Licencié ès lettres en Sorbonne[1], il entre à l'École des chartes et, le , y obtient le diplôme d'archiviste paléographe[5],[8]. Licencié en droit, il est reçu avocat à Paris[8]. Il poursuit ses études juridiques et, le , obtient le grade de docteur en droit après avoir soutenu une thèse sur la possession, l'action possessoire et la prescription acquisitive[5],[8]. Il poursuit également ses études littéraires à la Sorbonne et, le , y obtient le grade de docteur ès lettres après avoir soutenu deux thèses : la première, en latin, porte sur la province romaine latine ; la seconde, en français, sur le jurisconsulte et humaniste François Hotman[5],[8].
Le , Dareste acquiert une charge d'avocat aux conseils qu'il cédera à son fils en [5],[9]. Au cours de sa carrière d'avocat, il est deux fois membre du conseil de l'ordre[9] — de à puis de à [7] — qu'il préside de à [9].
↑Le , l'Assemblée générale de la Cour de cassation élit Dareste afin de la représenter au Tribunal des conflits[13]. Le , celui-ci, présidé par le garde des Sceaux, Darlan, ministre de la Justice et des Cultes, élit Dareste comme vice-président[13]. Il entre en fonction le [13].
↑Paul Fournier, « Rodolphe Dareste (1824-1911) », in Bibliothèque de l'école des chartes, 1911, tome 72, p. 420-427 (v. p. 422) [lire en ligne (page consultée le 15 octobre 2023)]
[Haussoullier 1918a] Bernard Haussoullier, « Rodolphe Dareste et les études de droit grec en France », Nouvelle revue historique de droit français et étranger, t. XLII, , p. 5-42 (DOI10.2307/43842424, JSTOR43842424), réimpr. :
[Plessix 2004] Benoît Plessix, « Rodolphe Dareste ou le droit administratif vu par un avocat aux conseils érudits au XIXe siècle », Revue d'histoire des Facultés de droit et de la science juridique, no 24 : « L'autre commémoration : la doctrine française et le droit public, I », , p. 65-98 (lire en ligne).
(en) « Dareste de La Chavanne, Rodolphe Madeleine Cléophas », dans Encyclopædia Britannica, Cambridge, Cambridge University Press, (lire en ligne), p. 830.
[Diehl 1911] Charles Diehl (vice-président de l'Association pour l'encouragement des études grecques en France), « Allocution », Revue des études grecques, t. XXIV, fasc. 108-109, , p. 6-12 (lire en ligne).
[Éon 1911] Francis, William, Jules Éon (avocat général à la Cour de cassation), « Discours », hommage à Rodolphe Dareste de la Chavanne, suivi d'un hommage à André, Firmin Marignan, audience de rentrée du 16 oct. 1911, sur le site officiel de la Cour de cassation.