Famille de Touchebœuf

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La famille de Touchebœuf est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction médiévale sur preuves de 1379, originaire du Limousin, passée en Périgord et en Quercy, puis en Normandie, Flandres et Lorraine[1].

Famille de Touchebœuf
Image illustrative de l’article Famille de Touchebœuf
Armes

Blasonnement D'azur à deux bœufs passants d'or.
Période XIVe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Limousin, Périgord
Allégeance Vicomtes de Turenne
Fiefs tenus Meyssac (Corrèze)
Demeures Château des Junies
Château de Clermont (Linars)
Château de Monsec
Château de Ferrières (Allas-les-Mines)
Charges Chambellan du duc d'Anjou, (futur roi Henri III), gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi
Fonctions militaires Écuyer de la Grande Écurie du duc d'Alençon (1581), sénéchal puis gouverneur du Quercy (1588), colonel d'un régiment à son nom
Fonctions ecclésiastiques Evêque de Rennes
Récompenses civiles Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel
Preuves de noblesse
Montres Ban de 1346 (Bataille de Crécy)[réf. nécessaire]
François III de Toucheboeuf XVIIIe siècle France
François III de Toucheboeuf XVIIIe siècle France

Elle a formé cinq branches, dont seule subsiste aujourd'hui la branche périgourdine de Touchebœuf-Beaumond.[réf. nécessaire]

Origine

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Une tradition, rapportée par Saint-Allais, dit que cette famille serait originaire de Bretagne ou d'Anjou et qu'elle vint à la suite du roi Pépin le Bref, faisant partie du groupe de conquérants Français que ce prince laissa dans la vicairie de Turenne après en avoir fait la conquête sur Waïfre, duc d'Aquitaine. Il s'agit de suppositions que les historiens ne peuvent absolument pas prouver, en raison de la rareté des monuments historiques d'une époque aussi reculée, et parce que les surnoms n'ont commencé à devenir héréditaires que longtemps après[2].

Au XIVe siècle, on trouve la famille Touchebœuf établie dans la Vicomté de Turenne, au sud de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), comme en font foi plusieurs chartes de ce siècle et du suivant, qui prouvent en même temps qu'elle y possédait des fiefs et une partie de la justice et de la terre de Meyssac[3],[4],[5].

La famille de Touchebœuf est membre de l'ANF, depuis 1983[6].

Filiation

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La filiation suivie et prouvée débute en 1379 avec le premier acte de Bernard Ier Toucheboeuf :

Bernard Ier Touchebœuf, seigneur de La Roche, coseigneur de Meyssac, marié vers 1380 avec Galienne de Beaumont[7],[8], fille de Pierre et de Jeanne Robert de Lignerac. Elle hérita du château de Pierretaillade[8], ainsi que des terres de Saint-Brandilh et Saint-Bonnet. Elle teste en 1434 en laissant deux fils et deux filles :

  • Pierre Touchebœuf, marié avec Jeanne de Plas, décédé le [8], qui continue la branche aînée, dite par la suite de Clermont-Touchebœuf, dont on connaît trois enfants :
    • Jean Ier Touchebœuf, dit de Clermont, marié en premières noces, en 1440, avec la marquise de Gavis avec laquelle il eut un garçon[8] et deux filles et en secondes noces, en 1469, avec Jeanne de Cornil avec laquelle il eut filles.
  • Jean Ier Touchebœuf, dit de Beaumont[7], qui est la souche de la branche de Touchebœuf-Beaumont[7], marié dont on connaît deux enfants
    • Jean II Touchebœuf de Beaumont[7], né vers 1420 à Meyssac, seigneur de Meyssac et de Pierretaillade, marié en 1452 à Thenon avec Pétronne de Ferrières de Sauveboeuf
    • Catherine Touchebœuf de Beaumont[7] mariée en 1439 avec Arnaud de Marciron

Branches

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Deux des cinq branches de cette famille se sont éteintes avant 1818.

  1. Branche de Clermont, dite Clermont-Touchebœuf; éteinte en 1689
  2. de Clermont Monsec
  3. de Beaumond[7] de Pierre Taillade[9],[10] devenu de Beaumond des Junies de Ferrières [11]
  4. de Beaumond[7] de la Mothe ; éteinte vers 1700
  5. de Beaumond[7] de Flaujac ; éteinte en 1660
  6. de Bonnecoste ; éteinte en 1691
  7. de Beaumond[7] de la Conté ; éteinte en 1684
  8. de Beaumond[7] du Piquet[10] devenu de Beaumond[7] de Beauregard
  9. de Beaumond[7] du Piquet[10] devenu de Beaumond[7] de Saint Georges ou de Beaumond[7] de la Tour ; éteinte en 1813.

Personnalités

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Personnes non rattachées à la filiation prouvée

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Géraldus Tocobiou, ou Géraud Touchebœuf, est le premier porteur de ce nom que l'on connaisse. Il est témoin de donations faites à l'église Saint-Pierre d'Uzerche par Raimond Ier vicomte de Turenne, entre 1060 et 1108. Il avait des droits sur neuf villages, à Gondres près de Turenne. Il est mort avant 1113. Il eut plusieurs enfants dont :

  • Peire Tochabou, ou Pierre Touchebœuf, fut l’un des onze nobles qui assistèrent à Tulle, le , à l'enterrement de Bozon II, vicomte de Turenne, tué au siège du château de Saint-Paul-la-Roche en Périgord, dont :
    • Géraud II Touchebœuf, qui donna une rente au monastère d'Obazine. Il fut garant de diverses donations dont une du vicomte de Turenne en [12]
    • Geoffroy Touchebœuf[12], qui suit
    • Hugues Touchebœuf, connu par les donations qu'il fit, avec ses frères, à l'abbaye d'Aubazine
    • Guillaume ou Willaume Touchebœuf ou Guillaume Toccabuo, qui fit don à Obazine avec Hugues et Hélie Touchebœuf, ses frères, d'un pré situé à Saint-Pallavi, pour leur sœur, lorsqu'elle se fit religieuse au monastère féminin du Coiroux, à Aubazine. Il prit lui-même l'habit religieux[12].
    • Hélie Touchebœuf[12], bienfaiteur de l'abbaye d'Obazine

Geoffroy Touchebœuf fit don à l'abbaye d'Aubazine avec Hugues, son frère, d'une rente de 6 setiers de froment qu'ils avaient sur les jardins à Sarrazac (Dordogne). Il vivait en 1178[12]. Les généalogistes trouvent comme successeur Géraud Touchebœuf, qu'ils pensent être son fils :

  • Géraud III Touchebœuf fit don de quelques cens à l'abbaye d'Obazine et vivait en 1190.

Bertrand Touchebœuf, chevalier, sert à partir de 1343 avec son écuyer dans les armées du roi Philippe VI de France, dit Philippe de Valois . En 1346, a lieu la Bataille de Crécy à laquelle participent le ban et l'arrière-ban des chevaliers français.

Nicolas Viton de Saint-Allais donne les degrés suivants, sans que la continuité filiative soit absolument assurée[3][réf. à confirmer] :

Pierre Touchebœuf, marié à Guilhelmine N., fut père de :

  • Guillaume II Touchebœuf, mineur en 1255, dont :
    • Raimond Touchebœuf, décédé avant (ou en) 1311[13], marié à demoiselle de La Roche de Mayssac[8], dont :
      • Géraud IV Touchebœuf, seigneur de La Roche, coseigneur de Meyssac[8] (Corrèze), connu par divers actes entre 1311 et 1349, dont :
        • Raimond II Touchebœuf, seigneur de la Roche, coseigneur de Meyssac, décédé après 1360[8], marié avec Françoise N., dont :
          • Bernard Ier Toucheboeuf[8], qui suit
      • Guillaume Touchebœuf
      • Raimond Touchebœuf, dit Raimond de La Roche, bachelier ès lois, marié à demoiselle de Chaunac

Hommes d'église

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Ancien Régime

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Liste des officiers de la famille de Touchebœuf recensés dans les armées du royaume de France (source Viton de Saint-Allais)[3][réf. à confirmer]

Premier Empire

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Première Guerre mondiale

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« Avec un remarquable courage et le plus grand calme a aidé au sauvetage des blessés et leur a prodigué ses soins pendant le bombardement et l’incendie de l’hôpital, le 20 aout 1917. Sa présence et son attitude au milieu du danger ont été pour tout le personnel un bel exemple de courage et de sang froid. S’est de nouveau signalée pendant le bombardement du au cours duquel elle a été mortellement blessée. »

Armoiries

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  • D'azur à deux bœufs passants d'or.[13]

Possessions

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Notes et références

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  1. Marquis de La Ramée : Le Triboulet "Famille noble de Toucheboeuf" pages 12-13
  2. Nicolas Viton de Saint-Allais : Nobiliaire universel de France ou recueil général des généalogies..., volume 14, page 183.
  3. a b c et d Nicolas Viton de Saint-Allais Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies..., vol. 14, p 183
  4. Jacques Juillet, Templiers et hospitaliers en Quercy : Commanderies et prieurés sur le chemin de Notre-Dame de Rocamadour, Le Mercure Dauphinois, , 332 p. (ISBN 9782356622136, lire en ligne)
  5. Bouillet 1851, p. 342.
  6. Page « La table des familles » (lire en ligne).
  7. a b c d e f g h i j k l m et n Écrit Beaumond mais également Beaumont
  8. a b c d e f g et h Révérend et Borel d'Hauterive 1872, p. 210.
  9. Château de Pierre Taillade ou Pierretaillade en Limousin situé à Meyssac datant du XIIIe siècle ou il reste actuellement une tour, des vestiges de chapelle et du corps de logis.
  10. a b et c Branche des Lavergne, seigneur de Marsac-Chaufour, coseigeur de Meyssac
  11. Beaumont de Junies
  12. a b c d et e Albe 1910, p. 278.
  13. a et b Révérend et Borel d'Hauterive 1872, p. 209.
  14. Jean-Alexandre-Emmanuel-Marie de Touchebœuf, « Une seigneurie périgourdine en 1789 » présenté par Jean Maubourguet, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1939, tome 66, p. 523-534, p. 590-607, 1940, tome 67, p. 78-92
  15. Base Léonore dossier LH/387/52

Voir aussi

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Sources et bibliographie

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Articles connexes

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