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Controverses sur le déclenchement de la mort subite (SUD ou SIDS) modifier

Au cours des trois années qui ont suivi l'introduction des six vaccins en Europe à l'automne 2000, cinq enfants sont morts dans les 24 heures suivant la vaccination, ce qu'on appelle les morts subites inexpliquées (SUD). Les enfants avaient entre 4 et 23 mois et étaient considérés comme étant en bonne santé. À cette époque, environ 3 millions d'enfants en Europe avaient été vaccinés avec des vaccins sextuples. Les incidents ont ensuite été examinés par l'Institut Paul Ehrlich (PEI, Institut fédéral allemand pour les vaccins et les médicaments biomédicaux) et le Comité scientifique de l'Agence européenne des médicaments [21] [22].

Dans tous les cas, la cause du décès n'est pas claire. Étant donné que dans trois des cinq cas, un trouble des crampes a été signalé dans la famille, les experts ont discuté de ce fait comme un déclencheur possible. Cependant, les descriptions cliniques des rapports de cas individuels n'ont pas fourni de preuves claires que l'épilepsie dans la famille pouvait être un facteur de risque. Les infections virales, les maladies métaboliques, les réactions allergiques et les obstructions respiratoires ont été discutées comme d'autres causes possibles de décès, mais cela n'a pas pu être clarifié de manière concluante en l'absence de protocoles d'autopsie standardisés. La mort subite du nourrisson (MSN) a également été considérée comme une cause, bien qu'il s'agisse par définition d'une MUE jusqu'à la première année de vie. Cependant, les cas de PEID sont en baisse depuis des années dans la plupart des pays européens.

La majorité des experts ont conclu qu'un lien de cause à effet entre la vaccination et le décès des enfants n'a pas été prouvé. L'Agence européenne des médicaments n'a pas recommandé de modifier l'utilisation des vaccins à six temps car, sur la base des preuves disponibles, il n'y avait pas de risque pour la santé publique [22].

À la suite de la première enquête sur le lien avec la MSI, tous les décès inexpliqués d'enfants de moins de deux ans qui ont été signalés ont fait l'objet d'une enquête approfondie en Allemagne, y compris les cas de mort subite du nourrisson. Une anomalie statistique a peut-être été découverte au cours de la deuxième année de vie avec l'un des deux vaccins sextuples : dans une distribution aléatoire, il fallait s'attendre à un décès au maximum peu après l'administration du vaccin, mais deux décès ont été déterminés[23]. Du point de vue statistique, il n'est pas possible de tirer des conclusions significatives avec des chiffres aussi faibles, mais seulement à partir d'un millier de fois environ la période d'enquête précédente. Le second vaccin examiné n'a montré aucune anomalie. Le signal statistique qui s'est produit n'a pas été confirmé par la suite, car aucun autre décès n'a été signalé en rapport avec les vaccins sextuples. La conclusion de l'étude recommande une observation étroite de ces incidents et une enquête plus approfondie sur ceux-ci. Une étude commandée par le RKI (TOKEN) a examiné les 254 décès inexpliqués, soudains et inattendus survenus entre juillet 2005 et juillet 2008 afin d'établir un lien éventuel avec les six précédentes vaccinations [24].

En outre, les pathologistes munichois ont décrit des anomalies dans l'autopsie des cas de MUE, qu'ils ont attribuées au vaccin Hexavac [25]. Cette publication non révisée a cependant été rejetée par la suite en raison de la méthodologie d'enquête utilisée [26]. 27]. 28] En particulier, le non-respect des normes internationales en matière d'autopsie a été fortement critiqué.

Entre-temps, une étude de suivi a montré que les déclarations des pathologistes munichois étaient fausses et que les vaccinations, y compris la vaccination sextuple, ne sont pas une cause du SMSN/SUD, mais au contraire peuvent éventuellement protéger contre le SMSN [29] [29].


Controverse sur la suspension de l'autorisation de mise sur le marché d'Hexavac modifier

Suite à l'approbation des vaccins sextuples en Europe en 2000, l'Agence européenne des médicaments a procédé à un examen de routine de cette approbation en 2005. Cette étude a également examiné les indications d'une protection à long terme insuffisante du vaccin sextuple Hexavac contre l'hépatite B. Par mesure de précaution, l'Agence a recommandé de suspendre l'approbation du vaccin combiné. Elle a souligné que le produit ne posait aucun problème de sécurité. Selon l'IPE, il n'y a pas de besoin aigu d'agir chez les enfants vaccinés avec l'Hexavac. Toutefois, il se peut qu'ils doivent recevoir une vaccination supplémentaire contre l'hépatite B à une date ultérieure[18]. D'ici 2015 au plus tard, il aurait fallu communiquer les raisons du retrait du vaccin Hexavac du marché, savoir si un réexamen du statut des enfants vaccinés contre l'hépatite B à ce moment-là est maintenant en cours et qui paiera cette vaccination et toute autre vaccination supplémentaire. Ni l'IPE ni la STIKO au RKI n'ont fait de déclaration à ce sujet. Depuis la dissolution de l'entreprise commune, le successeur légal est la société Sanofi [30].

Les opposants à la vaccination supposent qu'il existe un lien entre la controverse sur les cas de MUE et le retrait de l'Hexavac, mais cela ne peut être prouvé [31]. Depuis 2000, environ 1,5 million d'enfants en Allemagne ont été vaccinés avec l'Hexavac, ce qui, dans le cas hypothétique d'un lien, entraînerait un risque de MUE inférieur à 0,0003%.

Scandale du vaccin INFANRIX Hexavalent modifier

Source : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/scandale-du-vaccin-infanrix-178599

J'ai compilé, pendant des jours, des informations glanées sur le net et ai croisé celles-ci avec le plus de méthode possible. Le livre du Professeur Michel Georget, agrégé de biologie sur les vaccinations, m'a beaucoup aidée dans ma quête d'un certain éclairage sur l'épineux et stressant problème du vaccin Infanrix hexavalent. Je n'ai d'autre légitimité que celle d'une Mamie qui a des petits enfants très jeunes et qui est soucieuse de leur bien-être. Il n'est pas nécessaire d'être un professionnel de santé, pour se faire un avis, comme il n'est pas nécessaire d'être politologue pour glisser un bulletin de vote dans l'urne.

Nous sommes tous concernés !

Un scandale indéniable : "la prise en otage, la vente forcée"

Le vaccin DT Polio (Diphtérie Tétanos Polio) dit tétravalent est obligatoire. Son coût est de 14 €uros.

On assiste à une pénurie de ce vaccin organisée, ou pas, par les laboratoires pharmaceutiques. Les labos qui fabriquent ces vaccins, GSK (Glaxo Smith Kline) et Sanofi Pasteur, évoquent un changement de calendrier vaccinal dans plusieurs pays, qui a fait grimper la demande et des difficultés dans la production de vaccins.

Un autre vaccin de remplacement, l'Infanrix, dont le coût est de 39 €uros, devient donc par "vente forcée", imposé. Il couvre six maladies (diphtérie, tétanos, polio, hib, coqueluche, hépatite B).

Bizarrerie de calendrier : Depuis 2014 le vaccin pentavalent (qui couvre 5 maladies : diphtérie, tétanos, polio, hib, coqueluche) a aussi disparu du circuit.

Aberration : il est illégal d'imposer ce vaccin comme il est illégal de le refuser.

Les risques modifier

L'Infanrix Hexa est un vaccin combiné qui regroupe des vaccins importants en une seule prise. Les risques sont d'origines diverses :

Les risques liés au sujet que l'on vaccine. Les vaccinations de routine et de masse se font généralement sans examen préalable (aucune investigation n'est faite auprès des tout petits).

Les risques liés à la partie vaccinante : le vaccin contre l'hépatite B est soupçonné d'un lien avec la sclérose en plaque. Le journal "le Monde" du 5 juin 2015 pointe du doigt la valence contre l'hépatite B, et souligne qu'il est étrange d'immuniser les nourrissons contre cette infection transmise par voie sexuelle (article non retrouvé RF). Or, ce vaccin est accusé à tort ou à raison de provoquer des maladies.

Les risques engendrés par la réaction immunitaire, comme un choc incontrôlé (choc anaphylactique).

Les risques de contaminations.

Les risques liés aux additifs (adjuvants, inactivateurs, conservateurs, stabilisateurs et autres excipients). Dans l'Infanrix, on trouve entre autres, du formaldéhyde et des sels d'aluminium. D'après le Professeur Joyeux, ces deux substances sont dangereuses et pourraient provoquer la myofascite à macrophages (c'est à dire : syndrome associant douleurs musculaires, articulaires et fatigues chroniques).

Le formaldéhyde (autrement dit, le formol) modifier

En juin 2004, le centre international de recherche sur le cancer a classé cette substance en catégorie 1, c'est à dire, cancérogène avéré chez l'homme.

L'aluminium modifier

L'aluminium est utilisé comme adjuvant car il est un puissant stimulateur du système immunitaire. Cependant, des découvertes récentes révèlent aussi ses propriétés neurotoxiques. Un autre adjuvant, sans risque et qui a fait ses preuves depuis des dizaines d'années (le phosphate de calcium) a été retiré progressivement. L'aluminium est normalement éliminé par les reins, sauf chez les nourrissons dont la fonction rénale n'est pas encore bien en place. La barrière hémato-encéphalique des bébés n'est pas complètement formée et est donc davantage perméable aux substances toxiques dont l'accumulation serait facilitée par son mode de transport dans le sang. Un bébé de 15 mois qui reçoit son quatrième vaccin héxavalent de routine, reçoit 100 fois la dose d'aluminium qui ne devrait être excédée dans son sérum sanguin (source : Jean Pilette docteur en médecine, membre de l'Européan forum for vaccine vigilance).

Madame la Députée Européenne Michèle Rivasi, Professeur agrégé en SVTU, a réclamé un moratoire sur tous les vaccins contenant de l'aluminium, demande précédemment formulée par un groupe d'études de l'Assemblée Nationale, en application du principe de précaution. L'Académie de médecine avait reconnu que l'aluminium pouvait pénétrer dans le cerveau, mais s'était déclarée hostile à tout moratoire. La conférence de presse organisée le 12 novembre 2012 était édifiante ! Elle s'intitulait : "nocivité des sels minéraux dans les vaccins, du soupçon aux certitudes". Madame Michèle Rivasi et les chercheurs français dont le professeur Romain Ghérardi (neurologue et directeur de l'INSERM), le professeur François Authier (neurologue, responsable des tests diagnostiques) ainsi que les chercheurs étrangers Christopher Exley, Christopher Shaw, Yéhuda Shoenfeld (directeur d'une unité de l'INSERM) étaient conviés. Or, malgré la reconnaissance du problème par l'Académie de médecine, malgré de nombreuses publications scientifiques internationales, l'ANSM (agence du médicament, anciennement AFSSAPS) vient de refuser tout financement à l'équipe INSERM de l'hôpital Henri Mondor (Créteil) qui travaille depuis 18 ans sur cette question. POURQUOI ?

Profits, obscurantisme et intérêts politiques  : modifier

Monsieur le Professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008, se désolait : "ce sont souvent les adjuvants qui créent ces problèmes de réactions anormales aux vaccins... , j'enrage de voir que ce problème est totalement nié pour des intérêts pharmaceutiques, des intérêts politiques". En un mot, on risque de tuer ou de rendre malade nos enfants pour de le profit. Monsieur André Cicolella, Président du réseau environnement santé a dénoncé, à l'AFP du 12 novembre 2012, la "position obscurantiste des autorités sanitaires qui tendent à marginaliser les experts". Des documents obtenus par le Professeur Lucia Tomlijenovic du Neural Dynamics Research Group révèlent que les compagnies pharmaceutiques et les autorités de santé, connaissent les multiples dangers associés à ces vaccins, mais ont choisi de ne pas les divulguer. Le docteur Richard Horton, rédacteur en chef du journal médical mondialement connu "The Lancet", a récemment déclaré : "une grande partie des résultats de recherches publiés sont au mieux, sujets à caution, si non, complètement faux". Souvenons-nous de la découverte, lors du scandale du médiator, du "club Hippocrate", qui réunissait une centaine de députés, club financé par GSK (source : site bigpharma et conflits d'intérêts). En 2009, Madame Marisol Touraine, appartenait au club "avenir de la santé", un groupe de pression financé par le labo GSK fabriquant du vaccin Infanrix (source : wikipédia). La liste des membres du club "avenir de la santé" est interminable (ministres, députés et sénateurs) La firme tient tout le monde ! Source : le site "le club avenir de la santé", avec la liste complète des noms. L'ancienne ministre de la santé, Michelle Barzach, a été présidente du labo GSK. Depuis novembre 2012, le conseil d'Etat, a reconnu à 6 reprises le lien aluminium vaccinal et myofascite à macrophages. La maladie peut se déclencher 10 ans après la vaccination.²

La vaccination a éradiqué beaucoup de maladies. Je ne suis pas une personne anti-vaccin, bien au contraire, je suis reconnaissante à la science de ces bienfaits. Cependant, je suis persuadée que l'attitude des laboratoires, toujours plus cupides, conjuguée à l'obscurantisme, a abouti à notre méfiance, voire à notre défiance. Le principe de précaution qui devrait prévaloir est bafoué, pire encore, on assiste à une opposition farouche et suspecte des grands laboratoires et du pouvoir. N'oublions pas que sur 675 personnes siégeant à l'agence du médicament, 415 (soit 62,4 %) déclarent avoir des intérêts dans l'industrie pharmaceutique et cosmétique. Souvenons-nous de la découverte, lors du scandale du Médiator, du "club Hippocrate" qui réunissait une centaine de députés. Ce club était financé par ... les laboratoires GSK ! (source : site big pharma et conflits d'intérêts).

Je suis atterrée par ce que j'ai lu sur les conflits d'intérêts, les compromissions, les personnes corrompues, achetées, le mépris affiché envers les experts qui ne partagent pas l'avis du "politiquement correct".

Je suis atterrée par le dévolu jeté par les laboratoires sur les plus faibles, les moins instruits, au fin fond de l'Afrique, auxquels il est facile d'arracher un pseudo consentement éclairé pour des essais thérapeutiques.

Je suis, sans réserve, pour un vaccin contre le manque d'humanisme. modifier

Espérons que le gouvernement et la ministre de la santé, Madame Marisol Touraine, entendront nos interrogations prégnantes et notre légitime colère. Le dernier rebondissement en date (le 15 février 2016) est la saisine du conseil d'Etat par Maître Bergel Hatchuel, mandatée par des citoyens signataires de la pétition du docteur Joyeux. C'est le dernier épisode rocambolesque de cette mauvaise farce après un recours gracieux resté lettre morte et .... une perte de dossier par les services du ministère de la santé !

Infanrix hexa : le document confidentiel accablant du site Initiative Citoyenne sur la mort subite des nourrissons sur deux ans, après vaccination (lien ci-dessous)

http://initiativecitoyenne.be/article-infanrix-hexa-le-document-confidentiel-accablant-113251207.html

L’obligation vaccinale est-elle contraire aux droits du patient ? modifier

Source : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/07/13/l-obligation-vaccinale-est-elle-contraire-aux-droits-du-patient_5159992_4355770.html

En effet, on lit dans l’article L1111-4 du code de la santé publique que « toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement ». Mais attention : contrairement à ce qu’affirme la page Facebook Anonymous France (qui n’a en réalité aucun lien avec le mouvement Anonymous et qui diffuse un nombre significatif de fausses informations), il existe des exceptions. Le texte précise en effet ceci : « Les dispositions du présent article s’appliquent sans préjudice des dispositions particulières relatives au consentement de la personne pour certaines catégories de soins ou d’interventions. » Or, il y a précisément une exception concernant la vaccination. L’article L3116-4 du code de la santé publique indique que « le refus de se soumettre ou de soumettre ceux sur lesquels on exerce l’autorité parentale ou dont on assure la tutelle aux obligations de vaccination (…) [est] puni de six mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende ». Cette disposition va être supprimée. En présentant le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, qui étend à onze le nombre de vaccins obligatoires, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a précisé mardi 26 septembre qu’il n’y aurait « pas de sanction pour les personnes qui ne seront pas vaccinées ». En revanche, les parents qui refusent de vacciner leur enfant (et donc mettent potentiellement en jeu leur santé) pourront toujours être poursuivis, et risquent jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende – une situation qui reste théorique, car les poursuites sont très rares. Le Comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination, composé de professionnels de santé, de représentants de la société civile et de chercheurs en sciences humaines, préconisait d’instaurer des « clauses d’exemption », équivalentes à une clause de conscience pour les parents hostiles à la vaccination. Mais cette solution a été écartée par le ministère. La véritable sanction se fera par le biais d’un refus d’accès aux structures collectives. Les enfants nés après le 1er janvier 2018 devront recevoir les onze vaccins obligatoires pour être admis en crèche, à l’école ou à la garderie. Il reste donc possible de refuser de faire vacciner ses enfants à condition de ne pas leur faire fréquenter la collectivité.

Vaccins : ne pas jouer aux apprentis sorciers modifier

Source : https://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/04/vaccins-ne-pas-jouer-aux-apprentis-sorciers_4647254_3232.html

Une pétition contre la vaccination obligatoire des enfants avant 11 ans fait recette sur Internet.

Publié le 03 juin 2015 à 20h13 - Mis à jour le 04 juin 2015 à 11h33

C’est une étrange pétition qui fait un malheur sur la Toile : lancée le 19 mai par le professeur Henri Joyeux, elle se prononce contre la vaccination obligatoire pour les enfants avant 11 ans en France, celle contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. En un peu plus de dix jours, elle a recueilli plus de 530 000 signatures. Cette triple vaccination passe par un produit dit hexavalent qui immunise contre trois autres maladies : la coqueluche, les infections à Haemophilius influenzae type b et l’hépatite B. Or, depuis la fin janvier, deux des trois produits vaccinaux sont en « rupture de stock effective », selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Pour répondre à l’obligation de faire vacciner leurs enfants, les parents doivent se procurer en pharmarcie l’Infanrix Hexa, un vaccin dont la protection contre l’hépatite B pourrait accroître le risque – ce qui n’est pas scientifiquement démontré – de développer une sclérose en plaques. Le professeur Joyeux met en avant ces « dangereux adjuvants » pour mener son combat contre la vaccination obligatoire, y voyant même « une histoire de gros sous » alimentée par les laboratoires pharmaceutiques. Cela a déclenché une violente polémique, où les injures remplacent parfois les arguments. La ministre de la santé s’est jetée dans la mêlée, affirmant que « la vaccination ne se discute pas ». Pour Marisol Touraine, la responsabilité d’un médecin « est de rassurer, d’expliquer, et non pas d’inquiéter et de faire peur ».

Discours anxiogène

Cette pénurie de vaccins, qui ne devrait pas être résorbée avant l’été, est préoccupante et place devant leurs responsabilités les rares industriels du vaccin – Sanofi Pasteur MSD et GlaxoSmithKline – comme les pouvoirs publics. On peut s’étonner que les laboratoires n’aient pas mieux planifié une production de vaccins qui n’est ni saisonnière ni occasionnelle, puisqu’elle répond à une obligation sanitaire. Depuis mai, Sanofi Pasteur MSD a mis transitoirement à la disposition des médecins des vaccins contre la diphtérie et le tétanos fabriqués au Canada. A l’heure où la confiance envers les vaccins et les médicaments est en baisse continue depuis des années, il est du devoir des autorités, qui ont légitimement à faire respecter la vaccination obligatoire, de se donner les moyens d’en garantir l’accès.

Les vaccins ne sont pas des produits miracles, et nul ne conteste qu’ils aient parfois des effets indésirables. Mais il faut mesurer le chemin que la vaccination a permis de parcourir depuis des décennies dans la lutte contre un certain nombre de pandémies. La variole a été éradiquée depuis près de quarante ans. La poliomyélite a quasiment disparu. Et si elle est encore présente dans quelques pays, c’est que la protection vaccinale y a été insuffisante. Le constat est sans appel : chaque fois que la pression vaccinale faiblit, les agents infectieux gagnent la partie. En sonnant l’alarme de façon quelque peu tonitruante, le professeur Joyeux met utilement l’accent sur cette pénurie de vaccins. Mais son discours anxiogène est injustifiable. Si la santé publique ne cesse de progresser, elle le droit aussi à la vaccination. Il faut donc se garder de jouer aux apprentis sorciers. Dès lors que sa sécurité est garantie, la vaccination obligatoire des enfants ne saurait être remise en cause. A charge pour les pouvoirs publics et les laboratoires de fournir une information transparente.

Une campagne de désinformation sur un vaccin crée la polémique modifier

Source : https://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/05/28/23780-campagne-desinformation-sur-vaccin-cree-polemique

Une campagne de désinformation sur un vaccin crée la polémique

Portée par le Pr Henri Joyeux, une pétition signée par 470.000 personnes avance des arguments infondés contre les dangers de la vaccination.

Deux mois après l'avis du Conseil constitutionnel confortant l'obligation vaccinale, le sujet fait à nouveau l'actualité. Cette fois, la polémique vient d'un chirurgien-oncologue. Dans une pétition adressée à la ministre de la Santé, le Pr Henri Joyeux dénonce la pénurie des vaccins ne protégeant que contre les maladies à vaccination obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite). Le seul produit désormais disponible, affirme-t-il, coûte «sept fois plus cher» et exposerait les enfants à des dangers «inutiles». Mais ce texte au ton alarmiste, qui avait déjà recueilli jeudi soir près de 470.000 signatures, est contesté par les experts. D'autant que le Pr Joyeux, ex-président de l'association Familles de France, s'est déjà fait connaître pour ses positions non consensuelles sur la nutrition et sa méfiance envers les vaccins. Il s'exprime au nom de l'Institut pour la protection de la santé naturelle, un organisme privé controversé basé à Bruxelles.

Ruptures de stock et pénuries modifier

Le seul vaccin disponible contre les trois maladies à vaccination obligatoire (diphtérie, tétanos, poliomyélite), dénonce le Pr Joyeux, serait l'Infanrix hexa de GSK, qui contient trois vaccins supplémentaires (coqueluche + haemophilus + hépatite B). Le vaccin couvrant uniquement les trois maladies obligatoires, le DTPolio de Sanofi Pasteur, a effectivement été retiré du marché en 2008 avec l'accord de l'ANSM, en raison de réactions allergiques. Quant aux vaccins tétravalents (DTPolio + coqueluche ) et pentavalents (tetra + haemophilus ), ils souffrent de difficultés d'approvisionnement en raison d'une hausse de la demande d'antigène coquelucheux lié à une épidémie mondiale, et les autorités ont adapté la stratégie vaccinale début mars. Le vaccin hexavalent est certes le plus facile à se procurer, mais il n'est pas le seul disponible: un kit couplant le DT Vax et l'Imovax Polio peut être fourni gratuitement par Sanofi Pasteur MSD à la demande du médecin traitant. Le premier produit étant en rupture de stock depuis janvier, l'Agence du médicament a fait savoir début mai qu'un produit de substitution, importé du Canada, était mis à la disposition des patients français aux mêmes conditions.

Une vaccination superflue? modifier

En France, seules les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont obligatoires. Les autres vaccins (rougeole, coqueluche, hépatite B…) sont «recommandés». Mais le Haut Conseil à la santé publique a remis en cause en septembre la pertinence de cette distinction qui peut donner l'impression que ces derniers sont superflus, alors qu'ils sont «indispensables», rappelait alors au Figaro le Pr Jean-Louis Koeck, responsable du centre de vaccination de l'hôpital d'instruction des armées Robert-Picqué (Bordeaux) et fondateur du site mesvaccins.net. La coqueluche et l'haemophilus représentent désormais une menace plus forte pour les nourrissons que la diphtérie ou la poliomyélite, rappellent le Dr Koeck et le Dr Odile Launay, vice-présidente du comité technique des vaccinations. «Il faut les vacciner dès que possible, à partir de 8 semaines», explique cette dernière. Quant à l'hépatite B, un nourrisson présente peu de risques d'infection, mais vacciner tôt permet une meilleure immunité et participe à l'effort d'éradication de la maladie.

Un risque médical? modifier

Henri Joyeux reproche à l'Infanrix hexa de contenir aluminium et formaldéhyde, «deux substances dangereuses», et de contenir le vaccin contre l'hépatite B,« soupçonné d'un lien avec la sclérose en plaques». Enfin, vacciner des enfants contre six maladies à la fois augmenterait le risque de réaction immunitaire «incontrôlée» ou de maladie auto-immune. Utilisé en adjuvant, l'aluminium est accusé de pouvoir provoquer une myofasciite à macrophages, une maladie rare. Mais le Haut Conseil à la santé publique a récusé tout lien de causalité dans un rapport, en août 2013. L'Agence du médicament a toutefois accordé des fonds à un chercheur, Romain Gherardi, pour qu'il poursuive ses études sur cette maladie qui a probablement des causes génétiques. Le formaldéhyde «est présent dans le vaccin en quantités infinitésimales et sert à inactiver certains micro-organismes. Cela a toujours existé et les données montrent que c'est sans danger», réagit le Dr Launay. Les soupçons de lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la sclérose en plaques, nés au début des années 1990, ont fait l'objet d'une enquête officielle lancée en 1994 par l'Agence du médicament et d'études internationales dont aucune n'a «établi de lien causal entre ces événements indésirables et la vaccination contre le VHB», rappelait l'ANSM sur son site en 2012. Du côté des risques immunitaires, le Pr Koeck précise que les vaccins les plus récents «sont mieux tolérés et contrôlés que les anciens». «Il n'y a aucun lien entre le nombre de maladies contre lesquelles protège un vaccin et le nombre d'antigènes» (qui induisent la réaction, NDLR), ajoute le Dr Launay. «Faire ce type de raccourci montre une totale méconnaissance du sujet», s'insurge le Pr Koeck.

Toxicité de l'aluminium vaccinal modifier

Source : https://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ140210259.html


Question écrite n° 10259 de Mme Esther Sittler (Bas-Rhin - UMP) - publiée dans le JO Sénat du 06/02/2014 modifier

Mme Esther Sittler attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la toxicité de l'aluminium vaccinal. Le Conseil d'État a pris deux décisions favorables à la reconnaissance du lien entre myofasciite à macrophage et vaccination alumnique. Par ailleurs, le professeur Romain Gherardi a présenté ses travaux devant l'assemblée plénière de l'Académie de médecine. Il a mis en évidence le risque de myofasciite à macrophage causée par l'oxyhydroxide d'aluminium. Dans un contexte d'accroissement progressif de la couverture vaccinale, il craint que la population soit exposée à des quantités croissantes d'aluminium aux propriétés neurotoxiques connues. Elle lui demande par conséquent s'il ne conviendrait pas d'engager le retrait progressif des sels d'aluminium des vaccins humains et de contraindre, dans un premier temps les industriels à mettre sur le marché un vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DT Polio) sans aluminium afin de protéger en priorité les enfants.

Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé - publiée dans le JO Sénat du 03/04/2014 modifier

Le programme national d'amélioration de la politique vaccinale 2012-2017 a été élaboré sur la base d'une réflexion large, associant autour des directions ministérielles impliquées, sociétés savantes, professionnels de santé, ordres, collectifs d'usagers, agences sanitaires et instituts de recherche. Il vise notamment à améliorer la vaccination en population générale, avec un effort particulier porté sur la couverture vaccinale des moins de 18 ans et des jeunes adultes. La simplification du calendrier des vaccinations est l'une des actions portées par ce programme avec notamment l'objectif d'une facilitation de la mémorisation des rappels pour les professionnels de santé et les adultes. Cette action s'est achevée en avril 2013 avec la publication du nouveau calendrier vaccinal 2013 qui propose chez les adultes des rappels des vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite à 25, 45, 65 ans puis à 75, 85 ans en remplacement des intervalles décennaux. Cette simplification s'appuie sur des données récentes et le recul du temps qui permettent de confirmer que la durée de protection conférée par ces vaccins s'étend au-delà de 10 ans, sauf chez les personnes âgées à partir de 65 ans. De nombreux vaccins comportent dans leur composition des substances dénommées adjuvants dont l'ajout permet d'augmenter de façon spécifique la réponse immunitaire pour une même dose d'antigène vaccinal. Les principaux adjuvants utilisés sont des sels d'aluminium. Sur la base de nombreuses observations et essais réalisés lors du développement des vaccins, ce sont les sels d'aluminium qui sont apparus les meilleurs candidats pour leur pouvoir adjuvant et leur meilleure tolérance. Les vaccins adjuvantés par un sel d'aluminium sont utilisés avec un recul d'utilisation de plus de 40 ans dans l'ensemble du monde, constituant ainsi une large population de référence. Le remplacement des adjuvants aluminiques dans la composition des vaccins est subordonné à la réalisation des essais et études cliniques de développement spécifiques, démontrant l'efficacité et la sécurité d'emploi de la nouvelle composition vaccinale. Concernant la possibilité de disposer d'un vaccin DTPolio sans adjuvant aluminique, il n'existe actuellement pas un tel vaccin. À la demande de la ministre des affaires sociales et de la santé de poursuivre la recherche, l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a reçu une dotation spécifique pour une étude sur le sujet des conséquences de l'aluminium dans les vaccins et notamment sur la myofasciite à macrophages. La ministre a demandé la constitution d'un comité de pilotage indépendant de cette étude, sous l'égide de l'institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Ce comité de pilotage est composé de 10 personnalités scientifiques et d'un représentant de l'ANSM. Il se réunit régulièrement depuis le 27 mai 2013 pour concevoir l'étude puis la suivre et en analyser les résultats

Responsabilité et indemnisation des patients modifier

Source : http://nuxeo.edel.univ-poitiers.fr/nuxeo/site/esupversions/659b556d-b84f-4245-9162-990ea81b6cb1

Devant la gravité et la chronicité de leurs symptômes, certains patients souffrant de MFM ont déposé une demande d'indemnisation auprès de l'ONIAM (Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux). Jusqu'à maintenant, aucun de ces dossiers n'a abouti à une indemnisation de la part de cette administration. Devant ce refus, certains patients ont alors saisi le Conseil d'Etat.

Avant 2012, le Conseil d'Etat confirmait la décision de l'ONIAM en s'appuyant sur le manque de preuve sur le lien entre la vaccination et les troubles observés chez les patients : "les examens subis par l’intéressée en 1999 ont révélé l’existence d’une altération cellulaire dénommée « myofasciite à macrophages » localisée autour du point d’injection du vaccin, il ne résultait toutefois pas de l’instruction, compte tenu notamment de l’état actuel des connaissances scientifiques selon lesquelles la probabilité d’un lien entre la vaccination et les troubles constatés était très faible, que l’existence d’un lien de causalité direct entre la vaccination subie par Mme B et les troubles dont elle souffre soit établie".

Cependant, depuis décembre 2012, le Conseil d'Etat a modifié sa position sur la MFM en acceptant huit dossiers d'indemnisation (un en 2012, trois en 2013, deux en 2014 et deux en'2015). Dans son dernier jugement concernant la MFM, rendu le 22 juillet 2015, le Conseil d'Etat justifie sa décision ainsi : "dans le dernier état des connaissances scientifiques, l’existence d’un lien de causalité entre une vaccination contenant un adjuvant aluminique et la combinaison de symptômes constitués notamment par une fatigue chronique, des douleurs articulaires et musculaires et des troubles cognitifs n’est pas exclue et revêt une probabilité suffisante pour que ce lien puisse, sous certaines conditions, être regardé comme établi".

Suite à ce jugement, la victime a reçu de l'Etat une indemnisation de 3500 euros. On ne peut donc que constater que ce changement de position de la Justice vis-à-vis de la MFM met cette dernière en contradiction avec les conclusions plutôt rassurantes des autorités scientifiques. Le président de l'association E3M voit dans ces décisions rendues parle Conseil d'Etat une jurisprudence suffisamment solide pour permettre l'indemnisation de tous les patients atteints de MFM.

La Ministre de la Santé, Marisol TOURAINE, s'est exprimée sur ce sujet sensible de l'indemnisation des patients atteints de MFM au cours du débat de l'OPECST. Elle compte notamment beaucoup sur les résultats de l'étude menée actuellement par R.GHERARDI et FJ.AUTHIER pour trancher cette question.


Conclusion sur la Myofasciite à Macrophages modifier

Tout le monde s'accorde aujourd'hui à reconnaître le rôle joué par les adjuvants aluminiques dans l'apparition d'une lésion histologique appelée myofasciite à macrophages. Le sujet devient beaucoup plus sensible lorsque l'on essaie de rattacher celle-ci à des symptômes systémiques. A l'heure actuelle, au vue des données disponibles, rien ne permet d'affirmer clairement le lien entre la lésion histologique et la survenue de myalgies ou d'une fatigue chronique notamment. Cependant le débat n'est pas clos et de nombreuses questions et hypothèses restent en suspens. Quelle est la durée normale de persistance de ce tatouage vaccinal ? Existe-t-il des facteurs de risque génétiques ? Présentons-nous tous cette lésion suite à une vaccination utilisant un adjuvant aluminique ? En effet, aujourd'hui seules les personnes se plaignant de symptômes cliniques ont subi une biopsie musculaire pour mettre en évidence la lésion de la MFM. Pour des raisons éthiques, il n'est pas possible de réaliser un tel acte invasif sans bénéfice individuel chez des patients asymptomatiques. Dans tous les cas, la petite taille de la lésion laisse penser que la biopsie musculaire peut très bien être négative alors que la lésion est présente quelque part dans le muscle. On ne peut ignorer l'écho que cette pathologie trouve sur internet notamment par le biais de l'association E3M et les conséquences sur la couverture vaccinale de la population française. L'étude en cours conduite par l'INSERM en partenariat avec l'ANSM et le Ministère de la santé (résultats attendus dans le courant de l'année 2016) ainsi que le retour sur le marché d'un vaccin DTP sans aluminium semblent être les clés permettant d'apporter une réponse forte à l'inquiétude toujours plus importante d'une partie de la population vis-à-vis de la myofasciite à macrophages.

Discussion:Controverse sur la vaccination modifier

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Controverse_sur_la_vaccination

Concernant la propagande sur internet, je vous renvoie à ces différents articles sur le sujet : Libération, Le Monde, Contrepoints. SammyDay (discuter) 28 juin 2018 à 10:48 (CEST)

A propos du Professeur Henri Joyeux, certains wikipediens semblent vouloir le désigner comme un "antivaccinaliste", une personnalité "opposée à la vaccination" ou encore un "porte-étendard du mouvement" antivaccins dans cet article. Or, je rappelle qu'il n'en est rien et que cette question a été tranchée par la chambre disciplinaire nationale de l'Ordre des médecins qui a annulé sa radiation [1], soulignant que ses arguments "ne font que traduire les points de vue de certains scientifiques dans ce débat"[2] Ce médecin s'est également défendu d'être opposé aux vaccins, à la fois dans la presse et sur son site internet. D'autre part sa pétition de mai 2015 diffusée sur les réseaux sociaux demande à ce qu'un vaccin obligatoire soit de nouveau disponible [1], ce qui n'est pas compatible avec une supposée "opposition aux vaccinations". ... Akitsuna7 (discuter) 3 juillet 2019 à 15:56 (CEST)

Ces nuances devront être appréciées au regard des nombreuses sources qui parlent de lui comme le fer de lance des anti-vaccins selon Le Figaro, le docteur anti-vaccin selon le Huffington Post, ses propos anti-vaccin selon Le Monde ou les six académies scientifiques, dont celles de médecine et des sciences, qui ont dénoncé ses positions « scandaleuses » contre les vaccins, toujours selon Le Monde. Salsero35 3 juillet 2019 à 17:52 (CEST)

Conflits d'édition sur l'aluminium modifier

"Le Conseil d'État annule un refus d’indemnisation de deux patientes manifestant une myofasciite à macrophages, maladie qu'il lie à l'obligation vaccinale", et diverses décisions judiciaires :

L'innocuité des sels d'aluminium est-elle démentie par la justice ?

1) Ce que reconnaît (régulièrement) le Conseil d'État est le lien de causalité entre les sels d'aluminium, les myofasciites et ses symptômes cliniques. (voir par ex. l'arrêt N°369479 mérite votre attention). N'évoquer que "l'obligation vaccinale" n'a pas de sens, sauf pour souligner que ce fut la justice administrative qui fut saisie (Conseil d'État), plutôt que la Cour de Cassation, puisque l'État couvre ici le risque juridique des laboratoires.

L’innocuité des sels d'aluminium n'est donc pas établie, puisqu'il existe un préjudice grave reconnu.

2) Enfin, j'ai corrigé une information erronée qui laissait entendre qu'on utilisait de l'aluminium en France depuis 60 ans. Il me semble important de faire un historique à ce sujet (l'article est bien construit chronologiquement), notamment parce que l'argument "la sûreté de aluminium est démontrée depuis un siècle" est inexact, et régulièrement ajouté par des utilisateurs.

Signé: AlhambraL (modifié) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 85.26.72.116 (discuter), le 25 novembre 2019 à 20:19 (CET)

Il ne faut pas confondre le niveau judiciaire et le niveau scientifique. En droit administratif, il n'est pas besoin de démonstration de lien de causalité, une présomption de causalité suffit (pour être indemnisé). Le lien avec l'obligation vaccinale est nécessaire pour être indemnisé par l'Etat.
Il ne faut pas confondre aluminium et aluminium dans les vaccins. Il n'est pas dit que la sûreté de l'aluminium est démontrée depuis un siècle, puisqu'il existe une neurotoxicité de l'aluminium, il est dit que l'aluminium vaccinal est utilisé dans les vaccins inactivés depuis les années 1930, avec un profil de sécurité démontré.
Conflit d’édition L'article suivant [1] est intéressant, et la maxime « La finalité première du droit, c’est le juste, pas le vrai. » est froncièrement.. juste. S'il est justifié de mentionner ces décisions de justice dans l'article, ce serait d'une part via une source secondaire pour voir leur degré de notabilité et voir comment ils rapportent ces faits, et d'autre part sans sous-entendre que on est dans le vrai plutôt que dans le juste. --Jean-Christophe BENOIST (discuter) 25 novembre 2019 à 21:16 (CET)
Oui. Pour des sources secondaires, lisez cet article de Santé Magazine (2015) et cette dépêche de Sud Ouest (2017). L'aluminium est accusé explicitement. Sur la confusion entre niveau judiciaire et niveau scientifique :
  • (D'abord,) le niveau politique : ANSM, FDA, ministères. Le consensus est que le bénéfice surclasse tous les préjudices éventuels, et qu'il ne convient pas de modifier les pratiques de vaccination.
  • Le niveau judiciaire reconnaît que "l'existence d'un lien de causalité (...) [peut] sous certaines conditions, être regardé comme établi" (cf décisions du Conseil d'État). Il ordonne depuis 2013 l'indemnisation des victimes (mettant fin à des affaires judiciaires engagées depuis les années 1990). En Italie, une cour a établi en septembre 2014, par une décision définitive, un lien probable entre des dommages neurologiques (de type autistiques) et des adjuvants à base d'aluminium ou de mercure (voir ici ou cette source) ("because of the neurotoxic mercury, aluminum and [the child's] particular susceptibility from a genetic mutation"). Par contre, aux États-Unis, si la Cour spéciale du Programme d'indemnisation des préjudices de vaccins a débouté les plaignants (autistes) sur le thiomersal et le ROR, je n'ai pas trouvé de décision sur les adjuvants aluminiques.
  • Au niveau scientifique : la très grande majorité reconnaît (bien sûr) le profil de sécurité, mais en parallèle certains pointent la nocivité des sels d'aluminium (recherche expérimentale sur les animaux, études de l'équipe française sur les myofasciites, ou la sensibilité génétique).
Ainsi, il me semble important de ne pas sous-estimer la polémique au niveau scientifique :
- L'Institut Pasteur avait retiré l'aluminium de ses vaccins de 1974 à 1986, sur la base de suspicion de troubles allergiques. (voir ce document de l'ANSM, page 12)
- En 1986, l'aluminium revient en France, suite au rachat de la branche vaccin de l'Institut Pasteur par Mérieux (aujourd'hui Sanofi). Ce deviendra la seule option de vaccination à partir des années 1990.
- En 1994, le Dr Michelle Coquet (CHU de Bordeaux) met en évidence la première anomalie lors d’une biopsie musculaire.
- Puis viennent les travaux du Pr Gherardi (qui ont eu beaucoup de notoriété). La suite est décrite dans l'article (avec le rapport des 3 agences françaises en 2003 etc).
Je n'ai pas regardé pour les États-Unis, mais il serait bon de faire le panorama de la recherche. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 85.26.72.116 (discuter), le 25 novembre 2019 à 23:56 (CET)
Pour répondre rapidement juste sur le premier point, l'article de Santé Magazine et celui de Sud Ouest ne sont en aucun cas des sources secondaires. Dans le domaine médical, une source secondaire veut dire une méta-analyse ou une étude systématique. Merci de lire les règles qui sont sur: . --McSly (discuter) 26 novembre 2019 à 04:42 (CET)
Mais pour des condamnations judiciaires ?
NB: le lien ne m'affiche rien. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 85.26.72.116 (discuter), le 26 novembre 2019 à 09:11 (CET)
Désolé, le lien vers les règles à appliquer pour les sources médicales est .--McSly (discuter) 27 novembre 2019 à 03:03 (CET)
Pas de sources événementielles dans un tel article, des sources de fond SVP. Pas forcément méta analyse, cela peut être un livre d'une bonne maison d'édition ou un article de synthèse dans une revue notable. Mais hors actualité, le recul permet une bonne synthèse et distinguer ce qui est notable avec le recul, ou non. --Jean-Christophe BENOIST (discuter) 26 novembre 2019 à 09:30 (CET)
Cet article de synthèse dans le Monde diplomatique est-il de qualité suffisante ? Il reprend toutes les polémiques, en faisant mention de la décision du Conseil d'État (évoquée plus haut).
Et suffisant pour ajouter une ligne dans l'article  ? Par ex : "la toxicité des sels d'aluminium a été reconnue dans certains cas par la justice" — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2A02:2788:F4:DE8:8096:96D1:EA5E:86EC (discuter), le 27 novembre 2019 à 13:09 (CET)

Aluminium, notre poison quotidien - France 5 modifier

Source : https://www.youtube.com/watch?v=gTSgzjshBls

Controverse sur la vaccination modifier

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_la_vaccination

Vaccin contre l’hépatite B modifier

En 1992, l'OMS recommande aux États membres la vaccination universelle des enfants contre l'hépatite B. En juillet 1994, la France décide de proposer, dès la rentrée suivante, cette vaccination gratuite pour les enfants des classes de 6e. Ce programme scolaire est appuyé par une campagne intense de publicité (presse et télévision), non scientifiquement contrôlée et parfois dramatisante. En trois mois, près de 500 000 élèves sont vaccinés[3], mais les objectifs initiaux sont dépassés, des millions de jeunes adultes se font vacciner chez leur médecin. Ils sont estimés à six ou sept millions durant la seule année 1995[4]. Fin 1995, des cas de sclérose en plaques chez des personnes vaccinées sont notifiés et une controverse sur la responsabilité du vaccin dans l’apparition de la maladie éclate. Cent-six malades sont recensés en décembre 1996 et plus de mille en 2001[5], regroupés au sein de l'association REVAHB[6],[7]. La presse évoque alors un nouveau scandale sanitaire, du type de l’affaire du sang contaminé.

Le 1er octobre 1998, le ministre de la Santé Kouchner décide de suspendre la vaccination dans les collèges, tout en la maintenant pour les nourrissons, en laissant familles et médecins en décider par eux-mêmes. Un communiqué de l'OMS critique la position de la France, comme scientifiquement injustifiée et mettant en danger les programmes mondiaux de vaccination contre l'hépatite B[8]. De nombreuses études[9] se succèdent de 1999 à 2011, aucune ne détecte un sur-risque significatif, à l'exception de celle d'Hernan (2004)[10]. En 2012, le dernier bilan de l'AFSSAPS (Agence de sécurité sanitaire Française) indique qu'aucun élément nouveau n'est apparu pour mettre en cause cette vaccination, l'OMS et les agences sanitaires des principaux pays ayant la même position.

En France, la vaccination des nourrissons contre l'hépatite B stagne à 25 % jusqu'en 2004, puis remonte à 88 % en 2012[11], principalement, en raison des vaccins hexavalents (vaccinant contre six maladies dont l'hépatite B).

Condamnations et appels du Dr Henri Joyeux modifier

Le , Patrick Bouet – président du Conseil national de l'Ordre des médecins – annonce qu'il porte plainte auprès de la chambre disciplinaire de première instance de Languedoc-Roussillon contre Henri Joyeux pour l'ensemble de ses propos sur la vaccination[12]. L'Express estime que deux pétitions anti-vaccins sont au centre de l'affaire : dans une première pétition, Henri Joyeux critiquait une recommandation du Haut Conseil de la santé publique, qui, d'après L'Express, n'a jamais été suivie par le gouvernement, et qui préconisait l'abaissement de l'âge de la vaccination contre le papillomavirus pour les filles de onze à neuf ans. Le seconde pétition concernait le remplacement du vaccin DTPolio contre trois affections, la diphtérie, le tétanos et la polio, par un vaccin contre six affections. D'après L'Express, cette deuxième pétition « pointait la présence de sels d'aluminium comme adjuvant dans le vaccin en estimant que cela représentait un danger, ce qui n'est corroboré par aucune étude »[13].

La chambre disciplinaire de première instance de Languedoc-Roussillon prononce en 2016 la radiation d'Henri Joyeux[14], censée être effective à compter du [15] sous réserve d'un pourvoi en appel, lequel a alors un caractère suspensif de la radiation ; la chambre estime qu'il « a commis des manquements d’une extrême gravité au code de déontologie », a enfreint la loi, notamment « en indiquant des dangers pour la santé de suivre les recommandations du Haut Conseil de la santé publique » et n'a pas respecté l’article stipulant que « le médecin doit apporter son concours à l’action entreprise par les autorités compétentes en vue de la protection de la santé et de l’éducation sanitaire » et qu’« il participe aux actions de vigilance sanitaire »[16]. Face à l'instance régionale de l'Ordre des médecins, l'instance départementale de l'Ordre des médecins prend sa défense et fait appel de la décision de radiation, ce qui suspend cette décision[17]. Le , la chambre disciplinaire nationale d'appel de l’Ordre des médecins a, en appel, annulé cette radiation, estimant que ses propos anti-vaccination « n’excédaient pas le principe de la liberté d’expression »[18]. Les Académies scientifiques françaises réagissent à ce verdict dans un communiqué de presse, en déclarant que « la liberté d’expression a des limites » et qu'elle n'excuse pas les « allégations irresponsables » de Joyeux[19]. Lors de sa défense devant la chambre disciplinaire nationale d'appel, Joyeux a reconnu : « Oui, j’ai eu des mots forts, mais je n’avais pas à être à genoux devant des décisions du Haut Conseil à la santé publique, c’était mon rôle d’universitaire »[20].

Le , le Conseil national de l'Ordre des médecins annonce qu'il continue son action en justice contre Joyeux, introduisant un pourvoi en cassation devant le Conseil d'État, « au nom de la déontologie et de son engagement plein et entier en faveur de la vaccination »[13]. Le Conseil d’État casse l'annulation de la radiation le qui devra donc être rejugée devant l'Ordre des médecins. Le Conseil d’État motive sa décision en contestant le point de vue de la chambre disciplinaire nationale d'appel de l'Ordre des médecins qui estimait que Joyeux « ne s'opposait pas aux vaccinations et se bornait à en préconiser l'usage avec prudence et discernement ». Le Conseil d’État remet également l'argument en cause selon lequel Joyeux aurait respecté « les obligations de prudence » d'un médecin s'adressant au grand public, estimant qu'il avait fait usage de « termes polémiques »[21].


Notes et références modifier

  1. a et b Propos anti-vaccins : la radiation du Pr Joyeux annulée en appel
  2. Pr Joyeux : la chambre nationale disciplinaire annule en appel la radiation
  3. J. Brice, « Programme de valorisation de la vaccination contre l'hépatite B dans les collèges », Bulletin épidémiologique hebdomadaire, no 17,‎ , p.73-74
  4. P. Bégué, « Vaccination contre l'hépatite B en France », La Revue du Praticien. Médecine générale., no 381,‎ , p.33-39
  5. communiqué de presse de l'Afssaps 14 novembre 2002
  6. La contestation dans d'autres pays européens suivit avec plusieurs années de retard Vaccin anti-hépatite B en Italie, obligatoire en 1992, association de victimes créée en 2007
  7. « REVAHB - Association des victimes du vaccin hepatite B », sur www.revahb.fr (consulté le )
  8. La suspension de la vaccination contre l'hépatite B ne se justifie pas sur le plan scientifique. Communiqué de l'OMS du 2 octobre 1998.
  9. Calès P. « Vaccination anti-hépatite B et risque de sclérose en plaques : études cas-témoins ». Gastroenterol Clin Biol 2001
  10. (en) « vaccine safety WHO »
  11. O. Launay, « Vaccination contre l'hépatite B : où en est-on ? », La Revue du Praticien, vol. 65,‎ , p.953-961
  12. François Béguin, « Vaccins : l’ordre des médecins porte plainte contre le professeur Joyeux », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  13. a et b « Professeur Joyeux: l'Ordre des médecins va en cassation », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Vaccination : Henri Joyeux radié par l’Ordre des médecins », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  15. Site huffingtonpost.fr, 10 juillet 2016 (consulté le 10 juillet 2016).
  16. « Vaccination : Henri Joyeux radié par l’Ordre des médecins », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Radiation du Professeur Henri Joyeux : où en est-on ? », sur francetvinfo.fr, .
  18. « La radiation du Pr Joyeux pour ses propos anti-vaccins annulée en appel », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Communiqué de presse commun - Académie des sciences, Académie d’Agriculture de France, Académie nationale de chirurgie-dentaire, Académie nationale de médecine, Académie nationale de Pharmacie et Académie Vétérinaire de France : Les Académies condamnent les propos d’Henri Joyeux suite à l’annulation de sa radiation du Conseil national de l’ordre des médecins », sur le site de l’Académie des sciences (consulté le )
  20. « « Pour les vaccins, contre les excès » : la défense du professeur Joyeux pour éviter la radiation », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Le professeur Joyeux devra reparaître devant l'Ordre des médecins », lepoint.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )