Marcel Dusaussois et Martine Doos
Les époux Marcel Dusaussois (né à Seneffe le , mort à La Louvière le )[1],[2] et Martine Doos (née à Borgerhout le )[2] sont deux artistes et écrivains belges.
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Activité | Peinture, dessin, sculpture Poésie, nouvelles, essais |
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Style personnel et indépendant |
Distinction | Picturales : 19 médailles Littéraires : 6 premiers prix |
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Activité | Peinture, dessin Poésie, contes |
Mouvement |
Style personnel et indépendant |
Distinction |
Picturales : 15 médailles |
Marcel Dusaussois est principalement peintre, dessinateur et écrivain du cosmos[pas clair]. Il est aussi poète, nouvelliste, essayiste et le chantre de son terroir natal au travers de ses livres illustrés. Il a également réalisé quelques sculptures, linogravures, icônes et peintures sur émaux.
Martine Doos a réalisé de nombreux dessins et miniatures ainsi que quelques dizaines de tableaux à l'huile, et des linogravures. Elle a également écrit des contes et des textes empreints de poésie et de spiritualité.
Présentation des artistes
Les époux Marcel Dusaussois et Martine Doos, peintres et poètes belges, voyaient l'art comme une façon toute naturelle d'exprimer le monde intérieur[3],[4],[5].
En tant qu'artistes-peintres, Marcel Dusaussois et Martine Doos sont indissociables, car si chacun d'eux avait sa personnalité et son univers pictural, ils peignaient parfois en duo, et certains tableaux portent leurs deux signatures[6]. Ils exposaient très souvent ensemble : « Difficile de parler de Marcel Dusaussois sans évoquer sa femme, son égérie, Martine Doos. Artiste comme lui, Martine Doos laisse souvent son empreinte sur l'œuvre de son mari[7]. »
Marcel Dusaussois était aussi poète, nouvelliste, essayiste et conférencier[8]. Il collabora à différentes revues artistiques et littéraires du Hainaut (citées ci-dessous). Les livres Chasse aux vieilles Censes, où il rend hommage à son terroir natal, contribuent à la sauvegarde du patrimoine culturel du Hainaut[9].
Ils furent membres actifs de nombreuses associations culturelles[10],[11],[12], dont le Cercle International de la Pensée et des Arts Français (CIPAF). Ils mirent sur pied la section belge de l'Académie Européenne des Arts (AEA) dont ils furent président et vice-présidente de 1969 à 1974[13].
En quittant l'AEA, les époux fondèrent le groupe Aureus Ordo (1974-1986) qui, comme l'AEA, se donna pour mission de favoriser le partage des savoirs et l'épanouissement de nouveaux talents artistiques[13],[14]. Dans ce but, ils organisèrent des expositions, des conférences-débats, et des ateliers de dessin et de peinture (l'Académie libre de Manage) de 1972 à 2000[15]. Ils aidèrent les meilleurs sociétaires de ces ateliers à exposer[5],[16].
Tout au long de leur parcours, ces deux artistes ont voulu promouvoir la fraternité et les échanges entre artistes, qu'ils soient amateurs ou professionnels[17]. Marcel Dusaussois disait dans ses conférences : « Les amateurs sont entièrement libres. Ils peignent par conviction profonde, par besoin d'évasion, et non par souci financier. Le véritable artiste est un apôtre de la beauté, de la création, de la recherche. Il ne devrait jamais être catalogué comme professionnel ou amateur[18],[19]. »
Marcel Dusaussois et Martine Doos sont référencés dans le Guida all'Arte Europea[2],[20].
Marcel Dusaussois peintre et écrivain du cosmos
Peintre du cosmos, comme on l'a souvent appelé[3], Marcel Dusaussois n'est pas un paysagiste du cosmos mais un créateur d'univers, ou plus exactement d'embryons d'univers[21]. Il aborde aussi ce thème dans des textes comme ses nouvelles de science-fiction Excursion dans une œuvre et Conseil de Famille.
Il dompte les grands mouvements perpétuels de l'univers. Dans ses œuvres abstraites, les mouvements commencent et finissent en dehors du cadre et semblent venir du néant et y retourner. Chaque toile suggère un monde qui naît, grandit ou explose[22].
Pour Jalons et Actualités des Arts[14], chacune de ses compositions graphiques et surtout picturales commence par un point illisible dans le microcosme, se développe en graphisme spiraloïde en relief qui, dans des gammes chromatiques harmonieuses, exprime l'explosion continuelle qui préside à la naissance et à la mort des galaxies : ensuite l'équilibre rythmique et le jaillissement fougueux du mouvement perpétuel invitent le spectateur à prolonger l'œuvre dans le macrocosme en imaginant des harmonies complémentaires.
La critique d'art Vera Manuelle dit de sa peinture qu'elle vibre avec une onde profonde qui confère une vie intense, emprisonnée et ensuite libérée dans un mouvement perpétuel en constante expansion. Elle ajoute que sa technique est véhémente dans le jaillissement de la couleur et que les densités se superposent et s'entrecroisent ou se heurtent. Cette technique a le pouvoir de conserver, pour le spectateur, sa rapidité visuelle, sa vibration, sa violence[23].
Martine Doos miniaturiste et peintre lyrique
Miniaturiste d'instinct, Martine Doos dessine et peint avec une finesse de structure qui oblige presque à un examen à la loupe[24].
Pour elle, la fin immédiate de l'art n'est pas d'exprimer simplement la beauté mais de s'exprimer à travers le sentiment, la fantaisie ou la passion, et de suggérer une vision intérieure, de mener à la méditation, si pas à la contemplation[25]. Elle aborde des thèmes aussi profonds que ceux de l'homme face à l'immensité de l'univers, du temps, de l'espace. L'eau, l'air, le feu constituent les éléments naturels à la base de ses œuvres qui semblent rythmées par des forces invisibles[26]. Son œuvre, fantasmagorique, d'une conception hautement poétique, ouvre une nouvelle voie sur l'étude de la sensibilité, sur le mysticisme et sur l'évolution du rêve[27].
Martine Doos acquiert au fil des années un style fait de sensibilité, de raffinement, de mouvement. Lignes gracieuses, tonalités nuancées dominées par le mauve, mouvements tortueux confèrent à son œuvre une harmonie étrange[26]. « Pour exprimer sa vision, elle crée un langage original et universel intensifié par une technique très personnelle qui vivifie les vibrations et les transparences et rend réels les sujets et les atmosphères étranges de chaque œuvre. Des lignes souples, des formes harmonieuses de chorégraphie, des couleurs délicates, l'eau, le feu, la femme au corps recréé, autant d'éléments qui contribuent à la réalisation de son idéal pictural et de ses concepts spirituels »[24].
Martine Doos est « l'une des rares poètes du lyrisme pictural[28]. » Sensible aux vibrations de la nature et de l'âme, elle s'exprime dans une forme et un concept poétiques, rehaussés par un chromatisme tout particulier[29]. Amour de la créature souffrante, appel à la compassion de Dieu, l'œuvre de Martine Doos est une forme esthétique de la prière[30].
Évolution du parcours artistique des époux
Marcel Dusaussois
Né à Seneffe le [1],[2], Marcel Dusaussois dessine depuis son enfance[31],[32]. Il expose pour la première fois en 1945 (des portraits), à l'Athénée de Morlanwelz où il termine ses études, puis en 1946, à l'hôtel de ville de Chapelle-lez-Herlaimont, avec Alexandre-Louis Martin[31]. Après ses humanités, il entre comme élève libre en classe de nu, à l'Académie des Beaux-Arts de Mons, où il n'achève pas l'année, pour suivre des cours supérieurs de journalisme[31].
Depuis 1947, Marcel tente des incursions dans l'abstraction[33]. Il entre dans le groupe d'artistes louviérois Tendances contemporaines, dont font partie Hélène Jacquet, Pol Bury, Vittorio Bonuzzi, Lucien Guinotte et Max Michotte[31]. Il expose avec eux à La Louvière, Mons et Liège, jusqu'à son entrée au service militaire en [34].
En 1950, Marcel met au point une technique de fines coulées de couleurs soufflées[35]. Il traite des sujets sportifs, cherchant à décomposer le mouvement, à saisir sa cadence, à capturer ses instants fugaces[33].
Marcel obtient sa première distinction en 1950 à La Louvière, au Prix Hélène Jacquet, décédée en 1949 (mention avec Collignon, Bergen, Delhaye, Lussie ; le prix est remporté par Pierre Alechinsky)[31]. Au début des années soixante, il expérimente les harmonies de teintes, de pâtes, de plans, de masses, de perspectives, ainsi que les contrastes et les jeux d'ombres et de luminosités, à travers des paysages paisibles, lumineux, romantiques parfois[31].
À partir de 1965, il se voit appelé « peintre du cosmos » car il affirme lui-même exprimer au travers de ses œuvres sa vision intime des grands mouvements perpétuels de ce cosmos[3].
Vers 1976, de plus en plus obsédé par la troisième dimension et les effets de profondeur, il finit par sculpter ses peintures et peindre ses sculptures, avec adjonction de différents matériaux, comme des joncs. Ces derniers allègent les peintures en relief et les sculptures polychromes grâce à leur graphisme tournoyant dans l'espace[3]. « Peinture sculptée ? Sculpture peinte ? Il est difficile de trancher en ce qui concerne les œuvres de cet artiste, mélanges intimes de deux formes d'art[3]. »
À partir de 1978, Marcel Dusaussois étudie l'iconographie byzantine et russe. Il se lance dans une série de portraits idéalisés. Il travaille sur bois, s'inspirant de la technique des icônes pour inviter le spectateur à méditer[36].
De 1991 à 1998, il ne cesse de prospecter des fermes et de les dessiner. Ainsi naît la série Chasse aux Vieilles Censes, citée ci-dessous[9].
Il passe les dernières années de sa vie dans l'intimité de l'affection des siens. Il peint dès lors des paysages inspirés, des sujets mystiques, et surtout, le thème de l'âme qui abandonne son enveloppe corporelle[20].
Martine Doos
Martine Doos est née à Borgerhout le [2],[20]. Depuis que sa maison familiale a été bombardée par les V2, elle vient souvent loger à Seneffe chez sa tante qui est voisine de Marcel Dusaussois[20]. Leur passion commune pour le dessin et la peinture rapproche ces deux artistes qui se marient en 1952[20] et auront deux enfants[20],[37].
En 1964, Martine Doos compose le recueil de dessins Laudes, qui est ensuite agrémenté par les poèmes du poète Céphas[38]. Ce recueil est remarqué par la poétesse belge Flo Vilain, lauréate de l'Académie française, qui invite Martine Doos et son époux à illustrer, de leurs dessins, les poèmes de son recueil Florilèges[39]. Puis le couple Dusaussois-Doos compose le recueil de dessins Laudes 67[40].
Dès 1965 Martine Doos entre avec son époux dans diverses associations culturelles[12].
Quand elle devient, en 1969, vice-présidente nationale belge de l'Académie Européenne des Arts, elle encourage et épaule les artistes débutants dans leurs recherches[13]. C'est dans le même état d'esprit qu'elle organise des ateliers de dessin de 1972 à 2000[15]. Elle sera également très active dans ce domaine au sein du groupe Aureus Ordo[15].
Depuis les années 1980, Martine Doos peint surtout des tableaux à l'huile[25] et dessine des portraits de ses petits-enfants[20]. C'est à l'intention de ceux-ci qu'elle écrit Rencontres singulières en 1988 et Souvenirs en 2001[20].
Expositions personnelles, en couple ou en groupe
Marcel Dusaussois a exposé en solo et en groupe dès 1945, et aussi avec son épouse à partir de 1964 jusqu'en 1997, dans les villes suivantes[1],[20],[32] :
- en Belgique : Anderlues, Anvers, Braine-le-Comte, Bruxelles, Charleroi, Châtelet, Chimay, Ciney, Haine-Saint-Pierre, La Hestre, La Louvière, La Panne, Liège, Ligny, Louvain, Louvain-la-Neuve, Manage, Mons, Namur, Nivelles, Seneffe, Soignies, Spa, Trivières, Tubize, Vieuxville, Villers-la-Ville, Wavre
- en France : Bordeaux, Decize, Fontaine-de-Vaucluse, Issoudun, Lyon, Maubeuge, Mauléon, Morangis, Nice, Paris, Thouars, Toulon, Vichy
- en Allemagne : Aix-la-Chapelle, Cologne, Siegburg
- en Italie : Matera, Pisticci, Rome
- en Suisse : Locarno, Lugano
- aux États-Unis : New York.
Marcel Dusaussois et Martine Doos ont organisé des expositions pour les membres des ateliers de dessin et de peinture de Manage dans les villes belges suivantes : Bois-d'Haine, Boussu-lez-Walcourt, Braine-le-Comte, Bruxelles, Chapelle-lez-Herlaimont, Fayt-lez-Manage, La Hestre, La Louvière, Louvain-la-Neuve, Manage et Seneffe[5],[16].
Associations artistiques et littéraires dont le couple a fait partie
Marcel Dusaussois et Martine Doos sont entrés dans diverses associations artistiques et littéraires[10],[11],[12] :
- Haute Académie internationale de Lutèce (H.A.I.L), à Paris
- Cercle international de la Pensée et des Arts français (CIPAF), à Saint-Amand-en-Puisaye
- Les Amis des Arts, à Issoudun
- Arts Sciences et Lettres, à Paris
- Académie européenne des Arts (AEA), à Paris
- Interclubs des Arts et des Lettres, à Nice
- Société culturelle et philanthropique de France, à Nice
- Société des poètes et artistes de France, à Ivry-sur-Seine
- Société libre de Poésie de Paris
- Union artistique et littéraire de Belgique, à Bruxelles
- Maison des Arts du Goddiarch, à Villers-la-Ville
- L'École de Ligny, association artistique et culturelle, à Ligny.
Œuvres artistiques de Marcel Dusaussois et Martine Doos
Des photos des différents types d'œuvres des deux artistes sont consultables dans le livre L'univers de Marcel Dusaussois et Martine Doos[20].
Marcel Dusaussois
Marcel Dusaussois, dès 13 ans, a cherché à saisir dans la glaise, ou sous ses pinceaux ou crayons, des instants de vie, des éclairs de beauté ou de bonheur[32].
Durant soixante ans, il a utilisé une large gamme de supports et de techniques.
Ses œuvres illustrent les étapes de sa vie picturale : des paysages étranges aux lumières irréelles, des nus humanisant des paysages de caractère, des compositions cosmiques, à l'huile ou au crayon[41].
Il laisse de nombreux croquis et dessins, parfois à la gouache[31],[32] et plusieurs centaines d'huiles sur toile, parfois sur unalit[20]. Quelques portraits et paysages ont été travaillés au couteau[31].
Il est aussi l'auteur d'icônes sur bois et feuilles d'or[36], ainsi que d'émaux découpés dans du cuivre[20], ou encore de linogravures[42].
Marcel Dusaussois sculptait tous les matériaux qui l'inspiraient : du bois fossilisé, des pierres de sable, des pâtes de verre colorées rejetées par les verreries ; son jardin était jalonné d'étrange sculptures, fragments de briques, cailloux et verres polis et colorés, enchâssés dans des mini-menhirs[7]. Il sculptait aussi de grands blocs d'ytong (béton cellulaire), parfois polychromes et allégées par un graphisme tournoyant dans l'espace[43].
Martine Doos
Martine Doos a réalisé de nombreux dessins et miniatures, aux crayons et à la gouache[24],[30], et quelques icônes[20].
Puis elle est passée à la peinture à l'huile pour réaliser de grandes compositions sur le thème de la femme, de la danse, et surtout du sacré[25]. Elle laisse ainsi quelques dizaines de tableaux[20].
Elle est également l'auteure de linogravures qu'elle retravaillait parfois avec des couleurs[20],[26].
Livres illustrés du couple Dusaussois - Doos
De 1991 à 1998, Marcel Dusaussois a parcouru en tous sens la région de ses ancêtres, à la recherche des trésors en pierres et en briques qui étaient en péril ou déjà en voie de disparition[44]. Il les a dessinés et décrits avec maintes références à l'histoire, petite ou grande. Ces témoignages des temps révolus constituent un patrimoine culturel que l'artiste voulait contribuer à conserver dans la mémoire collective[9]. Martine Doos participait, elle aussi, à l'élaboration des textes et dessins de ces ouvrages[1].
Chacun des cinq livres ci-dessous a été publié par Marcel Dusaussois.
Les textes, poèmes et dessins sont principalement de Marcel Dusaussois, quelques-uns sont de Martine Doos.
- Chasse aux Trésors dans l'Entité de Seneffe, Chapelles, Oratoires, Niches, Bornes potales, Croix, 1991. Sponsorisé par l'Administration communale de Seneffe, Éditions WEKA, Awans.
- Chasse aux vieilles Censes dans l'Entité de Seneffe, tome 1, 1993. Sponsorisé par l'Administration communale de Seneffe, Éditions nouvelles Imprimeries Havaux, Nivelles. Présenté à la télévision sur Télésambre Charleroi le 8/3/1994 et sur Antenne Centre le 5/5/1994. Se trouve sur Bibliowal, le portail documentaire de l'Administration wallonne[45] et au musée communal de Nivelles[46].
- Chasse aux vieilles Censes dans le Centre, tome 2, 1995. Sponsorisé par le Ministère de la Région wallonne, la Fondation Notre Temps 1995 et la Banque CERA, Imprimerie Bonneau, Péronnes-lez-Binche. Le manuscrit du tome 2 a reçu le Premier Prix Art et Culture au concours national de la Fondation Notre Temps 1995, Bruxelles[1]. Présenté au Salon Zénith 95 (interview par Marion) le 6/12/1995, et à la T.V. Télésambre Charleroi le 21/6/1996.
- Chasse aux vieilles Censes d'Écaussinnes, Chapelles, Demeures, Carrières, tome 3, 1996. Sponsorisé par le Ministère de la Région wallonne, Imprimerie Bonneau, Péronnes-lez-Binche. Présenté à la T.V. Antenne Centre le 29/5/1997. Reportage sur les fermes d'Écaussinnes de ce tome 3 dans l'émission Mémoire des rues à la T.V. Antenne Centre le 29/4/2000.
- Chasse aux vieilles Censes, Entités de Braine-le-Comte, Le Rœulx, tome 4, 1998. Sponsorisé par le Gouvernement wallon Cabinet du Ministre-Président Robert Collignon, et la Banque Crédit Communal, Imprimerie Hupet-Printing, Bois-d'Haine. Reportage sur les fermes de Mignault de ce tome 4 dans l'émission Mémoire des rues à la T.V. Antenne Centre le 6/5/2000.
Ces cinq livres sont entrés dans le répertoire des bibliothèques de la Fédération Wallonie-Bruxelles[47]. Les médias ont rendu hommage à plusieurs reprises à ces livres, qui peuvent servir de guides touristiques, et qui contribuent à la sauvegarde du patrimoine culturel du Hainaut[9].
Le couple a aussi réalisé :
- la plaquette Laudes 67, recueil de dessins, 1967 ; cette plaquette, ainsi que Laudes (de Martine Doos), se trouvent aujourd'hui à la Bibliothèque Kandinsky du Musée National d'Art Moderne de Paris[40].
- les dessins du recueil de poèmes Florilèges de la poétesse Flo Vilain[39].
Œuvres littéraires de Marcel Dusaussois
Des extraits de toutes les œuvres citées se trouvent dans le livre L'univers de Marcel Dusaussois et Martine Doos[1],[20].
Recueils de poèmes
- Bactrioles, Boomerang, Bordées, poèmes libres, 1965
- Interrogations, recueil de poèmes libres, 1968
- Marcel Dusaussois, si peu de Littérature, poèmes et textes, 1989
D'autres poèmes ont été publiés dans les revues citées plus bas.
Nouvelles
- Les Mardé, 1952, texte retravaillé en 1992. Se trouve dans le répertoire des bibliothèques de la Fédération Wallonie-Bruxelles[47]
- Excursion dans une œuvre, science-fiction, 1971. Médaille d'Argent, concours international H.A.I.L. (Haute Académie Internationale de Lutèce) Paris, 1971
- Conseil de Famille, science-fiction, 1972. Premier Prix Tortue d'Argent (lettres), Haute Académie Littéraire et Artistique de France, 1972. Premier Prix Jean de Nivelles (science-fiction et fantastique) au G.P.L.W. (Grand Prix Littéraire de Wallonie), Charleroi, 1972
Essais
- Étude sur l'Origine de la Peinture, 1966. Grand Prix international de la Critique artistique, H.A.I.L. (Haute Académie Internationale de Lutèce) Paris, 1966
- À mon Pays wallon, 1973. Premier Prix de la Semois (essais) au G.P.L.W. (Grand Prix Littéraire de Wallonie), Charleroi, 1973
- L'Artiste, quelques Considérations artistiques, 1977
- Les Origines des Origines de l'Art, 1981
- Les Origines des Origines de l'Art moderne, 1981
- Introspection, Rien et Tout, essai avec dessins, 1986, retravaillé peu avant sa mort.
Divers
- Aureus Ordo, recueil de critiques, 1976
- Martine Doos, ou le Don de Soi, biographie, 1986
- Autopsie, recueil de textes et de dessins, 1988
- Marcel Dusaussois a fait paraître des poèmes, essais et textes divers dans plusieurs revues du Hainaut dont il a été collaborateur littéraire :
- La Toile d'Araignée[48], en 1953 (ex. : Apocalypse)
- Terre wallonne[49], de 1966 à 1971 (ex. poème Au poète Wallon, dans le n°74)
- El Bourdon et Falaises[50], de 1972 à 1974 (ex. : poème Elle, Acte d'Amour, 1973, n°261)
- Le Dénominateur Commun[51], de 1973 à 1991 (ex. : extraits de l'essai Introspection, rien et tout, de 1986, parus en 1991)
- Poemas[52], de 1989 à 1992 (ex. : extraits de l'essai Introspection, rien et tout, de 1986, parus en 1992).
Recueils de dessins et œuvres littéraires de Martine Doos
Des comptes-rendus ou des extraits de toutes les œuvres citées se trouvent dans le livre L'univers de Marcel Dusaussois et Martine Doos[20].
- Laudes, plaquette de dessins, 1964[40]
- Les deux Voies, conte pour enfants, 1972
- Rencontres singulières, contes fantastiques, 1988
- Souvenirs, recueil d'anecdotes et de réflexions, 2001
- Journal intime, réflexions et dessins, commencé en à la mort de son époux.
Distinctions honorifiques
Marcel Dusaussois a obtenu de nombreuses distinctions picturales et littéraires ainsi que les titres suivants[1],[11],[20] :
- Chevalier de l'Ordre de Léopold
- Officier de l'Ordre de la Couronne
- Officier de l'Ordre du Mérite Culturel et Philanthropique de France
- Grand Officier de l'Ordre Européen des Arts.
Martine Doos a obtenu de nombreuses distinctions picturales ainsi que les titres suivants[12],[20] :
- Chevalier de l'Ordre du Mérite Culturel et Philanthropique de France
- Commandeur de l'Ordre Européen des Arts.
Notes et références
- Les bibliothèques de l’entité de Seneffe, Journées du Patrimoine 2011 « Des pierres et des lettres », Ed. Echevinat du Temps Choisi, sept. 2011
- Guida all'Arte Europea, Bugatti, 1969, Ancona, Italie, p.34 ; photo d'œuvre p.43 et 45
- Marcel Dusaussois : peintre du cosmos dans La Nouvelle Gazette, Françoise Zonemberg, 2 déc. 1977, quotidien
- Ma conception de l’Art, 1968, et Ce que traduisent mes œuvres, 1971, textes de Martine Doos
- Une Manageoise expose à Bruxelles dans La Nouvelle Gazette, 1er juillet 1989, quotidien
- Danielle Dusaussois, L’univers de Marcel Dusaussois et Martine Doos, Saint-Denis (Paris), Société des Écrivains, oct. 2019 (ISBN 978-2-3421-6751-1) ; exemples : tableaux p 31, 32, 63, 105, 167, 181, 214
- L'autre histoire des vieilles fermes dans La Nouvelle Gazette, Nadine Thiry-Lebrun, 9 mars 1996, quotidien
- Marcel Dusaussois parle et expose au Cercle littéraire du Centre dans La Nouvelle Gazette, 17 janv. 1951, quotidien, Les Jeunesses culturelles repartent d'un bon pied à Charleroi avec le concours du peintre M. Dusaussois dans La Nouvelle Gazette, 16 déc. 1974, quotidien, et Une conférence de Marcel Dusaussois à Seneffe, le 15 mai 1981, annoncée dans La Dernière Heure, quotidien
- Marcel Dusaussois: « La chasse aux vielles censes » à Seneffe dans Le Peuple 2 mars 1994, quotidien, Quand les pierres parlent dans La Nouvelle Gazette, 3 avr. 1997, quotidien, et dans Le Peuple, 4 avr. 1997, quotidien, Chasse aux trésors dans l'entité de Seneffe dans Nord Éclair et Le Journal de Mons, 6 févr. 1992 et 1er mars 1994, quotidiens, Vient de sortir de presse : « Chasse aux vieilles censes dans l'entité de Seneffe » dans Hainaut Tourisme, mai 1994, revue, Chasse aux vieilles censes dans Le Sillon belge, Guy-Arthur, 9 mai 1997, hebdomadaire, Marcel Dusaussois, chantre de la ferme dans Le Sillon Belge, Guy-Arthur, 28 juin 1996, hebdomadaire, Marcel, chasseur de censes dans Notre Temps n°96 janv. 1996, magazine, L'autre histoire des vieilles fermes dans La Nouvelle Gazette, Nadine Thiry-Lebrun, 9 mars 1996, quotidien, et L'homme qui écoute les pierres dans La Nouvelle Gazette, Nadine Thiry-Lebrun, 1er févr. 1999, quotidien
- Marcel Dusaussois à l'honneur dans L'Écho du Centre, 2 sept. 1966, quotidien
- Marcel Dusaussois : https://danielle-dusaussois.societedesecrivains.com/medias/15/DUSAUSSOIS-DANIELLE/fichiers/17_1118_marcel_dusaussois___titres_et_distinctions.pdf
- Martine Doos : https://danielle-dusaussois.societedesecrivains.com/medias/15/DUSAUSSOIS-DANIELLE/fichiers/17_1120_martine_doos___titres_et_distinctions_.pdf
- Bulletin d’information n°3 de la section belge de l’AEA, déc. 1971
- « Aureus Ordo » à l'Hôpital Erasme à Bruxelles du 13 octobre au 25 novembre dans Jalons et Actualités des Arts n°56, oct. 1979, mensuel
- À la galerie Laurent Delvaux à Nivelles - Le groupe « Aureus Ordo » dans Le Peuple, 20 févr. 1976, quotidien, et Après 28 ans, redécouverte de l’Académie libre dans Le Cayoteu Centre, 1er sept. 1999, hebdomadaire
- Marcel Dusaussois à la C.G.E.R. de Manage dans La Dernière Heure, 16 mai 1980, quotidien
- Ligue des arts plastiques dans Le Peuple, 14 juillet 1964, quotidien, et Conférence de presse AEA dans La Nouvelle Gazette, 7 nov. 1973, quotidien
- Discours du vernissage de l'exposition AEA de La Louvière dans La Nouvelle Gazette, E. Nezer, 14 janv. 1971, quotidien
- Discours de M. Dusaussois lors du vernissage du salon AEA à Spa, le 22 mai 1971
- Danielle Dusaussois, L’univers de Marcel Dusaussois et Martine Doos, Saint-Denis (Paris), Société des Écrivains, octobre 2019 (ISBN 978-2-3421-6751-1)
- Le peintre Marcel Dusaussois à Aureus Ordo dans Le Journal et Indépendance, 3 déc. 1975, quotidien
- Salon de l'Académie Européenne des Arts dans La Revue Moderne des Arts et de la Vie, Claude Darcy, Paris, sept. 1970, mensuel
- La Revue Moderne des Arts et de la Vie, Vera Manuelle (critique d’art), Paris, sept. 1966, mensuel
- Martine Doos dans Le Peuple, 21 déc. 1975, quotidien
- Artiste locale, Martine Doos expose à Bruxelles dans L'Écho du Centre, 30 juin 1989, quotidien
- Martine Doos : de toutes les écoles dans La Nouvelle Gazette, Françoise Zonemberg, 1er déc. 1977, quotidien
- Martine Doos dans La Nouvelle Gazette, 16 mars 1979, quotidien
- Martine Doos : l'une des rares poètes du lyrisme pictural dans L’Écho du Centre, 12 mars 1977, quotidien
- Martine Doos et Marcel Dusaussois exposent à Bruxelles dans L'Écho du Centre, 28 juin 1990, quotidien
- Martine Doos, peintre miniaturiste dans El Bourdon et Falaises n°250, Raymond Bath (critique d’art), Charleroi, 1972, mensuel
- Le peintre Marcel Dusaussois exposera ses œuvres du 13 au 22 octobre au café de « La Régence » dans La Nouvelle Gazette, 2 oct. 1962, quotidien
- Bibliomania | Lu et approuvé, « Chasse aux vieilles censes dans l'Entité de Seneffe (Marcel Dusaussois) | Bibliomania », sur www.bibliomania.be (consulté le )
- À la Maison des Loisirs Marcel Dusaussois peintre des Sportmen dans Journal de Charleroi, 6 févr. 1951, quotidien
- Dans les Salles d'Exposition dans Annonces liégeoises, 5 juin 1948, journal publicitaire
- Marcel Dusaussois, Les Mardé, 1952, nouvelle
- Marcel Dusaussois et les icônes dans L'Écho du Centre, 23 août 1979, quotidien, et Les icônes de Marcel Dusaussois à la C.G.E.R. de Manage dans La Dernière Heure, 16 mai 1980, quotidien
- Une exposition à visiter « Aureus Ordo » à Braine-le-Comte dans La Cité, 8 oct. 1976, quotidien
- Nom de plume de l'abbé Pierre-Joseph André, de Manage
- Deux artistes du Centre se distinguent à nouveau en France dans Le Journal et Indépendance, 19 déc. 1966, quotidien
- Laudes 67 : entrée dans le catalogue et Laudes : entrée dans le catalogue.
- Marcel Dusaussois, un artiste de chez nous, exposera dès le 31 juillet à Louvain-La-Neuve dans L'Écho du Centre, 28 juillet 1989, quotidien
- Le groupe Aureus Ordo : diversité et perfection dans La Nouvelle Gazette, Ernest Haucotte, 30 mars 1978
- Une remarquable rétrospective du groupe « Aureus Ordo » à La Louvière dans La Nouvelle Gazette, L.E.P., 14 mars 1977
- Marcel Dusaussois, préface de Chasse aux Trésors dans l’Entité de Seneffe, Chapelles, Oratoires, Niches, Bornes potales, Croix, 1991
- Marcel Dusaussois, Chasse aux vieilles censes dans l'entité de Seneffe, Dusaussois, Marcel, (lire en ligne)
- Marcel Dusaussois, Chasse aux vieilles censes dans l'entité de Seneffe, (lire en ligne)
- « Samarcande - Documentation », sur www.samarcande-bibliotheques.be (consulté le )
- Revue littéraire des Jeunes Écrivains du Hainaut
- Revue mensuelle franco-dialectale, organe de l'Association Littéraire des Écrivains de l'Ouest du Hainaut.
- Mensuel, bulletin officiel de l'Association Littéraire Wallonne de Charleroi des Jeunesses Culturelles et de la Fédération Wallonne Littéraire et Dramatique du Hainaut
- Revue des Jeunesses Culturelles du Hainaut
- Revue de poésie
Bibliographie
- Danielle Dusaussois, L'univers de Marcel Dusaussois et Martine Doos, Saint-Denis (Paris), Société des Écrivains, (ISBN 978-2-3421-6751-1).