Utilisateur:CIRCUIT 24/Brouillon

Après un premier dépôt de bilan rapide, "Circuit 24" est passée de mains en mains. Moins de trois ans après son lancement, « L’Usine à idée » est en effet absorbée par « IDÉ France » en 1964. En 1970, « Les Jouets Rationnels » rachètent la marque qui décline déjà, faute de renouveler ses modèles face à l’Anglais Scalextric, qui a une production bien plus riche. Les derniers coffrets, au format 1/32 et 1/43, seront ensuite commercialisés sous le nom « Joustra / Circuit 24 » par la Compagnie Générale du Jouet (CGJ). Ultimes productions, quatre formules 1 à moteurs BÜHLER au 1/24, produites en Allemagne, seront diffusées en France sous le nom « Grand Prix / Circuit 24 », par l’industriel Georg Grötsch (« GGF » à Fürth et « GGN » à Nuremberg). Le lundi 25 janvier 2021, 50 ans après avoir été annoncée par la marque dans le CATALOGUE de 1971, la Porsche 907 LH n°41 "circuit 24" a été dévoilée dans un mailing surprise à quelques 300 premiers passionnés de la marque vintage, dans une version interpiste de dernière génération, terriblement rapide… avec des phares avant et arrière connectés ! Après avoir entamé la diffusion sur Ebay de reproductions de pièces détachées de voitures « Circuit 24 » vintage, Pierre ROUSSEAU, un inconnu, a eu l’idée d’acheter le nom laissé libre à l’INPI et commercialise sa première voiture. Grâce à l’impression 3D haute-définition, il a patiemment résolu la problématique sur laquelle butait de nombreux collectionneurs, celle de concevoir et fabriquer de nouvelles carrosseries sur un châssis ayant un empattement unique au monde. Ce 25 janvier 2021 marque donc une vraie Renaissance : bonne nouvelle, les carrosseries des voitures "modernes" sont compatibles avec les anciens châssis… et réciproquement ! Pour cet ancien Photographe, Premier Assistant Réalisateur et "touche-à-tout", l'idée est de continuer, avec sa micro-entreprise « DZ-015 », un travail accomplit il y a 50 ans. Il se dit en effet au service du renouveau du « Circuit 24 » vintage : « Le style de l’époque était épuré, les voitures robustes étaient monochromes. Pour poursuivre le chemin tout en transmettant l’héritage du passé, Il faut conserver « l’esprit de la marque », son style et sa signature, se poser cette unique question pour parachever l’oeuvre accomplie : « qu’est-ce que Circuit 24 aurait bien pu proposer à son public pour se renouveler et continuer sa destinée... s’il n’y avait pas eu le dépôt de bilan de 1972 ? »