Plélan-le-Grand

commune française d'Ille-et-Vilaine

Plélan-le-Grand (Pyeulan en gallo) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Plélan-le-Grand
Plélan-le-Grand
Chevet de l’église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Communauté de communes de Brocéliande
(siège)
Maire
Mandat
Murielle Douté-Bouton
2020-2026
Code postal 35380
Code commune 35223
Démographie
Gentilé Plélanais, Plélanaise
Population
municipale
4 048 hab. (2021 en évolution de +5,09 % par rapport à 2015en évolution de +5,09 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 09″ nord, 2° 05′ 52″ ouest
Altitude 143 m
Min. 42 m
Max. 154 m
Superficie 49,74 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Plélan-le-Grand
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montfort-sur-Meu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Plélan-le-Grand
Liens
Site web Le site officiel de la Mairie de Plélan-le-Grand

La commune fait partie du réseau national Village étape depuis 2014.

Géographie

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Situation

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Carte de Plélan-le-Grand et des communes avoisinantes.

Plélan-le-Grand, à la limite ouest du département d'Ille-et-Vilaine et limitrophe du Morbihan, se situe en bordure est de la forêt de Paimpont, dite de Brocéliande, sur la quatre-voies de Rennes à Lorient. Elle est à équidistance de l'Atlantique et de la Manche, soit environ 65 km.

Vaste de 4 700 hectares, le finage communal est limité à l'est par la commune de Treffendel, au nord par la vallée du Serein (qui sert de limite avec Saint-Péran), au sud-est par les Bois de Maxent et de la Chèze (commune de Maxent), au sud-ouest par la rivière de l'Aff (département du Morbihan), à l'ouest par la Forêt de Paimpont.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Beignon, Guer, Saint-Malo-de-Beignon, Loutehel, Maxent, Paimpont, Saint-Péran et Treffendel.

Communes limitrophes de Plélan-le-Grand
Paimpont Saint-Péran Treffendel
Plélan-le-Grand
Beignon, Saint-Malo-de-Beignon
(Morbihan)
Loutehel,
Guer
(Morbihan)
Maxent

Relief et hydrographie

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Le sous-sol est composé principalement de grès armoricain. Des filons de schistes et poudingues pourprés de Montfort traversent la commune au nord (Trécouët), à l'est et au sud.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guer à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Transports

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Paysages et habitat

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La commune a un habitat rural dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Elle présentait avant le remembrement effectué après la Seconde Guerre mondiale un paysage de bocage qui a disparu.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Plélan-le-Grand est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plélan-le-Grand[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,9 %), terres arables (35,9 %), forêts (10,8 %), prairies (9,1 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Vicaria Pluilan en 843[14], Plebs Lan en 863, Ploilan en 1122[15], Plelan en 1187.

Du breton ple-, (paroisse) et de -lan, (ermitage). « La paroisse du l'ermitage »[16].

Depuis 1920 la commune est appelée Plélan-le-Grand pour la distinguer de Plélan-le-Petit.

Le nom de la localité en gallo est Pyeulan[17].

La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Plelann-Veur[18].

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Un trésor ( une cachette de fondeur) composé d'objets divers datant de l'Âge du bronze a été trouvé en février 1892 et acquis par Paul du Châtellier ; il se trouve désormais au Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye[19]. Une épée en schiste, datant également de l'Âge du bronze, a été trouvée en 1989 à la Costardais[20]. Un morceau de bracelet en bronze a aussi été trouvé en 2014 sur le site de l'ancien manoir disparu de Bernohen, lequel datait du Moyen-Âge[21].

Moyen-Âge

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Au moment de la pénétration du christianisme en Bretagne intérieure, Judicaël (roi en 610), l’un des disciples du grand évangélisateur saint Méen, aurait choisi comme résidence favorite le château du Gué de Plélan. Plus tard, au IXe siècle, le roi Salomon aurait établi le chef-lieu de son domaine royal dans ce même château (des restes d'une motte féodale subsistent[22]). Néanmoins, les fouilles archéologiques tendent à infirmer cette interprétation[23]. Salomon donna aux moines de l’Abbaye Saint-Melaine de Rennes l'oratoire bâti dans le parc du château du Gué ; ces religieux construisirent près de là un monastère et une église qui furent à l’origine de la paroisse de Plélan,, qui incluait aussi les futures paroisses de Treffendel (qui devint une trève en 1574), Maxent (qui devint rapidement une paroisse indépendante) et Le Thélin, citée dès 823 dans le « cartulaire de Redon ».

Plélan, étymologiquement « Plou-lan » signifie la « paroisse du domaine », lan étant l'équivalent du latin villa, désignant dans l'onomastique breton sol, terre ou domaine. Le nom du lieux viendrait plutôt du fait que ces terres constituaient une réserve de chasse et de pêche bénéficiant du statut particulier garanti par le droit de la forêt et qui dépendait directement du pouvoir public, en l'occurrence du roi Salomon qui y occupait une résidence avec son épouse. En 866, il donnait cet endroit aux moines de Redon qui s'y réfugiaient pendant les incursions normandes[24].

Plélan est une ancienne châtellenie du domaine royal de Poutrocoët, (« le pays à travers les bois »), et devient une partie de la baronnie de Lohéac au XIe siècle.

Le château du Gué existait encore au XIIe siècle. L’agglomération qui s’était construite autour, conserva pendant des siècles un caractère tout particulier. La haute justice de Plélan y fut exercée jusqu’à la Révolution ; les foires et marchés du samedi, fondés par le roi Salomon s’y tinrent très longtemps.

Au XIe siècle, Plélan appartient à la famille de Lohéac puis au XIVe siècle à la puissante famille de Laval et en 1784, avait pour seigneur Louis-François de Montigny.

La paroisse de Plélan appartint depuis une date inconnue (vers le milieu du Moyen-Âge) aux moines bénédictins de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes qui y fondirent un prieuré qui fut vendu, ainsi que ses possessions, en 1590 à Jean d'Erbrée, seigneur de la Chèze[25].

Temps modernes

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Plélan devint une seigneurie au XVe siècle. Il y avait plusieurs fiefs dans la seigneurie de Plélan, dont celui des Brieux, berceau d’une noble famille. L’un des membres de cette famille, Guillaume des Brieux, figurait parmi les cavaliers de la Compagnie du Connétable Du Guesclin (un « connétable est un grand officier de la Couronne et commandant suprême des armées royales).

Il y avait aussi le grand fief du Thélin [Tellain], qui couvrait tout l'ouest de la seigneurie ; attesté depuis le XVe siècle, il était vaste d'environ un millier d'hectares ; la tradition rapporte qu’un seigneur de Plélan qui vers l’an 1520, se rendait en pèlerinage en Terre Sainte, alors qu’il traversait l’Italie, fut fait prisonnier par des brigands, et mis à rançon. Les vassaux du Thélin s’unirent pour réaliser la somme nécessaire au rachat de leur seigneur. À son retour, en reconnaissance, il leur fit don du territoire et du fief du Thélin qui devint une localité indépendante avec sa chapelle (construite en 1620 et dédiée à saint Étienne[26]), son cimetière et formant également une frairie ; c'était une sorte de petite république administrée par deux édiles élus chaque année le soir de Noël pour un an, au cours d’une réunion des Thélandais. Cette institution continua jusqu’à la Révolution[27].

Carte de Cassini de la paroisse de Plélan et de sa trève de Treffendel (1785).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plélan-le-Grand en 1778 :

« Plélan-le-Grand : gros bourg , sur la route de Rennes à Ploërmel ; à 15 lieues au Sud de Saint-Malo, son évêché, et à 7 lieues de Rennes. Cette paroisse à titre de châtellenie , avec une haute justice, qui ressortit au Présidial de Rennes. Il s'y exerce, en outre , deux autres hautes justices et deux moyennes, et il s'y tient un marché le samedi. Le Roi y possède plusieurs fiefs : la cure est présentée par l'Évêque. Le nombre des habitants est de 2 200, y compris ceux de Trefandel (Treffendel), sa trève. Il y a à Plélan une subdélégation une Poste aux chevaux. (..) Breil-Houssoux (..) a haute, moyenne et basse justice, et appartient à M. Joulneaux de Breil-Houssoux : Beaulieu, à Jean de la Ville-au-Cerf, cette terre a haute justice, & appartient à M. de Servaude , qui possède aussi la Ville-au-Cerf, qui a moyenne justice : ces deux dernières juridictions s'exercent au Gué de Paimpont ; et celle de Breil-Houssoux au château de ce nom [en Treffendel]. Les hautes justices de Plélan et de Chèze s'exercent dans le bourg de l'endroit : elles appartiennent à M. de Montigny. Ce territoire est coupé par plusieurs vallons : on y voit des terres de bonne qualité , des prairies , beaucoup de landes, et la forêt de Paimpont qui s'étend en partie dans ce territoire.[28]. »

Le Gué, ancien centre de la paroisse

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Carte du gouvernement de Rennes au XVIIe siècle : Plélan est intimement associé au Gué.

Le village du Gué est le lieu de la paroisse primitive constituée autour de la Motte-Salomon où s'élevait au Moyen Âge le château de Judicaël, occupé aussi par le roi Salomon. On peut toujours découvrir les vestiges de la motte féodale, plateforme circulaire de 2,2 m de hauteur, de 58 m de diamètre à sa base, entourée d'une douve d'une dizaine de mètres de largeur et partiellement comblée. Les douves se confondaient probablement plus ou moins selon la saison avec le terrain marécageux voisin ; elle pouvait être inondée par un ruisseau provenant de l'étang des Glyorels et de l'étang du Pas-du-Houx, rejoignant le bief du moulin. Le nom du village de Plaisance situé à environ 300 m proviendrait du repos qu'y aurait pris le roi dans les moments de calme, avec l'hypothèse d'un souterrain reliant les deux sites et se prolongeant vers le bourg actuel (une excavation se serait ouverte dans une étable à la Ruisselais au XIXe siècle)[29].

Avant son déplacement dans le bourg de Plélan au milieu du XIXe siècle, le marché , "un des plus considérables", se tenait en ce village le samedi matin. Comme les rencontres étaient l'occasion de libations, on a pu dire : « Cet endroit est tout en cabarets ; il n'y a pas une maison honnête »[30] Profitant de l'affluence, les juridictions de Brécilien (ordinaire et eaux-et-forêts) et de Plélan avaient pris l'habitude d'y tenir leurs audiences au même moment. Pour 1767, Guillotin de Corson affirme même que huit juridictions fonctionnaient en ce lieu. L'auditoire et la prison étaient sur le territoire de Paimpont, alors que le pilori ou poteau de justice était dressé de l'autre côté du ruisseau en Plélan, le spectacle des suppliciés devant instruire le public. Côté Brécilien, existaient également une auberge (à l'enseigne de la Croix Rouge) et une fabrique de chapeaux. Une chapelle était également à la disposition des marchands et chalands pour recueillir les offrandes et autres expressions de piété.

Le possesseur de la seigneurie de Plélan, Jean-François de Montigny, obtint le des lettres patentes l'autorisant à déplacer les marchés et foires sur la lande de Trégu, au nord-est du bourg, sur un terrain assurément plus sain en particulier l'hiver où les eaux avaient tendance à s'accumuler et à rendre les chemins impraticables. Mais, un procès s'ouvrit au parlement de Bretagne à la suite de la protestation des propriétaires de la forêt et de la juridiction de Brécilien (requête du ), protestation soutenue par les habitants du village ; les uns et les autres contredisant les arguments du marquis de Montigny avec le souci d'empêcher la ruine du village ou la diminution de leur influence et droits associés. À la rigueur, convenaient-ils pouvait-on déplacer le marché à quelques pas de là sur « la place du Château où se tiennent les anciennes foires, soit sur la place des Mottes en haut de laquelle est le chemin royal »[30].

Parmi les arguments des opposants qui finalement eurent gain de cause, on relève que « la route serait double pour la multitude de personnes attachées à l'exploitation des forges ».

Révolution française

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Le corps politique de la paroisse de Plélan se réunit le sous la présidence de Godefroy-Pierre Joubaire (1756-1835), procureur fiscal de Plélan. Un cahier de doléances est rédigé : les paroissiens demandent notamment l'abolition des corvées liées à l'entretien de la route royale et de la milice et des servitudes féodales odieuses, que l'on puisse moudre où on voudra, etc.. Trois députés furent élus pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée : Charles-François Allaire[Note 4] (du Gué), François Mocudé[Note 5] (des Landelles) et Joseph Broussais[Note 6] (du Pont). Le procureur fiscal présidant l'assemblée s'étant opposé à l'inscription dans ce cahier de certaines demandes des paroissiens, ceux-ci tinrent une réunion officieuse et rédigèrent un autre cahier. Le détail de ces deux cahiers est consultable sur un site Internet[31].

La partie sud de l'évêché de Saint-Malo est particulièrement touchée par des révoltes agraires au début de 1790, ce qui s'explique par les abus importants des seigneurs et de leurs procureurs fiscaux.

Entre le 25 et le les vassaux des seigneurs de Plélan, Saint-Malo-de-Beignon et Paimpont attaquent les châteaux de leurs seigneurs et demandent la suppression des droits féodaux. Le manoir des évêques à Saint-Malo-de-Beignon est attaqué le et l’abbaye de Paimpont le lendemain[32].

Le un groupe de 50 à 60 hommes pénètre dans le château de la Chèze-Erbrée ; ils enfoncent les portes des appartements et les brûlent dans la cour. Ils obligent le gardien du château à écrire une lettre au marquis de Montigny pour lui demander de renoncer à tous ses droits féodaux, menaçant sinon de brûler le château.

L’attaque le du château du Breil-Houssoux, alors en Plélan [de nos jours en Treffendel] est menée semble-t-il par Jean Bonjean, ancien domestique du seigneur ainsi que par Jean Merel, trésorier général de Treffendel[33].

« Le une bande de jeunes gens de Paimpont, de Saint-Malo [Saint-Malo-de-Beignon], de Plélan (..) forçait l'entrée de Comper, alors au marquis de Sérent, malgré pont-levis, porte, herse, et mettait le feu au château, en ayant bien soin de faire flamber en un tas les titres des droits haïs et des privilèges abhorrés »[34].

Deux prêtres insermentés se cachèrent pendant la Terreur à la ferme de la Touche ; ils sont probablement à l'origine des registres de catholicité clandestins tenus pendant ces années. Jean Mathurin Gortais, prêtre né à Plélan le , prêtre desservant la chapelle du Port-de-Roche, alors située au Grand-Fougeray fut guillotiné à Rennes en exécution de la loi des 29-30 vendémiaire an II car, prêtre réfractaire, il avait refusé de s'exiler[35].

Le bourg de Plélan, ilot républicain parmi les communes en insurrection, est menacé le d'être attaqué par des révoltés de communes voisines (protestant contre la levée de 300 000 hommes) et la municipalité fait appel à un renfort de la Garde nationale de Paimpont.Un affrontement se produit le lendemain à la "Pierre droite" en Maxent avec une bonne cinquantaine de "brigands" armés, faisant 5 morts et plusieurs blessés dans leurs rangs. La menace subsiste quelques jours jusqu'à l'arrivée le d'une cinquantaine d'hommes de la Garde nationale de Rennes[36].

La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[37].

Le , l'ouest de la commune fut le théâtre d'un épisode de la Guerre de Vendée : l'armée royaliste commandée par le chef chouan Joseph de Puisaye attaqua à l'improviste l'armée républicaine qui franchissait sans précaution particulière le vallon séparant Plélan de Beignon (au « Pont du Secret ») ; la vigueur de l'attaque força les 3 000 fantassins et les 90 cavaliers à se replier sur les hauteurs (vers le village de la Vieille-Ville).

En 1799 les Chouans occupent Plélan.

Le XIXe siècle

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De 1801 à 1926 Plélan fait partie de l'arrondissement de Montfort, avant, en raison de sa suppression, de faire ensuite partie de l'arrondissement de Rennes. Plélan était chef-lieu du canton de Plélan-le-Grand jusqu'à la suppression de celui-ci lors de la réforme administrative de 2014 et dépend désormais du canton de Montfort-sur-Meu.

En 1826 la duchesse de Berry, qui visitait la Bretagne, s'arrêta à Plélan.

Le bourg actuel, implanté à proximité de l'ancien prieuré des Bénédictins[Note 7] ne s'est constitué qu'assez tardivement en supplantant progressivement (car placé le long de la route de Rennes à Vannes et Lorient, s'étirant le long de cet axe rectiligne) le village du Gué implanté de longue date dans le vallon situé en contrebas et plus proche de la forêt et des Forges de Paimpont. Le village du Gué était alors un centre de l'industrie du cuir regroupant des tanneurs, des marchands et un moulin à tan[38].

Deux foires se tenaient à Plélan : à la Saint Yves le 19 mai et le Jour des morts le 2 novembre. La construction de la nouvelle église devenue vers 1850 trop petite marque le début du déclin de la commune pour ce qui est du nombre d'habitants et partiellement dû à la perte de rentabilité des fers produits par les Forges.

Plan du camp militaire de Thélin (1843).

Un camp temporaire d'instruction de l'armée est installé pendant l'été 1843 dans la vallée de l'Aff, accueillant plus de 8 000 soldats ; ses terrains de manœuvre étant les landes du Thélin, une zone alors déserte ; le choix de ce lieu est aussi en partie politique car une partie de la noblesse locale conserve des opinions légitimistes et donc hostiles à la Monarchie de Juillet. L'aménagement du camp est difficile et une "Société des Thélandais" s'y oppose, commettant même des actes de vandalisme[39] ; il faut construire une route depuis le bourg de Plélan et la municipalité refuse de céder le bâtiment de l'école (le seul bâtiment du bourg jugé convenable) pour y installer une infirmerie qui doit donc être sous tente dans le camp comme les autres installations des militaires. Des manœuvres militaires furent commandées par le duc de Nemours en septembre 1843 dans les landes du Thélin[40]. Le commandant du camp établi en cet endroit, le comte de Rumigny, se serait tué en jetant son cheval dans le vide ; si les lieux rendent cet événement plausible, cela n'a jamais été attesté autrement que par la date de 1843 qu'on trouve gravée dans le schiste des rochers dits de Rumigny et est plus que douteux puisque celui-ci est en fait décédé le à Gagny ; par contre ce site a abrité l'état-major du camp[41]. Ce camp de Thélin n'eût qu'une brève existence :il fut vandalisé pendant l'hiver suivant et abandonné aussitôt.

« Les journaux de la Bretagne viennent d'annoncer que le camp de Thélin ne sera pas formé de nouveau cette année, et que déjà une partie des effets de campement ont été emballés (...). Les résultats du camp de Thélin ont été trop satisfaisants pour qu'on ne continue pas l'emploi de ce puissant moyen d'action sur les populations de nos contrées » déplore un auteur anonyme[42].

Dans ce site escarpé, un ancien ingénieur des Forges de Paimpont se blessa très grièvement en voulant prouver la possibilité de voler comme un oiseau en battant des bras après s'être enduit de plumes ; il mourut quelques jours après[43].

En 1849 le Thélin devient une paroisse à part entière ; une église de style néogothique est construite à partir de 1851 et bénie solennellement par Mgr Saint-Marc le  ; mais, mal construite (il fallut la fermer temporairement dès 1860 et l'étayer pour permettre sa réouverture), mais elle tombe en ruines dès la décennie 1880. L'abbé Levrel fut très actif pour trouver des financements pour construire une nouvelle église, mais il meurt le  ; une nouvelle église de style néoroman construite par l'architecte Arthur Regnault est achevée en 1901[26].

Carte de localisation des villages de Plélan en 1823.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plélan-le-Grand en 1853 :

« Plélan (sous l'invocation de saint Pierre et saint Méen) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trève Treffendel, devenue commune ; aujourd'hui cure de 2e classe ; bureau d'enregistrement ; brigade de gendarmerie; chef-lieu de perception ; bureau de poste et relai (..). Principaux villages : la Rivière, Franquemont, le Trecouet, le Parissel, les Bigotais, la Garoulais, le Châtaignier, le Spelais, le Buisson, Lanlevrier, la Chapelle-aux-Chèvres, Pont-Muzard, le Moulin-à-Vent, la Prise, Trélo, la Hantrais, le Haut-Pennée, les Champs-Blancs, le Breil-du-Coq, Perquis, l'Eclardais, la Grée, l'Île-Guichard, la Haute et la Basse-Haie, le Bodo, la Vieille-Ville, la Bourgoulière, le Gué, Courdouan, Trégu, le Niard. Maisons de la Ville-Neuve, de la Chèze, des Brieux. Superficie totale 4 972 hectares 73 ares, dont (..) terres labourables 2 587 ha, prés et pâturages 337 ha, bois 196 ha, vergers et jardins 8 ha, landes et incultes 1 582 ha, étangs 44 ha (..). Moulins : 8 (de la Ruisselée, de Trecouet, de la Chèze, de Beaulieu, du Grand-Bois, à eau ; du Haut, de la Chèze, à vent. (..) L'église n'a rien de bien remarquable. Une mairie avec école mutuelle a été construite depuis peu : c'est un bâtiment très convenable. (..) Il y a foire le 15 février, le premier samedi d'avril, le 19 mai, le 4 août, et enfin le 3 novembre. Cette dernière est dite foire des Trépassés. Il y a marché le samedi. Géologie : schiste argileux, quartzite, Plusieurs minières de fer sont exploitées sur ce territoire, les quatre principales sont celles de la Prée, de la Gelée, de Trudo et du Grand-Minerai. On parle le français [en fait le gallo][44]. »

Une nouvelle école publique, de style néoclassique, est construite entre 1878 et 1880 par l'architecte rennais Jean-Marie Laloy, remplaçant l'ancienne école des garçons construite vers 1837 et devenue école communale de garçons et de filles en 1852[45]. L'école privée Notre-Dame est aussi construite dans la seconde moitié du XIXe siècle[46].

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Plélan porte les noms de 169 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 12 sont morts en Belgique dont 10 dès le mois d'août 1914 (le 21 Jean Gesvret à Arsimont et Émile Gauthier à Falisolle ; le 22 Emmanuel Chalmet et Armand Gillard à Rossignol, Hyacinthe Delalande à Fosses, Abel Gendrot à Charleroi, Louis Hamon à Virton et Marie Joseph Gauthier [frère d'Émile Gauthier tué la veille] à Falisolle ; le 23 Théophile Daniel à Valansart ; le 30 Emmanuel Dalibot à Léglise), par ailleurs Antoine Recht le à Nieuport et Joseph Hillion le à Locre. Léon Mérel est mort des suites de ses blessures le en Serbie, Henri Petremoul le est mort de maladie à Salonique (Grèce) et Pierre Jan est mort de maladie alors qu'il était prisonnier en Allemagne le , le jour de l'armistice à Czersk dans la Pologne actuelle. Tous les autres sont morts sur le sol français (parmi eux Pierre Baguet, Armand Morin et Émile Quédillac ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre)[47].

L'Entre-deux-guerres

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Publicité concernant l'organisation d'un train touristique allant de Rennes à Plélan et Paimpont-les-Forges parue dans le journal L'Ouest-Éclair le .

Plélan se nomme Plélan-le-Grand depuis le décret présidentiel de 1920.

Le monument aux morts est inauguré en 1923 ; il est dû au sculpteur briochin Élie Le Goff; son socle est en granite et la statue du poilu en kersantite[48].

La ligne de tramway à voie métrique et voie unique de la Compagnie des tramways à vapeur d'Ille-et-Vilaine allant de Rennes à Plélan (inaugurée en 1898) et surnommée « le Tacot », est prolongée jusqu'à Guer via Paimpont-les-Forges et Beignon (mise en service le [49], elle ferma le [50]). La commune de Plélan disposait de trois stations (Saint-Péran, bourg, les Forges)[51].

La Seconde Guerre mondiale

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En , le village accueille des contingents polonais de la Brigade de chasseurs de montagne qui participa ensuite à la bataille de Narvik[52].

Marian Wilke, un Polonais enrôlé de force dans l'armée allemande, déserta et se cacha à Thélin avant de rejoindre la Résistance[53].

La section FFI de Plélan-le-Grand fut fondée le par le sous-lieutenant Bourhis en accord avec le lieutenant Duval. La section était constituée des groupes de Plélan, Maxent, Bréal, Treffendel, Saint-Malon, Iffendic et Mordelles[54].

Le monument aux morts de Plélan porte les noms de 12 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Joseph Bigot a été tué à l'ennemi le à Fay (Somme), Louis Tannoux est mort le à l'hôpital Parmentier de Cambrai, Maurice Gillouet, lieutenant, est tué à l'ennemi le à Lantages (Aube), décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre, et Alphonse Salmon lors du naufrage de l'aviso Vauquois le au large du Conquet, tous les quatre lors de la Bataille de France ; Louis Glochon est mort en 1941 alors qu'il était en captivité en Allemagne ; Henri Moras, résistant, a été tué par un soldat allemand qu'il allait arrêter le à Paimpont[47].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Plélan porte les noms de 2 soldats (Élie Berthelin et André Bourdin) morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[47].

Le Réseau O.A.S. de l’Ouest se développe en 1961 autour d'un noyau de militaires du camp de Coëtquidan associés à des civils de la région de Brocéliande ; il commit 7 attentats dans le Grand Ouest de la France. Certains de ses tracts furent postés à Plélan-le-Grand[55].

Le début des années 1990 est marqué par la mise à quatre voies (voie express) de la RN 24, son tracé passant à quelques centaines de mètres au sud sud-est du bourg ainsi que par l'opération de remembrement de l'ensemble de la commune suscitant indignation (« Plus jamais Plélan ! ») et protestations d'une partie de la population. En dépit des diverses mesures prises par le conseil général d'Ille-et-Vilaine pour des remembrements moins dévastateurs, le bocage avait à peu près disparu : « Du côté de Plélan-le-Grand, le bocage continue chaque jour de progresser » et « Dans la région de Plélan, des centaines de kilomètres de haies ont été coupées » sont les légendes de photos du journal Ouest-France[56].

Le XXIe siècle

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Les éoliennes de Plélan

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Six éoliennes d'une puissance unitaire de 2 MWh, qui produisent entre 25 et 30 GWh/an, fonctionnent à Plélan-le-Grand depuis 2008 grâce à une initiative locale alors unique en France[57]. En 2020 le conseil municipal s'est déclaré favorable à l'installation d'un nouveau parc éolien sur le territoire communal[58].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Mairie de Plélan-le-Grand.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1801 Michel Sauvage[Note 8]   Notaire.
1801 1808 Charles-François Allaire[Note 9]   Habitait au Gué. Notaire. Procureur fiscal de l'abbaye de Paimpont et chapelain de la chapelle de Thélin jusqu'en 1789, puis chef de la garde nationale de Plélan[59].
1808 novembre 1815 Vincent Joseph Marie Jehanne de Quéhélec[60]   Écuyer, colonel, ancien garde de la Porte du Roi, ancien capitaine d'infanterie, membre du conseil de l'arrondissement de Rennes, ex-administrateur du directoire d'Ille-et-Vilaine, président du canton de Plélan avant 1808.
novembre 1815 1817 Jean Louis Anasthase Augustin Jouneaux du Breilhoussoux[Note 10] Royaliste (chouan) Habitait le château de Breilhoussoux en Treffendel. Sous-lieutenant dans la "Compagnie des Chevaliers catholiques", un corps de soldats d'élite royaliste, créé en 1795 par Joseph de Puisaye. Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
1817 1829 Daniel Chevalier[Note 11]   Architecte et Entrepreneur de travaux du Roi.
1829 1834 Hippolyte de Moncuit de Boiscuillé[Note 12]    
1834 1843 Antoine Godet[Note 13]   Médecin.
1843 1848 Georges Duhil[Note 14]   Tanneur.
1848 1853 Toussaint Marie Erussard[Note 15]   Laboureur et marchand.
1854 1856 Julien Marie Thomas[Note 16]   Médecin.
1856 1872 François Aubry[61]   Notaire.
1872 1875 Denis Després[Note 17]   Secrétaire de mairie.
1875 1904 Francois Aubry Droite Notaire, conseiller général (1886 → 1895)
1904 août 1909[62]
(démission)
François Louis de Grimaudet
de Rochebouët[Note 18]
Conservateur Réélu en 1908[63]. Habitait le château des Brieux qu'il fit construire en 1895.
Maire en 1912 janvier 1923
(décès)
Emmanuel Pinson[Note 19] Libéral Notaire
Conseiller d'arrondissement (1904 → 1919)
février 1923 mai 1925 Florian Carlo[Note 20] Libéral Médecin
mai 1925 mai 1935 Albert Desbois RG Conseiller général (1928 → 1940)
Réélu en 1929[64],[65]
mai 1935 novembre 1944
(démission)
Olivier Pinson[Note 21],[66] UN Fils d'Emmanuel Pinson, maire entre 1912 et 1923. Notaire
Conseiller d'arrondissement (1937 → 1940). Son fils Yannick Pinson a évoqué quelques souvenirs de ses mandats de maire[67].
décembre 1944 août 1954
(décès)
Lucien Buis[Note 22]   Marchand boucher.
octobre 1954 mars 1971 Yves Kerhervé Rad.ind. Médecin, maire honoraire
Ancien conseiller général (1945 → 1949)
Réélu en 1959 et 1965
mars 1971 février 1974
(décès)
Olivier Pinson DVD Déjà maire entre 1935 et 1944.
? ? M. Pinson    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 juin 1995 Marie-Joseph Bissonnier DVD Chirurgien-dentiste, conseiller général (1979 → 2004)
Président de la CC de Brocéliande (1993 → 2001)
Président du conseil général d'Ille-et-Vilaine (2001 → 2004)
juin 1995 mars 2008 Joël Turquety DVG Agréé en architecture. Sa liste est battue aux élections municipales de 2008[68].
mars 2008 février 2016 Laurent Peyrègne DVD Kinésithérapeute. Président de la CC de Brocéliande (2014-2016). Démissionne en février 2016[69]
avril 2016 En cours Murielle Douté-Bouton[70] DVG Ingénieure
Vice-présidente de la CC de Brocéliande
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[72].

En 2021, la commune comptait 4 048 habitants[Note 23], en évolution de +5,09 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0562 9173 0043 3333 3053 2553 2833 4133 555
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 6314 1383 0983 4713 6153 5933 5783 5573 535
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5653 5343 5343 0762 9722 9352 9152 9412 608
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 4012 3362 2842 3492 5662 9403 3033 3983 566
2015 2020 2021 - - - - - -
3 8524 0304 048------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Plus de 80 commerçants ou artisans exercent sur la commune. Un marché se tient tous les dimanches matin.

Plélan dispose de deux équipements rares dans des communes de cette dimension : un vélodrome et un cinéma (Art et essais). Une médiathèque a été créée vers 2000. On trouve également un centre socio-culturel (35 associations), une maison de retraite, une école de musique intercommunale et une piscine municipale.

Une zone d'activités communautaire de 9 ha est en cours de commercialisation.

12 habitants sont les fondateurs de Brocéliande Énergies Locales, coopérative qui possède un parc de six éoliennes sur le territoire de la commune. Fonctionnant depuis 2008, elles couvrent tous les besoins en électricité de la commune et constituent pour les quelque 80 investisseurs un placement rentable et éthique[75],[76],[77].

Lieux et monuments

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Monuments religieux

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Villages de la commune de Plélan en 1823.
  • Église Saint-Pierre, dédiée à saint Pierre, construite à partir de 1850 à la place d'une église du XIIIe siècle dont ne subsiste que la chapelle Sainte-Anne. Côté nord, une tour datant de 1620 joue le rôle de clocher.
  • Fontaine de dévotion saint Fiacre (elle date de 1866)[78], patron des agriculteurs, au début de la route du Thélin, à côté d'une vieille croix, dite "Croix des Thélandais" portant une inscription, déchiffrée en 1843 par Alfred Ramé[79], disant entre autres « 1566 Thoumas Dannet » ; cette croix marquait sous l'Ancien Régime la limite entre le fief du Tellain et le fief du bourg de Plélan[80].
  • Ancienne chapelle de la Ville Neuve (elle date de 1616 et a été transformée en bâtiment agricole[81].
  • Chapelle Sainte-Anne (située aux Rosais et mentionnée dès 1705)[82].
  • 22 Croix monumentales ont été recensées dans la commune[83] : par exemple celles du Thélo[84], du cimetière[85], la Cour[86], de la Roche Contente (elle date de la mission de 1873)[87], etc.. et calvaires (par exemple celui de la Place de l'Église, qui date du jubilé de 1865 et est dû au sculpteur Yves Hernot[88]).

Châteaux et manoirs

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  • Château de Franquemont (ancien manoir de Trécouët ; le château actuel date du XVIIe siècle)[89] ;
  • Manoir de la Chèze-Erbrée (4e quart du XVIIe siècle)[90].
  • Manoir de Villeneuve (mentionné dès 1427 mais le logis actuel date du XVIIe siècle[91].
  • Manoir des Brieux, construit en 1896 (un château avait existé à cet endroit au Moyen-Âge)[92].
  • Manoir du Gué (date de la fin du XVIIe siècle, du XVIIIe siècle ou du XIXe siècle selon les bâtiments)[93].
  • Manoir du Pont-Mussard (Muzard) ; il est cité depuis 1427 mais le manoir actuel date du XVIIe siècle[94].
  • Manoir de la Touche-du-Bodo[95].
  • Manoir de la Vieille Ville (peut-être une ancienne métairie restaurée en manoir)[96].

Autres bâtiments et villages

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  • Mairie, construite entre 1836 et 1842, initialement un bâtiment à usages multiples (halles-mairie-justice de paix), servant désormais uniquement de mairie [98].
  • Hôtellerie de la Fleur de Lys.
  • Le village du Gué, ancien centre de la paroisse[99].
  • Le village de Thélin, ancien centre d'un fief sous l'Ancien Régime, puis d'une paroisse au XIXe siècle[100]. Le Thélin dispose de son propre cimetière[101], de son propre monument aux morts[102] et d'une "grotte de Lourdes" aménagée dans la première moitié du XXe siècle[103].
  • De nombreuses maisons et fermes présentent un intérêt patrimonial. La plupart présentent de beaux appareillages à assises alternées de moellons de schiste pourpre et de grès rose, jaune ou gris, en raison de la présence de ces pierres dans le sous-sol local.
  • Vélodrome Emmanuel Frin (construit en 1945)[104].

Sites naturels

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  • Étang communal de Trégu à proximité de la Quatre voies ; étang de la Chèze un peu plus loin.
  • Étang de Trécouët ; étang des Glyorels.
  • Étang du Perray se déversant dans l'étang des Forges ; étang de 13 hectares mais de faible profondeur, sa rive Est a encore l'allure d'une plage (il s'y tenait une kermesse jusque vers 1965 ; la base d'un manège est encore visible près du déversoir).

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Archives

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  • Éric Joret, Répertoire des archives communales de Plélan-le-Grand, 1987. Quelques éléments...
    • Actes de baptême depuis août 1608, mariages et sépultures depuis 1661.
    • 4F 1 - Translation du marché du Gué au bourg de Plélan : circulaires, pétitions des habitants, etc. 1812-1830.
    • 4H 2 - Chouans : rapport sur leur intrusion aux forges de Paimpont, 13 germinal an IV.
  • 1J 15 - Cochons errants : arrêté du maire, 1828 !
  • 2M 2 - Installation de l'horloge : mémoire, correspondance, 1837-1838.

Bibliographie

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  • Jean-René Durand, Les objets de la vie quotidienne et des activités rurales dans deux cantons d'Ille-et-Vilaine au XIXe siècle à partir des inventaires après décès (cantons d'Antrain et de Plélan 1810-1880), Rennes, 1984, 331 p., (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 404).
  • Jean-François Duval, Occupation et mise en valeur du sol dans la région de Plélan-le-Grand au Moyen Âge (Ve – XIIIe siècle), Rennes, 1998, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 727).
  • Tristan Turlan, Plélan-le-Grand d'hier et d'aujourd'hui, éd. Aux Pages d'antan, 2007, 64 p.

Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Charles-François Allaire, né le à Plélan, décédé le .
  5. François Mocudé, né le à Plélan, décédé le à Rennes, greffier.
  6. Joseph Broussais, né le à Plélan, décédé le à Plélan, cultivateur.
  7. Il ne reste plus de traces visibles de l'ancien prieuré, qui fut vendu en 1590 par l'abbé de Saint-Melaine de Rennes à Jean d'Erbrée, seigneur de la Chèze.
  8. Michel Mathurin René Sauvage, né à Paimpont.
  9. Charles-François Allaire, né le à Plélan, décédé le .
  10. Jean Louis Anastase Jouneaux du Breilhoussoux, né le à Rennes, paroisse de Toussaint, décédé le à Plélan.
  11. Daniel Chevalier, né en 1755 à Rennes, paroisse Saint-Hélier, décédé le à La Terre des Brieux en Plélan.
  12. Hippolyte de Moncuit de Boiscuillé, né le à Rennes, décédé le au château du Fresne en Néant-sur-Yvel.
  13. Antoine Godet, né le à Gaël, décédé le à Plélan.
  14. Georges Duhil, né vers 1795, décédé le à Plélan.
  15. Toussaint Marie Erussard, né le à Plélan, décédé me à Plélan.
  16. Julien Marie Thomas, né vers 1807, décédé le au bourg de Plélan.
  17. Denis Després, né vers 1843-1844, décédé après 1881.
  18. François Louis de Grimaud et de Rochrbouët, né le à Lannion, décédé après 1933.
  19. Emmanuel Pinson, né en 1871, décédé en 1923.
  20. Florian Carlo, né le à Lamballe, décédé le à Plélan-le-Grand.
  21. Olivier Pinson, né le à Plélan, décédé en 1974 à Plélan-le-Grand.
  22. Lucien Buis, né le à Paimpont, décédé le à Plélan-le-Grand.
  23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Plélan-le-Grand et Guer », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  6. « Station Météo-France « Guer » (commune de Guer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Plélan-le-Grand », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Plélan-le-Grand ».
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  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Amédée Guillotin de Corson - Pouillé historique de l'archevêché de Rennes - Volume 1 - Page 718
  15. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine.
  16. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 90.
  17. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 137
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