Saint-Étienne-au-Mont
Saint-Étienne-au-Mont est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Saint-Étienne-au-Mont | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Boulonnais | ||||
Maire Mandat |
Brigitte Passebosc 2020-2026 |
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Code postal | 62360 | ||||
Code commune | 62746 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Stéphanois | ||||
Population municipale |
5 072 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 361 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 40′ 56″ nord, 1° 37′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 113 m |
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Superficie | 14,05 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Boulogne-sur-Mer (banlieue) |
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Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Outreau | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.saintetienneaumont.com | ||||
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La commune abrite une population totale de 5 072 habitants (dernier recensement en 2021) répartie dans deux espaces très différents, distants de plusieurs kilomètres et souvent considérés comme indépendants par la population locale : Pont-de-Briques (milieu urbain, à l'est) et Écault (milieu rural, à l'ouest).
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Saint-Étienne-au-Mont est située dans le nord de la France, à 5 km au sud de Boulogne-sur-Mer[1] et à environ 50 km de Douvres, 100 km de Lille[2], 150 km de Londres, 190 km de Bruxelles et 210 km de Paris[3] à vol d'oiseau.
Le territoire de la commune est divisé en deux parties, distantes de plusieurs kilomètres :
- Pont-de-Briques, à l'est, est un milieu urbain, assez densément peuplé, où se trouve le centre-ville de la commune ;
- Écault, à l'ouest, est un milieu rural, majoritairement composé de pâturages, de champs et d'espaces naturels. Il est situé au bord de la Manche, sur la Côte d'Opale.
Les deux territoires dépendent administrativement de la même commune, Saint-Étienne-au-Mont, et de la même mairie (située à Pont-de-Briques) mais sont souvent considérés comme indépendants par la population locale.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Géologie et relief
modifierLe territoire communal se situe à l'intérieur de la boutonnière du Boulonnais.
Le hameau d'Écault est situé sur un mont qui s'élève à 100 mètres d'altitude, tandis que Pont-de-Briques s'étend sur les rives de la Liane et sur une île dans le lit du fleuve. Les deux territoires sont reliées par deux routes très pentues (l'une à 9 %, l'autre à 15 %) ainsi qu'une autre bien moins empruntée (à 17 %). La mairie de Saint-Étienne-au-Mont se trouve à environ 19 m d'altitude[4].
Le site naturel d'Écault, à l'ouest, est formé par la forêt d'Écault et les dunes d'Écault. La plage d'Écault d'une longueur de 2 555 mètres[5], est située derrière cet ensemble, entre les plages d'Équihen au nord et d'Hardelot au sud.
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est bordée au nord par le fleuve côtier la Liane, cours d'eau naturel de 38 km, qui prend sa source dans la commune de Quesques et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Boulogne-sur-Mer[6]. , Quatre autres petits cours d'eau drainent le territoire de la commune :
- La Warrenne, d'une longueur de 3,43 km, qui prend sa source à Écault (hameau de Saint-Étienne-au-Mont) et se jette dans la Manche au niveau de la commune d'Équihen-Plage[7] ;
- la Cachaine, d'une longueur de 3,2 km, qui prend sa source à Condette et se jette dans la Liane au niveau de la commune[8] ;
- le ruisseau du Merlier, d'une longueur de 3,46 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Liane au niveau de la commune de Saint-Léonard[9] ;
- le Mouton Blanc, d'une longueur de 0,94 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le ruisseau du Merlier au niveau de la commune[10].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 941 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3,4 | 5 | 7 | 9,8 | 12,5 | 14,7 | 15,3 | 13,2 | 10,3 | 6,8 | 4,1 | 8,8 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 5,4 | 7,4 | 9,8 | 12,7 | 15,3 | 17,4 | 18 | 15,8 | 12,6 | 8,8 | 6 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 7,3 | 9,7 | 12,7 | 15,6 | 18,1 | 20,1 | 20,7 | 18,5 | 14,9 | 10,8 | 7,9 | 13,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 12.01.1987 |
−13,6 01.02.1956 |
−7,8 07.03.1971 |
−2 14.04.1966 |
1,6 07.05.1997 |
4 02.06.1962 |
8 04.07.1965 |
9 31.08.1956 |
5,8 22.09.1979 |
−1 29.10.1947 |
−5,6 30.11.1978 |
−9,6 29.12.1996 |
−13,6 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,4 01.01.22 |
18,9 26.02.19 |
22,7 30.03.17 |
26 16.04.1949 |
31,2 27.05.05 |
33,3 29.06.19 |
39,6 19.07.22 |
34,8 11.08.03 |
32,6 10.09.23 |
27,2 01.10.1985 |
19,1 01.11.15 |
17,2 10.12.1978 |
39,6 2022 |
Précipitations (mm) | 77 | 56 | 48 | 48,1 | 54,6 | 48 | 54,3 | 63,2 | 69,6 | 95,8 | 106,8 | 103,1 | 824,5 |
Paysages
modifierLa commune est située à la jonction de deux paysages tel qu’ils sont définis dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[17] :
- le « paysage des dunes et estuaires d’Opale », qui concerne 23 communes, s’étend le long de la côte sur environ 30 kilomètres, de la baie d’Authie à Équihen-Plage, et sur deux à quatre kilomètres de large. Les paysages des dunes et des estuaires cèdent la place aux abrupts des falaises, au niveau d’Equihen-Plage. Les dunes littorales se sont constituées récemment, depuis le Moyen Âge, et ont envahi le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles, spécificité locale. Les résurgences de sources au pied de ces falaises proviennent de la nappe de la craie et sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les Bas-Champs, surtout visibles entre Étaples et Rang-du-Fliers.
- Ce paysage des dunes et estuaires d’Opale est constitué : d’un peu plus de 40 % de dunes et de plages, dont 28 % d’espaces dunaires, dont certains sont boisés comme à Hardelot-Plage et au Touquet-Paris-Plage ; de 22 et 25 % au niveau de la baie d’Authie et des Bas Champs, Bas Champs majoritairement en prairies ; de 20 % par les communes et d’un peu plus de 5 % par les cours d’eau et les marais arrière-littoraux, entre Merlimont et Rang-du-Fliers, comme le marais de Balançon défini réseau Natura 2000[18].
- les « paysages des falaises d’Opale », qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le détroit du Pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.
- L’occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.
- Les crans constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du détroit du Pas de Calais[Note 3], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 4] comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[19].
- Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.
Milieux naturels et biodiversité
modifierEspaces protégés et gérés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20].
Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés et gérés :
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[21] ;
- les dunes d'Écault, d’une superficie de 190,919 hectares, terrain acquis par le Conservatoire du littoral[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 5] :
- les dunes d’Écault et de Condette, d’une superficie de 1 313 hectares et une hauteur maximale de 108 mètres. Cet espace dunaire littoral est composé de dunes basses récentes et de dunes plus anciennes, en partie plaquées sur l’ancienne falaise Jurassique et les collines intérieures du Boulonnais[23] ;
- les pelouses siliceuses d’Écault, d’une superficie de 31 hectares et d'une altitude variant de 50 à 86 mètres. Ce site correspond à un ensemble de dunes totalement décalcifiées plaquées sur des falaises jurassiques[24] ;
- les vallons d’Outreau et d'Équihen-Plage, d’une superficie de 340 hectares et d'une altitude variant de 34 à 94 mètres, sont constitués d'une succession de vallons et de buttes de type bocager[25].
Site Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : l'estuaire de la Canche, les dunes picardes plaquées sur l'ancienne falaise, la forêt d'Hardelot et la falaise d'Équihen, d’une superficie de 1 661 hectares réparties sur neuf communes et une hauteur maximale de 151 mètres[27].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Étienne-au-Mont est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Boulogne-sur-Mer[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 7],[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[30]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[33]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[34].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (12,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,3 %), terres arables (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones humides côtières (0,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Documents d'urbanisme
modifierLe schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Boulonnais est approuvé en septembre 2013[36]. Un plan local d'urbanisme (PLU) intercommunal, intégrant un programme local de l'habitat (PLH), a également été présenté en 2015, dont la version corrigée a été adoptée en 2016[37].
Logement
modifierLa partie urbanisée du territoire se trouve principalement à Pont-de-Briques, sur les rives de la Liane.
Voies de communication et transports
modifierVoies de communication
modifierLa commune est traversée par les routes départementales RD 940 (Étaples - Boulogne via Pont-de-Briques) et RD 119 (Neufchâtel-Hardelot - Boulogne via Écault)[38].
L'autoroute A16 (de Paris à Dunkerque, via Amiens et Calais) passe à proximité de la commune, la desservant par le biais des sorties no 27 à no 29[39].
Transports en commun
modifierSaint-Étienne-au-Mont est également desservie par les lignes E, I, 183 et 188 du réseau Marinéo ainsi que par la ligne 430 du réseau départemental Oscar.
La gare de Pont-de-Briques est desservie par des TER Hauts-de-France sur la ligne Amiens-Boulogne. Les gares plus importantes à proximité sont celles de Boulogne-Ville (à 10 minutes en voiture) et de Calais-Fréthun (à 30 minutes).
Dans la commune fonctionnait, de 1908 à 1951, la ligne de tramway de Boulogne-sur-Mer à Hardelot, une ancienne ligne de tramway qui circulait de Boulogne-sur-Mer jusqu’à la station balnéaire d’Hardelot-Plage.
Risques naturels et technologiques
modifierLa commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boue aux abords de la Liane à Pont-de-Briques du 1er au [40].
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[41].
Toponymie
modifierSaint-Étienne-au-Mont
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Stephanus en 1121 ; Saint Estevene en 1286) ; Sainct-Estienne en 1559 ; Saint-Étienne-au-Mont-les-Boulogne au XVIIIe siècle[42].
Durant la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Étienne, porte le nom d'Audisque[43].
En 1937, le nom de la commune devient Saint-Étienne-au-Mont en 1937[43],[44]. Ce nom fait référence au mont de Saint-Étienne, sur lequel est bâtie l'église d'Écault.
Saint-Étienne est un hagiotoponyme.
Ses habitants sont appelés les StéphanoisLes habitants de la commune sont appelés les Richebourgeois'[45].
Écault
modifierÉcault s'appelait Elcau au XVIIe siècle, puis Ecaux au XVIIIe siècle.
Ses habitants sont appelés les Écaultois.
Pont-de-Briques
modifierDans le terme « Pont de Briques », le mot « briques » n’a rien à voir avec les matériaux du même nom. Il s’agit d'un vieux terme germanique, « Bricke », qui désigne un pont, ce qui reviendrait à traduire « Pont de Briques » par « le Pont du Pont »[46].
Ses habitants sont appelés les Pont-de-Briquois.
Nom utilisé par la Poste
modifierPour la rédaction d'adresses postales, la Poste accepte l'utilisation du nom de la commune "Saint-Étienne-au-Mont" autant que celui des deux villages "Pont-de-Briques" et "Écault". Le nom "Pont-de-Briques Saint-Étienne" est également souvent utilisé à tort pour désigner la commune.
Histoire
modifierAntiquité
modifierPendant l'Antiquité, le site était occupé par les Morins. La Liane était un fleuve aux eaux abondantes et son estuaire devenait à chaque marée un véritable lac qui s'étendait jusqu'à Isques, village qui tire d'ailleurs son nom d'un mot celte signifiant « eau ». À marée basse, le lac faisait place à une lagune impraticable.
Pour relier les deux rives et mettre en relation la péninsule d'Outreau et tout le pays au sud de la Liane avec Boulogne-sur-Mer qui s'appelait alors Gesoriacum, et également pour briser la violence du flux, on construisit un pont en aval d'Isques, à l'endroit où la vallée se rétrécit. C'est cet ouvrage d'art qui est à l'origine de l'agglomération pont-de-briquoise et qui lui a donné son nom. Une phrase de l'historien latin Florus laisse supposer que ce pont fut construit entre l'an 12 et l'an 9 d'avant notre ère, par Claudius Drusus, le frère de l'empereur Tibère.
Par ailleurs, un petit établissement gallo-romain, datant des Ier siècle et IIe siècle, a été mis au jour à Écault en 2004. En plus d'objets quotidiens, il a été retrouvé, autour des fondations de six maisons, des dépôts de scories laissant penser à un artisanat sidérurgique[47].
La voie romaine Amiens-Boulogne-sur-Mer ou via Agrippa de l'Océan passait par le quartier d'Audisque[48].
Moyen Âge
modifierLe toponyme Pont de Briques apparaît pour la première fois sous la forme de Pont de Brike dans une charte de 1278 qui précise les limites de la banlieue de Boulogne. Le pont supportait une route qui reliait Amiens à Boulogne. Cette voie entrait en Boulonnais en franchissant la Canche au bac d’Attin, puis gagnait Pont-de-Briques par Frencq, le hameau du Chemin à Neufchâtel, la forêt d’Hardelot, le Choquel, le hameau disparu de Sandune, Audisque et la rue au Sable[46].
Audisque était connu dès le XIIe siècle pour son hôpital Saint-Nicolas où on accueillait les voyageurs venant en pèlerinage à Notre-Dame-de-Boulogne (basilique Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception de Boulogne-sur-Mer)[48].
Un document du XIIIe siècle fait état de la présence d'une église sur le « moustier Saint-Etienne » vers 1121. Cette église fut une base de l'église actuelle d'Écault. Le monument fut en grande partie détruit au XIVe par les Anglais. En 1630, le curé Louis Macquet tenta de reconstruire l'église mais ne parvint pas à un résultat convenable[49].
Période napoléonienne
modifierEntre 1803 et 1805, Napoléon Bonaparte installa le campement d'une armée aux alentours de Boulogne-sur-Mer, dans le but de préparer une attaque contre le Royaume-Uni. Le camp de Boulogne accueillait ainsi l'Armée des côtes de l'Océan, qui allait devenir la Grande Armée. L'Empereur élut domicile dans le petit château de Pont-de-Briques, qui est actuellement sur le territoire de la commune de Saint-Léonard. Le choix de cette résidence était motivé par la facilité à accéder à Boulogne et son camp par le long de la Liane.
XXe siècle
modifierLors de la Seconde Guerre mondiale, la commune, comme les autres communes du Boulonnais, subit de nombreux dégâts. En particulier, seules quelques maisons ont subsisté à Écault après le conflit[50].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
modifierLa commune est membre de la communauté d'agglomération du Boulonnais.
Circonscriptions administratives
modifierLa commune est rattachée au canton d'Outreau.
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
modifierLa commune est une ville de gauche, privilégiant les candidats de gauche aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections régionales, législatives et cantonales. De plus, les derniers maires appartiennent au parti communiste.
Élections municipales 2020
modifier- Maire sortant : Brigitte Passebosc (PCF)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 5 076 habitants)
- 2 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA du Boulonnais)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||
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Voix | % | CM | CC | |||
Brigitte Passebosc[51] | PCF | 1 173 | 62,82 | 24 | 2 | |
Dominique Lhomel[52] | 694 | 37,17 | 5 | 0 | ||
Votes valides | ||||||
Votes blancs | ||||||
Votes nuls | ||||||
Total | 100 | |||||
Abstention | ||||||
Inscrits / participation |
Liste des maires
modifierJumelages
modifierSaint-Étienne-au-Mont est en partenariat avec :
- Kobongoye au Sénégal, par le biais du Club Nord-Sud.
La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
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Oeiras[61] | Portugal | depuis |
Équipements et services publics
modifierEau et déchets
modifierEspaces publics
modifierEnseignement
modifierPostes et télécommunications
modifierSanté
modifierJustice, sécurité, secours et défense
modifierSaint-Étienne-au-Mont relève du tribunal d'instance de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[62].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[64].
En 2021, la commune comptait 5 072 habitants[Note 9], en évolution de −0,41 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, ce qui est égal à la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 501 hommes pour 2 617 femmes, soit un taux de 51,13 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Équipements et commerces
modifierLa commune bénéficie des principaux services : commerces, médiathèque, collège, etc. Le tourisme, motivé par la proximité de la côte d'Opale, est une activité économique d'importance : Saint-Étienne-au-Mont dispose de plusieurs gîtes et d'un camping-caravaning de 258 emplacements situé entre les dunes et la forêt d'Écault[68].
Établissements d'enseignement
modifierLa commune de Saint-Étienne-au-Mont jouit d'établissements assurant des enseignements pré-primaire, primaire et secondaire jusqu'au collège. Ces établissements appartiennent à l'académie de Lille.
Il y a quatre écoles maternelles dans la commune : trois à Pont-de-Briques, dont une privée, et une à Écault.
Les établissements primaires sont au nombre de trois : l'école Jules-Ferry - Victor-Hugo et l'école privée Sainte-Thérèse à Pont-de-Briques et l'école primaire d'Écault.
Le collège Paul-Éluard de Pont-de-Briques accueille les élèves originaires de Saint-Étienne-au-Mont et d'autres communes des environs comme Condette, Saint-Léonard, Isques, etc. Cet établissement dispose également d'une SEGPA et d'une UPI qui accueillent les enfants du Boulonnais. Le collège propose également à ses élèves, par le biais d'une association, des voyages à l'étranger, à Canterbury au Royaume-Uni, à Zell am See en Autriche ou au marché de Noël d'Aix-la-Chapelle. Un club organise également un échange avec le village sénégalais de Kobongoye, sur des fonds récoltés en organisant un marché de Noël.
Équipements sportifs
modifierOn trouve à Pont-de-Briques deux terrains de football, dont un synthétique, plusieurs salles omnisports, une piste d'athlétisme, un court de tennis couvert, un boulodrome, etc.
Par ailleurs, Écault profite également d'une salle de sport, d'un terrain de basket extérieur, etc[69].
Maisons de Quartiers
modifierLa commune a des Maisons de Quartier :
- Centre Salvador-Allende (résidence Salvador-Allende), qui sert de Maison de Quartier, et d'aide aux devoirs, ainsi que de centre de loisir à l'année.
- Centre des Quenelest (résidence les Quenelest), qui sert aussi de Maison de Quartier, ainsi que d'aide aux devoirs et de Centre de loisirs à l'année.
- Centre d'Olympe (résidence Olympe), qui sert aussi de Maison de Quartier, ainsi que d'aide aux devoirs et de centre de loisir à l'année.
Centre de Loisirs
modifierLe Centre de Loisirs, appelé Annexes, est à côté de la Médiathèque de la commune, qui accueille les enfants l'été et à l'année.
- Centres qui sont ouverts uniquement à l'année
- Le Centre des Annexes qui accueille les 10-13 ans l'été, les 10-13/7-9 et 3-6 ans à l'année Comme le C.A.J et les Maisons de Quartiers
- Le Centre Jules-Ferry (école Ferry-Hugo) qui accueille les 7-9 ans à l'été.
- Le Centre Elsa-Triolet (école Elsa-Triolet) 3-6 ans l'été.
- Le Centre d'Écault, accueille les 3-6,7-9 et 10-13 ans l'été (uniquement Écault).
Le Centre d'animation jeunesse
modifierLe Centre d'animation jeunesse, accueille les ados (12-18 ans) l'été et l'année, les adolescents choisissent les activités en fonction de leurs envies, et ils sont autonomes. Le C.A.J, accueille aussi les 3-6, les 7-9, et les 10-13 ans uniquement l'année, et l'aide aux devoirs pour les habitants d'Écault.
- Aides aux devoirs
Les aides aux devoirs sont situées majoritairement dans les Maisons de Quartier mais aussi au C.A.J. ou à la médiathèque. Gratuit, ils acceptent uniquement les élèves de la primaire (C.P) au lycée (terminale).
Équipements culturels
modifier- Atelier d'éveil d'art
L'Atelier d'éveil à l'art, situé à côté des Annexes, servait à faire découvrir à toute personne voulant découvrir et pratiquer l'art gratuitement. Il était dirigé par un artiste, qui travaillait pour la commune (Le Centre de loisirs). Il accueillait dans son atelier des enfants des centres de loisirs, des adultes avec un Club adultes… Et à chaque fin d'année, de nombreuses personnes étaient récompensées avec Le Prix de l'Artiste, qui était remis en main propre par l'artiste. Les travaux étaient présentés en exposition vers le mois de juin jusqu'en 2011.
- La médiathèque
La médiathèque du Château-Calonne abrite différentes structures :
- la bibliothèque, avec plus de 900 ouvrages ;
- un cyber-centre permettant l'accès au multimedia ;
- une musicothèque proposant à l'emprunt des CD et des cassettes.
Par ailleurs, certains spectacles ou expositions ont lieu dans ce château.
Sports et loisirs
modifierSentier pédestre
modifierLe sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la côte[70].
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 14 517 €, ce qui plaçait Saint-Étienne-au-Mont au 27 970e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[71].
Emploi
modifierEntreprises et commerces
modifierLa commune dispose d'une petite zone commerciale, d'un centre ville et d'une épicerie sur Écault.
Culture locale et patrimoine
modifierLangues
modifierLa langue principalement parlée à Saint-Étienne-au-Mont est le français.
Le dialecte local fait partie des dialectes du Boulonnais et, plus largement, est une variété du picard.
Situé au sud d'Écault, à la frontière intercommunale avec Hardelot, le centre de vacances du Pré Catelan britannique (PGL) accueille les écoles du Royaume-Uni pour découvrir la France. On parle beaucoup plus l'anglais dans cette partie de la commune que français.
Traditions et actions communales
modifier- Nature en Peinture, les peintres dans les dunes, environ vers les 26-28 septembre ;
- Commémoration des combattants morts pour la France, le 11 novembre au monument aux morts ;
- les Caddies de la Solidarité, mis en place par le Secours populaire et les centres de loisirs à Intermarché et dans la commune, afin de collecter des denrées alimentaires ;
- concours des Balcons Fleuris ;
- colis de Noël remis dans la commune ;
- Max-de-Zik, festival anti-violence, au début du mois de septembre ;
- repas Halloween fait par les Comités de Quartier en octobre ;
- Saint-Nicolas, qui passe dans les rues d'Écault et de Pont-de-Briques le 6 décembre ;
- la Fête Populaire qui a lieu en mai, avec braderies et animations musicales ;
- la Fête de la Dune en août ;
- braderie nocturne le 17-18 juin ;
- les 6 miles de Pont-de-Briques, en même temps que l'Enduro du Touquet.
Le Tour de France de 2012
modifierSaint-Étienne-au-Mont est l'une des dernières villes de la 3e étape du Tour de France 2012 (Orchies-Boulogne-sur-Mer venant de Condette à Isques par la rue Edmond-Madaré, départementale 940).
Éluise el Moulière la géante de l'estran
modifierÀ la suite d'un partenariat avec la ville d'Équihen-Plage, un géant a été installé à Écault par les jeunes membres du C.A.J, le parc naturel régional et les habitants des deux communes. Éluise symbolise l'estran entre Saint-Étienne-au-Mont et Équihen-Plage.
Lieux et monuments
modifier- L'église Sainte-Thérèse, de la fin du XIXe siècle[72]
- La gare de Pont-de-Briques.
- Le château de Pont-de-Briques
- Château d'Audisque, de 1747[73],[74]
- Le Pont-de-Briques, un pont traversant la Liane
- Aréna, la maison des Dunes, centre d'interprétation de l'environnement, à Écault
- Le Domaine de la Converserie[75]
- Le Réfectoire des A.P.O.
- Le cimetière militaire de Saint-Étienne-au-Mont où reposent des travailleurs chinois et sud-africains employés par l'armée britannique durant la Première Guerre mondiale[76]
- Le Buste mémorial du chemin des Juifs dans la forêt d'Ecault.
- La croix de Saint-Augustin au près-Catelan[77]
- La chapelle de Pont-de-Briques
- Le château Calonne.
Personnalités liées à la commune
modifier- Catherine Muller, née en 1969 sur la commune, championne du monde d'aviron en skiff poids léger en 1995.
Héraldique
modifierLes armes de Saint-Étienne-au-Mont se blasonnent ainsi : d’azur au pont isolé de deux arches d’argent, maçonné de sable, au chef cousu de sinople semé d’abeilles d’or. |
Ces armes sont relativement récentes : elles ont été créées en 1965, lorsque l'agglomération de Pont-de-Briques souhaita se doter d'armes qui ne reprennent pas celles des sénéchaux du Boulonnais[78].
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Ce détroit cénozoïque s'est ouvert au Paléogène puis refermé à l'Éocène et se serait à nouveau ouvert au Quaternaire
- Depuis la dernière glaciation, la mer a remonté de plus de 100 m de hauteur dans cette région. Lors de la dernière déglaciation le détroit a été rouvert il y a 9 000 ans environ
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Boulogne-sur-Mer comprend une ville-centre et sept communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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- « Distance à vol d'oiseau entre Saint-Étienne-au-Mont et Lille », sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Saint-Étienne-au-Mont et Paris », sur lion1906.com (consulté le ).
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- Olivier Merlin, « Brigitte Passebosc : « Un des moments les plus importants de ma vie » : Lors d'un conseil municipal convoqué à la salle des fêtes de Saint-Etienne-au-Mont, hier, Jean-Claude Juda a transmis son écharpe de maire à Brigitte Passebosc, élue sans problème par ses collègues. Elle a dorénavant 18 mois, avant les prochaines élections, pour convaincre les habitants qui étaient attachés à son prédécesseur. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Amandine Faraud, « Saint-Étienne-au-Mont: « On est toujours la petite tache rouge de l’agglomération ! » : C’était serré, mais Brigitte Passebosc l’a fait. Élue pour la première fois comme tête de liste, elle a dû faire face à la rude concurrence de Bertrand Sergent et sa liste marquée PS et divers gauche », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Frédéric Vaillant, « Saint-Etienne-au-Mont: Brigitte Passebosc retrouve son écharpe de maire : Les conseillers municipaux élus dimanche dernier se sont réunis hier matin pour une assemblée plutôt protocolaire. Il s’agissait simplement d’élire le maire et ses adjoints. Les délégations de chacun ne seront connues que le 9 avril, au prochain conseil municipal. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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