* Paul Gosselin (1907-1996) qui fut longtemps maire d'Acqueville et conseiller général du canton de Beaumont-Hague, inspira la création du District de la Hague en 1977, dont il fut le premier président. (250)
Marie-Louise Bouglé, féministe du début du XXe siècle, qui a constitué un important fonds d'archives sur le féminisme (conservé à la bibliothèque historique de la ville de Paris). Elle est née à Argouges. Sa famille a ensuite déménagé à Vitré. (296)
* Sainte Marie Madeleine Postel, née Julie Postel - barfleur (1756) Saint Sauveur le Vicomte (1846), fondatrice en 1807, de la congrégation des Sœurs des écoles chrétiennes et de la Miséricorde. (article manquant)
Sous la féodalité, le fief de Boisyvon appartenait à la famille éponyme qui possédait également le fief de Fontenermont. Le personnage le plus marquant dans l'histoire de la paroisse fut, sans doute, Samson de Boisyvon qui construisit, à la fin du XVIe siècle, la chapelle de l'église placée sous le patronage de Saint Samson à qui un pèlerinage était voué. (375)
Les Boisyvon, qui "ont toujours été catholiques dans les mâles", épousèrent à plusieurs reprises des femmes de religion protestante. La branche de cette lignée s'éteint en 1729 car les deux derniers déscendants Louis-Léonor et Georges entrèrent en querelle à propos de l'héritage d'une demoiselle de Laubrière. Georges fut assassiné, en 1729, par son frère et Louis-Léonor qui fut condamné à la décapitation. Les biens de Louis-Léonor furent confisqués par ordonnance des trésoriers généraux des finances de Caen. (585)
* Siméon Luce, historien, archiviste, né à Bretteville-sur-Ay, le 29 décembre 1833, décédé à Paris le 14 décembre 1892; principaux ouvrages: Histoire de la Jacquerie, Chronique des quatre premiers Valois, La jeunesse de Duguesclin, Jeanne d'Arc à Domrémy. (266)
*Valentine Camax née Valentine Denfer, artiste de music-hall, comédienne de théâtre et de cinéma (Sèvres 1883 - Bricqueville-sur-Mer 1978), restée célèbre pour le rôle de l'Anglaise qu'elle tint dans le film Les Vacances de monsieur Hulot de Jacques Tati (1953). (article manquant)
* Prosper Liot (1886 - 1910), quartier-maître torpilleur, une des 27 victimes de la catastrophe du sous-marin Pluviôse coulé le 26 mai 1910 devant Calais qui auront droit à des funérailles nationales le 22 juin suivant en présence du président de la République Armand Fallières et du président du Conseil Aristide Briand. (380)
*André Prévot-Valéri (Paris 1890 - Granville 1959) peintre de paysages et de scènes de genre qui travailla et résida un temps aux Salines d'où était originaire son épouse. Il y a peint notamment de nombreuses représentations de la vie des champs et de la récolte du varech. (article manquant)
*Hervé Dannemont, fils cadet d'un maître verrier de Brix, il quitte la Normandie pour l'île Bourbon, où il arrive le 9 juillet 1665 à bord du navire Le Taureau. Il est l'un des vingt premiers colons de l'Ile de Bourbon. Aujourd'hui une trentaine de familles vivent à la Réunion sous le patronyme un peu modifié de Dennemont. La famille Dannemont disparait au XVIIIe siècle en se transformant en Dalmont. (448)
Émile Frédéric Jean Alexandre Sevestre est né à Carquebut le . Son père se nommait Frédéric Jean et sa mère Apoline Désirée, et étaient cultivateurs dans la commune. (207)
Doué d'une grande intelligence, le jeune Émile rentre au Collège diocèsain de Valognes où il suit de brillantes études et remporte plusieurs prix d'excellence, notamment le prix d'honneur de la dissertation de philosophie et le prix d'honneur de l'enseignement religieux. En 1895, il sort du collège et le , il est ordonné prêtre. Ensuite appelé à sa mission pastorale, il est successivement vicaire de Saint-Sauveur-Lendelin, missionnaire à Notre-Dame sur Vire, vicaire à Saint-Nicolas de Coutances, professeur au petit séminaire et au collège de Valognes et vicaire à Saint-Croix de Saint-Lô. Mais finalement, le , il se retire à Carquebut pour se consacrer au travail d'historien qui va le rendre célèbre. (803)
Dès lors, c'est une montagne de travaux d'une grande qualité qui se succèdent. Son domaine de prédilection, l'histoire religieuse de la Révolution française occupe une grande partie de son œuvre. On peut en citer quelques titres (une bibliographie complète est proposée par Rémi Villand dans sa monographie sur Carquebut) : (338)
*L'Histoire, le texte et la destinée du Concordat, Angers, Siraudeau, 1903. (80)
*Étude critique des sources de l'Histoire religieuse de la Révolution en Normandie.Paris, Picard, 1916. (109)
*Le personnel de l'Église constitutionnelle en Normandie (1791-1795), Paris, Picard, 1925. (95)
Une autre particularité de l'abbé Sevestre, est qu'il est le seul habitant de Carquebut à avoir été chargé de cours à l'école pratique des Hautes Etudes, et professeur à l'école des Sciences sociales de Paris. Il est également l'ami d'Aphonse Aulard, fondateur de la Ligue des droits de l'homme, ce qui lui attira la méfiance des autres prêtres du diocèse. (445)
Cependant, tout ne va pas pour le mieux pour notre abbé. En effet, son caractère particulier, son âge avançant, l'abbé Sevestre, retiré à Carquebut, se trouve de plus en plus isolé et meurt dans l'indifférence le dans sa maison de Carquebut (actuelle maison de Mme Cécile Barbey). Cependant, son œuvre grandissime lui vaut l'hommage de ses pairs. Ainsi, M. Gabriel Le Bras, président de la Société d'Histoire ecclésiastique de la France, dit d'Émile Sevestre en parlant des morts de l'année : « Combien de nos compatriotes ont connu l'histoire religieuse de la Révolution française comme l'abbé Émile Sevestre ? ». (671)
Émile Sevestre lui-même écrit ces phrases touchantes : « Mes ouvrages ont été pendant ma vie mes meilleures consolations et mes avocats les plus éloquents. Ils m'ont fait oublier les mesquineries et les tristesses de la vie. Ils m'ont vengé des attaques injustement dirigées contre ma personne. À ma mort et après ma mort, ils ne m'abandonneront pas. C'est le seul cortège que je souhaite. » (406)
* Thomas Guillotte puis prend le nom de Franquetot seigneur de Franquetot et seigneur de Saint-Jores et seigneur de Coigny vers 1560. (133)
Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia. (12)
Sans aucune certitude, Saint Jean de Brébeuf (né le , mort à Saint-Ignace au Canada ), bien que le manoir seigneurial de sa famille se trouvât à Condé-sur-Vire. (220)
* François Gionnest (né dans la commune au XVIIIe siècle, mort à Caraquet). Il fut membre d'équipage du Capitaine Saint-Simon durant la bataille de la Ristigouche et est l'un des fondateurs de la ville de Caraquet<ref>J. Antonin Friolet, Caraquet, Village au soleil, chez l'auteur, Fredericton, 1978. pp.17-29.</ref>. (389)
* Nicolas de Lesdo de la Rivière, seigneur de Digulleville, Capitaine au régime de Normandie dès 1675, major du régiment de Normandie à partir de janvier 1690, reçu chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 3 mars 1700, inspecteur-général de l'infanterie pour la Normandie en juin 1702, puis brigadier en 1703. Il refusa, en 1701, de quitter ce régiment de Normandie, où il servait depuis trente-cinq ans, pour remplacer Guiscard à l'ambassade de Stockholm, et fut chargé en 1702 de discipliner les milices de Normandie. Il mourut le 26 octobre 1715<ref>Sources : Mémoires de Saint-Simon : nouvelle édition collationnée sur le manuscrit autographe, augmentée des additions de Saint-Simon au Journal de Dangeau, Hachette, 1879-1928 (p 114) et Recueil de tous les membres composant l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis l'année 1693, époque de sa fondation de Jean-François-Louis comte d'Hozier, Au bureau général du Bon Français, etc. (Paris), 1817-1818 (p 223)</ref>. (1037)
Le général d'armée aérienne Pierre Fay, Chef d'état-major de l'armée de l'air, possédait une résidence dans cette commune, le Pont Sanson. C'est là qu'il se retira après sa mise à la retraite. (207)
Sa carrière militaire commence par un engagement à l'âge de 18 ans pour combattre durant la grande Première Guerre mondiale. Son choix se tourne vers l'aviation et sa carrière se terminera aux plus hautes fonctions de l'armée de l'air. Avec des décisions importantes à prendre lors du conflit indochinois sur les moyens à mettre en oeuvre. (395)
Son épouse fut aussi une personne brillante qui à vécu les différentes affectations de son mari. Alger, Rio, l'Indochine, Paris. Elle à volé avec Mermoz au Brésil assise dans la carlingue sur des sacs postaux. (216)
Pour plus d'informations sur la carrière du Génal Fay, notamment sur la période du conflit indochinois 1945-1954 se reporter dans la revue historique des armées, numéro 3 de 1996 signé Arnaud Corvisy. (206)
Maurice Gallet, ancien maire et ancien vice-président de la communauté communes de portbail, instigateur de la restauration du moulin ... au pied duquel il est né et a vécu toute sa jeunesse ... (198)
* Lucien Goubert, artiste peintre, qui naquit au chemin de la Cad'huse, dans le hameau de Caubus. Il a peint de nombreux tableaux de paysage mais reste essentiellement connu dans le département. Il a donné son nom au collège de Flamanville. (article manquant)
* Hervé de Flamanville, baron puis marquis de Flamanville, grand-bailli du Cotentin, il fit construire l'actuel château (121)
* Jean-Hervé Basan de Flamanville, (Château de Flamanville, 15 février 1666 - Perpignan, 5 janvier 1721), fils du marquis Hervé de Flamanville. Il entra dans les ordres à Cherbourg, devint vicaire-général à Chartres, et fut nommé évêque de Perpignan par Louis XIV en 1695, où il meurt en odeur de sainteté<ref>Vérusmor, « Le domaine seigneurial et le château de Flamanville », Annuaire du département de la Manche. Saint-Lô, Elie fils, 1863</ref>. (article manquant)
* Armand Lebailly, poète et littérateur romantique (Gavray 1838 - Paris 1864). Auteur de 2 recueils de poésies Italia mia et Les chants du Capitole, d'un roman Maria Grazia, d'une étude sur Hégésippe Moreau et d'une biographie de Mme. de Lamartine. Il est enterré à Gavray où une rue porte son nom. (article manquant)
* Roland Vaudatin, ancien maire ayant donné son nom au collège. (article manquant)
* Richard Lucas, sieur de Néhou : Gentilhomme verrier qui prend en main la petite manufacture de Tourlaville (1655), et la développe en Manufacture Royale des Glaces (171)
* Henri Menut (Paris, 1841 - Cherbourg, 1924) : premier maire de La Glacerie, de 1901 à 1919. Maire de Tourlaville entre 1890 et 1892, il est à l'origine de la création de la commune et du musée de la manufacture royale des glaces, ouvert en 1913 et détruit lors des bombardements de juin 1944. Décoré de nombreuses fois, il a notamment reçu les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur en 1909. Aujourd'hui, ses médailles, ainsi que des vestiges de l'ancien musée, figurent au Musée de La Glacerie. (519)
* Hélène-Renée Cabart-Danneville (1891-1974), apprend la peinture à l'Académie Julian. Ses tableaux, peints presque tous en extérieur, reflètent son profond attachement pour La Glacerie, où elle passa une grande partie de sa jeunesse. Elle épouse en 1921 le Docteur Marcel-Louis Adam, issu lui-même d'une vieille famille normande. Elle est inhumée à La Glacerie. (390)
* Mme Élisabeth Beck , propriétaire des bâtiments de l'abbaye, consacra toute son énergie à la restauration de celle-ci. (129)
Le Chanoine Niobey, fondateur de l'Association des "Amis de l'Abbaye", organisa les premières fouilles, dont la principale découverte fut les tombeaux de Louis d'Estouville et de Jeanne Paisnel sa femme. Auteur d'un livre sur Hambye, son château et son abbaye. (273)
* Bernard Pinel, ancien maire et conseiller général d'Isigny le Buat, s'est investi pour le mariage entre Isigny et Le Buat en 1968 et s'est engagé pour la création de l'association de communes en 1973, qui reste unique en France. (234)
* Théodore Réaux, industriel fromager, fondateur en 1930 de la laiterie-fromagerie du Val d'Ay, à Lessay, Établissements Réaux, où est toujours produit le camembert Réo. (176)
François-Médard Racine (1774-1817), corsaire originaire de Notre-Dame d'Allonne. Mousse à 15 ans, il appareille pour la Martinique, puis Saint-Domingue, avant de s'installer à Camaret. Après plusieurs séjours dans les geôles anglaises, il prend le commandement de l’Anarcharsis en mai 1812, puis de l'Embuscade en février 1813, pour faire la course. Il mouille dans l'anse Saint-Martin à Saint-Germain-des-Vaux, et fait construire une jetée qui devient plus tard le Port Racine, et s'installe dans une maison au dessus, à l'emplacement de l'hôtel L'Erguillère. Il achète ensuite L'Aimable Annette puis La Bonne Annette, et commande successivement L’Hirondelle (1816), Le Voyageur, L'Actif, Les Trois Amis. Il meurt en juin 1817, à bord de la Petite Catherine, en route pour Guernesey.<ref> Bibliographie : Janine Brugère et Hugues Plaideux, François-Médard Racine (1774-1817), capitaine corsaire éponyme du “plus petit port de France”, vol. 33, fasc. 129, Revue du département de la Manche, , 50 p. </ref> (article manquant)
* Albert Le Nordez né en 1844 à Montebourg, mort le 29 janvier 1922 à Montebourg; prêtre, enseignant à l'abbaye de Montebourg; puis chapelain de Sainte-Geneviève de Paris, prédicateur et conférencier et prédicateur à Notre-Dame; fondateur de la revue Fénélon; auteurs d'ouvrages sur Jeanne d'Arc et promoteur de son culte à la fois comme sainte et française; à ce titre, il est sacré évêque, le 9 août 1896 à Montebourg, avec le tire in partibus infidelium d'Arca, et évêque auxiliaire de Verdun; évêque de Dijon en 1899; après un début d'épiscopat prometteur, cet évêque républicain et proche du gouvernement pourtant anticlérical du moment, est victime d'une cabale nationaliste et conservatrice qui s'est nouée autour de l'archiprêtre de la cathédrale, relayée par les journaux nationalistes parisiens, allant jusqu'à accuser l'évêque d'être franc-maçon. Appelé à Rome par Pie X, le gouvernement refuse de l'autoriser à quitter la France, s'appuyant sur la Concordat. Mgr Le Nordez ayant malgré l'avertissement rencontré le Pape, la situation a été exploitée par Paris pour rompre les relations diplomatiques avec le Saint-Siège et évoluer rapidement vers la Séparation des Eglises et de l'Etat. Retiré à Huberville près de Valognes, Mgr Le Nordez retrouve le pays de Montebourg qu'il a célébré en de nombreuses occasions à Paris et à Dijon, dans ses prédications et ses ouvrages. Il revient à Montebourg en 1920 pour y finir sa vie. Un vitrail rappelait son sacre dans l'église Saint-Jacques. (article manquant)
Née le 29 septembre 1922 à Paris, Brigitte Huyghues de Beaufond, issue par sa mère d’une famille de propriétaires terriens implantés depuis le XVIe siècle dans la presqu’île du Cotentin et petite cousine de l’Impératrice Joséphine par son père, est élevée dans la haute bourgeoisie de la Plaine-Monceau. La musique fait partie de l’éducation de sa mère qui joue du piano en amateur dans un corps de musique de chambre dont le professeur, Carmen Forte, une violoniste italienne à la personnalité entreprenante, lui fait promettre de lui présenter sa fille âgée de cinq ans. Dès 1927, Brigitte est soumise à un emploi du temps rigoureux organisé avec l’approbation maternelle : une leçon particulière par semaine chez Carmen, une répétitrice tous les jours à la maison, une leçon particulière par semaine chez un professeur de solfège, un cours par semaine chez Carmen où elle retrouve d’autres élèves tels que François de La Rochefoucauld, Charles d’Harcourt, et la fille du directeur de la Banque de France, Jacqueline Tannery. On découvre très vite son oreille absolue, ses facilités manuelles, sa mémoire, sa tenue, sa justesse, son tempérament, sa brillante assurance aux auditions de Carmen. Mademoiselle Courcelle, institutrice à la retraite d’un cours connu (le Cours de la Madeleine) vient chaque jour lui enseigner ce qu’elle n’a pas le temps de recevoir en scolarité normale. Dès l’âge de dix ans, Carmen Forte l’invite avec ses parents à des dîners où elle reçoit des compositeurs, des pianistes et des violonistes de renom international, de passage à Paris. Après le dîner, l’enfant joue, accompagnée de l’un de ces virtuoses, en particulier le pianiste Benvenuti. C’est au cours de ces soirées musicales qu’elle est présentée à Reynaldo Hahn et à Philippe Gaubert. Sa rencontre avec Jacques Thibaud décide de son avenir. Durant ces années, accompagnée de sa mère, la petite Brigitte ne manque aucun des récitals données à Paris par de grands violonistes tels que Kreisler, Enesco, Thibaud, et Heifetz. (2266)
L’été 1934, afin de la préparer au mieux, Carmen Forte propose à ses parents de la conduire pour étudier à Étretat où elle sera accueillie, ainsi que deux autres élèves dont François de La Rochefoucault, par une amie américaine chez qui elle-même résidera tout le mois d’août avec son mari. Le Duc venant voir son fils choisit Brigitte pour l’accompagner au Havre à l’inauguration du paquebot Normandie. La Duchesse séjournant quelques jours dans la région la fait poser pendant des heures en robe longue avec son violon pour la dessiner, et lui fait cadeau de la gouache. Au cours de l’une des promenades quotidiennes et minutées avec Carmen elle fait aussi la connaissance de Maurice Leblanc dont elle lira plus tard les exploits de son héros : Arsène Lupin. C’est donc en 1934, à l’approche des ses douze ans, que Carmen Forte décide de la présenter au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dont le directeur d’alors est Henri Rabaud, et s’assure que Jules Boucherit, connu pour accepter de jeunes élèves dans sa classe (Ginette Neveu) sera d’accord pour la prendre si elle réussit son concours d’entrée en octobre. Admise, Brigitte fait alors connaissance avec les classes de solfège, de musique de chambre et d’orchestre dont le professeur est Philippe Gaubert. (1472)
;Gabriel de la Huppe sieur de Larturière dit, "Bellavides" chef des Chouans de Basse Normandie (109)
L’origine les de Larturière semble se situer à Brécey ou aux environs soit dans Le Grand soit dans le Petit-Celland. jadis paroisses de Saint-Médard et de Saint-Ouen-de-Celland, et la famille occupait un rang très honorable dans la région. En 1642, un Jean de la Huppe épouse Suzanne de Brécey. En 1661, Gabriel de la Huppe sieur de Larturière, écuyer, est nommé garde du corps du roi. En 1665, Richard de la Huppe sieur de la Moussardière (ce lieu est situé dans Le Grand-Celland), écuyer, conseiller du roi, époux de dame Christine Turquetil de l’Isle, figure comme témoin pour l’élection en baronnie des fiefs de Brécey en Faveur du sieur de Vassy. Ce Richard de la Huppe eut pour fils Gabriel de la Huppe de Larturière écuyer, garde du corps, lequel épousa dame Françoise Le Comte et acheta l’office de Conseiller du Roy, lieutenant civil et criminel du bailliage d’Avranches en 1701. À son décès, un conseil de famille composé de Gabriel de la Robichonnière, prêtre (fondateur du séminaire de la Garlière, en la paroisse de Saint-Laurent-de-Cuves), de Claude-François de la Huppe, avocat, de François de Brécey, de François de Bréhier et du sieur de la Bodinière, nommait sa veuve, Françoise Le Comte, tutrice de ses enfants. En 1720 intervint un partage entre les deux fils : l’aîné, Jean-Baptiste de la Huppe, eut dans son lot les terres de la Moussardière et de Larturière ; le second, Claude-François Angélique eut les terres de Notre-Dame-de-Livoye et de Malaize et se fit appeler sieur de Malaize. En 1723, l’aîné, J-B de la Huppe, sieur de la Moussardière, écuyer, qui tenait de son père la charge de lieutenant civil et criminel, épousa Françoise Lethimonnier fille de Gabriel Lethinonnier garde de la porte sous Louis XV, et de Françoise de Brécey, qui lui apporta en dot La Douettée, petite gentihommière en Le Petit-Celland, ainsi que le manoir de Servon. Dès lors, J-B de Larturière fit sa résidence de campagne à la Douettée. Il décéda en laissant quatre enfants dont un fils et trois filles mortes sans postérité. (2189)
Tournoi entre Gabriel de Montgommery et Henry II de France (58)
Extrait de la « Tablette de rois de France » par M Dreux du Radier, à Paris en 1781, Tome second (99)
« Henri, qui voulut voiler l’ignominie du traité de Câteau - Cambresis, par splendeur des fêtes et la magnificence des noces de sa fille Elisabeth de France , avec Philippe II Roi d’Espagne et celle de sa sœur marguerite de France avec Emmanuel – Philibert, Duc de Savoye, ordonna un Tournoi Solemnel contre tous venans. (335)
Sa majesté, le Duc de Ferrare, le Duc de Guise, et M de Nemours étaient les tenans. Le Roi, l’un des meilleurs cavaliers de son royaume, fit admirer son adresse et sa valeur. Mais vers la fin du tournoi, voulant, dit-il, rompre encore une lance à l’honneur des dames , d’autres disent de la Reine son épouse, il en envoya une au jeune Gabriel de Montgommery. La Reine, le supplia inutilement de sortir du tournois : Montgommery refusa d’entrer en lice autant qu’il le put, et jusqu’à un ordre exprès qu’il en reçut du Roi . Ils coururent enfin l’un contre l’autre, et si rudement que les lances se brisèrent et que Montgommery, emporté par son cheval, donna dans l’œil droit du Roi, qui avait la visière de son casque levée, du tronçon qui lui resta la main ; récit que je tire d’André Favin… Le coup pénétra si avant, que le crâne en fut enfoncé. Le Roi chancela et aussi tôt emporté à l'hôtel des Tournelles (aujourd’hui la Place Royale), près duquel le combat s’était déroulé. (1042)
On épuisa inutilement tout ce que la chirurgie a d’art et d’industrie. Il se forma un abscès dans la tête du Roi, qui mourut le douzième jour, qui était le 10 juillet 1559… Il ordonna qu’on acheva le mariage de sa sœur avec le Duc de savoye, et déclara qu’il pardonnait à Montgommery… » (312)
* Victor Louis Cuguen (1889-1969), peintre né à Pontorson (rue Hervé). Membre de l'académie du Var, il exposa dans de nombreuses galeries de la région de Toulon, en Normandie et en Bretagne. (article manquant)
* Émile Lemarié des Landelles, peintre du XIXe siècle, né à Pontorson, élève de Gérome et de Pelouse, on le retrouve dans la région de Pont-Aven et de Concarneau de 1875 à 1878. Il s'éteindra en 1903 à St Jean Le Thomas. (article manquant)
Bien qu'étant né à Rouen, le peintre Théodore Géricault est lié à la commune puisqu'elle est le berceau familial (il existe au nord du bourg le hameau L'Hôtel Géricault). (191)
* François-Médard Racine (1774-1817), corsaire originaire de Notre-Dame d'Allonne. Mousse à 15 ans, il appareille pour la Martinique, puis Saint-Domingue, avant de s'installe à Camaret. Après plusieurs séjours dans les geôles anglaises, il prend le commandement de l’Anarcharsis en mai 1812, puis de l'Embuscade en février 1813, pour faire la course. Il mouille dans l'anse Saint-Martin, et fait construire une jetée qui devient plus tard le Port Racine, et s'installe dans une maison au dessus, à l'emplacement de l'hôtel L'Erguillère. Il achète ensuite L'Aimable Annette puis La Bonne Annette, et commande successivement L’Hirondelle (1816), Le Voyageur, L'Actif, Les Trois Amis. Il meurt en juin 1817, à bord de la Petite Catherine, en route pour Guernesey. (855)
* Jean-Baptiste Digard de Lousta, né à Saint-Germain-des-Vaux le 19 décembre 1803, écrivain régionaliste et bibliothécaire de Cherbourg, il a été membre et directeur de la Société nationale académique de Cherbourg. (239)
Il séjourna au château de l'Isle-Manière lors de l'été 1918, comme secrétaire d'Édouard Lebey, administrateur de l'agence Havas, qui avait quitté la ville de Paris alors bombardée. Il y composa les poèmes la Pythie, le Rameur, Équinoxe, Au Platane, Air de Sémiramis, tous morceaux du recueil Charmes (1922), également illustré par le célèbre Cimetière marin. (412)
(DrHugues Plaideux, Paul Valéry à Saint-Quentin-sur-le-Homme (été 1918), dans Revue de la Manche, t.44, fasc.174, avril 2002, p.59-78). (152)
* François Halley, sculpteur, y est né le 9 février 1816. Il travailla à la restauration de l'abbaye. (article manquant)
* Les frères Rouland : Jean-Paul Rouland et Jacques Rouland, animateurs de télévision et de radio, Bernard Rouland, dit Roland Bernard, réalisateur de télévision (Nans le Berger) et André Rouland, technicien en télévision ; (244)
* La famille de Brébeuf a laissé une forte empreinte à Sainte-Suzanne-sur-Vire et à Condé-sur-Vire, paroisse voisine. Deux des leurs auraient été aux côtés de Guillaume le Conquérant à la bataille de Hastings en 1066, et de Saint Louis en Égypte lors de la prise de Damiette en 1249. D'ancienne noblesse, la famille porte les armoiries : « d'argent au bœuf effarouché armé de pointes d'or ». (451)
* L'abbé Jean-Baptiste Lerebour, aumônier du prince de Condé lors de son exil en 1792 et qui perdit les doigts de pied, par sa conduite irréprochable était fort estimé. À son retour, il revient à Sainte-Suzanne dans sa famille et devient curé de la paroisse. Des réformes administratives envisagent la suppression de la commune au profit de deux communes voisines, Baudre et Condé-sur-Vire. Il se bat alors en s'adressant aux autorités diocésaines pour empêcher cette division ; seules des limites ont été changées.<br/>Son handicap l'obligeait à se déplacer à cheval dans la paroisse. Il y est décédé en 1822. (655)
* L'abbé Desurvire a été curé de la paroisse durant 43 ans. Ce qu'il rapporte dans les « Conférences ecclésiastiques » ordonnées par Mgr Bravard en 1866, au vu de la rigueur de l'enquête, font de lui une source fiable sur des événements durant les trois quarts de siècle qui précèdent. Mort en 1905, il repose dans le cimetière de la paroisse. (375)
* François Mouchel dit Lamare, potier-statuaire, né en février 1719 décédé en novembre 1786, fils du potier Léonard Mouchel dit Lamare et Marie Joret. On lui attribue plusieurs statues d'églises dans les environs et il y a une facture signée de lui pour la réalisation de la couverture (tuiles faîtières à dentelles) du Château de Pont-Rilly en 1770. C'est par ailleurs le syndic de la communauté des potiers de Sauxemesnil pendant le conflit qui a opposé la profession aux concessionnaires de la forêt de Brix entre 1772 et 1782. Il s'est donc rendu à Rouen avec les frères Lepoittevin dit Rabusquets pour plaider la cause de leurs droits d'usage. A été interrogé par la justice au début de l'année 1782 après l'agression contre le garde Robert Souveraine. (788)
* Nicolas Mouchel-Cauco dit Colin Cauco, né en 1794, décédé en novembre 1874, potier-statuaire, fils de Jean-Louis Grégoire Mouchel Cauco et de Jeanne Françoise Thérèse Mouchel dit Lamare, c'est-à-dire parent du précédent. Ses contemporains ont dit ses dons remarquables et sa faculté d'imiter tout modèle qui lui était présenté, ce qui n'a pas empêché qu'il soit mort misérablement. La fontaine récemment achetée par le Musée de Normandie est signée de lui. (481)
* La Demoiselle de Tonneville, légende d'une dame blanche, ancienne noble, qui hanterait la lande et égarerait les voyageurs et les noierait dans l'étang de Percy. (166)
* Marguerite et Julien de Ravalet, enfants du seigneur de Tourlaville, exécutés le 2 décembre 1603 en place de Grève pour adultère et inceste (150)
* Charles Cabart, sieur de Danneville né en 1716, est lieutenant, puis capitaine d'artillerie et garde des forêts du Roi. Il s'intéresse aux affaires de la commune de Tourlaville dont il est le syndic. (208)
Abbé Monrocq : né à Trelly en 1763, il devint aumônier en chef de l’hôpital du Val de Grâce, puis aumônier de Louis XVIII et de Charles X avant de mourir en 1834. (article manquant)
Vingt-deux artisans et commerçants, de nombreuses associations donnent un dynamisme certain à la vie du village. Outre un hôtel gastronomique, il existe plusieurs gîtes ruraux. Les bords de la Sienne sont aménagés autour de l’ancien moulin de Sey. Des circuits pédestres sont là pour le bonheur des randonneurs, au détour desquels ils peuvent apercevoir la chapelle des ermites, le manoir du XVIIIe et sa chapelle; la tour de l’ancienne église de St Louet, sans oublier l’église avec un chœur du XIIIe siècle et son caractéristique clocher à bâtière, et… la fontaine Ste Apolline réputée pour soulager les maux de dents. Pour se détendre, on peut aussi pratiquer la pêche, le tennis, la pétanque… (732)
* Le peintre Jean-François Millet épousa en première noce une jeune fille de Turqueville, prénommée Pauline dont il fit le portrait conservé au Musée de Cherbourg, et qui disparut jeune. Il séjourna plusieurs fois chez ses beaux-parents à Turqueville. (288)
* Guillaume-Antoine Cabart, sieur du Longpré, (Naissance vers 1640), est avocat, membre de l’Assemblée provinciale de Basse-Normandie et de l’Assemblée d’élection de Valognes. (185)
* Pierre Guérin : résistant de la 2e guerre mondiale (article manquant)
Villedieu-les-Poêles est citée par Rabelais dans son livre Gargantua comme une des trois villes d'où provient le cuivre utilisé pour les couverts du géant. (172)
* Francis Eustache, chercheur, docteur en psychologie, directeur de l'Inserm de caen, a écrit de nombreux ouvrages sur les maladies de la dégénérescence du cerveau, en particulier la maladie d'Alzheimer et les troubles de la mémoire. (242)
* Jean Yves Morin, docteur en médecine générale. (51)