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Masson
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Naissance
Décès
Nom de naissance
Victor (Jean Nicolas Victor) Masson
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Distinction
Premier prix d'après nature (Ecole de dessin de Metz - 1867),
Prix d'Excellence
(Ecole de dessin de Metz - 1868)

Victor Masson, né à Pont-à-Mousson, en Meurthe-et-Moselle, en 1849 et mort dans le Var, à Toulon, en 1917, est un artiste et industriel qui vécut à Metz puis à Nancy.

Biographie

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Les premières années à Metz

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Victor Masson commença par étudier l'art à l'Ecole de dessin de Metz, institution alors dirigée par Auguste Migette qui était également l'un des principaux représentant du mouvement artistique de l'Ecole de Metz existant alors. En 1867, il obtint le Premier d'après nature[1] puis le Prix d'excellence l'année suivante[2]. Mais en 1870, l'annexion de la ville par les Prussiens causa la dislocation du mouvement et de nombreux artistes s'exilèrent[3], dont plusieurs à Nancy, parmi lesquels figure Victor Masson.

Victor Masson va rester vivre dans cette nouvelle ville durant près de 40 ans. Bien que l'artiste soit décrit comme quelqu'un de discret[4], il participa à certains événements lors desquels son travail fut salué. On peut ainsi citer la représentation théâtrale de Nancy ! Tout le monde descend de 1880 pour laquelle il réalisa les dessins des costumes[5], le Salon de Nancy de 1884 auquel il présenta un dessin intitulé Entr'acte au théâtre[4] ou la Kermesse du 13 Juillet de la même année lorsqu'il réalisa son Concours de gymnastique[6].

Victor Masson, Entr'acte au Théâtre, 1885, musée lorrain

De cette manière, Victor Masson rencontra et fréquenta le milieu culturel nancéien de l'époque: Jules Voirin, Emile Friant, le rédacteur en chef de Nancy Artiste Edgard Auguin, etc., il est d'ailleurs cité dans l'un des poèmes de Emile Gouttière-Vernolle[6] en 1884 pour son travail lors de la Kermesse. De plus, certaines de ses œuvres comme que L'Entr'acte au théâtre ou le Concours de gymnastique entrèrent dans la collection de Lucien Wiener[7], un collectionneur nancéien et conservateur du Musée lorrain de l'époque (collection donnée par la suite au musée en question).

Au-delà de son travail d'artiste, Victor Masson était connu à Nancy comme négociant en bois dans l'industrie Maison Massons Frères qu'il dirigeait avec son frère Pierre-Eugène Masson[8], celui-ci ayant été également présent dans la vie culturelle de l'époque comme collectionneur et membre de plusieurs sociétés[9], par exemple, la Société d'Archéologie de Lorraine ou celle des collectionneurs d'ex-libris et de reliures historiques. Par ailleurs, Victor Masson est également l'oncle de l'écrivain Pierre-Maurice Masson et le grand-père de Suzanne Masson.

A une date incertaine, Victor Masson déménagea à Toulon, dans le Var où il s'éteignit en 1917[10], à l'âge de 68 ans.

Les œuvres

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Victor Masson, Programme du Concert du Cercle, 1885. Original au Musée lorrain.

Victor Masson est l'auteur d'un corpus qui semble a priori posséder une certaine diversité.

Il est l'auteur d'illustrations: dont on peut par exemple citer 22 qui sont actuellement conservées au Maison de Victor Hugo à Paris et qui représentent des scènes d'ouvrages de Victor Hugo, de Miguel de Cervantès et d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann et qui furent réalisées en 1868[11] ou encore les 30 conçues pour le poème messin Chan Heurlin publié en 1900[7][12] dont l'édition et les illustrations eurent une certaine reconnaissance à l'époque[13]. Il semblerait également qu'il ait réalisé des illustrations pour les Mille et une nuits vers 1890[14].

Au-delà des illustrations qui représentent vraisemblablement une part majeur du corpus artistique, celui-ci est également constitué de réalisations à but publicitaire pour des commanditaires telles que le Programme du Concert du Cercle de 1885 ou Ta photo ou la vie, carte réalisée pour M. E. Didion[7].

D'autres dessins furent réalisés par Victor Masson représentant souvent des scènes d'une vie qui lui était quotidienne comme le prouvent les œuvres citées précédemment. L'une de celles-ci, représentant le village de Dommartin-lès-Toul avec son église, parut dans l'ouvrage intitulé La Lorraine illustrée de 1886[15].

Victor Masson semble également avoir réalisés des peintures[16] bien qu'aucune ne soit actuellement connue.

Notes et références

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  1. Médaille de 1867 : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Victor_Masson,_Premier_prix_d%27apr%C3%A8s_nature,_1867.jpg
  2. Médaille de 1868 : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Victor_Masson,_Prix_d%27excellence,_1868.jpg
  3. Christine Peltre, L'École de Metz : 1834-1870, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, (lire en ligne)
  4. a et b Edgard Auguin, « L'Exposition des Beaux-arts à Nancy », Nancy Artiste,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  5. « Fonds Wiener: A14- Partie 04 », sur http://www.societe-histoire-lorraine.com/ (consulté le )
  6. a et b « Fonds Wiener: A24 - Partie 17 », sur http://www.societe-histoire-lorraine.com/ (consulté le )
  7. a b et c « Livres d'art lorrains », La Lorraine Artiste,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  8. « Fonds Wiener: D26 - Partie 68 », sur http://www.societe-histoire-lorraine.com/ (consulté le )
  9. « rubrique nécrologie », L'Est républicain,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  10. « rubrique nécrologie », Le Journal de la Meurthe,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  11. « Vingt-deux dessins illustrant les oeuvres de Victor Hugo, Cervantès et E.T. A. Hoffmann », sur http://parismuseescollections.paris.fr/fr (consulté le )
  12. Adolphe van Bever, Les Poètes du terroir du xve au xxe siècle, tome III, Paris, C.Delagrave, , p. 196
  13. « Chronique bibliographique », L'Est républicain,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  14. Claire Coelho-Roucher, Jean Izarn, Caroline Izarn, Librarie Chrétien - Catalogue du Salon de la Bibliophilie, Paris, (lire en ligne), p. 26
  15. « Nos gravures », Nancy-Artiste,‎ , p. 3 et 8 (lire en ligne)
  16. « Victor Masson (1849-1917) », sur http://www.akoun.com/ (consulté le )

Bibliographie

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