* Le peintre Claude Monet séjourna au village de Kervilahouen (66)
* La première femme peintre à Belle-Île, Françoise Bangor<ref>Françoise Oury "Bangor" 1905~1983</ref>, séjourna à Envague. Elle y venait souvent en vacances chez ses beaux parents et succombant à la beauté de l’île, elle n’a cessé de peindre la côte sauvage, les villages et croquer les pêcheurs (1935 à 1953). (395)
Vincent-Claude Corbel, habitant le village du Squirio, d’où son nom de Corbel du Squirio est né à Baud le 4 mars 1749. Avocat, il est élu maire de Baud le 18 février 1790, mais il démissionne rapidement préférant le poste de colonel de la milice nationale qu’on lui offre. Il devient député du Morbihan à l’Assemblée législative le 1er octobre 1791. Réélu le 6 mars 1792, comme député de la Convention, il siège dans la « Plaine », c’est à dire le centre. Il vote pour l’emprisonnement du roi jusqu’à la paix lors du procès de Louis XVI, le 17 janvier 1793 mais contre le sursis à ce jugement le lendemain. Il est souvent considéré, à cause de ce dernier vote, comme ayant paricipé à la condamnation à mort de Louis XVI. Attaché aux Girondins, il est arrêté puis délivré après l’arrestaion de Robespierre le 9 thermidor (27 juillet 1795). Il repousse l’attaque des chouans contre Baud au moment de l’« affaire de Quiberon ». Sous l’Empire, il est juge puis président du tribunal des douanes à Lorient. Exilé en 1816, amnistié en 1819, il se retire à Baud où il meurt le 14 juin 1831. (1248)
Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt (40)
François-Alexandre-Frédéric, duc de La Rochefoucauld-Liancourt, est devenu le propriétaire du château de Quinipily en épousant Félicitée Sophie de Lannion, dame de Camors, Quinipily et Baud. Il possède de nombreuses seigneuries. Ce personnage joua un rôle important à Baud et au parlement pendant la Révolution représentant la noblesse aux États généraux, en 1789. Il est partisan des idées nouvelles. Mais à la suite de la chute de la royauté, il émigre en Amérique le 20 août 1792. (539)
Le château, déjà en ruines, est vendu en 1794 à Jean Giraldon qui se sert des murs en guise de carrière. Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt ne rentre en France que sous le Consulat. Membre de la Chambre des pairs sous la Restauration, il défend l’abolition de l’esclavage et l’amélioration des conditions pénitentiaires. Il est démis de ses fonctions en 1825 par Charles X, opposé à ses idées libérales. Il meurt brutalement en 1827. Il a écrit différents ouvrages sur le monde anglo-saxon. (603)
Constantin Le Priol (23)
Né à Baud le 27 mai 1763, il devient professeur de philosophie et de mathématiques au collège royal de Vannes en 1784. Ordonné prêtre à 24 ans, ce qui est l'âge minimum, il refuse la constitution civile du clergé. Il doit s'enfuir et se refugie avec l'évêque de Vannes, Mgr Amelot, en Suisse puis en Angleterre. Rentré en France sous le Consulat, Constantin Le Priol reprend sa carrière de professeur à Strasbourg. En 1808, il devient proviseur du Lycée de Pontivy, dans le Morbihan, puis, en 1810, du lycée de Rouen. Il est nommé recteur de l'académie de Rennes en 1816. Il s'intéresse alors aux écoles primaires qui font défaut ainsi qu'aux enseignants, recrutant un bon nombre d'entre eux parmi les frères des écoles chrétiennes. Il décède à Hennebont, dans le Morbihan, le 7 octobre 1847. (857)
Le Père Gabriel Deshayes co-fondateur avec Michèle Guillaume de la congrégation des sœurs de l'instruction chrétienne aujourd'hui située à Saint-Gildas des bois.En 2007, la congrégation fêtera ses 200 ans en même temps que la fondation de la première école, à Beignon. (281)
Pour plus de renseignements : soeurs-de-stgilgas-nantes.cef.fr (62)
* Désiré Lucas, peintre de Bretagne (1869-1949), séjourna cinq ans à Belz de 1902 à 1905 puis il s'installa à Douarnenez. Le site de St Cado fut pour lui une grande source d'inspiration. Parmi ses toiles on peut retenir "Le pardon de St Cado" et "Barques à St Cado". (article manquant)
* Chrisogon-Clément de Guer, marquis de Pontcallec, exécuté le 26 mars 1720, place du Bouffay à Nantes, avec trois autres gentilhommes des environs, pour avoir fait appel à l'Espagne afin de sauvegarder les libertés de la Bretagne. Il était considéré comme le chef de la conspiration qui porte son nom : la conspiration de Pontcallec (361)
* Maréchal Louis Franchet d'Esperey (1856-1942), propriétaire du manoir de Perros, commandant les armées des Balkans pendant la guerre 1914-1918. (148)
* Chanoine Joseph Le Sourd, recteur de Bubry (1942-1972) pendant la guerre il a empêché les Allemands de détruire le bourg après la mort d'un soldat, en proposant d'être emmené lui-même en représailles (ordre national du Mérite). (243)
*Emile Rocher peintre, sculpteur, céramiste (1928). Oeuvres au Musée des Beaux Arts de Brest, au Musée du Faouët, à l'Institut Culturel de Bretagne, au Conseil Régional de Bretagne et dans 21 pays (USA, Japon, Liban, Mexique, Maroc, Royaume Uni, Espagne etc). (article manquant)
*Elisa Bacchiochi, cousine de Napoléon III a fondé la commune de Colpo au dix-neuvième siècle. Son tombeau se situe dans l'église de Colpo. (article manquant)
* Philippe Bourdonnais, biographe, romancier, natif de Cruguel, auteur en 2003 d'un roman intitulé Vacances à Cruguel aux éditions Les Presses Littéraires, (ISBN2-914684-26-6). (195)
* Corentin Carré, le plus jeune poilu de la République, engagé à 15 ans, mort en 1918 ; (article manquant)
* Le Soueff de Montalembert, homme de loi ; membre d'une famille noble de Lanvénégen. Né en 1757. Avant la Révolution française, il est avocat, bailli et juge au siège royal de Gourin. En 1790, il est élu au tribunal de district du Faouët. En septembre 1794, il est mis provisoirement en arrestation par le comité de surveillance de Le Faouët et est très vite libéré. En 1807, il est greffier de justice de paix et proposé comme juge<ref name="Debauve" />. (526)
Tihel était un officier de l'armée de Guillaume le Conquérant. Il tenait ses terres directement du Roi et non du comte Alain de Bretagne. Parmi les combattants de Guillaume, il y avait des chevaliers, des nobles, des normands, des bretons. Tihel dit le Breton, né en 1046 environ, était originaire de Helléan, canton de Josselin. (343)
Trois vitraux de l'église évoquent l'histoire de Tihel le Breton et fondateur du village de Helions-Bumpstead en Angleterre après la bataille d'Hastings en 1066. (168)
Tihel quitte Helléan et traverse la Manche. Il va rejoindre les armées de Guillaume le Conquérant. Pour récompenser son courage, Guillaume lui donne le Titre de Propriété d'un domaine situé en Angleterre. (211)
Après la victoire, Tihel présente la couronne d'Angleterre à Guillaume le Conquérant. Durant la bataille d'Hastings il se bat avec courage et détermination. (161)
Tihel est devenu le "Maître" de Helions. Il s'appellera désormais Helions, chevalier de Bumpstead. Il aura pour charge de protéger son domaine et tous ceux qui y travaillent. (187)
*Jean Pierre Bertrand Eugène Pégot-Ogier est né à Toulouse le 8 avril 1824. En 1851, ce républicain est contraint à l’exil par N III. Il séjourne à Jersey où il rencontre Victor HUGO, le plus célèbre des exilés. Il photographie l’auteur des Misérables, puis part aux Canaries et à Madère. Sa femme Marie Victoire Lecanu décède à Madère en mars 1868. Il repart alors pour Jersey.Sur cette île, il épouse en janvier 1877, Géraldine Fitzgérald (née dans le Sussex le 13 septembre 1850) fille de Sir John Forster Fitzgérald. Ils partent en Espagne et à Salamanque naît Jean Bertrand, le 7 mai 1877. Ce fils deviendra artiste peintre et fréquentera la célèbre école de Pont-Aven.Quelques années plus tard,les Pégot-Ogier (avant la Révolution, Ogier de Pégot) se fixent à Hennebont, en Bretagne, où ils achètent, sur les bords du Blavet, le château de Bellevue. Ils ont deux enfants, Jean-Bertrand et Ferdinand qui ont un an d’écart.Leur demeure est remplie de tableaux, de porcelaines, de faïences et objets les plus divers et surtout de livres; un vrai musée. Beaucoup de panneaux, de portes sont peints par le maître des lieux.Ces érudits sont rapidement acceptés parmi la haute société d’Hennebont. Eugène est admiré pour ses qualités de photographe, de peintre, d’écrivain. Il fait admirer à ses visiteurs les nombreuses photos de Victor Hugo prises à Jersey et aussi une lettre du grand écrivain envoyée de Hauteville House le 16 juillet 1869 : « Vous n'avez fait que traverser le désert où j'habite et vous m'avez laissé un excellent souvenir. Un homme qui sait c'est beaucoup; un homme qui pense c'est plus encore. Vous êtes les deux ». (1721)
* Aurore Hado, citoyenne d'honneur de la ville d'Hennebont en 2006 pour son ouvrage sur le tourisme dans les Mascareignes et la Bretagne. (article manquant)
* Le célèbre Alan Stivell y a habité entre 1973 et 1990 avant d'aller habiter près de Rennes, Langonnet et Gourin sont les origines de sa famille paternelle. (178)
* Jean René Maurice Le Souef de Montalembert, né en 1757, membre d'une famille noble de Lanvénégen, homme de loi. Avant la Révolution française, il est avocat, bailli et juge au siège royal de Gourin, Morbihan. En 1790, il est élu au tribunal de district du Faouët (Morbihan). En septembre 1794, il est mis provisoirement en arrestation par le comité de surveillance du Faouët et est très vite libéré. En 1807, il est greffier de justice de paix et proposé comme juge<ref>Jean-Louis Debauve, La Justice révolutionnaire dans le Morbihan, chez l'auteur, Paris, 1965. </ref> . (651)
En 1750, l'ile appartenait à une Demoiselle Dubreuil-Jarno et à ses frères et soeurs.<br> (98)
En 1879, l'ile fut achetée par le comte Arthur Dillon.<br> (65)
En 1920, ruiné, il vend l'ile à la duchesse d'Uzès.<br> (129)
La duchesse d'Uzès vendit Berder aux Oblats de Marie Immaculée et en 1937, ce sont les Soeurs de Saint-François qui en sont propriétaires jusqu'en 1991.<br> (166)
L'ile appartient actuellement à la SIMYR (Société Immobilière Yves Rocher). (79)
* En juillet 1902, à l'âge de 15 ans, l'archiduc Charles d'Autriche (1887-1922) fit un séjour en Bretagne. Le mardi 20 juillet, accompagné du duc et de la duchesse de Rohan et d'autres invités, il monta, à Vannes, à bord du yacht à vapeur Manuela de Monsieur le comte Dillon et se dirigea sur l'Île de Berder. Le soir, les voyageurs prirent congé de Monsieur le comte et Madame la comtesse Dillon et de Madame la duchesse d'Uzès. Ils regagnèrent Josselin. L'archiduc deviendra, en 1916, le dernier empereur de l'empire austro-hongrois sous le nom de Charles 1er. Il renonçera à son trône après la défaite en 1918 et mourra en exil à Madère en 1922. (672)
* En 1909, Alfred Groos, jeune ingénieur des Arts et Manufactures,en garnison à Vannes, réussit une envolée avec un monoplan de sa conception (après plusieurs essais sur un triplan - photo ci-dessous) sur le "Champ d'expériences de navigation aérienne" de Pen-en-Toul, mis à disposition par le comte Dillon. (325)
* Le général de Gaulle accosta à la cale de Pen-Lannic le 26 juillet 1947, au cours de sa visite dans le Morbihan pour des cérémonies commémoratives des combats du Maquis de Saint-Marcel (18 juin 1944). (208)
* Le Cardinal Roncalli, nonce apostolique à Paris, qui sera le Pape Jean XXIII en 1958, fut l'hôte des Soeurs de Saint-François, à Berder, le 27 juillet 1949. La veille, il présida le pèlerinage de Sainte-Anne d'Auray. (228)
* Né à Larmor en 1944, Hubert Perrodo, embarqué à 19 ans comme simple pilotin sur un bateau de la Delmas-Vieljeux, fonda en 1992 la société PERENCO, référence aujourd'hui dans les domaines de l'exploitation et de la production d'hydrocarbures avec plus de 4000 personnes réparties dans 13 pays à travers le monde. Il disparait tragiquement le 29 décembre 2006, au cours d'une randonnée à ski du côté de Courchevel. (433)
*Corentin Le Floc'h, député de la Constituante, abattu par les Chouans. L'homme, connu pour ses idées républicaines, est surtout resté célèbre pour s' être présenté aux états généraux, en 1789, en costume breton. (229)
* Jean-Baptiste Corlobé : né en février 1904 à Locmariaquer et mort en 1989: Ostréiculteur de métier, il était surtout un véritable artiste, un excellent peintre local très appprécié. On lui doit de nombreuses marines, des portraits, des tableaux religieux et beaucoup de dessins. Il a réalisé un des vitraux de l'église de Locmariaquer. Un de ses tableaux représentant Jésus appelant Saint-Pierre sur les flots, orne la chapelle Saint-Pierre depuis 1925. Il a également créé le blason de la ville. "JB" comme l'appelaient affectueusement ses amis, a étudié le dessin chez Jean Frelaut, maître graveur. Il aimait la peinture, la musique, était féru d'histoire et fervent défenseur de la langue bretonne et du dialecte vannetais. Il fut la mémoire vivante de Locmariaquer. Il a beaucoup écrit dans les bulletins paroissiaux et municipaux. (886)
* Félicité et Jean-Marie de La Mennais XVIIIe et XIXe siècles Communauté des Augustines 2 Faubourg Saint-Michel (124)
* Saint Poufra (15)
* Don Hercelin (1787-1855) Abbé de la Grande Trappe de Soligny Fondateur du Monastère cistercien de Timadeuc (115)
* Albert Robida XIXe siècle illustrateur (42)
* Charles Filiger (1863-1928) Peintre du groupe de Pont-Aven (65)
* Chanoine Seveno Restaurateur de l'église Saint-Gilles (57)
* Armand Seguin Peintre, graveur (33)
* Auguste Le Franc (1858-1943) Prêtre, écrivain et chercheur (63)
* Dom Louis Gougaud (1877-1941) Bénédictin (45)
* James Bouille (1894-1945) Architecte (39)
* Mathurin (Maturin) Marie Dréano (1892-1973) Chanoine, professeur et littérateur, Docteur Es Lettres,auteur d'ouvrages sur Montaigne : "La Pensée Religieuse de Montaigne", "La Renommée de Montaigne en France au XVIIIème siècle : 1677-1802", "La Religion de Montaigne". (305)
* Louis Marsille (1872-1966), historien & érudit (article manquant)
* Edmond Besson (1887-1977) Maire de Malestroit (48)
* Jean Janlieutenant de Cadoudal, fut tué dans son refuge à Kerlay par des soldats républicains venus de Pontivy le 24 juin 1798. (155)
* Isidore Le Devehat dit Mab er Klohour (le fils du bedeau) réfractaire à la conscription sous Louis-Philippe (1830), qui était un roi élu, ce qu'il contestait, il finira au bagne. (202)
- Maître Claude BOSCHER y fut notaire de 1952 à 1989. Il est décédé en 2004. (81)
- Jean Héli débarque en Nouvelle-France vers 1669. Il était le fils de Jean Hélie et de Jeanne Meusnier, du Faubourg de Ménéarq, évêché de St-Malo, en Bretagne. Il se marie à Ste-Famille de l'Ile d'Orléans (Canada), le 28 novembre 1669, à Jeanne Labbé, fille de Charles Labbé et de Marie François, de St-Leu et St-Gilles de Paris. Ce Jean Héli est l’ancêtre de la plupart des «Hélie», «Hely» et «Breton» d’Amérique. (444)
Il y a exercé la fonction de maire, en parallèle à ses mandats successifs à l'Assemblée nationale (RPR, puis UMP). De 1978 à 2002, il a été constamment réélu. Il a mis fin à son activité politique le 18 juin 2002. (339)
Voir sa biographie sur le site de l'Assemblée nationale. [1] (118)
* la tragédienne Sarah Bernhardt (1844-1923) qui avait fondé à Roserière une boulangerie coopérative; (114)
* l'agronome et naturaliste Gabriel Bruté de Rémur (1726-1786) qui faisait ses expériences au domaine de Bruté. (162)
* le poète Saint-Amant qui évoque dans ses poésies ses séjours à Palais; (116)
* le baron de L'Espée qui a construit à Palais en 1893 une de ses trois villas somptueuses et délirantes, avec un orgue géant face à la mer (le bâtiment est devenu la colonie de vacances de la SNCF); (232)
* l'historien Max Gallo, signe ses essais à Palais l'été; (64)
* l'architecte du roi Daniel Gittard, ingénieur des fortifications à Palais; (82)
* le cardinal de Retz, célèbre acteur de la Fronde, qui séjourne à Palais en 1654, puis s'enfuie en Espagne dans une barque de pêcheur; (177)
* l'ingénieur de Marescot qui a conçu l'enceinte urbaine de Palais; (99)
* l'amiral d'escadre Philippe Willaumez, qui y est né, embarque à Lorient comme mousse pilotin, auteur d'un dictionnaire de la construction maritime, son portrait est à la mairie de Palais. (196)
* Julien Guégan, recteur de Pontivy au début de la Révolution, député à la Constituante. Lors de la création des départements, c'est lui qui proposa la dénomination de "Morbihan" au lieu de "Côtes du Midi" que certains avaient proposé. (article manquant)
Le coureur cycliste Jean Robic, né le 10 juin 1921 à Vouziers (Ardennes) et décédé dans un accident automobile le 16 octobre 1980, a vécu sa jeunesse à Radenac où son père tenait un magasin de cycle. Vainqueur du Tour de France en 1947, la commune lui a rendu hommage en créant la rue Jean Robic où existe toujours la maison de son enfance. Elle se situe derrière l'église, où il officia en tant qu'enfant de chœur. (434)
* Michel Beaudoux : général de division aérienne de l'Armée de l'air française et commandant la région aérienne Atlantique depuis le 1er décembre 1997 (162)
Denise COURT née en janvier 1918, responsable de la croix rouge lorientaise durant et après l'occupation, commandeur de la légion d'honneur, sa maison et le garage RENAULT COURT de Lorient géré par son mari ayant été détruits elle vécu de 1941 à 1946 à st caradec trégomel avec ses enfants.après la guerre elle fut adjointe de Raymond Marcellin puis 1 ere vice présidente du conseil général du morbihan et chargée de l'action sociale jusqu'en 1990. (465)
Loaisel de Tréogate Joseph Marie. Fils de Anne-Marie de la Cour (inhumée au cimetière de Saint-Guyomard en 1762) et de Vincent Joseph Loaisel (inhumé en 1769, à Malestroit), il est né en 1752 au manoir de Bovrel, (Saint-Guyomard, Morbihan) où il a passé son enfance et pris le goût de la nature. (311)
Il a écrit nombre de romans et de pièces de théâtre : Florello (1776) considéré comme une possible préfiguration des romans américains d'un autre breton : François René de Chateaubriand ; La Comtesse d'Alibre (1779) ; Dolbreuse (1783) où sont contés les remords d'un jeune officier ; Ainsi finissent les grands amours (1788), un titre programme : l’amour, donc, et même l'amour épistolaire : le récit se déroulant à travers les seules lettres du chevalier, adressées à un confident ou à la femme aimée ; Le Château du diable (1793) ; Lucile de Milcourt, ou le cri du sentiment (1794) etc. Ces œuvres sombres, bucoliques et préromantiques aux héros passionnés et tourmentés font montre assez fréquemment d’allusions géographiques instaurant un lien étroit entre personnages et romancier. Mention locale à la « rivière d’Aoust traversant Malestroit », au château de Dolbreuse qui rappelle clairement les tours de Largoët à Elven, sans compter les fontaines, ruisseaux, bois sombres et autres « berceaux de chèvrefeuille » qui implantent sans nulle équivoque leur auteur. (1140)
Rallié à la Révolution, il devient auteur dramatique et se voit pensionné comme tel par la Convention. Il entre ensuite dans l’administration des postes et continue d’écrire pour le théâtre. A sa mort, à Paris, en 1812, il laissera 17 pièces. (255)
Extrait de Ainsi finissent les grandes passions : "Je fus élevé dans une maison de paix ; j’avois le meilleur des pères. J’eus aussi une mère tendre et une soeur chérie; ils sont morts... je n’ai plus que des cendres à visiter et des larmes à répandre dans le lieu de ma naissance : je possédois aussi un petit manoir au milieu des champs, un petit bois, un petit verger. Ces biens touchans, ces jours si doux sont perdus pour moi; ils n’existent plus que dans ma mémoire, qui se perdra bientôt elle-même dans l’abîme du tems. Mes bons parens, et leur fille et leur malheureux fils, seront oubliés sur la terre... personne ne se souviendra de nous..." (694)
Michel Hoëllard est né en 1952 à Paris de parents émigrés originaires de Launy-Bijus, Saint-Guyomard. Il a d'abord écrit pour des revues littéraires. (166)
Rédacteur en chef de la défunte revue culturelle et littéraire en ligne Arsnumero dont l'accroche, Tout le monde ne peut pas lire Arsnumero, donnait assez le ton, il est également l'auteur d'un roman et de nouvelles publiés en France et en Italie (en français et en italien). (285)
Un roman : (11)
Lunes noires, éd. Petit Véhicule (Nantes) 2001. Texte épistolaire dont une bonne partie se déroule dans la campagne environnant les Landes de Lanvaux. Peut-être le seul roman érotique breton dont l'éditrice, Cécile Bultez, en dit qu'on sort les cheveux en désordre. (283)
Des nouvelles dans des revues françaises : (43)
Stur traitant des dérives nationalistes d'un soldat perdu du Bezen Perrot ; Nuit capitale in revue Roman des Presses de la Renaissance, (157)
Berlin blond technique in revue Cargo, (43)
Im Western nichts neues in Distances, (42)
Fenêtres in revue Pratiques urbaines… (45)
Des articles in Revue de l'Habitat Français (histoires de Paris) et sur le site Stalker [2] de M. Juan Asensio (billet d'humeur armoricain). (229)
En volume italien, dans une traduction d'Anna Berra : Inseguendo le lune est paru en 2005 aux éd. Effigie de Milan. De ce dernier ouvrage, la critique italienne Cristina Tirinzoni a pu écrire (in Psychologies) [3] : Une belle découverte. Pour la fine pénétration psychologique qui, en des pages fulgurantes, sonde l'âme féminine, la valse des songes, les cabrioles des cœurs, le désir d'un homme et, last but not least, la lande bretonne. (480)
Emmanuel Desgrées du Loû, fondateur du journal Ouest-Eclair (devenu en 1944 Ouest-France, aujourd'hui le premier quotidien français en termes de parution) (157)
L'une des personnalités les plus célèbres ayant vécu à Sauzon fut l'actrice Sarah Bernhardt. Conquise par le décor naturel de la Pointe des Poulains située à l'extrémité nord-ouest de l'île, l'actrice y résida régulièrement à partir de 1894. Autour du fortin désaffecté, elle fit bâtir plusieurs villas (villa Lysiane, villa des Cinq Parties du Monde) et fit aménager les terrains alentour en un ensemble de jardins s'intégrant dans la scénographie naturelle du lieu. Le site acquis par le Conservatoire du littoral est depuis avril 2007 dédié à un musée consacré à l'actrice ainsi qu'à l'histoire et à la préservation du lieu. (681)