Le noir est un champ chromatique regroupant les teintes les plus obscures. Les objets noirs n'émettent ou ne reflètent qu'une part négligeable du spectre de la lumière visible. Le noir s'oppose ainsi à toutes les couleurs, mais surtout au blanc, la plus claire de toutes les couleurs. Certains auteurs, qui prennent le mot « couleur » dans un sens restreint, estiment que le noir n'est pas une couleur.

Corneille noire.

La culture occidentale associe principalement le noir au renoncement, involontaire dans le deuil ou volontaire dans la sobriété.

Définition

La couleur noire n'est pas l'obscurité totale. Quand l'éclairement lumineux est inférieur à 0,01 lux, l'être humain ne distingue pas les couleurs. On parle de vision scotopique. Quand la luminance d'un objet est moindre de 1 µcd m−2, on ne perçoit rien du tout (SC, p. 26). Cependant, cette absence de perception n'est pas du noir ; l'eigengrau représente, en quelque sorte, le bruit de fond de la perception visuelle.

Le noir absolu peut plutôt se définir comme une luminosité si faible, par rapport au reste du champ visuel, qu'on ne peut y distinguer aucun détail.

Cette définition a l'avantage de rester valable dans les domaines de la vision mésopique (jusqu'à une centaine de lux) ou de la vision photopique (au-delà), où on discerne des couleurs. On décrit comme noire une surface qui réfléchit dans la direction de l'observateur moins de 0,3 % de la lumière incidente (PRV3).

On décrit comme noires des obscurités où on ne peut pas distinguer de détails, mais où on peut discerner une faible tendance vers une autre couleur. C'est ainsi qu'on connaît des nuances de noir bleuté, violacé ou autre. Le « noir » se trouve ainsi être, en même temps qu'une couleur, un champ chromatique.

La norme AFNOR X-08-010 « Classification méthodique générale des couleurs » (annulée le 30 août 2014) proposait des limites de luminosité pour les tons neutres, L*=20 % (CIE L*a*b*), soit 3 % de la plus forte luminance. Lorsque le noir a une tendance, la limite s'abaisse sensiblement, dans une proportion d'autant plus grande que la coloration est forte, variant selon la dominante (SC, p. 248sq).

Dans la synthèse additive (superposition de faisceaux lumineux), le noir est une absence de couleur. Un noir parfait exigerait qu'il n'y ait aucune fuite ni lumière parasite dans le système. En pratique, les dispositifs ont chacun une nuance de noir qui dépend de leurs caractéristiques techniques, et détermine leur contraste, c'est-à-dire le rapport entre le niveau de la plus forte lumière possible, et celui de la plus faible.

Dans la synthèse soustractive, les noirs peuvent s'obtenir soit par un pigment absorbant toutes les lumières visibles, soit par un mélange de pigments absorbant chacun une plage de longueurs d'onde, combinés de manière à toutes les absorber.

On oppose le noir au blanc ; par définition, ce sont la moins lumineuse et la plus lumineuse des couleurs. Elles ont en commun de ne pas avoir de longueur d'onde monochromatique dominante. Lorsqu'on combine les trois couleurs primaires en proportions adéquates et constantes dans la synthèse additive, on va du noir au blanc en passant par toutes les nuances de gris.

Esthétique

Le noir utilise, dans les beaux-arts, les associations symboliques ordinaires de cette couleur. La peinture a, particulièrement à certaines époques, a apprécié la qualité d'un beau noir, couleur profonde, sans tendance ou reflet coloré[1]. Que le noir serve comme fond pour un portrait, ou comme contour comme dans le cloisonnisme, il rehausse par contraste les autres couleurs.

Le marbre noir est peu utilisé en sculpture. Il met en évidence les silhouettes, mais rend la perception du volume difficile.

« Le noir n'est pas une couleur »

« Le noir n'est pas une couleur », ont affirmé bon nombre d'auteurs[2]. Cette opinion, ou cette appréciation, selon le cas, est devenue en France doctrine de l'éducation primaire[3]. Elle se base sur l'ambiguïté de la définition de la couleur, difficulté qui a alimenté un vaste champ de recherches philosophiques[4]. La couleur est une qualité d'un objet ou d'une lumière qui le distingue d'un autre, même si tous ses autres caractères sont identiques[5]. On dit d'un objet qu'il est coloré quand cette qualité s'éloigne de la grisaille ; mais bien souvent, est « coloré » tout ce qui n'est pas blanc ou transparent[5].

Du point de vue d'un teinturier, l'absence de couleur, c'est l'écru, le grège du matériau brut ; le noir est une couleur, et même une couleur difficile à obtenir. C'est ce que rappellent d'anciens théoriciens de la couleur, comme le père Castel[6]. L’Optique de Newton, reliant la couleur à la lumière, semblait s'opposer à cette constatation pratique. Si la couleur procède de la lumière, le noir, qui est absence de lumière, ne pouvait être de la couleur. En 1913, un auteur résume ce qu'ont écrit des dizaines d'autres depuis le début du XVIIIe siècle, « Physiquement et physiologiquement, le noir n'est pas une couleur mais comme pour le produire, il faut de la matière, il est considéré comme couleur dans le langage d'atelier[7] ».

Pour éviter les quiproquos, les études modernes sur la couleur distinguent la couleur, au sens large, qualité de la lumière ou d'une surface, de la chromaticité, une grandeur descriptive de la couleur. Une couleur vive a une chromaticité élevée ; une couleur pâle ou terne, une chromaticité faible. La chromaticité ne dépend pas, comme la couleur, de la luminosité. Elle se décompose entre une teinte dominante qu'on peut situer par une longueur d'onde de rayonnement et une pureté qui est la proportion de cette teinte et de blanc nécessaire pour obtenir une teinte identique à celle de l'échantillon[8]. Avec cette distinction, les noirs, gris et blancs sont des couleurs dont la chromaticité est faible ou nulle.

Ceux qui s'occupent de symbolique des couleurs traitent du noir comme d'une couleur[9], en même temps que comme l'opposé ou la négation des deux couleurs majeures, le blanc et le rouge[10].

Le point de vue de l'artiste-peintre est plus proche de l'esthétique, même quand il interprète des travaux scientifiques, comme les néo-impressionnistes, très opposés au noir. Il faudrait distinguer ce qui, dans leurs propos, désigne la couleur noire, telle que vue par le spectateur, et la peinture noire que vend le marchand de couleurs, qu'utilise, ou pas, le peintre. Celui-ci ne manque pas de constater les mauvais résultats obtenus en peignant les ombres avec du noir, et de reprendre une opinion attribuée à Léonard de Vinci : « le noir n'est pas une couleur[11] ». De fait, on peut peindre en se dispensant entièrement de pigments noirs, même pour obtenir des fonds obscurs où on ne distingue aucune dominante colorée, ce qu'on appelle « un beau noir[12] », c'est-à-dire qui réalise avec perfection l'« absence de couleur, définition issue de la théorie de la synthèse des couleurs[13] ». Françoise Gilot attribuait à Renoir la proscription du noir de la palette des Impressionnistes[14] ; celui-ci renvoyait cette idée à Pissaro[15] et répondit à Vollard « Le noir, une non-couleur ? Où avez-vous encore pris cela ? Le noir, mais c'est la reine des couleurs ![16] ». Matisse, lui aussi, déclarait fermement « le noir est une couleur[17] ».

Abstraction

Les peintres abstraits Pierre Soulages, André Marfaing, Frédéric Halbreich, ont développé une esthétique du noir[réf. souhaitée].

Symbolique

Le champ chromatique noir existe dans toutes les cultures, avec une aire plus ou moins grande, selon qu'y existent les champs bleu, vert, gris, et autres qui le touchent[18].

Il faut faire la différence, tant en matière symbolique qu'à propos de perception, entre le noir, qui s'oppose à toutes les autres couleurs présentes dans une scène, et l'obscurité, qui s'oppose à la lumière. Il en va de même dans le domaine des métaphores. Un roman noir n'est pas souvent obscur : son style est presque toujours clair.

Il convient aussi de distinguer un signe, dont le sens est parfaitement clair, d'un symbole, qui ne peut pas être entièrement explicité[19].

En Occident moderne

Dans la symbolique occidentale, le noir est associé à la privation et au renoncement. Sous l'Ancien Régime, l'aristocratie s'habillait avec ostentation, en couleurs, avec bijoux et décorations, tandis que la bourgeoisie et les hommes d'Église, jusqu'au rang d'évêque étaient astreints à des tenues humbles, noires ou peu colorées. Les vêtements noirs indiquent le deuil. Les révoltés qui renoncent au lien social et à ses conventions arborent le drapeau noir : pirates, anarchistes.

Dans l'art, le noir évoque les sentiments de tristesse (les idées noires). Il est devenu une catégorie esthétique ; le roman noir, le film noir, désignent un genre « fondé sur des situations terribles et sans issue » comme le tragique et le picaresque desquels il se différencie par son caractère réaliste et sordide, et le pessimisme de ses personnages[12].

Dans l'obscurité, on ne voit pas ; le noir figure par métaphore, l'inconnu, le caché, l'occulte : magie noire, marché noir.

Au XIXe et XXe siècles, en Occident, les hommes de pouvoir s'habillent en noir. La tenue de soirée masculine est noire. Les femmes continuent à se vêtir en couleurs. La tenue noire, qui s'étend à la couleur des véhicules, a ainsi gagné des connotations liées au pouvoir, et notamment au pouvoir caché[réf. souhaitée].

Le noir a eu dans l'Antiquité et a encore dans d'autres régions des associations symboliques différentes de celles connues dans l'Occident moderne.

Dans le monde

Le domaine arabo-musulman privilégie trois couleurs, le blanc, le vert et le prestigieux noir. Le mot aswadû qui désigne la couleur noire est aussi le superlatif de « illustre, puissant ». Les yeux, les cheveux noirs distinguent la grande beauté. Le noir se rapporte, par l'encre, à la connaissance[20]. Un turban noir indique que celui qui le porte descend du Prophète fondateur de l'Islam[21].

Dans l'Antiquité

Dans l’Égypte antique, le noir avait une symbolique positive. En effet dans la langue des pharaons, le verbe « kem », qui est tiré du mot « noir », veut dire « mener à bien, s’élever à, accomplir, payer, compléter, servir à » mais aussi « être noir ». Le mot « kem » veut dire aussi : « complet, parfait, obligation, devoir »[22],[23].

La Chine antique associe la couleur noire au principe de l'eau (dans son ensemble des Wuxing), ce qui la relie à la sagesse, au nord, à l'hiver, au salé, et au rein[24].

Opposition noir et blanc

Dans les jeux de société de plateau qui opposent deux adversaires, comme les dames, les échecs, le jeu de go, les noirs et les blancs désignent conventionnellement les pièces de chacun des joueurs, sans que ces pièces soient exactement noires ou blanche ; il suffit que leur contraste soit suffisant pour permettre l'opposition. L'expression « noir sur blanc » indique par synecdoque qu'un propos est écrit, et par métaphore qu'il est stable et explicite.

On retrouve cette opposition peu reliée à une couleur effective dans les classifications raciales et plus généralement dans les symboliques manichéennes.

Pigments et colorants

Les noirs ont été les premiers pigments préparés par l'homme : à partir de bois carbonisé (noir de charbon) puis par combustion (noir de fumée).

Mélangé à un liant aqueux, les noirs de carbone et de fumée ont servi à fabriquer les premières encres d'écriture.

Pline l'Ancien parle d'atramentum à propos des noirs de carbone. Il explique comment obtenir différents noirs :

« On fabrique le noir de plusieurs façons, avec la fumée que donne la combustion de la résine ou de la poix ; aussi a-t-on construit pour cela des laboratoires qui ne laissent pas cette fumée s'échapper. Le noir le plus estimé se fait de cette façon, avec le pinus teda ; on le falsifie avec le noir de fumée des fourneaux et des bains, et c'est de celui-là dont on se sert pour écrire les livres. Il en est qui calcinent la lie de vin dessechée ; et ils assurent que si la lie est d'un bon vin, le noir ainsi obtenu ressemble au noir indien. Polygnote et Micon, les célèbres peintres d'Athènes, en ont préparé avec du marc de raisin, qu'on appelle « tryginon » en grec (de trux = lie). Apelle a imaginé d'en préparer avec l'ivoire brûlé, et lui a donné le nom d'eléphantinum. On apporte aussi de l'Inde le « noir indien » dont jusqu'à présent la composition m'est inconnue. Les teinturiers en font avec une efflorescence noire qui s'attache aux chaudières de cuivre. On l'obtient encore en brûlant le bois du pinus teda, et en triturant les charbons dans un mortier. Les seiches, par une propriété merveilleuse, ont un noir, mais on ne s'en sert pas. La préparation de tout noir se complète au soleil : du noir à écrire, par l'addition de la gomme ; du noir à enduit par l'addition de la colle[25]. »

La couleur noire étant la plus consommée par l'homme pour l'écriture (encre de Chine), l'imprimerie, les photocopieuses, les imprimantes, la peinture, c'est probablement aussi la couleur pour laquelle il existe le plus grand nombre de procédés de production.

Les pigments noirs sont d'origines diverses. Chacun a une tendance plus ou moins prononcée (vers le bleu, le rouge, le vert, etc.), qui se manifeste quand ils sont dilués.

En peinture, rabattre un ton, c'est lui ajouter un peu de noir.

Pigments naturels

  • Noir de campêche ou hématoxyline (NBk3) : un colorant végétal ou pigment laqué, extrait du bois de cœur de campêche (Haematoxylum campechianum).
  • Bitume ou gilsonite (NBk6) : un noir brun et chaud tiré d'un hydrocarbure. La migration du bitume dans l'huile liant de la peinture à l'huile pose des problèmes.
  • Ardoise PBk18. Les pigments d'ardoise broyée sont surtout utilisés en sous-couche de peinture anticorrosion et en extérieurs (PRV1, p. 99).

Pigments minéraux de synthèse

  • Noir de fumée (carbone) (PBk6) : le noir le plus noir, opaque et légèrement brunâtre, extrait de la suie produite par la combustion incomplète de composés organiques.
  • Noir de carbone ou Noir de lampe ou Noir d'acétylène (PBk7) : un noir dense et légèrement brunâtre, obtenu en collectant la suie issue d'un bec de gaz, d'une lampe à huile, d'une bougie, qui s'est déposée sur une surface froide.
  • Noir de charbon (PBk8) : obtenu par carbonisation de bois ou noyaux. Comprend : Noir de vigne, Noir de pêche, Noir de fusain, Noir de sarment, Noir de liège, Noir de hêtre. Il produit des noirs légèrement brunâtres, moins denses que les noirs de fumée.
  • Graphite (PBk10) : un carbone cristallin pur de teinte gris foncé, utilisé dans les mines de crayon (PRV1, p. 356).
  • Oxyde de fer noir ou Noir de Mars (PBk11) : équivalent synthétique de la magnétite, il produit des noirs fins, neutres et denses, plus intenses que les noirs de charbon.
  • Noir spinelle (PBk28) : mélange d'oxydes métalliques (cuivre, chrome, manganèse)

Pigment synthétique d'origine animale

  • Noir d'ivoire ou noir d'os (PBk9) : obtenu par calcination d'os durs (ivoire, bois de cerf, de rhinocéros). Aussi connu sous les noms de : Noir de velours, Elephantinum, Noir animal. Un noir brunâtre, plus chaud que les noirs de carbone et très docile en mélanges car peu colorant.

Pigments organiques de synthèse

  • Noir d'aniline (PBk1) : par oxydation d'un sel d'aniline, a été utilisé pour les encres d'imprimerie, sert pour les peintures d'instruments d'optique ou les laques noir profond des instruments de musique (PRV1, p. 201).
  • Noir de pérylène (Pbk31) : un noir verdâtre.

Supernoirs

Les noirs les plus profonds sont obtenus par des traitements de surface à très petite échelle, qui assurent une absorption maximale de la lumière incidente par la multiplication des réflexions dans les couches superficielles des objets.

Usages

  • Les panneaux solaires thermiques et de nombreux dispositifs assimilés (moquette solaire...) sont noirs sous une plaque de verre car les pigments noirs absorbent fortement l'infrarouge, et quand ils sont peu réflexifs (surface hyper-mate) une grande partie du spectre lumineux.
  • Le constructeur de voitures Henry Ford est célèbre pour avoir dit de son Modèle T, première voiture construite en masse pour être vendue à un prix accessible, vers 1920 : « vous pouvez choisir la couleur que vous souhaitez à condition que ce soit le noir[30] ». Pour réduire les coûts en s'affranchissant de la nécessité d'avoir plusieurs bains de peinture, une seule teinte devait être choisie, et le constructeur estima que le noir était la plus convenable.
  • La couleur noire la plus lisible sur toute surface claire, c'est pourquoi elle sert pour l'écriture, et pour l'imprimerie, y compris imprimantes monochromes et pour les photocopieurs. C'est la couleur principale des documents administratifs, des annonces légales, des affichages légaux. L'impression noire sur papier blanc est réservée en France aux affichages officiels de l'État et de l'administration.
  • Par métonymie, le « cinéma noir » désigne un genre cinématographique indépendant, né aux États-Unis, où les acteurs sont majoritairement noirs.
  • Vêtements noirs et maquillage noir sont les signes distinctifs du mouvement gothique.
  • On entend par « viande noire » la chair des chevreuils, daims, sangliers, cerfs et ours (On a aussi la viande rouge et la viande blanche).
  • Une série noire est une succession de malheurs ; jouant avec ce sens, Gallimard en a fait le nom d'une collection de romans policiers et de romans noirs.

Codes de couleurs

  • Dans le code de couleurs des résistances électriques et des condensateurs, la couleur noire correspond au chiffre 0, au multiplicateur ×1 et à un coefficient de température de 200 ppm. Dans la norme CEI 60757, on le nomme BK (abréviation de black) ;
  • Ceinture noire : grade du judo et du karaté, correspondant au 1er dan (10e niveau) et suivants. Elle suit la ceinture marron ;
  • Le ski : en Europe, les pistes les plus difficiles sont représentées par des flèches noires.

Galerie

Dans la nature

Objets fabriqués

Quelques drapeaux et pavillons

Peu d'institutions ont adopté un pavillon à dominante noire. Le drapeau noir uni est un emblème de révoltés, de pirates et d'anarchistes. Le noir peut servir dans un drapeau tricolore ; le noir mi-partie est rare.

Notes et références

  1. Anne Souriau (dir.), Vocabulaire d'esthétique : par Étienne Souriau (1892-1979), Paris, PUF, coll. « Quadrige », , 3e éd. (1re éd. 1990), 1493 p. (ISBN 978-2-13-057369-2), p. 1130.
  2. Pastoureau 2008, p. 101 [lire en ligne]
  3. A. Bougueret, « Leçons de choses — Lavis », dans Ferdinand Buisson (dir.), Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire. Partie 2, t. 2, Paris, Hachette, (lire en ligne), p. 1133.
  4. Claude Romano, De la couleur : cours, Paris, Éditions de la Transparence, coll. « Philosophie »,
  5. a et b Trésor de la langue française, « Trésor de la langue française informatisé », « Couleur ».
  6. Louis-Bertrand Castel, L'optique des couleurs : fondée sur les simples observations & tournée sur-tout à la pratique de la peinture, de la teinture & des autres arts coloristes, Paris, Briasson, (lire en ligne)
  7. Auguste Rosenstiehl, Traité de la couleur au point de vue physique, physiologique et esthétique, comprenant l'exposé de l'état actuel de la question de l'harmonie des couleurs, Paris, H. Dunod, E. Pinat, (lire en ligne), p. 221.
  8. Gustave Durup, « Progrès conjoints des idées et du langage dans les sciences de la couleur », L'année psychologique, vol. 47-48,‎ , p. 213-229 (lire en ligne). Ce volume est daté 1946, mais l'auteur mentionne les réunions de 1948, et apporte en 1952 des précisions à cet article « publié il y a trois ans ».
  9. Frédéric Portal, Des couleurs symboliques dans l'Antiquité, le Moyen Âge et les temps modernes, Paris, (lire en ligne), p. 167-180, David Pierre Giottino Humbert de Superville, Essai sur les signes inconditionnels dans l'art, Leiden, (lire en ligne) tout au long.
  10. Portal 1857, p. 28, cité par Georges Roque, « Les symbolistes et la couleur », Revue de l'Art, vol. 96, no 1,‎ , p. 70-76 (lire en ligne).
  11. Pastoureau 2008, p. 101 ; il semble en fait que Léonard de Vinci ait écrit « Le blanc n'est pas une couleur » Léonard de Vinci (trad. Joséphin Peladan), Les Manuscrits de Léonard de Vinci : les 14 manuscrits de l'Institut de France, E. Sansot lieu=Paris, (lire en ligne), p. 274
  12. a et b Anne Souriau (dir.), Vocabulaire d'esthétique : par Étienne Souriau (1892-1979), Paris, PUF, coll. « Quadrige », , 3e éd. (1re éd. 1990), 1493 p. (ISBN 978-2-13-057369-2), p. 1130 « Noir ».
  13. Ségolène Bergeon-Langle et Pierre Curie, Peinture et dessin, Vocabulaire typologique et technique, Paris, Editions du patrimoine, , 1249 p. (ISBN 978-2-7577-0065-5), p. 47.
  14. Françoise Gilot, Vivre avec Picasso, Paris, Calmann-Lévy, , cité dans Matisse 1992, p. 202.
  15. Georges Roque, Quand la lumière devient couleur, Paris, Gallimard, coll. « Art et artistes », , p. 84
  16. Ambroise Vollard, En écoutant Cézanne, Degas, Renoir, Paris, (lire en ligne), p. 208.
  17. Henri Matisse, « Le noir est une couleur », dans Henri Matisse, écrits et propos sur l'art, Paris, Hermann, (1re éd. 1972), p. 202.
  18. (en) Brent Berlin et Paul Kay, Basic Color Terms : Their Universality and Evolution, Berkeley, Ca, USA, University of California Press, .
  19. Annie Kestelyn-Loebenstein, « Le symbole en science », Equivalences, nos 2-2,‎ année 1971, p. 20-25 (lire en ligne).
  20. Abdelwahab Bouhdiba, « Les Arabes et la couleur », Cahiers de la Méditerranée, nos 20-21,‎ , p. 72-74 (lire en ligne).
  21. Raymond Dumoux, « La couleur et l'Islam », (consulté le ).
  22. Signification des couleurs : le Noir. Mille et une feuilles
  23. Les Luminaires : le Soleil et la Lune. L’Édifice
  24. Kyril Ryjik, L'idiot chinois : Initiation à la lecture des caractères chinois, Payot, , p. 127.
  25. Pline l'Ancien, Histoire naturelle, Livre XXXV, Traitant de la peinture et des couleurs, chapitre XXV.
  26. I. P., « Supernoir : l'atout séduction des araignées-paons », Pour la science, no 501,‎ , p. 13.
  27. (en) Dakota E. McCoy, Victoria E. McCoy, Nikolaj K. Mandsberg, Anna V. Shneidman, Joanna Aizenberg et al., « Structurally assisted super black in colourful peacock spiders », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 286, no 1902,‎ , p. 1-9, article no 20190589 (DOI 10.1098/rspb.2019.0589).
  28. Antoine Moreau et Pauline Bennet, « Quand la photonique s'inspire du vivant », Pour la science, no 523,‎ , p. 54-62.
  29. Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik, « Du noir presque parfait », Pour la science, no 500,‎ , p. 88-90.
  30. (PRV3)

Voir aussi

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Bibliographie

  • Annie Mollard-Desfour, Le Noir : Dictionnaire des mots et expressions de couleur. XXe et XXIe siècles, CNRS éditions, coll. « Dictionnaires », (1re éd. 2005).
  • Michel Pastoureau, Noir. Histoire d'une couleur, Éditions du Seuil, 2008.
  • Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 1, Puteaux, EREC,
  • Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC,
  • Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 3, Puteaux, EREC, , p. 100.
  • Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, .

Articles connexes