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Fonds Alzire Barbier
modifierLe fonds Alzire Barbier est le legs, fait au Conservatoire royal de Bruxelles, de la collection particulière ayant appartenu à Alzire Barbier.
Eléments biographiques
modifierTrès peu d’informations existent sur Alzire René Barbier. Né le 7 septembre 1901 à Ixelles (Bruxelles), Alzire René Barbier était musicien et chef d'orchestre. Il était fils de Fernand Henri Barbier ( ? au fer) et de Palmyre-Josèphe-Ghislaine André.
En 1943, Il épousa Georgetta Hortensia Bracke, gérante de café,[1] à Gand.
Grâce aux archives de la Bibliothèque du Conservatoire royal de Bruxelles, nous savons qu'il a étudié le basson et l’orgue entre 1918 et 1921 au Conservatoire royal de Bruxelles.
Le fonds
modifierCette collection est composée de 3080 partitions pour petit ou grand orchestre de la période de l'entre-deux-guerres.
Les partitions présentent des pages de titre colorées avec des illustrations de l’époque - reflet sociétal de de cette insouciance de l’après-guerre - qui se traduit dans l’art par une musique légère teintée d’optimisme qui recherche plaisir et nouveauté. Période d’accalmie qui sera éphémère puisque le monde sera le théâtre de la montée des nationalismes dès les années 1930.
Les partitions dévoilent aussi des photographies de célébrités de l’époque qui ont chanté les voyages, l’amour, sur des nouveaux rythmes de danse ou arrangé des œuvres connues du classique.
Les voyages
modifierReflet de la recherche de nouveautés, l’idée du voyage se retrouve dans les titres et les illustrations des partitions qui invitent à sillonner musicalement l’Amérique du sud (Chili, Cuba, Brésil), l’Amérique du Nord (Etats-Unis), l’Asie (Chine), des îles (Baléares) ou des voyages plus proches, en Europe (Allemagne, Autriche, Hongrie, Italie).
L'amour
modifierL’amour, thème universel, est repris dans nombres de partitions à travers des chansons écrites par des célébrités comme Edith Piaf, Charles Trénet, Charles Aznavour, Petula Clark, Enrico Macias, Paul Anka, le Trio des Quatre, entre autres.
A la fin des années 1930, Edith Piaf, à l’origine de nombreux succès devenus des classiques de la chanson française, s’impose et inspire de nombreux compositeurs qui deviendront des stars comme Yves Montand, les Compagnons de la chanson, Annie Cordy, Gilbert Bécaud ou encore Henri Salvador que l’on retrouvera dans le Fonds Alzire Barbier.
Les danses
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Les années 1920 (années folles) voient arriver des musiques et danses exogènes en particulier le swing, le jazz, le charleston, le cha-cha-cha, le foxtrot venant des Etats-Unis, mais aussi la samba, le tango, la bossa nova, venus d’Amérique latine ou encore d’Europe de l’est comme la polka ou la danse hongroise, qui vont fortement influencer la musique populaire française. Plutôt élitiste, le jazz, lié à la danse, conquiert peu à peu le grand public avec une pléthore d’orchestres de jazz. La chanson se diffuse grâce à des lieux comme le cabaret, qui permettaient d’offrir des spectacles de variété.
Opérette et arrangement du classique
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Le fonds contient plusieurs adaptations, arrangements d'œuvres connues du classique comme La marche arabe pour orchestre de Louis Ganne, l’opérette Quand on perd la tête, La marche officielle des parachutistes belges, Madgalena, orchestration de Sylvain Freund ou encore le Tard encor, cruel pilote de Schumann, arrangé par Francis Salabert.
Les années 1930 voient émerger les premières vedettes du music-hall qui empruntent certaines formes à la musique classique d’expression lyrique comme Luis Mariano qui vient de l'opérette et Tino Rossi (ténor lyrique classique, un des interprètes les plus célèbres des années 1930).
Liens externes
modifier- Fonds Alzire Barbier sur le catalogue en ligne de la Bibliothèque du Conservatoire royal de Bruxelles
- Catalogue en ligne de la Bibliothèque du Conservatoire royal de Bruxelles
- Site officiel du Conservatoire royal de Bruxelles
Notes
modifier- (nl) « Archief Gent | Stad Gent », sur stad.gent (consulté le )