Sanvignes-les-Mines
Sanvignes-les-Mines est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Sanvignes-les-Mines | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Lagrange 2020-2026 |
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Code postal | 71230, 71410 | ||||
Code commune | 71499 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sanvignards | ||||
Population municipale |
4 295 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 121 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 39′ 58″ nord, 4° 17′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 277 m Max. 405 m |
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Superficie | 35,48 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Montceau-les-Mines (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montceau-les-Mines (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Vallier (Saône-et-Loire) | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | mairie-sanvigneslesmines.fr | ||||
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La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité dès le Moyen Âge, mais de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région.
Géographie
modifierSituée au cœur de la Saône-et-Loire, Sanvignes est une commune de 4 400 habitants située dans le département de Saône-et-Loire en Bourgogne du Sud.
Communes limitrophes
modifierSaint-Eugène | Saint-Berain-sous-Sanvignes | Montceau-les-Mines | ||
Dompierre-sous-Sanvignes | N | |||
O Sanvignes-les-Mines E | ||||
S | ||||
Perrecy-les-Forges | Ciry-le-Noble | Saint-Vallier |
Géologie et relief
modifierLa commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Sanvignes-les-Mines est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montceau-les-Mines[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73,1 %), zones urbanisées (10,2 %), forêts (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), terres arables (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierHistoire
modifierDes mines de houille sont exploitées sur la commune au XIXe siècle et au XXe siècle[1].
-
Le puits de charbon de Laugerette.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierNom | Dates |
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Jean Boutein | 1823 - 1830 |
Marie-Ferdinand Bonardot | 1830-1845 |
Jean-Marie Chrétien | 1845-1846 |
Nicolas Cattin | 1846-1868 |
François Cognard | 1868-1870 |
Jean Dallery | 1870-1874 |
Jean Boutein | 1874-1878 |
François Grelin | 1878-1892 |
Joseph Saulnier | 1892-1896 |
Charles Contant | 1896-1900 |
Étienne Chambosse | 1900-1918 |
Jean Petit | 1918-1919 |
Charles Dumont | 1908 - 1919 |
Pierre Merle | 1919-1925 |
Jean Gillot | 1925-1926 |
Jean Gauthier | 1926-1942 |
Albert Bouton | 1942-1945 |
Louis Veillaud | 1945-1974 |
Armand Baudin | 1974-1977 |
Jumelages
modifierVille | Pays | Période | ||
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Baldock[15] | Royaume-Uni | depuis le | ||
Eisenberg[15] | Allemagne | depuis le | ||
Kusel[16] | Allemagne |
Sanvignes-les-Mines figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[17].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 4 295 habitants[Note 5], en évolution de −2,7 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifier- Collège Roger-Vailland
Le collège compte 299 élèves. 48 élèves était en SEGPA (section d'enseignement général et professionnel adapté), celle-ci étant détruite. Les langues enseignées sont l'anglais, l'espagnol, l'allemand et le latin.
- Écoles primaires
- École Liberté-Ferry
- École des Baudras
- Écoles maternelles
- École Marcel-Sembat
- École des Baudras
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église romane, dont l'origine est la chapelle d’un puissant château fort (élevé au Xe siècle et dépendant de Brancion, qui a disparu). L’église est mentionnée pour la première fois au XIIe siècle. Elle est placée sous le vocable de saint Symphorien (martyr de la fin du IIe siècle) mais fut dédiée primitivement à sainte Hélène. Elle est à la collation du chapitre des chanoines de la cathédrale d’Autun qui ont le droit de nommer le curé (en effet, l'église fut donnée aux chanoines d'Autun entre 1150 et 1170 par l’évêque Henri de Bourgogne, en même temps que l’église de Génelard, Lugny et de Mont près de Bourbon-Lancy). Elle fut unie en 1306 à la mense capitulaire (mise en communauté des églises de Sanvignes, de la Tanière, d'Etang-sur-Arroux et de Laisy, d’après le cartulaire de l’église d’Autun). Elle date du XIIe siècle, période tardive de l'art roman. Fortement délabrée, elle a nécessité d'importants travaux entrepris en 1788, puis autour des années 1900, et seul le clocher a pu être classé au titre des Monuments historiques. Une statue dorée de saint Symphorien décore le chœur, éclairé par des vitraux modernes[22].
- Parcs et jardins.
Personnalités liées à la commune
modifier- André Proudhon (1914 - 1944), résistant français et Juste parmi les Nations est né à Sanvignes-les-Mines où il est inhumé.
- Richard Nowacki (1949-1977), footballeur français.
Héraldique
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- Sanvignes-les-Mines sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montceau-les-Mines comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- [PDF] C. Raymond, Synthèse géologique sur les ressources charbonnières de la Bourgogne, BRGM, (lire en ligne).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sanvignes-les-Mines et Mont-Saint-Vincent », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Montceau-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sanvignes-les-Mines ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Le jumelage à Sanvignes », (consulté le )
- « Jumelage » (consulté le )
- Avec Autun, Bourbon-Lancy, Chagny, Chalon-sur-Saône, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon, Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 de décembre 1972, pp. 9-11.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun, « Brochure de présentation de l'église Saint-Symphorien »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur pastourisme71.com, (consulté le ).