Utilisateur:Groupir !/Fantomas

introduction Jean Marais

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mylene-Demongeot-1.png

Fantômas (film, 1964) modifier

http://www.objectif-cinema.com/horschamps/060a.php (début de synthèse)

http://www.cinecomedies.com/dossiers/derriere-le-masque-de-fantomas/

https://lectures.revues.org/12048

http://nimotozor99.free.fr/Chronique_Fantomas.htm

http://www.fantomas-lives.com/fanto4j.htm

http://nimotozor99.free.fr/le-corniaud.htm (interview lors du tournage)

Jean Marais au micro de Jacques Chancel : Radioscopie (1968)

https://fr.rbth.com/histoire/82949-comedie-fantomas-urss-crime

l'article russe, très développé et labellisé

https://www.varmatin.com/cinema/mylene-demongeot-raconte-la-guerre-marais-de-funes-sur-fantomas-400262

documentaire Fantômas démasqué : Pour Marcel Allain, l'élément essentiel qui caractérise Fantômas est manquant, il ne fait pas peur. / Le procès mené par Marcel Allain pour dénaturation de son œuvre est aussi l'une des causes de l'arrêt de la série, la Gaumont ayant été contrainte de verser 100 000 francs à l'auteur.

Annabel Audureau, « Fantômas : Un mythe moderne au croisement des arts », sur OpenEdition Books, PUR, (EAN 9782753547025), p. 107-199.

https://books.openedition.org/pur/39995#ftn81

tend à remplacer le personnage original dans l'inconscient collectif. http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-fantomas-pourquoi-le-film-ne-s-est-pas-fait-22648.htm Christophe Gans : « Ma théorie est que les planètes doivent être alignées. Un film, ça ne se monte pas simplement en débloquant de l’argent. Surtout dans le cas de films un peu hors normes, comme ceux que j’aime faire, il faut qu’une entente claire et profonde unisse tous les partenaires artistiques et financiers. Il arrive qu’il y ait des projets fondamentalement excitants sur lesquels les idées divergent. C’était le cas de Fantomas. Avec mon producteur, Thomas Langmann, on a fini par comprendre qu’on n’était pas d’accord sur le ton du film. Ça ne nous a pas dressés l’un contre l’autre, mais je ne pouvais pas me lancer en sentant que ça tirait dans un autre sens. C’est ce qui s’était passé entre Thomas Langmann et Jan Kounen pour Blueberry (2004), et le film en a pâti. Au départ, on était d’accord, Thomas et moi, pour envisager ce nouveau Fantomas comme une réponse française à Iron Man, un film avec un ton amusant. Mais progressivement, j’ai vu que Thomas revenait à la référence de la trilogie Fantomas avec De Funès. Moi, ça ne me semblait vraiment pas une bonne idée de vouloir ressusciter ça. De Funès était unique, c’est un fantôme qu’on ne déloge pas. »

Dans le monde cinéphile anglo-saxon, le film est classé parmi les Eurospy film (en), la prolifération de films d'espionnages dans chaque cinéma national d'Occident, pour tirer profit du succès de James Bond et ses autres compères britanniques de la même époque (de moi)

Avenue des Champs-Élysées : C'est de la terrasse Martini, située sur le toit de l'immeuble du Virgin Megastore, au n°52 de l'avenue des Champs-Élysées, qu'a lieu le spectaculaire cambriolage, opéré par Fantômas (Jean Marais) dans la version de ses méfaits par André Hunebelle (1964). En organisant un défilé de joaillerie, la police croyait tendre un piège à Fantômas, mais ce dernier s'accrochant à une grue de chantier puis aux patins d'un hélicoptère, réussit à se sauver avec un grand éclat de rire, rendant furieux le commissaire Juve (Louis de Funès) : Marc Lemonier, Paris des films cultes, éditions Bonneton, 2008, page 124 - EAN 978-2-86253-436-7

Fantômas démasqué

un paragraphe sur la trilogie d'Hunebelle : Moine Raphaëlle. Conférence de Mme Raphaëlle Moine. In: École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses. Annuaire. Tome 106, 1997-1998. 1997. pp. 537-542. (www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_1997_num_110_106_12816)

analyse : https://criminocorpus.org/fr/expositions/anciennes/art-et-justice/tu-entreras-dans-le-siecle-en-lisant-fantomas/fantomas-au-cinema/

Champreux 1895 1913 : Claude Beylie : « Le mythe humilié » + Jacques Champreux série « catastrophique du point de vue des cinéphiles et des «fantômasophiles »

vu en 1965 : Morin Violette. James Bond Connery: un mobile. In: Communications, 6, 1965. Chansons et disques. pp. 88-102. www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1965_num_6_1_1074

Production modifier

Genèse et développement 1 modifier

Anciens projets d'adaptations de Fantômas modifier

Phénomène littéraire et artistique de la Belle Époque, Fantômas existe au cinéma depuis 1913, d'abord dans cinq films de Louis Feuillade.

différents récits contradictoires à dénouer

, d'après les romans-feuilletons Fantômas parus à la Belle Époque[a].

Fantômas () : premier film de Fantômas de Louis Feuillade d'après le premier roman Fantômas.

phénomène de cinéma : succès, avatars

1913

Le contrat passé en 1913 ne comprend pas de clause de durée, rendant de fait Gaumont définitivement propriétaire des droits d'adaptation cinématographiques de Fantômas, ce que la société ne semble pas avoir utilisé[b]. Ainsi, la Gaumont ne participe pas aux adaptations ultérieures de l'œuvre, que ce soit Fantômas (1932) de Paul Fejos ou Fantômas (1947) de Jean Sacha et sa suite Fantômas contre Fantômas (1949) de Robert Vernay, produits par d'autres maisons[b]. Dans les années 1950, le producteur Raoul Lévy rachète brièvement les droits auprès de Marcel Allain, avant de les revendre à la Gaumont pour une durée de dix ans[b]. Des années plus tard, la société aurait lancé un nouveau projet d'adaptation quelques semaines avant l'expiration du contrat afin de ne pas le perdre[b].

"et pour n'en pas perdre le bénéfice, la SNEG traita hâtivement avec la PAC d'André Hunebelle"

Jacques Champreux, « L'année du “Maître de l'Effroi” », 1895, revue d'histoire du cinéma, AFRHC / Le giornate del cinema muto, no hors-série « L'année 1913 en France »,‎ , p. 244-264 (lire en ligne). : un vieux contrat avec Gaumont depuis les années 1910, cependant mal exploité + procès final avec Marcel Allain


Certaines adaptations ont échaudé Marcel Allain et l'ont rendu méfiant envers de nouveaux projets[c].

En , l'auteur cède finalement les droits d’adaptation cinématographique de tous les romans de la série à la société de production de Jacques Companéez

"Films Jacques Companeez pour 40000 francs, puis par un avenant au contrat de décembre 1960, 3 % des recettes du film ou des films à venir. Un an plus tard, les droits sont revendus à Han Productions, qui projette un film réalisé par Denys de la Patellière sur un scénario et des dialogues de Michel Audiard, puis une réalisa¬ tion confiée à Marcel Bluwal. "


Georges Franju, qui pensait lui aussi à Fantômas, ressuscite à la place Judex en 1963[c].

"Début 1962, la Gaumont rachète à son tour les droits de Fantômas et on parle d’une réalisation par René Clair. En août 1963, le projet Audiard est abandonné, son contrat et son avance de 270 000 francs étant reportés début 1964 sur Les Barbouzes, qui deviendra un gros succès de Georges Lautner. Ce n’est qu’en mai 1964 que la Société nouvelle des établissements Gaumont formalise une convention avec la Pac (Production artistique cinématographique) d’André Hune- belle, qui fait explicitement mention d’une adaptation avec Jean Marais et Louis de Funès (cités dans cet ordre). Et le tournage doit commencer le 15 juillet."

Une nouvelle version par André Hunebelle modifier

Photo en noir et blanc d'un élégant quadragénaire en smoking, souriant à une personne hors-champ à sa droite.
Jean Marais (ici en 1961) incarne à la fois Fandor et Fantômas.

Hunebelle est le maître du cinéma populaire, alignant les succès avec des films d'espionnage, des comédies policières, et des aventures de cape et d'épée[d]

Désireux de moderniser le personnage et de rendre son film international, en plein triomphe mondial des premières aventures de James Bond, Hunebelle propose le rôle à Sean Connery, qui décline l'offre[1].

Jean Marais s'attribue l'origine du film : « Hunebelle m'avait demandé de trouver un sujet à suite qu'il me serait agréable de jouer. Au bout de quelques temps, je fais part de cette proposition à Jean Cocteau. Il a immédiatement pensé à Fantômas. L'idée a intéressé Hunebelle »[2]. Cocteau avait vécu le phénomène Fantômas dans les années 1910 et en était un grand admirateur, comme la plupart des intellectuels de son époque[e].

production et scénario modifier

avance sur recettes du CNC (en 1965, donc pour ce film-là ou la suite ?) : Frédéric Gimello-Mesplomb, « Le prix de la qualité. L'État et le cinéma français (1960-1965) », Politix, vol. 16, no 61 « Politiques du cinéma »,‎ 1er trimestre 2003, p. 95-122 (lire en ligne).

Dans un probable souci d'internationalisation, l'accent circonflexe est enlevé du nom de Fantômas (qui le tirait de « fantôme »), même si le nom apparaît parfois intact dans le film[e].

Distribution des rôles 1 modifier

Fantomas
Raymond Pellegrin prête sa voix à Fantomas, à défaut de l'incarner physiquement.
Hélène
Juve

Louis de Funès doit être ensuite l'élément comique d'une superproduction très attendue, avec Jean Marais et Mylène Demongeot en haut de l'affiche, d'après les romans-feuilletons Fantômas parus à la Belle Époque[a]. Bourvil était initialement prévu dans ce rôle de commissaire Juve comique opposé à Marais dans son double rôle de Fantomas / Fandor[e].

(Funès) Il a participé à sept films de Hunebelle depuis 1949[d].


Ce dernier lui avait donné l'un de ses premiers rôles principaux dans Taxi, Roulotte et Corrida (1958)

Jusqu'alors, dans les films où Marais tenait le haut de l'affiche, il n'avait été au mieux qu'un petit second rôle[f].

Le scénariste Jean Halain rassure la presse : « Bien que Louis de Funès soit le commissaire Juve, il ne fera pas son numéro « de Funès. » Il jouera au contraire sérieusement, ne devenant comique que par les aventures qui lui arrivent »[c].


Pour Fantômas la même année, il touche un cachet de 200 000 francs[g], contre 300 000 francs pour la star Jean Marais (soit 50 % de moins)[h], tandis que Mylène Demongeot, le premier rôle féminin, reçoit 33 000 francs, et le second rôle Jacques Dynam 12 000 francs[i].


Autres rôles

Tournage 1 modifier

http://parisavantapres.blogspot.com/2019/01/fantomas-dandre-hunebelle-1964.html

http://nimotozor99.free.fr/fantomas-telerama-jean-marais.htm

sous-marin : http://nimotozor99.free.fr/fantomas-roger-trapp-alain-boisnard.htm


https://jmag77.typepad.com/jmag_info/2005/12/_je_ne_me_cache.html

Bande originale 1 modifier

Le compositeur Michel Magne, auteur des musiques de la trilogie Fantomas, en 1980.

Accueil 1 modifier

Box-office 1 modifier

entêtes de la même couleur que le masque de Fantômas

Votre couleur hexadécimal a un meilleur contraste avec le blanc (#FFFFFF) plutôt qu'avec le noir (#000000).

Votre couleur hexadécimal a un meilleur contraste avec le noir (#000000) plutôt qu'avec le blanc (#FFFFFF).

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Votre couleur hexadécimal a un meilleur contraste avec le noir (#000000) plutôt qu'avec le blanc (#FFFFFF).

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Source : « BO hebdo France 1964 » et « BO hebdo France 1965 » sur Box-Office Archives, d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo.
1 au 2e 164 446 164 446 entrées 16 Le Gendarme de Saint-Tropez
2 au 1er 351 446 515 892 entrées 38 Fantômas
3 au 1er 221 987 737 879 entrées 44 Fantômas
4 au 2e 161 849 899 728 entrées 36 Le Gendarme de Saint-Tropez
5 au 1er 132 514 1 032 242 entrées 36 Fantômas
6 au 2e 92 752 1 124 994 entrées 37 Le Gendarme de Saint-Tropez
7 au 6e 68 628 1 193 622 entrées 24 Angélique, Marquise des anges
8 au 6e 187 334 1 380 956 entrées 41 L'Âge ingrat
9 au 8e 150 694 1 531 650 entrées 45 L'Âge ingrat
10 au e entrées Angélique, Marquise des anges
11 au e entrées Angélique, Marquise des anges

| e | align="right" | | align="right" | entrées |

source avec les dates : https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Utilisateur:Groupir_!/Le_Gendarme_de_St_Tropez_(premier_film)&action=edit&section=19

Analyse 1 modifier

https://www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_1997_num_110_106_12816?q=louis+de+fun%C3%A8s

Sorties à l'étranger 1 modifier

dans la Liste des plus gros succès du box-office en URSS

https://fr.rbth.com/histoire/82949-comedie-fantomas-urss-crime

https://fr.rbth.com/art/82902-films-francais-aimes-russie

Affiche tchécoslovaque du film.

Fantômas se déchaîne modifier

http://www.watchthetitles.com/articles/00224-Fantomas_Strikes_Back

Genèse et developpement 2 modifier

Il tourne d'ailleurs aussitôt après Le Gendarme à New York une autre suite, Fantomas se déchaîne, tandis que Le Corniaud restera unique, le réalisateur Gérard Oury écartant tout prolongement au profit de La Grande Vadrouille[j],[k],[l].

Il déclare pourtant à la même période : « Je n'aime pas la formule des suites. Ce sont des choses qui finissent par lasser »[m].

en plus du Gendarme, phénomène courant dans les années 60 : les Don Camillo, OSS 117, Angelique, http://www.boxofficestory.com/fantomas-se-dechaine-jean-marais-box-office-1965-a91180305 + Marais fait de même avec Pleins feux sur Stanislas, suite de L'Honorable Stanislas, agent secret (sourcer avec Lemonier)

Tournage 2 modifier

des infos sur le tournage dans le dossier de presse (dont concile Vatican II et de Funès déguisé en évêque) : http://nimotozor99.free.fr/fantomas-dossiers-de-presse.htm

L'intérieur du cratère du Vésuve, lieu de tournage difficile.

sur les pentes du Vésuve, pour quatre jours de tournage très difficiles[3]

Mini Moke

énorme thread (réuni)

Michaël Mangeon, « Savez-vous que le film Fantômas se déchaîne fut tourné en partie au cœur du site nucléaire de Chinon ? », sur Twitter, (présentation en ligne, consulté le ).

https://www.jaimemonpatrimoine.fr/fr/module/81/1568/patrimoine-insolite-la-boule-de-chinon / http://www.defunes.free.fr/html/rubrique-p/cine-p/pages/t-connus/fantomas/02-dechaine/lieux/ftd-03.htm / https://www.bonjouremile.fr/visite-insolite-chinon-fantomas-nucleaire/

avant sa mise en service

dans « la Boule », réacteur n°1 (démarrage en 1963) et l’atelier des matériaux irradiés (AMI, démarrage en 1964)

des plans de l'extérieur de la centrale et de « la Boule » et quelques scènes d'intérieur, notamment le passage de plusieurs sas au sein du réacteur n°1.

Les tenues portées par Fantômas et ses sbires lors de l'enlèvement du professeur Marchand sont tirées des réelles combinaisons renforcées utilisées à l'époque pour des interventions en milieu radioactif.

L'atelier des matériaux irradiés sert de décor au laboratoire de la base secrète installe dans le Vésuve, en montrant des scientifiques travaillant sur une ligne de cellules blindées indépendantes utilisant la télémanipulation. L'intérieur d'une de ces cellules est aperçu, en pleine manipulation d'un barreau de combustible.

  • Rome

villa Miani : https://www.flickr.com/photos/oshani/536050222/, https://www.flickr.com/photos/oshani/536050234/, https://www.flickr.com/photos/wuster_shots/49776194/

Bande originale 2 modifier

Magne compose un nouveau thème pour Fantomas, empreint de lyrisme, pour cordes et piano concertant, exprimant son côté romantique[4]. Jean Halain : « Ce thème m'a frappé. Il intervient à un moment précis : Fantômas propose un marché à la journaliste Hélène dont il a kidnappé le jeune frère. Alors qu'il pourrait être menaçant ou dramatique, Michel Magne prend au contraire le parti du sentiment et traduit ainsi la fascination, l'attrait un peu trouble qu'exerce sur Hélène ce personnage énigmatique dont on ne connaître jamais l'identité. Magne m'a alors fait comprendre une donnée essentielle : au cinéma, la musique permet d'exprimer ce dont les mots sont incapables »[4].

Photo en noir et blanc d'un homme de cinquante ans, portant un blouson noir.
Michel Magne, compositeur de la bande originale de la trilogie Fantomas, ici en 1980.

Comme pour les deux précédents Fantomas, Michel Magne compose la bande originale de Fantomas contre Scotland Yard[1],[4]. Artiste prolifique et demandé en ces années 1960, il a également mis en musique pour André Hunebelle à la même époque les OSS 117[4],[5]. Sa composition pour la trilogie est très « jazzy », à l'instar des bandes originales des James Bond de la période[1],[4]. Il reprend ses deux thèmes principaux, que Stéphane Lerouge, spécialiste de la musique de film, explique ainsi : « pour Fantomas, une ballade pour cuivres, exposée aux trombones, sombre et swing ; pour Juve, un gimmick très cartoon, pour flûte et xylophone »[4]. Marc Lemonier estime que « le gimmick associé à Fantomas, un peu emphatique, ajoute de la séduction lugubre au personnage. De même, les petits airs guillerets qui illustrent les gesticulations de Louis de Funès donnent à celles-ci des allures de commedia dell'arte »[6],[7].

Magne ne crée pas de nouveaux thèmes pour ce troisième film mais, reflétant l'intrigue écossaise, incorpore dans ses instrumentations des trompettes et des sonneries de cors de chasse anglais (pour la scène de chasse à courre)[1],[6],[8],[4]. Il livre cependant d'inédites musiques d'angoisse, appropriées au mystère de cet opus, au son moderne, proche de la musique expérimentale[4]. Il inclut également les cornemuses vues dans les images du générique[9],[8]. L'universitaire Gérard Dastugue rappelle que « Michel Magne a le sens de la formule musicale (il suffit d’admirer encore la dimension opératique du final de Mélodie en sous-sol), un goût pour les audaces, les sons trafiqués, les bandes distordues… »[8]. Le thème de Fantomas est ré-orchestré une dernière fois pour la conclusion du film[6],[4].

Aucune publication de la bande originale du film n'a lieu l'époque de la sortie en salles ou de la mort de Michel Magne en 1984[4],[10]. La plupart des archives, bandes masters et partitions du compositeur ont d'ailleurs disparu dans l'incendie de son château d'Hérouville en 1969[4]. Diverses sources sont rassemblées pour reconstituer la musique des trois films, notamment tirées des archives de la Gaumont ou de l'éditeur musical d'origine Hortensia ; plusieurs morceaux sont recomposés par Raymond Alessandrini, disciple de Magne[4]. L'album-intégrale Fantômas / Fantômas se déchaîne / Fantômas contre Scotland Yard (bandes originales des films de André Hunebelle), fruit de ce travail de recherche, sort en 2001 dans la collection Écoutez le cinéma ! sous la direction de Stéphane Lerouge[4]. Les pistes sont dans le désordre par rapport aux films. L'album Fantômas : la trilogie sort en 2010 en téléchargement[10]. En 2014, quatre pistes sont intégrées à la vaste compilation Louis de Funès, musiques de films, 1963-1982 de la collection Écoutez le cinéma ![10],[11].

cuivres de polars, de suspens, avec une touche d'ironie[5]

Mettre Une DS dans le ciel et expliquer en note que cette musique du 2 est reprise telle quelle dans le 3 ?

Gérard Dastugue, « Fantômas (Michel Magne) : l'homme aux cent visages », sur underscores.fr, (consulté le ). :

« Michel Magne a le sens de la formule musicale (il suffit d’admirer encore la dimension opératique du final de Mélodie en Sous-Sol), un goût pour les audaces, les sons trafiqués, les bandes distordues… Pour preuve, (…) le larsen de Fandor au Cimetière, les xylophones slapstick de Juve s’explique ou les grandes orgues de l’antre du génie criminel, la guitare électrique dans Une DS dans le Ciel, le piano et les violons du thème d’Hélène, qui transformerait volontiers Mylène Demongeot en Marquise des Anges, les sifflements et raclements [du générique de] Fantômas se déchaîne, les cornemuses de Fantômas contre Scotland Yard, les cors de chasse d’Opération Artaban… Une instrumentation insolite, des parti-pris orchestraux originaux, comme un bout à bout d’éléments épars. Michel Magne était un Baron Frankenstein (dans un film de James Whale, voir en page 12 du livret) et sa créature musicale est bien vivante. Elle rampe, gigote, sautille, explose grâce à une orchestration peu habituelle. Fou génial et démiurge, Magne était sans nul doute l’un des créateurs les plus intéressants du cinéma français, par son refus de l’habituel et des sentiers battus. »

Accueil modifier

Box-office modifier

https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:Groupir_!/BOX-OFFICE#Box-office_France_1966

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Source : « BO hebdo France 1965 » et « BO hebdo France 1966 » sur Box-Office Archives, d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo.
1 au 8e 61 854 61 854 entrées 4 Les Tribulations d'un Chinois en Chine
2 au 8e 48 711 110 565 entrées 6 Opération Tonnerre
3 au 1er 473 814 584 379 entrées 53 Fantômas se déchaîne
4 au 2e 313 399 897 778 entrées 51 Opération Tonnerre
5 au 2e 172 571 1 070 349 entrées 43 Opération Tonnerre
6 au 2e 112 924 1 183 273 entrées 41 Opération Tonnerre
7 au 1er 136 429 1 319 702 entrées 40 Fantômas se déchaîne
8 au 3e 140 321 1 656 082 entrées 41 Opération Tonnerre
9 au 3e 137 910 1 558 751 entrées 49 Viva Maria !
10 au 3e 113 137 1 671 888 entrées 45 Viva Maria !
11 au 10e 72 433 1 744 321 entrées 42 Viva Maria !
12 au 6e 68 390 1 812 711 entrées 39 Viva Maria !
13 au 6e 94 522 1 907 233 entrées 47 Angélique et le Roy
14 au 5e 83 304 1 990 537 entrées 50 Angélique et le Roy
15 au 7e 60 618 2 051 155 entrées 41 Du rififi à Paname
16 au 10e 58 973 2 110 128 entrées 45 Les Héros de Télémark



| style="text-align: left;" | au | Du rififi à Paname


| style="text-align: left;" | au | Du rififi à Paname


| style="text-align: left;" | au | Opération Tonnerre


| style="text-align: left;" | au | Nouveau journal d'une femme en blanc


| style="text-align: left;" | au | Angélique et le Roy


|- | width="1%" | | style="text-align: left;" |Date invalide (1966-) au | e | align="right" | | align="right" | entrées | | [[]]

Sorties à l'étranger 2 modifier

https://www.intemporel.com/produit/repro-30x40cm-fantomas-se-dechaine-japonaise-349610/ : https://www.intemporel.com/wp-content/uploads/63703.jpg

Postérité modifier

popularité mondiale[4]. Selon le décorateur Max Douy, le masque de Fantomas rencontre un grand succès dans le monde en tant que produit dérivé[4]. Il rapporte qu'après la sortie de ce deuxième film, le distributeur japonais aurait reproché à la production de ne pas avoir pensé à commercialiser un jouet pour enfants de la DS volante[4].

dans la Liste des plus gros succès du box-office en URSS

Analyse modifier

L'idée du repère du méchant construit dans le cratère d'un volcan apparaît également dans le James Bond On ne vit que deux fois (1967).

Après son antre troglodyte mélangeant salles voûtées et design des années 1960 dans le premier film, Fantomas bénéficie d'un repère bien plus spectaculaire dans cette suite : une véritable base scientifique et industrielle secrète ultra-moderne au cœur du Vésuve. Le principe du repère souterrain apparaît dans d'autres films de l'époque, que ce soit la Batcave dans Batman (1966), le volcan japonais aménagé en base de lancement de Blofeld dans le James Bond On ne vit que deux fois (1967) ou l'antre du criminel Diabolik dans Danger : Diabolik ! (1969)[12].

Fantômas contre Scotland Yard modifier

https://www.youtube.com/watch?v=m8WpBk707Yk

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18691969.html

name="IMPDB" « Fantômas contre Scotland Yard », sur impdb.org, The Internet Movie Plane Database (consulté le ).

Synopsis 3 modifier

Fantômas réapparaît en Écosse pour mettre en place son nouveau plan d'« impôt sur le droit de vivre », édicté aux riches du monde entier.

Fort de ses méfaits passés, Fantômas a l'idée d'extorquer par la menace, aux individus les plus fortunés de la planète, un « impôt sur le droit de vivre ». Il reparaît un an après son dernier coup d'éclat en Italie.


première visite de Fantomas chez lors Mac Rashley

Dans les Highlands, le château de lord Edward Mac Rashley, troisième fortune mondiale, menacé par Fantômas.

Fort de ses méfaits passés, Fantômas a l'idée d'extorquer par la menace, aux individus les plus fortunés de la planète, un « impôt sur le droit de vivre ». Edward Mac Rashley, un richissime lord écossais, subit ce chantage. Le commissaire Juve, son adjoint l'inspecteur Bertrand, le journaliste Fandor et sa fiancée Hélène, dépêchés par le grand quotidien Le Point du Jour, sont invités dans son château pour confondre le coupable. Sous les traits d'un ami intime de Mac Rashley qu'il vient d'assassiner (sir Walter Brown), Fantômas tue le lord écossais. Puis il endosse son apparence, à l'insu de tous. De plus, il fait passer Juve pour fou en déposant dans sa chambre puis en les subtilisant peu après les cadavres de ses deux victimes.

son château proche du Loch Ness

Le commissaire Juve et l'inspecteur Bertrand croient bien faire en portant tous deux un kilt à la réception.
Chasse à courre, ici à Honington, Lincolnshire (Angleterre) en 2011.
... dans la fôret aux alentours du château.

Fantômas découvre que pour lui résister, les riches se sont associés à des malfaiteurs. Il organise une chasse au renard, pendant laquelle il enlèvera plusieurs victimes de son chantage. Mais lors d'une bagarre il est démasqué par André Berthier, secrétaire du châtelain, secrètement épris de Lady Mac Rashley - en fait sa complice, désireuse de supprimer son époux. Hélène assiste au meurtre de Berthier. Fantômas lance des sbires à sa poursuite mais elle est sauvée in extremis par Fandor, qui capture l'un d'entre eux. Fandor et Hélène se réfugient avec lui dans une cabane isolée, en pleine forêt. Ils apprennent les manœuvres de Fantômas. Par la bouche de leur prisonnier, ils font croire au criminel qu'il les a supprimés.

Capturés, Juve et Bertrand sont conduits au repaire de Fantômas, dans les sous-sols du château. Le malfaiteur, qui a repris sa véritable apparence, charge Juve d'informer Mac Rashley que le lendemain à minuit, il doit lui remettre au nom des riches, sous peine de mort, un million de dollars en diamants. Malgré la réprobation de son subordonné, Juve accepte de se rendre complice du criminel. Il transmet l'ultimatum au lord écossais, sans se douter qu'il n'est autre que Fantômas. Il lui explique même le fonctionnement du système d'alarme qu'il a fait installer pour capturer son ennemi. Peu avant minuit, Juve remet au châtelain un coffret contenant la rançon demandée ; à cette occasion, il tente de subtiliser une pierre précieuse mais Bertrand l'en empêche... Il gagne une pièce voisine, pour monter la garde avec son adjoint. Fantômas, qui a repris les traits du maître des lieux, reçoit la visite de Lady Mac Rashley. Elle le menace d'un pistolet avant d'arracher son masque : c'est Hélène, rejointe peu après par Fandor. Fantômas déclenche le signal d'alarme. Aussitôt accourus, Juve et Bertrand pointent malencontreusement leur arme dans le dos de Fandor et Hélène. Profitant de la confusion, Fantômas entre dans la cheminée. Une porte blindée se referme derrière lui. De l'âtre s'échappe une épaisse fumée dans un bruit assourdissant : le malfaiteur s'enfuit en fusée ! Des avions de chasse décollent. L'un d'eux abat la fusée en plein vol. Le commissaire Juve et ses compagnons exultent, croyant leur ennemi juré enfin mort. Mais toujours sous les traits du lord écossais, Fantômas roule tranquillement à bicyclette, le coffret de diamants posé sur son porte-bagage avant. Ses hommes de main le rejoignent en voiture, où il prend place. Le véhicule s'éloigne.

[photo de l'un des avions qui détruit la fusée]


"Fantômas a décidé de prélever un «impôt sur le droit de vivre» auprès des plus grosses fortunes de ce monde. Ses victimes se réunissent dans un château en Ecosse. Naturellement, la police française dépêche sur place le commissaire Juve, accompagné de son assistant, dans le but de tendre un piège au célèbre malfaiteur. Sur place, le policier reçoit l'aide du journaliste Fandor et de sa fiancée, Hélène. "

http://nimotozor99.free.fr/top-realites-jeunesse-fantomas-contre-scotland-yard.htm

http://nimotozor99.free.fr/fantomas--journal-juillet67.htm

http://nimotozor99.free.fr/fantomas-scotland-yard-bonne-soiree-1967.htm

« Fantômas est mort »

Production et réalisation modifier

name="SagaDeFunès" Anonyme, « Deuxième époque, la consécration (1964 / 1966) : 4. Fantômas contre Scotland Yard – 1967 », Saga Louis de Funès, sur lemondedesavengers.fr, années 2010 (consulté le ).

Genèse et développement 3 modifier

Fantômas contre Scotland Yard

Après l'ultramoderne Fantômas se déchaîne, l'Écosse permet de retrouver le romanesque et le macabre des feuilletons originaux.
Contexte des précédents films

Fantômas

d'André Hunebelle

Fantômas en 1964, Fantômas se déchaîne en 1965

Volontés pour le troisième



tiré de l'article sur la trilogie : Les deux premiers Fantomas de Hunebelle subissent l'influence des films de James Bond, phénomène cinématographique, sociologique et culturel majeur de l'époque. Le premier film de la série, James Bond 007 contre Dr No sort deux ans auparavant et Hunebelle propose, selon Jean-Pierre Desagnat, premier assistant sur Fantomas se déchaîne, « une version pleine de bonhomie des films de James Bond » qui déferlaient alors sur les écrans. La référence est même explicite dans les dialogues lorsque Juve tance ses policiers dans Fantomas se déchaîne : « De quoi auriez-vous l'air si Fantômas était arrêté par un zéro-zéro-quelconque ? [...] Nous sommes à l'époque des agents secrets et des gadgets [...] Vous n'allez jamais au cinéma ? » / Pensant l'intérêt du public émoussé pour ce genre, les scénaristes et le metteur en scène décident de revenir aux sources pour le dernier volet de la série. Hunebelle déclare dans le journal Combat en  : « Nous allons nous rapprocher du Fantômas traditionnel, celui des romans de Marcel Allain, et renoncer à l'esprit James Bond. » S'il est vrai que cet épisode est plus macabre que les deux précédents (un cadavre apparaît puis disparaît, etc.), on retrouve encore dans le film quelques ingrédients du cocktail « bondien » comme les gadgets (la moviebox), les véhicules extraordinaires (une fusée), les cascades, etc. L'humour reste cependant très présent.



l'intrigue écossaise permet de retrouver le romanesque et le macabre des feuilletons originaux.

"Jean Halain, au printemps 1966 : « Nous allons nous rapprocher du Fantômas traditionnel, celui des romans de Marcel Allain, et renoncer à l’esprit James Bond. »[13] Il cherche une histoire qui revient aux prodiges originels, aux faux cadavres qui se lèvent de leur lit de mort et aux machinations à double fond."

André Hunebelle  : « Il y aura quelques aspects fantastiques, car Jean Halain a eu l'habileté de situer son histoire en Écosse et d'y introduire quelques fantômes, faux bien entendu, mais qui permettront tout de même quelques effets d'épouvante »[13].

En , entre les sorties de Fantomas et Fantomas se déchaîne, dont il venait de lire le scénario, Marcel Allain, le seul auteur survivant, âgé de 80 ans, avait désavoué au détour d'un entretien ces adaptations modernes, rejetant leur ton, les idées ajoutées, la transformation de certains personnages et de l'intrigue établie au cours de ses volumes[1],[14]. : l'avis détaillé comptera surtout pour le 2 !

Le scénario porte d'abord le nom de Fantasia pour Fantomas, puis le tournage du film est annoncé à l'automne 1966 avec pour titre La Vengeance de Fantomas, avant d'adopter le titre définitif de Fantomas contre Scotland Yard[15]. À noter, le titre final est trompeur : Scotland Yard est le nom donné par métonymie à la police du Grand Londres, donc à une juridiction placée en Angleterre, à l'autre bout de la Grande-Bretagne et non en Écosse[16]. Dans les années 1950 et 1960, de nombreux polars anglais comportent « Scotland Yard » dans leur titre[16].

name="Justamand" François Justamand, « Fantômas revient ! », sur objectif-cinema.com, (consulté le ).


Sociétés, budget et équipe[17]

Hunebelle peu rigoureux dans l'écriture de ses comédies ; tout le monde participe aux scénarios, grandes libertés[18]

L'essentiel de l'équipe artistique et technique des deux précédents Fantomas revient. André Hunebelle réalise, entouré des assistants Jean-Pierre Desagnat et Michel Wyn, à qui il laisse souvent la main[19]. Jacques Besnard, occupé par le montage de son premier film Le Grand Restaurant, ne participe pas à ce troisième opus et laisse son poste de réalisateur de la seconde équipe à Michel Wyn[18]. À nouveau, le scénario est écrit par Jean Halain, auteur de chaque film de son père, et Pierre Foucaud qui, outre les deux autres Fantomas, a scénarisé pour Hunebelle quatre OSS 117 et plusieurs films de cape et d'épée[20]. La production demeure assurée par la Gaumont (SNEG), représentée par Alain Poiré, et la Production artistique et cinématographique (PAC), société d'Hunebelle[19], encore une fois associés à un coproducteur italien, ici Fair Film[21]. La production accorde un budget de 6,4 millions de francs, des moyens ainsi en augmentation de film en film (presque le quart part dans les cachets de la distribution)[15]. Les décors sont toujours de Max Douy (arrivé sur le deuxième), les costumes de Mireille Leydet et la musique de Michel Magne[22]. Hunebelle travaille en famille puisque Halain est son fils et la costumière son ancienne épouse[19]. Le maquilleur Gérard Cogan continue de concevoir les masques de Fantômas, après avoir fabriqué ceux du Bossu (1959)[23].

pour le 1 ou 2 : En , la Gaumont renouvelle la détention des droits d'adaptations au cinéma et à la télévision jusqu'en 1975, en reversant 20 000 francs à Marcel Allain[19].

Distribution des rôles 3 modifier

section distribution : Jean Marais incarne Fantômas, lorsqu'il arbore son masque vert bleu et qu'il se fait passer pour sir Walter Brown puis pour le criminel Giuseppe Luigi. Il campe aussi les cadavres brièvement aperçus de Walter Brown et Giuseppe Luigi. Jean-Roger Caussimon, parfois avec de légères prothèses sur son visage, joue Fantômas dans les scènes où il porte le masque de lord Mac Rashley, après l'avoir tué. Toutes ces interprétations de Fantômas sont liées par la voix de Raymond Pellegrin[24],[25].

Fantomas contre Scotland Yard

Laurent Schenck, « Fantômas contre Scotland Yard : pourquoi Jean Marais était-il jaloux de Louis de Funès ? », sur Allociné, (consulté le ).

https://echoretro.fr/film-livre-fantomas-1964-67/


Louis de Funès, Marais, Demongeot pour ce film / Marais, Demongeot, de Funès pour le 1 / Marais, de Funès, Demongeot pour le 2

de Funès trépignant

Parfaitement conscient de la situation, Marais hésite d'ailleurs à reprendre son rôle : « Pour ma part, je ne voyais pas vraiment l'intérêt de poursuivre cette aventure. La vraie vedette était de Funès. Je sentais bien que ma carrière cinématographique marquait le pas et que je devais davantage me consacrer au théâtre, où on me proposait des rôles plus consistants. J’ai fini par céder à la sollicitation d'Alain Poiré sans me faire trop d'illusions sur l'épaisseur de mon personnage, et puis je ne voulais pas laisser tomber mon ami André Hunebelle. De Funès jouissait d’une immense popularité et j’en étais très heureux pour lui »[3].

pour l'article général : Hunebelle avait déjà mis en scène un duo composé d'un journaliste et de son photographe, dans sa trilogie Georges Masse (Mission à Tanger, Méfiez-vous des blondes et Massacre en dentelles)[26].

détailler l'avis de Demongeot sur son rôle, le fait que les scénaristes ont un peu accédé à sa requête en la mettant plus au cœur de l'action

l'ancien « jeune premier »

L'assistant Jean-Pierre Desagnat estime leurs relations « très bonnes sur le premier film. Sur le deuxième, l'ambiance a commencé à se déliter car Marais estimait que de Funès avait un rôle plus important que le sien. Et sur le dernier, Hunebelle s'est arrangé pour que chacun ait ses séquences, séparées, pour qu'ils ne travaillent pas trop ensemble[1] ».

équipe : La maison Torrente fournit les robes portées par Hélène, après Réal puis Jacques Heim pour les deux premiers films (parce qu'il est mort, sa maison de couture a fermé ?).

Tournage 3 modifier

Fantomas contre Scotland Yard

http://nimotozor99.free.fr/wyn-michel.htm

  • à Édimbourg, pour profiter du défilé quotidien de musiciens en kilt à heure fixe[18]
  • une petite équipe britannique avec Michel Wyn pour tourner les plans extérieurs là-bas[18]
Un château médiéval.
Le château de Roquetaillade, en Gironde, décor extérieur du château écossais de lord Mac Rashley.

Le tournage de Fantomas contre Scotland Yard s'étend du au , soit dix semaines de travail[27]. Contrairement à Fantomas se déchaîne, qui avait permis à toute l'équipe d'apprécier Rome, aucun acteur ne quitte le territoire français puisque les prises de vues sont réalisées dans « une Écosse factice », selon les mots du décorateur Max Douy[4],[28]. Laurent de Funès raconte que c'est son grand-père qui a imposé de tourner en France plutôt qu'en Écosse, pour s'épargner un trop lointain tournage[29]. Mylène Demongeot déclare à l'inverse : « Nous sommes tous déçus de ne pas aller en Écosse »[30].

Max Douy explique que « les châteaux écossais sont décevants : beaucoup trop petits »[4],[28]. Le décorateur déniche finalement le château de Roquetaillade, aux environs de Bordeaux, remanié par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, et correspondant selon Douy « à l'idée qu'on pouvait se faire d'un castle écossais »[4],[28]. Le rassemblement du départ de la chasse est filmé devant le château, avec le concours du club hippique de la Gourmette de Langon[31]. Les intérieurs du château sont bâtis en studios, Jacques Douy, frère et assistant du décorateur, résumant un travail de reproduction « sérieux, respectueux, réaliste. Nous avons pioché à plusieurs sources dans ce qui était spécifique dans l'architecture anglaise des XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Nous avons également fait des décors de films fantastiques, mais c'était drôle, ce n'était pas Nosferatu ! »[31].

« Fantomas, c'est du cinéma naïf. En terme de décor, c'est une transposition de l'architecture existante vers la fantaisie. Escaliers en vrille, voûtes bleu vif, dédales de couloirs… Si l'on excepte Marguerite de la nuit (1955) d'Autant-Lara, je suis rarement allé aussi loin dans l'imaginaire, l'extravagance. Il m'a fallu créer (…) un faux château écossais avec lit électrique, labyrinthe souterrain, lance-fusée… On s'écartait complètement du réalisme. Ce qui est jubilatoire : dans la folie, on dispose d'une grande liberté de création. À condition de rester fonctionnel. (…) On peut concevoir un décor fou, mais sans jamais perdre l'efficacité dramatique. Objectivement, ces Fantomas façon Hunebelle subissaient l'influence des James Bond, aux décors crées par Ken Adam : gigantisme, gadgets, futurisme… Adam, qui lui-même s'inspirait des décors français des années 30-40 : immenses, très compliqués, très recherchés. »

— Max Douy, décorateur de Fantomas se déchaîne et Fantomas contre Scotland Yard, 2001[4],[32].

studios de Saint-Maurice[27] ou studios de Boulogne[31] ?

La forêt de Fontainebleau.

L'arrivée aux abords du château de Mac Rashley, sur le ... des trois pendus, puis la scène de la chasse à courre sont tournées dans la forêt de Fontainebleau, cadre déjà abondamment utilisé par Hunebelle dans ses œuvres précédentes[4].

les cascades à cheval

souvenirs de Claude Carliez

cascades de Marais

Mylène Demongeot et Louis de Funès réclament de tourner sur des cheveux factices[n]. André Hunebelle accepte à contrecœur[n]. Les deux tournent sur de faux chevaux en bois articulés (avec un ventilateur pour faire flotter la chevelure de Demongeot) et ne filment que quelques vrais plans à cheval, tandis que d'autres plans lointains ont recours à des doublures[n]. Des cascadeurs font néanmoins remarquer à l'actrice qu'elle montait parfaitement avec eux sur le tournage des Trois Mousquetaires (1961)[n],[note 1]. / Demongeot particulièrement mal à l'aise en cheval depuis un incident qui aurait pu être bien plus grave sur L'Enlèvement des Sabines (1961) (voir Tiroirs secrets, à des pages différentes)

https://archive.org/details/tiroirssecrets0000demo/page/300/mode/2up?q=fantomas

Marais utilise son cheval Sultan pour la septième fois (après ...)[13],[o].

https://www.google.fr/books/edition/Mes_ann%C3%A9es_Lumi%C3%A8re/WgRlAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&bsq=fantomas+contre+scotland+yard&dq=fantomas+contre+scotland+yard&printsec=frontcover

très détaillé : https://www.aeromovies.eu/2021/09/fantomas-contre-scotland-yard.html / + erreurs avions : https://www.erreursdefilms.com/comp/voir-toutes-les-erreurs-film-Fantnimas-contre-Scotland-Yard-FAN3-p3.html

Ambiance de Funès / Marais

Desagnat : « Les relations entre Jean et Louis ont été très bonnes sur le premier film. Sur le deuxième, l’ambiance a commencé à se déliter car Marais estimait que de Funès avait un rôle plus important que le sien. Et sur le dernier, Hunebelle s’est arrangé pour que chacun ait ses séquences, séparées, pour qu’ils ne travaillent pas trop ensemble. »[1]

depuis le premier film, séparation claire entre une bande « Fufu » et une bande « Jeannot »[o]

Michel Wyn confie : « Le rôle de Jean Marais était escamoté au profit des pitreries de de Funès, au fur et à mesure des films. Marais éprouvait une certaine amertume, il dépassait les cinquante ans et avait du mal à effectuer les cascades. »

rôle qui s'amenuise[n].

Demongeot évoque à propos de Marais ses vaines « revendications musclées auprès d'André Hunebelle, un vieux monsieur respectable mais qui n'en fait qu'à sa tête et ne tient compte de l'avis de personne »[n].

« Sur chaque film, Hunebele disposait d'une importante seconde équipe, chargé de tourner les séquences d'action. Lui se gardait les séquences avec les acteurs. (…) Louis de Funès était devenu une vraie star. La cote de Marais, elle, baissait. Il avait la cinquantaine resplendissante, très athlétique. Mais plus l'âge de jouer les jeunes premiers à l'infini. Comme je mettais en boîte les séquences d'action, Marais ne tournait pratiquement qu'avec moi. Très peu avec Huneblle. En revanche, de Funès travaillait tout le temps avec André. Quand Louis se déplaçait sur la seconde équipe, Hunebelle l'accompagnait. Forcément, Marais, qui était l'homme le plus charmant du monde, en concevait de l'amertume. C'est humain… On le considérait moins comme une vedette, plus comme un cascadeur amélioré.

D'autant qu'il commençait à avoir des problèmes pour accomplir ses acrobaties. (…) Je me souviens en particulier de la chasse à courre, dont le tournage a été assez éprouvant. Jean Marais, sur un cheval en pleine course, devait détacher la selle d'un cavalier ennemi. Il n'y arrivai pas. Après chaque prise, je faisais preuve de diplomatie : « C'était pas mal Jeannot. Mais je crois qu'il faut recommencer… » Il râlait. Je lui ai même proposé d'utiliser un cascadeur. Il a refusé catégoriquement : « Ah non ! Ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer à me faire doubler ! » Il avait longtemps incarné un idéal chevaleresque : là, il prenait conscience qu'il arrivait au terme de cet emploi… »

— Michel Wyn, réalisateur de la seconde équipe de Fantomas contre Scotland Yard, 2001[4].


La scène de la cascade aérienne, après la chasse au renard, met en scène un avion de tourisme à immatriculation française Morane-Saulnier MS.502 Criquet c/n 389[33].

appartenant à Gérard Streiff[34]

déjà apparu en tant qu'avion de reconnaissance allemand dans La Grande Vadrouille : https://www.impdb.org/index.php?title=La_grande_vadrouille

L'Écosse et autres modifier

Le village écossais d'Inveraray, où sont filmés certains plans du générique, les rares véritablement tournés en Écosse.

pas de tournage en Ecosse à part Michel Wyn[4]

« Fantômas contre Scotland Yard, lieux de tournage », sur lieuxtournage.fr, années 2010.

passage sous une arche en pierres à Fettercairn[35].

« Fantomas contre Scotland Yard, les lieux de tournage : Inveraray (Écosse) et château de Roquetaillade (Aquitaine) », sur defunes.free.fr, 2003-2012 (consulté le ).

name="Reelstreets" (en) « Fantômas contre Scotland Yard », sur reelstreets.com (consulté le ). : la plupart des extérieurs

L'arrivée des quatre Français en Écosse est tournée avec les comédiens sur le tarmac de l'aéroport du Bourget (près de Paris) à la descente d'un Vickers Viscount de la British European Airways, des images ensuite rattachées au montage à des plans filmés à l'aéroport d'Abbotsinch près de Glasgow[34],[33],[35]. Des plans nocturnes de Londres — Piccadilly Circus et la Tamise au niveau du pont et du palais de Westminster — sont également filmés pour la scène où Fantomas se rend en Lincoln Continental au port fluvial de la ville pour rejoindre la réunion de malfrats dans les eaux internationales[35],[36],[37],[38]. Les changements de pays expliquent l'alternance de voitures aux volants à droite ou à gauche, pour des scènes toutes censées avoir lieu au Royaume-Uni[36]. Enfin, un plan d'exposition de l'immeuble parisien de la rédaction du Point du jour est repris de Fantomas se déchaîne[36].

La destruction de la fusée exploite des stock-shot de diverses origines, aux couleurs différentes, certains en noir et blanc et de qualité médiocre

Bande originale 3 modifier

Mettre Une DS dans le ciel et expliquer en note que cette musique du 2 est reprise telle quelle dans le 3 ?

Analyse modifier

La dérive comique achevée modifier

« Nous devons tous admettre que Louis de Funès est devenu l'âme de ces trois films. »

— Mylène Demongeot, Mémoires de cinéma, 2011[n].

Gros plan montrant le visage d'un comédien d'une cinquantaine d'années au jeu très expressif.
Louis de Funès finit de détourner à son profit l'univers de Fantômas, désormais vampirisé par les scènes comiques du commissaire Juve. (ou la photo de Juve et Bertrand à Rome)

tout le détail de la mise en valeur de de Funès... au détriment de Jean Marais (et Mylène Demongeot) : Dicale pages 325-326

classique funésien : ses difficultés avec la langue anglaise, qu'il compense par du franglais[9] Mais le reste du film est entièrement en français (ref Erreurs).

Le rôle de l'inspecteur Bertrand, faire-valoir de Juve, paraît même plus étoffé que celui de Fandor voire de Fantomas[9],[p].


Avant tout une nouvelle itération de personnage autoritaire, irascible, odieux mais sans être antipathique, multipliant les « grimaces », les colères, les agitations, comme il peut le faire dans un Gendarme, Oscar ou un film de Gérard Oury[q].


L'assistant Michel Wyn reconnaît que « c'est de Funès qui ramasse tout. Ce qui, à mon sens, déséquilibre le récit. Dans Scotland Yard, Marais dans son double rôle devient un accessoire, un élément périphérique de l'intrigue »[4].


Jean Marais, la cinquantaine passée

Mylène Demongeot reconnaît aussi que son rôle se rétrécit mais n'en prend pas ombrage[n].

Marc Lemonier voit dans Fantomas contre Scotland Yard le « chant du cygne » du Jean Marais cascadeur, puisqu'il y accomplit pour la dernière fois des prouesses semblables à celles ses succès de cape et d'épée des deux dernières décennies. [les exemples] Il escalade la tour du château comme dans Le Capitan. D'ailleurs, en cette fin des années 1960, ce troisième Fantomas est l'un de ses ultimes films d'action, avant qu'il ne s'éloigne du genre et, plus largement, du grand écran.


Michel Wyn déclare lui aussi : « je l'ai vécu comme une sorte de chant du cygne pour Jean Marais dans son statut de héros noble et intrépide »[4].

Un retour aux sources ? modifier

La Citroën DS volante, gadget mythique de Fantomas dans Fantomas se déchaîne, symbole de l'influence de James Bond sur la trilogie d'Hunebelle.

Après la surenchère technologique des deux premiers films,

Souvestre et Allain

malgré le comique, le retour aux sources de Fantomas : macabre, humour noir (les pendus), cadre historique (le château), l'aspect fantastique et mystérieux de l'Ecosse

https://cinedweller.com/movie/fantomas-contre-scotland-yard-la-critique-du-film/

Le plan de l'« impôt sur le droit de vivre » et la réflexion de Fantômas sur les gangsters et les riches de ce monde, qui ne seraient qu'une seule et même entité, cadrent avec le côté cynique et anarchiste du personnage originel[9].

pas que l'influence de James Bond, aussi tout le cinéma d'action français, dont ceux de Marais-Hunebelle[r].

moins de gadget à la James Bond ?

Juve, à l'inverse, ne convoque plus de gadgets[1]. L'évasion de Fantomas est à la fois technologique et rudimentaire : après sa disparition à bord de son sous-marin de poche et l'envol de sa DS volante dans les précédents opus, le maître du crime fait croire qu'il part dans une fusée mais s'échappe cette fois en bicyclette[1]

https://www.persee.fr/doc/ephe_0000-0002_1997_num_110_106_12816

https://books.google.fr/books?id=SCX_o6vuq58C&pg=PA453&lpg=PA453&dq=Rapha%C3%ABlle+Moine,+%C2%AB+Les+Fantomas+de+Hunebelle+:+la+d%C3%A9faite+d%27un+mythe&source=bl&ots=LKtTQgyJai&sig=ACfU3U0ROLuEYUdoQfnqHhwkZJovOXISHw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjY7YyAkeT8AhXSVKQEHd8LDD0Q6AF6BAgqEAM#v=onepage&q=scotland&f=false

[39].

http://www.frenchfilms.org/review/fantomas-contre-scotland-yard-1967.html : une référence aux films de Feuillade dans les cagoules des sbires

Accueil modifier

Box-office 3 modifier

"des stocks shots montrant des images de la patrouille de France sensée intercepter la fusée de Fantômas, images d'archive de l'armée en noir et blanc bardés de rayures,"[16]


http://www.boxofficestory.com/fantomas-louis-de-funes-et-jean-marais-box-office-1964-a138003722

Fantômas contre Scotland Yard

name="BO Story" Renaud Soyer, « Fantômas contre Scotland Yard », Box-office Louis de Funès, sur Box-office Story, (consulté le ).

http://www.boxofficestory.com/fantomas-contre-scotland-yard-louis-de-funes-box-office-1967-a91183329

engouement

Fantomas contre Scotland Yard sort sur les écrans le . Les deux précédents étaient sortis à Noël[16]. Pour Louis de Funès, il s'agit de son premier film à sortir après La Grande Vadrouille, dont les salles ne désemplissent toujours pas quatre mois après (bientôt huit millions d'entrées)[s].

À l'instar des deux premiers Fantomas et des autres films funésiens, le troisième prend la tête du box-office parisien dès sa première semaine, un démarrage cependant moins conséquent que ses deux prédécesseurs[16].

Les Aventuriers

En un an, le film enregistre 2,7 millions d'entrées[40], soit moins que les deux premiers opus[t].

name="BO Louis de Funès" Renaud Soyer, « Louis de Funès, box-office », sur Box-office Story, (consulté le ).

name="BO Jean Marais" Renaud Soyer, « Jean Marais, box-office », sur Box-office Story, (consulté le ). tout de même mieux que ses autres films personnels ? / ne connaîtra plus de tels succès en tête d'affiche[16].

name="BO André Hunebelle" Renaud Soyer, « André Hunebelle, box-office », sur Box-office Story, (consulté le ). : dernier grand succès, à part peut-être son ultime retour au genre de cape et d'épée avec le diptyque des Quatre Charlots mousquetaires en 1974.

et Demongeot ? http://www.boxofficestory.com/box-office-mylene-demongeot-c26986566

Tableau France modifier

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Source : « BO hebdo France 1967 » sur Box-Office Archives, d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo.
1 au 10e 52 467 52 467 entrées 7 La Grande Vadrouille
2 au 2e 323 747 376 214 entrées 51 La Grande Vadrouille
3 au 2e 279 247 655 461 entrées 52 La Grande Vadrouille
4 au 2e 184 247 839 708 entrées 49 La Grande Vadrouille
5 au 3e 122 257 961 965 entrées 44 La Grande Vadrouille
6 au 4e 125 588 1 087 553 entrées 39 Les Aventuriers
7 au 4e 116 279 1 203 832 entrées 42 Les Aventuriers
8 au 6e 100 769 1 304 601 entrées 45 Les Aventuriers
9 au 5e 86 658 1 391 259 entrées 49 La Grande Vadrouille
10 au 7e 56 886 1 448 145 entrées 41 La Grande Vadrouille
11 au 3e 76 759 1 524 904 entrées 44 La Grande Vadrouille
12 au 7e 37 156 1 562 060 entrées 36 La Grande Vadrouille
13 au 7e 43 775 1 605 835 entrées 32 La Grande Vadrouille
14 au 25e 17 476 1 623 311 entrées 20 La Grande Vadrouille
15 au 15e 17 544 1 640 855 entrées 21 La Grande Vadrouille
16 au NC 10 471 1 651 326 entrées NC El Dorado
17 au 24e 15 033 1 666 359 entrées 18 El Dorado
18 au 25e 15 457 1 681 816 entrées 27 La Grande Vadrouille
19 au 11e 24 170 1 705 986 entrées 26 La Grande Vadrouille
20 au 13e 21 184 1 727 170 entrées 29 La Grande Vadrouille
21 au 13e 22 831 1 750 001 entrées 30 La Grande Vadrouille
22 au 9e 45 590 1 795 591 entrées 47 La Grande Vadrouille
23 au 9e 37 498 1 833 089 entrées 46 La Grande Vadrouille
24 au 6e 40 540 1 873 629 entrées 45 Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot
25 au 10e 35 854 1 909 483 entrées 38 Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot
26 au 7e 51 103 1 960 586 entrées 39 Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot
27 au 5e 69 402 2 029 988 entrées 38 Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot
28 au 6e 56 704 2 086 692 entrées 40 Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot
29 au 15e 37 172 2 123 864 entrées 34 On ne vit que deux fois
30 au 11e 57 801 2 181 665 entrées 40 On ne vit que deux fois
31 au 17e 42 706 2 224 371 entrées 40 On ne vit que deux fois
32 au 19e 38 996 2 263 367 entrées 43 On ne vit que deux fois
33 au 20e 40 274 2 303 641 entrées 37 Oscar
34 au 16e 46 050 2 349 691 entrées 47 Oscar
35 au 28e 30 983 2 380 674 entrées 46 Oscar
36 au 18e 34 646 2 415 320 entrées 42 Oscar
37 au NC 21 917 2 437 237 entrées NC Oscar
38 au 21e 27 734 2 464 971 entrées 41 Oscar
39 au 17e 25 984 2 490 955 entrées 39 Oscar
40 au 22e 20 250 2 511 205 entrées 37 Les Grandes Vacances
41 au 23e 27 721 2 538 926 entrées 48 Les Grandes Vacances

Tableau Paris modifier

Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation du film, semaine par semaine, à Paris et en banlieue
Source : « Box-office hebdomadaire Paris 1987 » sur Box-Office Story, d'après Ciné-chiffres/Le Film français
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
1 au 1er 54 691 54 691 entrées Fantomas contre Scotland Yard
2 au 5e 48 493 103 184 entrées La Canonnière du Yang-Tsé
3 au 2e 48 326 151 510 entrées La Canonnière du Yang-Tsé
4 au 4e 31 063 182 573 entrées La Canonnière du Yang-Tsé
5 au 3e 20 843 203 416 entrées Les Aventuriers
6 au 7e 19 816 223 232 entrées La Nuit des généraux
7 au 10e 19 056 242 288 entrées Les Aventuriers
8 au 11e 17 421 259 709 entrées La Grande Vadrouille
9 au 10e 14 142 273 851 entrées Les Aventuriers
10 au NC 4 900 278 751 entrées Les Aventuriers
11 au 6e 25 133 303 884 entrées Hombre
12 au 7e 18 782 329 017 entrées Le Soleil des voyous

Postérité modifier

surveiller la redirection : Fantomas à Moscou

Le quatrième Fantomas se serait déroulé à Moscou, idée encouragée par le triomphe des films en Russie.

Lors de la première de Fantômas contre Scotland Yard, Jean Marais évoque déjà la réalisation d'une quatrième aventure, « peut-être à Moscou »[41],[t]. Les scénaristes planchent en effet sur un quatrième film[u]. Le triomphe commercial colossal remporté par les trois films dans ce pays serait l'une des raisons d'un tel choix[u]. La Russie demeure d'ailleurs une destination rare pour le cinéma français[41].

Mylène Demongeot raconte que Hunebelle anticipait déjà lors du troisième qu'un quatrième film serait trop cher, au vu de l'augmentation des cachets du trio de film en film[30].

Les exigences financières de Marais et de Funès peuvent être interprétées comme une manière officieuse de refuser une nouvelle collaboration[41].

En 2011, Demongeot explique qu'elle n'a appris le projet de suite que des années après[n].

aurait révélé que Fandor est le fils de Fantômas[41]


Bertrand Dicale, biographe funésien, résumé : « [d'une suite, Jean Marais] n'en a franchement plus envie, tant son personnage est désormais écrasé par Juve. Et ce dernier [Louis de Funès] n’a certainement plus envie de se contraindre à partager l'affiche avec un partenaire aussi réticent, surtout pour une série qui s'essouffle »[42].

là aussi : Jean Marais ne veut plus cotoyer de Funès qu'il ne supporte plus + voir Juve devenir trop important / et de Funès ne veut plus s'imposer tourner avec quelqu'un avec qui il a de mauvais rapports + une série au succès déclinant et loin de ses autres résultats commerciaux[1].

Sa série du Gendarme s'étalera, elle, sur six films[41].


Marais retrouve une dernière fois Hunebelle pour la mini-série télévisée Joseph Balsamo (1973), ultime aventure de cape et d'épée. Au cinéma, approchant la soixantaine, il tourne un dernier film d'action, Le Paria (1969), proposé par le coordinateur des combats et cascades Claude Carliez, avant se retirer momentanément du grand écran au profit du théâtre et de la sculpture.

notoriété de Fantômas

Dans la mémoire du grand public, la trilogie Fantomas d'André Hunebelle finit par éclipser l'image pré-existante de Fantômas, désormais reconnu par son masque vert-bleu et le commissaire Juve comique de Louis de Funès

Les premières adaptations muettes de Louis Feuillade ne sont connues que des cinéphiles[v]. Les films intermédiaires — Fantômas (1932), Fantômas (1947) et Fantômas contre Fantômas (1949) — sont tombés dans l'oubli[w].

D'ailleurs, pour le public, notamment les générations les ayant découvert à la télévision, les trois Fantomas appartiennent surtout à « la galaxie des films avec Louis de Funès », plutôt qu'à l'ensemble des adaptations de Fantômas ou même aux films avec Jean Marais[x]. [x].

Les Fantômas de Claude Chabrol au tournant des années 1980[13]. : reconnues comme bien plus fidèles par les fantômassophiles mais plus jamais rediffusée depuis, et elle aussi oubliée


Vörös tér, háttérben a Vaszilij Blazsennij székesegyház, szemben a Szpasszkaja-torony, egykor a Kreml főbejárata, jobbra a Lenin mauzóleum. Fortepan 100640.jpg

soubresaut de l'Affaire Dupont de Ligonnès, en 2019 : https://www.lepoint.fr/culture/nos-films-du-dimanche-soir-fantomas-contre-scotland-yard-13-10-2019-2341007_3.php

un scénario de fan : Fantômas à Moscou de Juste Leblanc - Édition Studio SoWhat - 2022 - ISBN : B09TY44M7M

Alain Chabat à propos de Fantômas contre Scotland Yard

Exploitations ultérieures modifier

Télévision modifier

https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/87928/quels-sont-les-films-les-plus-rediffuses-a-la-tele-.html : souvent diffusé l'été

À l'instar des autres films de Louis de Funès, la trilogie Fantomas est régulièrement programmée à la télévision française et remporte de bonnes audiences, s'instaurant comme un classique[4],[y].

Trilogie Fantômas modifier

La Planète des singes (franchise)

grand succès international, notamment en Russie où il devient un phénomène de société.

Anecdote : L'auteur Marcel Allain a fait reconnaître à un tribunal que les Fantomas avec Jean Marais et Louis de Funès ne faisaient pas peur.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Histoire de la série modifier

Une genèse difficile à établir modifier

premier film modifier

Pour Fantômas la même année, il touche un cachet de 200 000 francs[g], contre 300 000 francs pour la star Jean Marais (soit 50 % de moins)[h], tandis que Mylène Demongeot, le premier rôle féminin, reçoit 33 000 francs, et le second rôle Jacques Dynam 12 000 francs[i].

deuxième film modifier

Pour la suite de Fantômas, Fantômas se déchaîne (1965), le contrat de Louis de Funès prévoit une paie de 200 000 francs plus 5 % des recettes jusqu'à 50 000 francs[h], soit 250 000 francs, contre au moins 400 000 francs — et un pourcentage des bénéfices — prévus pour Jean Marais[z].

troisième film modifier

Pour le troisième et ultime Fantômas, Fantômas contre Scotland Yard (1967), il finit par dépasser Jean Marais : ce dernier reçoit avec son cachet plus des parts sur les recettes du film la somme de 400 000 francs, laquelle comprend les honoraires de son agent, tandis que de Funès a un cachet fixe de 500 000 francs[aa].

Projet d'un quatrième film modifier

[vidéo] Le "kikilapasfait?" de Gilles Botineau : Fantomas à Moscou sur YouTube

Aspects de la production ? modifier

Personnages et interprètes modifier

Jean Marais, Fandor et Fantomas modifier

Les masques sont d'ailleurs une récurrence dans l'œuvre de l'acteur : du lourd maquillage de La Belle et la Bête (1946), le loup de Nez de cuir (1952), le déguisement de Lagardère dans Le Bossu (1959), ou encore les prothèses faciales sur scène pour César et Cléopâtre en 1957, jusqu'aux ultimes variations des Fantomas[ab].


Bande originale modifier

analyse : Gérard Dastugue, « Fantômas (Michel Magne) : l'homme aux cent visages », sur underscores.fr, (consulté le ).

Accueil modifier

Accueil critique modifier

Succès en France modifier

Succès international modifier

La trilogie connaît un triomphe en URSS[43], où les trois films enregistrent respectivement 45,5 millions[44], 44,7 millions[45] et 34,3 millions d'entrées[46], soit un soviétique sur quatre[47]. Les films arrivent à l'Est à la faveur d'un accord d'échange culturel signé lors de la visite officielle de Charles de Gaulle en Russie en , échangeant les deux premiers Fantômas contre les deux parties d'Anna Karénine[43],[47]. Dans ce pays qui n'a pas accès à James Bond et aux productions hollywoodiennes, Fantômas devient un phénomène de société[43],[47]. C'est ce succès qui aurait incité à envisager un quatrième film se déroulant en Russie (ref). À leur sortie en salles, les cinémas sont débordés par la foule, que la police contient difficilement[43]. De très nombreux délits (vols, braquages, cambriolages, tags nationaliste ou antisoviétiques) sont commis au nom de Fantômas, ou signés d'un « F »[43], à une époque où la criminalité est d'ailleurs en hausse[47]. Voyant une très mauvaise influence de ce personnage sur la jeunesse, le KGB finit par interdire la diffusion de la trilogie[47]. La trilogie demeure culte en Russie, bien que boudée par les nouvelles générations depuis l'arrivée massive des films américains dans les années 1990[43]. Une parodie a même été tourné avec le personnage d'Aniskin (ru), policier comique soviétique : Aniskin contre Fantômas (ru) (1973)[43]. Dans les années 2010, un hacker russe est surnommé « Fantômas » pour sa capacité à ne pas se faire prendre[48].

où 60 millions de Soviétiques vont le plébisciter[n 1]

Erwann Pensec, « Ces films français ayant crevé l’écran et marqué les esprits en Russie », sur rbth.com, Russia Beyond, .

Accueil de l'auteur Marcel Allain modifier

Marcel Allain, le seul des auteurs de Fantômas encore en vie (Pierre Souvestre est mort en 1914), est très mécontent du résultat des trois adaptations tournées par Hunebelle. Il poursuit en justice la société Gaumont pour les torts moraux et commerciaux qu’auraient causés ces « films grotesques » à son œuvre littéraire. Le tribunal de grande instance de Paris conclut en sa faveur en janvier 1969 : « Attendu que Fantômas […] est essentiellement un être qui "fait peur" ; […] que le caractère bouffon des films litigieux révèle la dénaturation complète de l’œuvre », le tribunal rend caduque le contrat entre Marcel Allain et Gaumont, ordonne l’évaluation de son préjudice et la réévaluation de ses gains à 3 % des recettes des films.[49]

Analyse modifier

Un Fantômas d'un genre nouveau modifier

L'influence de James Bond modifier

Le succès de James Bond inspire la modernisation de Fantômas. Une Aston Martin DB5 et une statue de cire de Sean Connery à l'exposition Bond in motion du London Film Museum (en).

Ou une capture d'écran d'une bande-annonce

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Photomontage des décors de Ken Adam

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les gadgets du 2 : http://nimotozor99.free.fr/fantomas-gag-main.htm : la troisième main, micro caché dans les pommeaux de douche

les décors :

« Fantomas, c'est du cinéma naïf. En terme de décor, c'est une transposition de l'architecture existante vers la fantaisie. Escaliers en vrille, voûtes bleu vif, dédales de couloirs… Si l'on excepte Marguerite de la nuit (1955) d'Autant-Lara, je suis rarement allé aussi loin dans l'imaginaire, l'extravagance. Il m'a fallu créer un repaire sous le Vésuve, un faux château écossais avec lit électrique, labyrinthe souterrain, lance-fusée… On s'écartait complètement du réalisme. Ce qui est jubilatoire : dans la folie, on dispose d'une grande liberté de création. À condition de rester fonctionnel. Le souci d'un décor bien pensé, c'est de respecter la dramaturgie. (…) On peut concevoir un décor fou, mais sans jamais perdre l'efficacité dramatique. Objectivement, ces Fantomas façon Hunebelle subissaient l'influence des James Bond, aux décors crées par Ken Adam : gigantisme, gadgets, futurisme… Adam, qui lui-même s'inspirait des décors français des années 30-40 : immenses, très compliqués, très recherchés. [plus précision sur l'aspect très français des décors] »

— Max Douy, décorateur de Fantomas se déchaîne et Fantomas contre Scotland Yard, 2001[4],[32]

.

La dérive comique due à Louis de Funès en Juve modifier

https://www.google.fr/books/edition/De_l_%C3%A9crit_%C3%A0_l_ecran/SCX_o6vuq58C?hl=fr&gbpv=1&dq=fantomas+contre+scotland+yard&pg=PA462&printsec=frontcover


le ton de plus en plus comique : Dès la sortie du troisième, le critique Robert Chazal, fervent soutien de Louis de Funès, voyait le processus comme naturel : « Succès oblige. Le commissaire Juve faisant plus rire que Fantômas et Fandor ne font frémir, ce nouvel épisode abandonne l'angoisse au profit du comique »[50],[51].

Postérité modifier

le film de Gans

https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Vincent-Cassel-dans-la-peau-de-Fantomas-153851

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cassel-sera-fantomas-27-04-2010-901155.php

Jamal Henni, « Le torchon brûle entre les « héritiers » de Fantômas et Thomas Langmann », sur bfmtv.com, BFM TV, .

Notes / Références modifier

  1. Des années plus tard, Demongeot reconnaît que cette exigence avec Louis de Funès relevait surtout du caprice et d'une volonté d'embêter Hunebelle, « comme deux gamins insupportables »[n].
  2. L'album indique que cette piste appartient à la bande originale de Fantomas contre Scotland Yard mais la scène dans la DS volante est pourtant dans Fantomas se déchaîne.

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  2. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Champreux
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  1. a b c d e f g h i et j Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées CineComedies
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ObjectifCinéma
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