Racines chrétiennes de la France

Les racines chrétiennes de la France est une expression utilisée pour valoriser l'histoire du christianisme en France présentée comme d'importance particulière d'un point de vue culturel ou politique. Le thème s'est développé de manière spécifique à partir des années 1980 avec une évolution de la place du religieux et des usages politiques identitaires particulièrement dans une opposition à l'islam.

Contexte historique et politique modifier

Caricature critique de la séparation des Églises et de l'État
Sont-ils d'accord ?, caricature d'Achille Lemot publiée en 1906 dans le journal catholique Le Pèlerin attaquant les défenseurs de la séparation des Églises et de l'État.

La question du rapport politique de la France au christianisme concerne d'abord la confession catholique dont l'église a été dominante. Elle s'inscrit à la fois dans l'histoire du christianisme en France et dans l'histoire de la laïcité avec la constitution de la IIIe République séparant les églises de l'État[1]. L'héritage chrétien s'intègre alors dans un roman national laïc abandonnant l'histoire sacrée et mettant en scène les figures chrétiennes en les distinguant de l'Église catholique qui reste en conflit avec la République[2]. Dans la lignée des Lumières, il s'agit de se dissocer de tout appel à une transcendance et de poser la Révolution française comme élément fondateur[2].

Du côté des catholiques, la résistance se fait notamment de deux manières[2] : par l'affirmation de la nécessité de conserver un pan spirituel porté par la religion ou l'affirmation d'une identité ethno-culturelle catholique jusqu'au nationalisme intégral de Charles Maurras. Cette seconde tendance se retrouve avec le régime de Vichy induisant un certain discrédit des revendications chrétiennes et leur effacement dans une société portée vers l'avenir par le développement économique des trente glorieuses[2].

C'est après-guerre avec les IVe et Ve République que la laïcité sera inscrite comme composante constitutionnelle de la France[3]. Pour Philippe Portier et Jean-Paul Willaime, les crises économiques induiront cependant une défiance envers la modernité et un certain retour du religieux à partir des années 80 où s'inscrivent les nouvelles références aux « racines chrétiennes »[4].

Christianisme culturel et moral modifier

Dès le début des années 80, un développement politique du thème est lié à Jean-Paul II qui tient un discours sur des racines chrétiennes en Europe en opposition au bloc soviétique et son athéisme d'état[5],[6],[7]. Il y fera référence en France ainsi que ses successeurs Benoit XVI et François, lequel devra prendre en compte les évolutions politiques du sujet, se défiant d'usages exclusifs[8],[9],[10],[11]. Le thème se retrouve un temps repris de manière informelle après le traité de Maastricht par Jacques Delors cherchant à donner « une âme à l'Europe » et instaurant un dialogue entre les églises et l'Union européenne[5].

Ce type de reconnaissance culturelle, spirituelle ou morale, se retrouve en France lorsque par exemple Pierre Joxe ministre de l'Intérieur chargé des cultes déclare en 1990 que la laïcité n'implique pas l'indifférence et que « Le gouvernement tient à ce que les autorités spirituelles et morales que sont les responsables religieux de ce pays fassent entendre leurs voix sur les problèmes de notre temps et contribuent au rayonnement de notre pays en maintenant vivantes les valeurs qui ont fait la France », ce qui se traduit notamment dans l'implication de responsables religieux dans le Comité national consultatif d’éthique[12].

Sous l'impulsion du Vatican, le sujet européen est dans le même temps mobilisé de manière pleinement politique par les partis démocrates-chrétiens au Parlement Européen jusqu'à la demande d'une inscription de l'héritage chrétien comme fondateur de l'Europe dans le projet de traité établissant une Constitution européenne au début des années 2000[5]. En France, la droite se divise sur le sujet avec des soutiens politiques et intellectuels à cette mention (François Fillon, Edouard Balladur, Denis Tillinac[13]) et des oppositions, particulièrement celle de Jacques Chirac défendant le caractère laïque des institutions et qui bloquera cette référence dans le projet[14].

La référence chrétienne se déploie ainsi dans un mélange de rapport patrimonial et moral comme lorsque Emmanuel Macron déclare en 2017 : « Les racines chrétiennes de la France marquent encore nos paysages et imprègnent encore une large part de notre morale commune »[15],[16].

Politique identitaire et relation à l'Islam modifier

À côté de l'optique européenne, le référendum français sur le traité de Maastricht provoque une division à droite donnant l'occasion à Philippe de Villiers d'activer le thème d'une manière souverainiste, anti-européenne, avec un national-catholicisme dans la lignée de l'Action française[5]. En revendiquant une identité catholique de la France, il va plus loin sur le sujet que le Front national qui a pu être qualifié de « national-populisme »[17] ne faisant alors qu'un usage réduit du christianisme[5].

Dans les années 1990, la visibilité de l'Islam devient un sujet notamment autour de la question du voile islamique dans les écoles en France tandis que le thème du « choc des civilisations » se diffuse dans le monde occidental dans un contexte de terrorisme et de guerre contre des mouvements islamistes. Cela conduit à des rapprochements dans les discours à droite notamment lors du débat sur les négociations pour la candidature de la Turquie à l'entrée dans l'Union Européenne mobilisant les thèmes de différences culturelles trop différentes[5].

En 2007, sous l'impulsion de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy se détache des positions de Jacques Chirac et reprend de manière édulcorée celles de De Villiers[5]. Une fois élu, il traite du sujet devant Benoît XVI, considérant que « La laïcité n'a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes [...] Arracher la racine, c'est perdre la signification, c'est affaiblir le ciment de l'identité nationale [...] nous devons tenir ensemble les deux bouts de la chaîne : assumer les racines chrétiennes de la France, et même les valoriser, tout en défendant la laïcité, enfin parvenue à maturité. »[18].

En parallèle à des mesures concernant au premier chef l’Islam comme la loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public en 2010, des autorités publiques n’hésitent pas à faire référence aux « racines chrétiennes de la France », et à mettre en avant des symboles de la tradition comme les crèches de la nativité[19].

Après les attentats islamistes de 2015, le thème prend de l'ampleur. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve accorde que, au regard de l'histoire, « les racines chrétiennes de la France sont incontestables » mais met en garde contre l'idée d'en faire « un motif d'exclusion de ceux qui ne sont pas chrétiens »[20].

Avec notamment l'assassinat du prêtre Jacques Hamel et l'attentat de la basilique Notre-Dame de Nice, les catholiques y deviennent plus sensibles. Il est porté par des écrits polémiques notamment d'Éric Zemmour ou Renaud Camus accompagnant le développement de nouveaux médias tels que le magazine catholique et conservateur L'Incorrect ou, d'après Blandine Chelini-Pont, le groupe de presse et audiovisuel de Vincent Bolloré ne cachant pas ses convictions catholiques[5].

Politiquement, une ligne se déploie cherchant la convergence entre les catégories populaires et la bourgeoisie catholique conservatrice[5]. Bruno Roger-Petit considérait en 2015 que Nicolas Sarkozy avait fait le choix de société « Manif pour tous », ressuscitant une sorte de « populisme chrétien »[21] en favorisant Laurent Wauquiez qui s'était notamment exprimé pour que la France « assume ses racines chrétiennes »[22]. Cette ligne « chrétienne-populiste » serait notamment portée par Marion Maréchal[23] qui trouve à l'international des relais avec La Ligue de Matteo Salvini, des conservateurs chrétiens américains comme Mike Pence ou Victor Orban en Hongrie[5].

Au niveau parlementaire, ces courants ont donné lieu à des propositions de loi demandant en 2016 « de prévoir la référence aux racines et à l'histoire chrétiennes dans la Constitution »[24], idée soutenue aussi en 2017 par Nadine Morano[25] et reprise en 2021 dans une proposition de loi « visant à inscrire la laïcité dans la devise républicaine et à reconnaître les racines judéo-chrétiennes de la France dans notre Constitution »[26] portée ensuite par Éric Ciotti lors des primaires des présidentielles[27].

La mobilisation de la laïcité en parallèle des « racines chrétiennes » se retrouve chez Marine Le Pen qui oriente le discours d'extrême droite du Rassemblement National vers cette ressource pour « lutter contre le fondamentalisme islamiste »[28],[29].

Quant à l'affirmation « judéo-chrétienne », elle se retrouve selon le politologue Toby Greene chez des membres de droites radicales mettant de côté l'antisémitisme historique pour associer les Juifs à leur combat avec un changement de regard sur Israël présenté comme ligne de front de l'Europe contre l'islam radical[30],[31],

Pour Yann Raison du Cleuziou, le catholicisme est « nationalisé », instrumentalisé pour définir une frontière politique excluant symboliquement les musulmans et disqualifiant leurs demandes, ce qui expliquerait que l’apologie des « racines chrétiennes » n’ait pas de lien nécessaire avec les réseaux catholiques[32].

Critiques du point de vue historique et politique modifier

Définition légale modifier

La France telle que définie par le premier article de la Constitution est une entité politique sans rapport particulier au christianisme. République laïque, « Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction [...] de religion »[33]. L'affirmation d'un privilège chrétien mettrait en question les fondements constitutionnels reprenant le compromis laïque de la loi de séparation des Églises et de l'État. Une affirmation culturelle trop appuyée renverrait d'autre part à une conception « ethnique » de la nation différente de la nation civique associée à la Constitution.[réf. souhaitée]

Histoire et société plurielle modifier

Le privilège donné au christianisme voire au catholicisme dans certains usages du thème a été critiqué aussi bien par des historiens[8] que par une autorité religieuse comme le Pape François[11] considérant qu'« il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant ».

Le pluralisme socio-culturel de la France contemporaine se manifeste historiquement par les apports païens de l'antiquité, de la culture arabo-musulmane et judaïque du Moyen-âge, d'une Modernité philosophique athée voir anti-cléricale etc.[8] Il est aussi lié à l'héritage colonial avec des territoires d'Outre-mer christianisé seulement lors de la conquête ou ne l'étant pas (Mayotte), ainsi que par les liens particuliers à une francophonie aux religions diverses.[réf. souhaitée] Enfin, la perte d'influence des Églises en la France depuis les années 1960 a pu faire parler de société « postchrétienne »[34].

Oppositions politiques modifier

Divers acteurs de la vie politique ont pu manifester leur opposition au thème.

Le principe de laïcité est notamment une des motivations du refus de Jacques Chirac de soutenir les mentions de racines chrétiennes de l'Europe[14].

En 2016, Pierre Moscovici en réponse à une question sur l’élection de Sadiq Khan, nouveau maire de Londres de confession musulmane considère que « Même s’il est vrai que sur notre continent il y a une majorité de population de religion ou de culture chrétiennes, l’Europe n’est pas chrétienne. Je ne crois pas aux racines chrétiennes de l’Europe – ou alors on peut parler de racines, mais je crois que l’Europe est unie et diverse. »[35]

Jean-Luc Mélenchon déclare en 2018 : « Si nous rejetons tout d’abord la référence aux racines chrétiennes, ce n’est pas parce qu’elles sont chrétiennes [...] Ce qui ne va pas, chers collègues, c’est le caractère exclusif que vous donnez à ces racines. [...] Nos racines sont donc le produit non seulement du christianisme, mais également de beaucoup d’autres choses. Nous avons ainsi une dette immense envers les Arabes, que ce soit en physique, en chimie, en mathématiques ou en philosophie. [...] La volonté républicaine est d’en finir avec la référence exclusive à une philosophie ou à une image qui essentialiserait les Français : la nation française ne sera jamais une nation ethnique ni religieuse. J’achève en disant que Lamennais, qui était bon catholique, disait qu’il était favorable à la loi de 1905 parce qu’il ne voulait pas que la religion catholique soit la religion officielle. Souvenez-vous en : si vous voulez être de bons Français, revenez aux racines de la laïcité ! »[36].

Symboles et références historiques modifier

Certains symboles du passé chrétien et événements historiques sont particulièrement utilisés dans le cadre des discours sur les racines chrétiennes.

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. Émile Poulat, Liberté, laïcité: la guerre des deux France et le principe de la modernité, Cerf, (ISBN 2-204-02923-8, présentation en ligne)
  2. a b c et d (en) Philippe Portier, « Neo-Nationalism and Religion in France », dans Florian Höhne (ed.), Torsten Meireis (ed.), Religion and Neo-Nationalism in Europe, Nomos, (ISBN 978-3-8487-6414-3, lire en ligne Accès payant), p. 255-272 - accessible gratuitement par la bibliothèque Wikipédia
  3. Pierre-Henri Prélot, « La religion dans les constitutions françaises. De la Constitution civile du clergé à la laïcité constitutionnelle (1789-1958) », dans Laïcité en débat : Principes et représentations en France et en Turquie, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, (ISBN 979-10-344-0447-6, DOI 10.4000/books.pus.8961, lire en ligne)
  4. Philippe Portier et Jean-Paul Willaime, La religion dans la France contemporaine: Entre sécularisation et recomposition, Armand Colin, , 320 p. (ISBN 978-2-200-62968-7, lire en ligne Accès payant) - accès gratuit par la bibliothèque Wikipédia
  5. a b c d e f g h i et j Blandine Chelini-Pont, « Le glissement populiste et la réaction politique à la visibilité de l’Islam », dans Yann Raison du Cléziou (dir.) et Florian Michel (dir.), À la droite du Père, les catholiques et la droite depuis 1945, Paris, Le Seuil, (EAN 9782021472332, lire en ligne), p. 579-608
  6. Stuart Woolf, « Europe and Its Historians », Contemporary European History, vol. 12, no 3,‎ , p. 323–337 (DOI 10.1017/S0960777303001243, lire en ligne Accès payant) – accessible gratuitement par la bibliothèque Wikipédia
  7. (en) The Common Christian Roots of the European Nations : An International Colloquium in the Vatican, Le Monnier, (ISBN 8800851355, présentation en ligne)
  8. a b et c Fréderic Joignot, « La france a-t-elle des racines essentiellement chrétiennes? Grand entretien avec l’historien Philippe Portier », sur lemonde.fr/blog,
  9. « Le pape François à « La Croix » : « Il faut intégrer les migrants » », sur la-croix.com, (consulté le )
  10. « L 'identité chrétienne est-elle menacée? », sur la-croix.com,
  11. a et b Geoffroy Clavel, « Le pape François se méfie de l'exploitation politicienne des "racines chrétiennes de l'Europe" », sur huffingtonpost.fr,
  12. Xavier Ternisien, État et Religions, Odile Jacob, coll. « Débat public », (ISBN 9782738118578, lire en ligne Accès payant) – accessible gratuitement par la bibliothèque Wikipédia
  13. Denis Tillinac, Le Dieu de nos pères, Paris, Bayard, - « En qualité d’Occidental, d’Européen, de Français, je souhaite la survie d’une civilisation catholique à laquelle je dois, outre la foi, ce qui ordonne mes goûts et mes couleurs. » p. 143.
  14. a et b Claire Lesegretain et Nicolas Senèze, « Quand le président Chirac refusait de mentionner les « racines chrétiennes de l’Europe » », La Croix,‎ (lire en ligne)
  15. Portier et Willaime 2021, p. 61. source primaire : Entretien, Famille chrétienne, 5 avril 2017
  16. « Emmanuel Macron arrose les « racines chrétiennes » de la France », sur Le Point, (consulté le )
  17. Pierre-André Taguieff, « La doctrine du national-populisme en France », Études, t. 364, no 1,‎ , p. 27-46 (lire en ligne)
  18. « Déclaration de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, sur les racines chrétiennes de la France et sur sa conception de la laïcité, Rome, Palais du Latran, le 20 décembre 2007 », sur elysee.fr, (consulté le )
  19. Portier et Willaime 2021, p. 234.
  20. « 2015: record d'actes antimusulmans et haine antisémite toujours intense en France », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  21. Bruno Roger-Petit, « Wauquiez vs NKM : le choix de société "Manif pour tous" de Sarkozy », Challenges,‎ (lire en ligne)
  22. « Wauquiez plaide pour que la France "assume ses racines chrétiennes" », Le Point,‎ (lire en ligne)
  23. Bruno Roger-Petit, « Marion Maréchal Le Pen choyée par l'Église : gare au syndrome de Vichy? », Challenges,‎ (lire en ligne)
  24. Éric Ciotti, Valérie Boyer, Jean-Michel COUVE, Marie-Christine DALLOZ, Marc-Philippe DAUBRESSE, Olivier DASSAULT, Jean-Pierre DOOR, Virginie DUBY-MULLER, Marie-Louise FORT, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Charles-Ange GINESY, Jean-Claude GUIBAL, Jean LEONETTI, Thierry MARIANI, Alain MARSAUD, Alain MOYNE-BRESSAND, Bernard PERRUT, Josette PONS, Paul SALEN, Michel SORDI, Fernand SIRÉ, Dominique TIAN, Michel VOISIN, Philippe VITEL, « N° 3725 - Proposition de loi constitutionnelle de M. Éric Ciotti visant à inscrire la "Laïcité" dans la devise de la République et à prévoir la référence aux racines et à l'histoire chrétiennes dans la Constitution du 4 octobre 1958 », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  25. « Croix de Ploërmel: Morano veut constitutionnaliser les "racines chrétiennes" en France », L'Express,‎ (lire en ligne)
  26. « Proposition de loi constitutionnelle n°3946 », sur assemblee-nationale.fr, (consulté le )
  27. « Inscrire les racines "judéo-chrétiennes" dans la Constitution, est-ce possible? », sur bfmtv.com,
  28. « Marine Le Pen évoque une France aux "racines chrétiennes laïcisées par les Lumières" », Le Point,‎ (lire en ligne)
  29. Hadrien Brachet et Jean-Loup Adénor, « Marine Le Pen et la laïcité : conversion tardive, propositions abusives », Marianne,‎ (lire en ligne)
  30. Toby Greene, « Comment le terme « judéo-chrétien » a été instrumentalisé politiquement », The Conversation,‎ (lire en ligne)
  31. « Christian Estrosi : une "troisième guerre mondiale" est déclarée à "la civilisation judéo-chrétienne" », sur sudouest.fr,
  32. Yann Raison du Cleuziou, « National-populisme et christianismes : Les ressorts d’un ralliement paradoxal », Esprit, vol. 4,‎ , p. 86-95 (lire en ligne Accès payant) – accessible gratuitement par la bibliothèque Wikipédia
  33. « Article 1 – Constitution du 4 octobre 1958 », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  34. Portier et Willaime 2021, p. 47.
  35. Gauthier Vaillant, « Controverse autour des propos de Pierre Moscovici sur les racines chrétiennes de l’Europe », La Croix,‎ (lire en ligne)
  36. « Compte rendu de la Troisième séance du jeudi 12 juillet 2018 de l'Assemblée nationale, Session extraordinaire de 2017-2018, XVe législature », sur Assemblée nationale, (consulté le )
  37. Christophe Forcari, « « Le Baptême de Clovis », acte de naissance du roman national », Libération,‎ (lire en ligne)
  38. Adrien Bayard, « Compte-rendu de William Blanc et Christophe Naudin, Charles Martel et la bataille de Poitiers : de l’histoire au mythe identitaire », Médiévales, no 71,‎ (DOI 10.4000/medievales.7966, lire en ligne)
  39. Jean-Michel Dewailly, « Notre-Dame de Paris. La France a bien des « racines chrétiennes » », La Croix,‎ (lire en ligne)

Bibliographie modifier

  • Yann Raison du Cleuziou, Une contre-révolution catholique. Aux origines de La Manif pour tous, Paris, Éditions du Seuil, , 379 p..
  • Jean-Laurent Cassely et Jérôme Fourquet, La France sous nos yeux. Economie, paysages, nouveaux modes de vie, Éditions du Seuil,
  • Jérôme Fourquet, À la droite de Dieu. Le réveil identitaire des catholiques, Paris, Cerf, , 174 p..
  • Florian Michel et Yann Raison du Cleuziou (dir.), À la droite du Père. Les catholiques et les droites de 1945 à nos jours, Paris, Seuil, , 784 p..
  • Le Figaro Histoire n° 28, « Les racines chrétiennes de la France », 2016