Guerre Israël-Hamas (depuis 2023)

guerre en Palestine, en Israël et au Liban ayant commencé le 7 octobre 2023
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L'attaque du Hamas contre Israël, également appelée Opération Déluge d'al-Aqsa par les factions paramilitaires palestiniennes, est une attaque terroriste à grande échelle, lancée le par le Hamas appuyé par le Jihad islamique palestinien (JIP), le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) sur le territoire d'Israël. Avec plus de 1200 morts en majorité civils, c'est l'attaque la plus meurtrière sur Israël depuis sa création en 1948 : le nombre de morts en trois jours dépasse celui des vingt dernières années pour l'État hébreu.

Attaque du Hamas contre Israël
Description de l'image Gaza conflict map2.png.
Informations générales
Date Depuis le
(9 mois et 22 jours)
Lieu Israël, Palestine et Sud-Liban
Issue En cours
Belligérants
Bande de Gaza
Cisjordanie
Sud-Liban
Drapeau d’Israël Israël
Commandants
Ismaël Haniyeh
Yahya Sinwar
Mohammed Deïf
Abou Obeida (en)
Jawad Abou Chamala
Fichier:Flag of the Islamic Jihad Movement in Palestine.svg Ziyad al-Nakhalah
Nayef Hawatmeh
Hassan Nasrallah
Drapeau d’Israël Benyamin Netanyahou
Drapeau d’Israël Yoav Galant
Drapeau d’Israël Herzi Halevi
Drapeau d’Israël Kobi Shabtai
Drapeau d’Israël Ronen Bar
Forces en présence
Brigades Izz al-Din al-Qassam (environ 1 000 hommes[2])
Fichier:Flag of the Islamic Jihad Movement in Palestine.svg Brigades Al-Qods
Fichier:PFLP Infobox Flag.svg Brigades d'Abou Ali Moustapha
Brigades de la résistance nationale
Fichier:Fatah Flag.svg Brigades des martyrs d'Al-Aqsa[3]
Armée de défense d'Israël
Police d'Israël
Shin Bet
Pertes
Selon la Palestine :

Selon Israël :

au moins 1 500 morts en Israël[10]
Selon Israël :
  • au moins 1 200 morts[11] (dont :
    156 militaires[12]
    41 policiers[12]
    8 agents)
  • 3 400 blessés[13]
  • 200 prisonniers[11]

Conflit israélo-palestinien

L'attaque débute avec l'infiltration de militants dans les villes et kibboutzim entourant la bande de Gaza par terre, mer et air à l'aide de deltaplanes motorisés. Cinq mille roquettes sont tirées sur Israël. Des civils et des soldats israéliens sont tués ou pris en otage. Israël réplique par l'opération Épées de fer (en hébreu : מבצע חרבות ברזל (Mivtsa' haravot barzel)), comprenant des bombardements aériens, le « blocus complet » de la bande de Gaza et une possible attaque au sol. Cette opération entraine la mort de plus de 600 Palestiniens, dont près de 100 enfants.

Contexte

En 2005, après 38 ans d'occupation, Israël retire ses troupes d'occupation et ses colonies de peuplement de l'enclave palestinienne de la bande de Gaza. L'année suivante, le mouvement islamiste Hamas y prend le pouvoir. En 2007, Israël met en place un blocus total de l'enclave[14],[15]. L'opération Plomb durci menée, en 2008, par l'armée israélienne contre le Hamas fait 1 400 morts palestiniens, des civils pour la plupart, et treize Israéliens[14],[15]. Par la suite, dans un rapport, l'ONU fait état de crimes de guerre commis par Israël[14]. De son côté, Amnesty International accuse les deux belligérants d'atrocités criminelles[16].

En mars 2011, l'État hébreu active le Dôme de fer, un système de défense conçu pour détruire les roquettes lancées depuis Gaza par le Hamas[14]. En novembre 2012, plus de 170 Palestiniens, dont une centaine de civils, et six Israéliens, dont quatre civils, sont tués au cours de l'opération Pilier de défense. Deux ans plus tard, l'offensive militaire Bordure protectrice fait plus de 2 250 victimes palestiniennes, des civils pour la plupart, et 74 israéliennes, majoritairement des militaires[14],[15],[16]. Selon l'ONU, les bombardements israéliens ont endommagé près de 55 000 maisons[16].

En 2018, du 30 mars à la fin du mois de décembre, des Palestiniens se rassemblent aux abords de la frontière séparant Gaza d'Israël pour protester contre le blocus de l'enclave. Lorsque les manifestations cessent, le bilan est de 189 morts et plus de 6 000 blessés côte palestinien[14]. En mai 2021, la mosquée al-Aqsa, située à à Jérusalem, est le théâtre d'un affrontement entre des Palestiniens et des policiers israéliens, aboutissement de plusieurs semaines de tension croissante. Aux tirs de roquettes du Hamas, Israël répond par des bombardements aériens de la bande de Gaza. Le conflit armé, d'une durée d'onze jours, cause la mort de 244 personnes dont 232 Palestiniens[14],[15],[16].

En août 2022, puis en mai 2023, Israël bombarde de nouveau la bande de Gaza. Plus de 75 personnes sont tuées. Le , après cinq jours de confrontation militaire, une médiation égyptienne conduit à une trêve entre le Hamas et l'État hébreu[16].

Déroulement

Attaque du Hamas contre Israël

Carte anglophone montrant la présence du Hamas en Israël le .

Le Hamas lance une attaque contre Israël, dénommée Déluge d'Al-Aqsa, vers h du matin (heure locale), le , lors du shabbat, durant la fête de Sim'hat Torah et au lendemain de la commémoration de la guerre du Kippour, qui avait été lancée le , là aussi, par une attaque surprise, le jour de la fête de Yom Kippour[17],[18]. L'attaque débute avec l'infiltration de militants dans les villes et kibboutzim entourant la bande de Gaza par terre, mer et air à l'aide de deltaplanes motorisés[19].

Après l'envoi d'une roquette sur la ville israélienne de Rishon LeZion, le 7 octobre 2023.

Mohammed Deïf déclare sur Al-Aqsa TV : « La première frappe, qui a visé les positions, les aéroports et les fortifications militaires de l'ennemi, a dépassé les 5 000 missiles […]. Nous avons décidé de mettre un terme à tous les crimes de l'occupation. » Des combats ont lieu dans la région israélienne proche de la bande de Gaza, sur la plage de Zikim où la marine israélienne repousse trois navires et un tracteur essayant de franchir la barrière entre Israël et Gaza[20], à Sdérotun commissariat de police est pris par des combattants palestiniens, dans les petites villes d'Ofaqim et de Netivot[21], dans les villages ou kibboutzim de Nahal Oz, Magen, Be'eri, kibboutz de 1 200 habitants resté pendant dix-sept heures sous le contrôle des terroristes du Hamas[21] et Kfar Aza[22]. À Réïm, des attaquants massacrent les participants d'une rave party à l'arme automatique et au lance-roquettes, faisant au moins 260 morts sur les 3 000 participants, et enlèvent plusieurs dizaines de festivaliers, certains victimes de violences physiques et sexuelles selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux[23],[24],[25].

Vers 10 h, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s'adresse à la nation ; il déclare :

« Israël est en guerre. [Je] procède à une vaste mobilisation des réservistes pour riposter à une échelle et avec une intensité que l’ennemi n’a jamais connue jusqu’à présent. »

Dans un communiqué conjoint, les chefs des partis d’opposition de la Knesset apportent leur soutien total à Tsahal et appellent la communauté internationale à condamner les actes de terrorisme[26].

Dans la soirée, le ministre israélien de l'Énergie, Israël Katz, signe un décret ordonnant à Israel Electric Corporation de « cesser [sa] fourniture d'électricité à Gaza »[27].

Répliques d'Israël

Fichier:104611792-topshot-a-missile-explodes-in-gaza-city-during-an-israeli-air-strike-on-october-8-2023-s.webp
Explosion d'un missile israélien dans la ville de Gaza, le 8 octobre 2023.

Quelques heures après l'attaque, Israël déclenche une contre-attaque militaire : l'opération Épées de fer. L'Armée de défense d'Israël bombarde la bande de Gaza et des milliers de réservistes sont mobilisés[28]. Des combats au sol s'engagent entre Tsahal et les combattants du Hamas, pour la reprise de certains points du territoire israélien, comme le commissariat de Sdérot[29],[30]. Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza du visent selon les autorités palestiniennes de nombreuses infrastructures, comme des écoles, mosquées, hôpitaux ainsi que des quartiers résidentiels, identifiées par Israël comme « cibles terroristes »[31],[32]. Le Hamas, qui détient environ 150 otages dont des enfants, des personnes âgées et des jeunes capturés lors du festival de musique de Réïm, menace qu'il commencera à les tuer à chaque attaque israélienne sans avertissement sur des civils dans la bande de Gaza[33].

Le , Yoav Galant, ministre de la Défense d'Israël, annonce un « siège complet » de la bande de Gaza où vivent 2,3 millions de Palestiniens, avec la suppression de l'approvisionnement, de l'eau potable, du gaz et de l'électricité[34]. Yoav Galant justifie ce blocage en indiquant : « Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence[35]. ». Le ministère de la Défense annonce la mobilisation de 300 000 réservistes de l'armée. L'Organisation des Nations unies considère que le « siège complet » de la bande de Gaza est prohibé par le droit international humanitaire et s'y oppose[36], tout comme l'Union européenne[37].

Frontière du Liban et Cisjordanie

Frontière du Liban

Des attaques du Hezbollah ont également lieu dans la matinée du , avec plusieurs tirs d'artillerie depuis le Liban du Sud vers Israël[32]. Israël réplique en frappant à son tour les positions du groupe au Liban et met en place des points de contrôle à la frontière[38],[29]. Le lendemain, Tsahal annonce que des « terroristes infiltrés » depuis le Liban ont été tués à proximité de la frontière, en territoire israélien ; ces infiltrations sont revendiquées par le Jihad islamique palestinien[39].

Israël indique avoir tué « plusieurs suspects armés » sur son territoire à la frontière entre Israël et le Liban. Le Hezbollah affirme que trois de ses membres ont été tués dans des frappes israéliennes et en rétorsion, bombarde deux casernes israéliennes[40],[41].

Le des tirs de chaque côté de la frontière perdurent. Tsahal bombarde des positions du Hezbollah[41].

Cisjordanie

En Cisjordanie, depuis le 7 octobre, deux jours d'affrontements avec Tsahal ont fait, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne, 11 morts palestiniens. L'armée israélienne n'a pas communiqué sur cette situation en Cisjordanie[42].

Bilan humain

Côté israélien

Dans la journée du , le bilan côté israélien monte à 700 morts[43]. Sur le site du festival de musique de Réïm attaqué par le Hamas, au moins 260 corps ont été découverts[44],[45]. Plusieurs femmes y ont été violées, certaines ont été exécutées tandis que d'autres ont été emmenées à Gaza où elles ont été exhibées avec des saignements entre les jambes[25].

Le gouvernement israélien évoque plus d'une centaine de personnes civiles (principalement) et militaires prises en otage, hommes, femmes, enfants, nourrissons comme vieillards, de diverses nationalités, et pour certaines transportées à Gaza[46],[43]. Le Hamas et le Jihad islamique palestinien annoncent avoir pris respectivement 100 et 30 prisonniers pour les échanger ultérieurement contre des Palestiniens prisonniers en Israël[41],[47]. Le 9 octobre, le Hamas menace d'exécuter des otages en cas de bombardements sans préavis sur Gaza :

« Chaque fois que notre peuple sera pris pour cible sans avertissement, cela entraînera l'exécution d'un des otages civils[48]. »

Le 8 octobre, l'autorité sanitaire dénombre 2 156 blessés admis dans les hôpitaux israéliens[49].

La population israélienne s'élève à environ 9,6 millions d'habitants de toute obédience[50]. Avec plus de neuf cents morts, en majorité civils, c'est l'attaque la plus meurtrière sur Israël en 75 ans : le nombre de morts en trois jours dépasse celui des vingt dernières années pour l'État hébreu[51],[52].

Côté palestinien

Bande de Gaza

Le , à la suite des frappes aériennes israéliennes, le ministère palestinien de la Santé mentionne plus de 400 morts en 24 heures, dont vingt enfants, et près de 2 000 blessés. Pour sa part, le Hamas annonce la mort de quatre civils israéliens capturés samedi, ainsi que de leurs ravisseurs lors d'une frappe israélienne sur la bande de Gaza[53]. Le , le bilan est de 493 morts dont 91 enfants et 2 751 blessés[54]. Il passe à 687 morts le 10 octobre[55].

L'armée israélienne affirme avoir dénombré « environ 1 500 corps » de combattants du Hamas sur le territoire d'Israël[56].

Selon l'Organisation des Nations unies, plus de 123 538 Palestiniens ont été déplacés dans la bande de Gaza pour s'éloigner des zones bombardées par Israël[57].

Cisjordanie

Selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne, 11 Palestiniens sont morts, en deux jours, lors d'affrontements avec les soldats israéliens en Cisjordanie depuis le 7 octobre[42].

Victimes étrangères

Selon un bilan du , une quarantaine d’étrangers sont morts dans les opérations menées par les combattants du Hamas contre Israël[58]. Les jours passant, le nombre de victimes s'approche de la centaine.

Victimes étrangères[59]
Pays Disparus Otages Morts Source
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1 [60]
Drapeau de l'Argentine Argentine 15 7 [61]
Drapeau de l'Australie Australie 1 [62]
Drapeau de l'Autriche Autriche 3 [62]
Drapeau du Brésil Brésil 3 2 [63]
Drapeau du Cambodge Cambodge 1 [62]
Drapeau du Canada Canada 3 2 [62]
Drapeau du Chili Chili 1 1 [62]
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 4 [64]
Drapeau de la Colombie Colombie 2 [62]
Drapeau du Danemark Danemark 1 [65]
Drapeau des États-Unis États-Unis 14 [62]
Drapeau de la France France 18 10 [66]
Drapeau de l'Irlande Irlande 1 [62]
Drapeau de l'Italie Italie 2 10 [67]
Drapeau du Mexique Mexique 2 [62]
Drapeau du Népal Népal 1 17 10 [68]
Drapeau du Paraguay Paraguay 2 2 [69]
Drapeau du Pérou Pérou 3 2 [62]
Drapeau des Philippines Philippines 7 2 [70],[62]
Drapeau du Portugal Portugal 1 1 [71]
Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 [72]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 10 2 [62]
Drapeau de la Russie Russie 6 4 [62]
Drapeau du Sri Lanka Sri Lanka 2 [73]
Drapeau de la Tanzanie Tanzanie 2 [62]
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande 14 20 [62]
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 2 [74]
Non identifiées 2 [75]

Des dizaines d’étrangers seraient otages du Hamas ; plusieurs États étrangers mentionnent leurs ressortissants parmi eux, dont Shani Louk, âgée de 22 ans, de nationalité germano-israélienne, exhibée inconsciente et dénudée à l'arrière d'un pick-up ou encore Eitan, Français âgé de 12 ans[76],[77],[78],[79].

Le 10 octobre, le ministère des Affaires étrangères français confirme la mort de quatre ressortissants français[80] dont Avidan Torgeman, Bordelais de 26 ans, lors du Nova Festival[81],[82].

Outre les nombreux voyageurs français présents en Israël au moment des attentats, 62 000 ressortissants français sont enregistrés auprès du consulat général de Tel Aviv et 25 000 autres à Jérusalem[83].

Négociation

Alors qu'Israël et le Hamas annoncent, après trois jours de conflit, refuser de négocier, le Qatar, selon Reuters, mène des discussions avec le Hamas pour tenter de faire libérer les enfants et les femmes, otages dans la bande de Gaza, en échange de 36 femmes et enfants palestiniens emprisonnés en Israël[84],[85].

Réactions

Réactions internationales

Moyen-Orient

Photographie de l'agence d'information Tasnim : « Rassemblement populaire de Qods, en soutien à l'opération victorieuse d'aujourd'hui des combattants de la résistance palestinienne, qui a commencé contre le régime sioniste et lui a causé de lourdes pertes » (sic), sur la place de la Palestine à Téhéran (Iran), le 7 octobre 2023.
  • Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite : le ministère des Affaires étrangères appelle à un « arrêt immédiat des violences entre Israéliens et Palestiniens »[86].
  • Drapeau de l'Égypte Égypte : le ministre des Affaires étrangères s'inquiète des « graves conséquences » et demande d'« exercer un maximum de retenue en évitant d’exposer les civils à plus de dangers »[86].
  • Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis : un communiqué officiel appelle à empêcher l'escalade de la violence et à la sécurité des civils[87] puis le 9 octobre, puis les Émirats arabes unis, se disent « consternés » par la prise d’otage de civils israéliens après l’assaut meurtrier de samedi 7 octobre. Le ministère des Affaires étrangères précise : « Les attaques du Hamas contre les villes et villages israéliens proches de la Bande de Gaza, y compris les tirs de milliers de roquettes sur des centres de population, constituent une escalade sérieuse et grave »[88].
  • Drapeau de l'Irak Irak : le gouvernement affirme que les attaques sont le résultat de décennies d'« oppression systémique » par l'« autorité d'occupation sioniste »[89].
  • Drapeau de l'Iran Iran : Yahya Rahim Safavi, le conseiller militaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, salue la « fière » offensive déclenchée par le mouvement islamiste Hamas contre Israël[90]. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Nasser Kanaani, réfute les accusations de l'implication de l'Iran dans le conflit[91].
Manifestation anti-israélienne et pro-palestinienne arborant les couleurs panarabes à Istanbul (Turquie), le 7 octobre 2023.
  • Drapeau de la Turquie Turquie : le président Recep Tayyip Erdoğan exhorte Israéliens et Palestiniens à « agir de manière raisonnable » et « à s'abstenir d'agir impulsivement, ce qui augmenterait les tensions »[92]. Il met en garde Israël contre une attaque « indiscriminée » de la bande de Gaza[93].

Afrique

  • Drapeau de l'Algérie Algérie : le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué, exprime sa « profonde inquiétude face à l'escalade des agressions sionistes barbares contre la bande de Gaza, qui ont coûté la vie à des dizaines de Palestiniens innocents. L'Algérie appelle aussi la communauté internationale à intervenir immédiatement, à travers les instances internationales concernées, pour protéger le peuple palestinien contre la brutalité et la criminalité sionistes »[94].
  • Drapeau du Maroc Maroc : le Maroc « condamne les attaques contre les civils d’où qu’ils soient »[95].
  • Drapeau du Soudan Soudan : dans un communiqué publié par la SUNA, le ministère des Affaires étrangères (en) déclare que « le Soudan suit avec préoccupation les développements dangereux qui se produisent actuellement en Palestine occupée […] Le Soudan renouvelle son soutien aux droits légitimes du peuple palestinien à avoir un État indépendant. Il appelle au respect du droit international et à la protection des civils innocents. »[96],[97].
  • Drapeau de la Tunisie Tunisie : la Tunisie a affirmé samedi sa « totale et inconditionnelle » solidarité avec le peuple palestinien[98].

Amérique

  • Drapeau de la Bolivie Bolivie : la Bolivie « déplore les souffrances faites aux civils » et « plaide pour une intervention de l'ONU »[99].
  • Drapeau du Brésil Brésil : le gouvernement brésilien réitère « son attachement à la solution à deux États, avec un État palestinien économiquement viable, vivant en paix et en sécurité avec Israël, à l'intérieur de frontières mutuellement convenues et internationalement reconnues »[100].
  • Drapeau du Canada Canada : le Premier ministre Justin Trudeau affirme sur X que le Canada « condamne sans réserve l'attaque terroriste menée […] contre Israël »[101].
  • Drapeau du Chili Chili : le Chili considère qu'il est « indispensable de relancer, avec le soutien de la communauté internationale, le processus de négociations directes et de bonne foi entre les deux parties, conduisant à un accord de paix juste, complet et définitif »[102].
  • Drapeau de la Colombie Colombie : le gouvernement colombien réitère l'appel à « reprendre, de manière urgente, le dialogue entre Israël et la Palestine pour entamer un processus de paix menant à la coexistence pacifique, dans des frontières sûres convenues mutuellement et internationalement reconnues, avec un soutien total à l'intégrité territoriale des deux parties »[103].
Discours du président américain Biden sur les attaques terroristes en Israël, le 10 octobre 2023.
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : le président Joe Biden, qui s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a mis « en garde tout acteur hostile à Israël qui chercherait à profiter de la situation »[92].
  • Drapeau du Mexique Mexique : « le ministère des Affaires étrangères condamne les attaques subies par le peuple d'Israël avec des pertes regrettables en vies humaines. Le Mexique présente ses condoléances aux familles des victimes. De la même manière, il appelle à mettre fin à ces violences inappropriées, afin d'éviter une escalade qui causerait davantage de dégâts et de souffrances à la population civile. Le Mexique considère qu'il est essentiel de reprendre le processus de négociations directes et de bonne foi entre les deux parties, afin d'aboutir à un accord de paix juste, complet et définitif. Ce qui précède, dans le cadre de la solution à deux États, reconnaît le droit d'Israël et de la Palestine à coexister en paix, à l'intérieur de frontières sûres mutuellement convenues et internationalement reconnues, conformément aux résolutions adoptées par les Nations unies »[104].
  • Drapeau du Pérou Pérou : le ministère des Affaires étrangères condamne l'attaque et « réaffirme son attachement au processus de paix entre Israël et la Palestine »[105].

Asie

  • Drapeau du Bangladesh Bangladesh : le ministère des Affaires étrangères « exhorte les Israéliens et les Palestiniens à faire preuve d'une retenue maximale » et « appelle à un cessez-le-feu immédiat pour éviter de nouvelles pertes de vies innocentes des deux côtés »[106].
  • Drapeau de la République populaire de Chine Chine : le ministère des Affaires étrangère indique via un communiqué que le pays « est profondément préoccupée par l'escalade actuelle des tensions et de la violence entre la Palestine et Israël, appelle toutes les parties concernées à rester calmes et faire preuve de retenue, à cesser le feu immédiatement, à protéger les civils et à empêcher une nouvelle détérioration de la situation »[107].
  • Drapeau de l'Inde Inde : le premier ministre Narendra Modi apporte son soutien à Israël : « Nous sommes solidaires d'Israël en ces heures difficiles »[108].
  • Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan : selon le représentant officiel du ministère des Affaires étrangères, le pays invite les belligérants à « rechercher des moyens politiques pour résoudre la situation de manière pacifique » afin d'éviter davantage de conflits dans la région[109].
  • Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam : la porte-parole des Affaires étrangères appelle à « la retenue, éviter toute action compliquant la situation, reprendre les négociations […] sur la base du droit international et des résolutions de l'ONU et assurer la sûreté des civils  »[110].

Europe

  • Drapeau d'Andorre Andorre : le chef du gouvernement Xavier Espot Zamora appelle à « stopper l'escalade des violences, respecter le droit international humanitaire et protéger les populations civiles d'Israël et de Palestine »[111].
  • Drapeau de la Belgique Belgique : le Premier ministre belge Alexander De Croo appelle à l'arrêt des violences et du conflit. La ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib condamne fermement les attaques perpétrées contre les civils israéliens[112].
  • Drapeau de l'Espagne Espagne : le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez déclare sur X : « Nous suivons avec consternation l’attaque terroriste contre Israël et nous sommes solidaires des victimes et de leurs familles. Nous condamnons fermement le terrorisme et exigeons la cessation immédiate des violences aveugles contre la population civile. L'Espagne maintient son engagement en faveur de la stabilité régionale »[113].
  • Drapeau de la France France : la porte parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères condamne « avec la plus grande fermeté les attaques terroristes en cours contre Israël et sa population » ; elle a exprimé « la pleine solidarité » de la France avec Israël et les victimes et affirmé « son rejet absolu du terrorisme et son attachement à la sécurité d’Israël »[114]. Quant au président de la République, Emmanuel Macron, il déclare : « Je condamne fermement les attaques des terroristes du Hamas qui frappent actuellement Israël. J'exprime ma pleine solidarité avec les victimes, leurs familles et leurs proches. »[115].
  • Drapeau de l'Irlande Irlande : le ministre des Affaires étrangères Micheál Martin indique qu'« il est important que la voix de la modération émerge dans tout cela. Il est important que nous ne supportions pas d'autres pertes de vie »[116].
  • Drapeau de Malte Malte : « Suivant sa tradition pacifique et neutraliste, Malte appeler à réunir le Conseil de sécurité des Nations unies pour stopper l'escalade des violences »[117].
  • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : « Je suis choqué par les attaques menées ce matin par les terroristes du Hamas contre des citoyens israéliens », déclare le chef du gouvernement Rishi Sunak. « Israël a le droit absolu de se défendre », a-t-il ajouté[92].
  • Drapeau de la Russie Russie : la Russie appelle les deux parties à la retenue et à un cessez-le-feu[92].
  • Drapeau de la Suisse Suisse : la Suisse « condamne les tirs de roquettes et les attaques depuis Gaza contre Israël. Nous exigeons la fin immédiate de l’usage de la violence. Et nous rappelons que la protection des civils est essentielle. », déclare le Département fédéral des affaires étrangères[118].
  • Drapeau de l'Ukraine Ukraine : le président ukrainien Volodymyr Zelensky soutient fermement Israël[95].
  • Drapeau du Vatican Vatican : le pape François demande que « les attaques cessent » en Israël et invite à prier « pour qu’il y ait la paix en Israël et en Palestine »[119].

Organisations internationales

  • Drapeau des Nations unies Nations unies : Le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a condamné l'attaque, déclarant que « les événements ont entraîné d'horribles scènes de violence et de nombreux morts et blessés israéliens, dont beaucoup auraient été kidnappés à l'intérieur de la bande ». Il a également insisté sur le fait que « les attaques odieuses visant les civils doivent cesser immédiatement »[120].
  • Drapeau de l'OTAN OTAN : Le porte-parole Dylan White a déclaré dans un communiqué que l'organisation condamne « les attaques terroristes du Hamas contre Israël, partenaire de l'OTAN » et qu'« Israël a le droit de se défendre »[121].
  • Drapeau de l'Union africaine Union africaine : L'Union africaine demande aux deux parties de « revenir, sans conditions préalables, à la table des négociations pour mettre en œuvre le principe de deux États vivant côte à côte[122]. »
  • Drapeau de l’Union européenne Union européenne : La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dénonce l’attaque « insensée » du Hamas contre Israël. Elle ajoute « Cette violence, ce n’est ni une solution politique, ni un acte de bravoure. C’est purement du terrorisme. L’Union européenne se tient aux côtés d’Israël[123]. »

Puissances occidentales

Rassemblement de solidarité sur le Pariser Platz à Berlin, le 10 octobre 2023.

Cinq États occidentaux — les États-Unis, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni — expriment leur soutien à l'État d'Israël, notamment « dans ses efforts pour se défendre et défendre son peuple contre ces atrocités », dans une déclaration conjointe publiée le 9 octobre[124].

Organisations humanitaires

L'organisation Médecins du monde demande l'instauration d'un corridor humanitaire dans la bande de Gaza[31].

Réactions politiques

En France

En France, tous les partis représentés au Parlement condamnent l'offensive du Hamas[125]. La France insoumise, bien que condamnant les violences faites aux civils, met vivement en cause la politique israélienne de colonisation qu'ils accusent d'être responsable de la situation actuelle, s'attirant les critiques de plusieurs de ses adversaires politiques[126],[127]. Jean-Luc Mélenchon et plusieurs membres de La France insoumise (Manuel Bompard, Louis Boyard, etc.) renvoient dos à dos les deux parties et refusent de parler d’attaques terroristes, évoquant néanmoins des « crimes de guerre » de la part de la branche armée du Hamas[128],[129],[130],[131].

Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) de Philippe Poutou écrit sur son site : « Le NPA ne se joint pas à la litanie des appels à la prétendue “désescalade” […] Le NPA rappelle son soutien aux PalestinienNEs et aux moyens de luttes qu’ils et elles ont choisi pour résister. » Le communiqué se termine par le mot « intifada », suivi d’un point d’exclamation, faisant selon Le Figaro, « ainsi explicitement l’apologie des deux vagues de violences populaires dirigées contre les militaires et les civils israéliens[128]. » Face à la polémique, le NPA choisit de maintenir ses positions dans un second communiqué publié le 9 octobre 2023. Le lendemain, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, annonce sur le plateau de Quotidien que le pôle national de lutte contre la haine en ligne a ouvert une enquête pour « provocation aux actes de terrorisme » et « apologie du terrorisme » contre le parti. L'enquête est confiée à la brigade criminelle de Paris[132],[133].

Le parti des Indigènes de la République de Houria Bouteldja publie sur X : « Que la Résistance palestinienne qui mène son action avec détermination et confiance dans des conditions héroïques reçoive en ces heures terribles toute notre fraternité militante[128]. »

Prenant acte de l'ensemble de ces prises de position, le sénateur Stéphane Le Rudulier (LR) demande à la Première ministre de dissoudre « le NPA, La France Insoumise, la Jeune Garde, les Indigènes de la République ». Il annonce également son intention de déposer une « proposition de loi pour pénaliser l’antisionisme »[134]. En 2019, l'assemblée nationale avait déjà voté un texte assimilant l'antisionisme à l'antisémitisme, dont l'expression est passible de sanctions pénales en droit français[135].

Au Soudan

Bien que le Soudan ait officiellement normalisé ses relations avec Israël en début d'année, la population soudanaise reste fortement antisioniste et la quasi-totalité de la classe politique du pays (Mouvement islamique soudanais, Parti du congrès populaire (en), Alliance des forces populaires, Parti communiste soudanais, Forces de la liberté et du changement – Conseil central etc.) a salué l'attaque du Hamas en des termes très élogieux[97],[136],[137].

Analyse

Selon plusieurs experts, l'une des causes du bilan de l'attaque du 7 octobre serait l'impréparation d'Israël, dont les services de renseignement (dont le Shin Bet) auraient échoué dans l'« anticipation » et l'« analyse de la menace »[138]. L'armée israélienne reconnaît elle-même la « surprise et la défaillance du pouvoir face à cette attaque éclair »[138].

La revue Le Grand Continent propose d'appeler la situation découlant de l'attaque du Hamas la « guerre de Soukkot », en référence à la fête religieuse qui se terminait au moment des premiers tirs de missiles contre le territoire israélien, et à la guerre du Kippour, qui avait commencé exactement 50 ans et un jour plus tôt[139].

Notes et références

Notes

  1. 900 morts (dont 230 femmes et 260 enfants) dans la bande de Gaza[4], 19 morts (dont 3 enfants) en Cisjordanie[5] et 6 morts au Sud-Liban (dont 4 membres du Hezbollah et 2 infiltrés)[6],[7].
  2. 4 600 blessés dans la bande de Gaza[4] et 90 blessés en Cisjordanie[8].

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Articles connexes