278, n° 1581 p. 161 et 1583 p. 162-163 et n° 2360 p. 703
  34. Etat-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), t. 1 vol. 3 chap. I à VI, 1931, p. 156-157 et annexes 2 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 1515 et 1516 p. 113-114. V. aussi n° 2135 p. 538
  35. Général Palat, La Grande Guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), tome VI pages 282 et suivantes
  36. Général Palat, La grande guerre sur le front occidental, t. VI, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), p. 286
  37. Général René Chambe, L'escadron de Gironde (BNF 31925011), p. 27 et 51 et suivantes : c'est au cours de ce raid que le lieutenant Gaston de Gironde et son 2e escadron du 16e dragons, en reconnaissance sur Soissons, mais séparés du reste de la 5e division et enfermés dans les lignes allemandes, réalisent l'exploit de charger à cheval et neutraliser 8 avions ennemis au repos sur la plateau de Mortefontaine ; mortellement blessé, le lieutenant de Gironde succombera le 10 septembre. V. aussi Général de Cornulier-Lucinière, sous le pseudonyme de J. Ethay, Le rôle de la cavalerie française à l'aile gauche de la première victoire de la Marne : par un cavalier de la Marne, Perrin 1919 (notice BnF no FRBNF34086619), pages 164 s
  38. Général Palat, La grande guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), tome VI page 287
  39. État-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), t. 1 vol. 3 chap. I à VI, 1931, p. 162-163 et annexes 3 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 2932 p. 236 et n° 2797 p. 117
  40. José Roussel-Lépine, Les champs de l'Ourcq : Atmosphère, La Bataille, En Souvenir, Plon-Nourrit 1919 réédition 2012 (BNF 34086603), p. 179
  41. Général Palat, La grande guerre sur le front occidental, t. VI, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), page 295
  42. Général Palat, La grande guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), tome VI pages 288 et suivantes
  43. Charles Ouÿ-Verzanobres, Journal d'un officier de cavalerie : le raid en Belgique - la retraite sur Paris - la bataille de l'Ourcq - la course à la mer du Nord - les tranchées, Berger-Levrault, (BNF 10606741), pages 53-54
  44. Général Palat, La Grande Guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), tome VI page 288. V. aussi État-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, op. cit. t. 1 vol. 3 chap. I à VI, 1931, p. 168-169
  45. Charles Ouÿ-Verzanobres, Journal d'un officier de cavalerie : le raid en Belgique - la retraite sur Paris - la bataille de l'Ourcq - la course à la mer du Nord - les tranchées, Berger-Levrault 1917 (BNF 10606741), pages 50 et suivantes
  46. Lieutenant-colonel Rousset, Les grands chefs de l'armée française, 1914-1918, Tallandier 1923 (BNF 34214017), page 156, faisant référence aux "rudes combats" livrés par le général Bridoux, le 8 septembre sur le plateau de Bargny et le 9 septembre sur le plateau de Rosières. Comparer Général Palat, op. cit., page 234, pour qui, pendant les brillantes opérations de la 5e division, les 1ère et 3ème divisions seraient restées sur le plateau de Bargny "sans autre incident, semble-t-il, qu'une attaque infructueuse sur Ormoy-le-Davien" !
  47. État-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), t. 1 vol. 3 chap. I à VI, 1931, p. 203 et chap. VII à XIV, 1932, p. 679 et annexes 3 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 2773 p. 103-104
  48. Général Palat, La grande guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot 1920 (BNF 34084214), tome VI pages 350 et suivantes : l'auteur y voit, page 353, la marque de ce "cavalier de race" qu'est le général de Cornulier-Lucinière, un qualificatif qu'il n'applique manifestement pas au général Bridoux, fils d'un simple sous-officier (un "bas-officier" dans l'argot de Saint-Cyr), sur lequel il se plaît à concentrer ses critiques (par exemple pages 233, 289, 295 ou 354). Le général de Cornulier-Lucinière n'avait en tout cas pas de telles préventions et son récit de la bataille de la Marne fait ressortir les liens personnels qui l'unissaient au général Bridoux (Général de Cornulier-Lucinière, sous le pseudonyme de J. Ethay, Le rôle de la cavalerie française à l'aile gauche de la première victoire de la Marne : par un cavalier de la Marne, Perrin 1919 (notice BnF no FRBNF34086619), pages 137-138, 204-205 ou 262) : c'est d'ailleurs le général Bridoux qui le désigne, le 8 septembre, pour le remplacer à la tête de la 5ème division de cavalerie et demande au général Joffre de confirmer sa nomination ; en vain, car ce dernier désignera à ce commandement, le 10 septembre, le général de Lallemand du Marais (État-major des armées, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, op. cit., annexes 1 au tome 1 vol 3, 1931, n° 1735 p. 275)
  49. État-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), t. 1 vol. 3 chap. VII à XIV, 1932, p. 708-709 et annexes 3 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 3977 p. 1005-1006 et n° 3979 p. 1007
  50. Etat-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), annexes 4 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 4489 p. 246-247
  51. État-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), annexes 4 au t. 1 vol. 3, 1932, n° 4490 p. 247-248 et n° 4491 p. 248-249
  52. État-major des armées-Service historique, , (, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), annexes 1 au t. 1 vol. 4, 1933, n° 102-104 p. 103-105
  53. État-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), t. 1 vol. 4, 1933, p. 31 et annexes 1 au t. 1 vol. 4, 1933, n° 104 p. 105
  54. État-major des armées-Service historique, , (, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), t. 1 vol. 4, 1933, p. 37 et annexes 1 au t. 1 vol. 4, 1933, n° 104 p. 105
  55. État-major des armées-Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Ministère de la guerre (BNF 41052951), t. 1 vol. 4, 1933, p. 31 et annexes 1 au t. 1 vol. 4, 1933, n° 104 p. 105.V. aussi Lieutenant-colonel Rousset, Les grands chefs de l'armée française, 1914-1918, Tallandier 1923 (notice BnF no FRBNF34214017), page 157
  56. Comparer Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, Archives et culture 2007 (ISBN 978-2-35077-058-1, BNF 41232130), p. 164, où il est indiqué que le général Bridoux se déplaçait "avec un élément de son état-major" et aurait été victime d'une "erreur d'itinéraire". La première affirmation est contraire aux faits, le général Bridoux se déplaçant avec son entier état-major en une colonne de six voitures. Quant à la seconde, elle fait probablement écho à un récit du capitaine Plieux de Diüsse (Journal d'un officier de liaison, sous le pseudonyme de Jacques Civray, page 113), repris à son compte par le général Palat (La Grande Guerre sur le Front Occidental, tome VII, pages 75-76). Le témoignage du général Féraud (ICC 1932, n° 1777), qui, à l'avant-garde de la 1re division, commandait alors le 23ème dragons et appuyait le 6ème dragons commandé par le commandant de Dompierre, conduit à écarter une telle hypothèse : le général Bridoux avait en effet, à la sortie du petit village de Poeuilly, emprunté la grande route de Péronne à Saint-Quentin, et c’est à environ 1500 mètres qu’il fut victime d’une fusillade émanant de tireurs embusqués derrière des boqueteaux voisins et bientôt dispersés par ces deux régiments (V. aussi général Brécard et général Boucherie, op. cit.). Un témoignage inédit du docteur Maurice Page, aide-major à la 1re division, qui a assisté le général Bridoux dans ses derniers moments, fait par ailleurs état de ce que le convoi de voitures transportant l'état-major était accompagné d'une escorte à cheval qui avait déjà engagé la riposte.
  57. Le lieutenant-colonel Camille Rampont (1869-1939), futur officier général.
  58. Capitaine Plieux de Diüsse, sous le pseudonyme de Jacques Civray, Journal d'un officier de liaison (La Marne – La Somme -L'Yser), Paris, Jouve et Cie, (BNF 34084210), p. 115-116
  59. Témoignage inédit du docteur Maurice Page, aide-major à la 1ère division, qui a assisté le général Bridoux dans ses derniers moments.
  60. Général Palat, La Grande Guerre sur le Front Occidental, Chapelot, (BNF 34084214), p. 76 et la note
  61. « Marie Joseph Eugène Bridoux », base Mémoire des hommes, ministère français de la Défense.
  62. Relevé du mémorial des généraux 1914-1918, Hôtel des Invalides.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Capitaine Plieux de Diüsse, sous le pseudonyme de Jacques Civray, Journal d'un officier de liaison (La Marne – La Somme -L'Yser), Paris Jouve et Cie, 1917 (notice Bnf n° FRBNF34084210) ;
  • Charles Ouÿ-Verzanobres, Journal d'un officier de cavalerie : le raid en Belgique - la retraite sur Paris - la bataille de l'Ourcq - la course à la mer du Nord - les tranchées, Berger-Levrault, 1917 (ISNI 0000 0000 7326 725X notice BnF n° FRBNF 10606741) ;
  • Colonel Boucherie, Historique du Corps de Cavalerie Sordet, rédigé sous la haute direction du Général Sordet, Charles-Lavauzelle 1923 (notice BNF n° FRBNF34075985) ;
  • État-major des armées, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, 1914-1918, tome 1, volume 1, Paris ; rééd. 1936 ; tome 1 volume 2, Paris 1925 ; tome I volume 3, Paris, 1931 ; tome I volume 4, Paris, 1933 (notice BnF n° FRBNF 41052951) ;
  • Général Brécard et général Boucherie, Le général Bridoux, extrait de la Revue de cavalerie mai-juin 1931, Berger-Levrault, 1931 (ISSN-L 2019-9589 notice BnF n° FRBNF 32856997) ;
  • Général de Cornulier-Lucinière, sous le pseudonyme de J. Ethay, Le rôle de la cavalerie française à l'aile gauche de la première bataille de la Marne : par un cavalier de la Marne, Perrin, 1919 (notice BnF n° FRBNF 34086619) ;
  • Général Galliéni, Mémoires du général Galliéni -Défense de Paris 25 août-11 septembre 1914, Payot & Cie, 1920 (notice BnF n° FRBNF 34086625) ;
  • Général Palat, La grande guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot, tome VI (La victoire de la Marne), 1920, et tome VII (La course à la mer), 1921 (notice BnF n° FRBNF 34084214)
  • Général René Chambe, L'escadron de Gironde, Baudinière, 1935 ; réédition Flammarion, 1958 (notice BnF n° FRBNF 31925011) ;
  • Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, vol. A-K, t. 1, Paris, Archives & culture, , 519 p. (ISBN 978-2-350-77058-1, BNF 41310488) ;
  • José Roussel-Lépine, Les champs de l'Ourcq : Atmosphère, La Bataille, En Souvenir, Plon-Nourrit, 1919 ; réédition 2012 (notice BnF n° FRBNF 34086603) ;
  • Lieutenant-colonel Rousset, Les grands chefs de l'armée française, 1914-1918, Tallandier, 1923 (notice BnF n° FRBNF 34214017).

Liens externes modifier