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Parc national du Pinde septentrional
Géographie
Pays
Périphérie
Périphérie
Coordonnées
Ville proche
Superficie
1 969,47 km2
Administration
Catégorie UICN
IV
WDPA
Création
2005
Site web
Localisation sur la carte de Grèce
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Le parc national du Pinde septentrional (en grec moderne : Εθνικό Πάρκο Βόρειας Πίνδου) est un parc national de Grèce issu de la fusion en 2005 des parcs nationaux du Pinde et de Víkos-Aóos. Deuxième plus grande zone protégée terrestre de Grèce, il occupe une partie septentrionale du massif du Pinde, dans la continuité du parc national de Tzoumérka-Achelóos-Ágrafa-Météores. Sa richesse floristique en fait l'un des espaces naturels de montagne les plus importants des Balkans[1].

Géographie

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Malgré sa faible superficie, le parc national regroupe des sous-ensembles naturels relativement diversifiés :

  • la source de Makaría, à l'extrémité nord-ouest de l'emprise, forme deux petits lacs riches en poissons[2]. Selon Pausanias, le lieu est associé au mythe de Macarie, fille d'Héraclès et Déjanire[3]. Son débit important, estimé à 6-7 millions de m3 par an, alimentait directement la zone humide avant les premiers travaux de drainage en 1923[4].
  • les bassins semi-artificiels d'aviron d'une superficie de 300 hectares, aménagés à la fin des années 1990 et alimentés par la source de Makaría ;
  • le marais de Schiniás (el), sur près de 7 000 hectares, constitue de nos jours la principale zone humide de l'Attique, et ce malgré une étendue considérablement réduite par les aménagements de drainage agricole au cours du XXe siècle[5] ;
  • la forêt côtière de Schiniás ou de Koukounariá, mêlant Pins parasols (Pinus pinea) et Pins d'Alep (Pinus halepensis) sur une superficie avoisinant 1 400 hectares, est la deuxième plus importante du pays après celle de Strofyliá[5] ;
  • la péninsule de Kinósoura, située à l'extrémité sud-est du parc national et culminant à 92 m[6], a conservé son caractère naturel avec un impact anthropique minimal ;
  • le lac d'eau salée de Stómi, au nord de la péninsule, était autrefois inondé de manière permanente[5] mais ne l'est plus aujourd'hui que saisonnièrement ;
  • les collines de Draconéra, au nord-est de l'emprise, culminent à 242 m et présentent une végétation typiquement méditerranéenne. Au pied de ces collines se forme une petite source homonyme alimentant le marais[4].
  • une plage de sable de 3 km de long ainsi qu'une portion maritime de la baie de Marathon occupant un quart de la superficie totale du parc national[4].

Géologie

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Telbisz et al. 2019

Mário Duchoň 2018

Zoméni et al. 2008

Glaciologie : (Hughes et al., 2006 https://www.researchgate.net/profile/Jamie_Woodward2/publication/234164222_The_last_glaciers_in_Greece/links/0deec52b9a4fed4e0a000000.pdf)

Précipitations (surtout Valia Calda) : voir https://www.blogs.uni-mainz.de/fb09climatology/files/2021/01/Esper_2021_IJC.pdf

Culture, histoire et démographie

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Évolution démographique (et quelques éléments historiques) des Zagori à partir de Telbisz et al. 2019 + Zoméni et al. 2008 + Zogorochoria relevant du domaine de la sultane validé, autonomie mais perception de revenus par la mère du sultan (Olivier Delorme, La Grèce et les Balkans – Du Ve siècle à nos jours, t. I, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Folio », , 704 p. (ISBN 978-2070396061), p. 133)

Composition multiculturelle : Saracatsanes, Roms et Valaques (https://www.lumes.lu.se/sites/lumes.lu.se/files/drakopoulou_nancy.pdf p 30) et initiatives du WWF-Grèce de fédérer les populations locales autour de l'écotourisme.

Éléments culturels sur la relation de la population avec les forêts excommuniées ? A éclaircir (https://www.researchgate.net/publication/286449801_Sacred_trees_and_groves_in_Zagori_Northern_Pindos_National_Park_Greece (poster) + https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/01426397.2014.911266 (article) + https://www.researchgate.net/publication/298567666_Religion_and_the_Management_of_the_Commons_The_Sacred_Forests_of_Epirus + éventuellement https://static.uni-graz.at/fileadmin/_Persoenliche_Webseite/mayrhofer_helmut/Publications/Muggia.2018.pdf (explication des forêts excommuniées en Epire)

Récolte d'orchidées sauvages dans le massif du Týmfi pour le salep (https://jbiolres.biomedcentral.com/articles/10.1186/s40709-019-0110-1)

Herbes médicinales et plantes utilisées dans la cosmétique, l'industrie pharmaceutique et la parfumerie, par exemple Satureja horvatii ssp. macrophylla, endémique du Pinde grec (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/cbdv.200900181 (huiles essentielles) + https://www.researchgate.net/publication/281669484_The_Aromatic_Plant_Satureja_horvatii_ssp_macrophylla_Induces_Apoptosis_and_Cell_Death_to_the_A549_Cancer_Cell_Line (recherche médicale contre le cancer))

Création du parc national pour des objectifs de conservation de l'ours brun (Bisa et al, 2007, p=129)

Économie

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Le tourisme (surtout Zoméni et al. 2008 mais ponctuellement (notamment sur la prépondérance du tourisme et l'abandon des autres activités économique, p. 126) aussi https://www.researchgate.net/publication/304053894_Beyond_Existing_e-Tourism_for_Mountains_Findings_from_the_Case_of_Zagori_Greece) : tourisme rural (initiatives gouvernementales depuis les années 1980 et aides européenes), randonnée, escalade, rafting, canoë-kayak et sports d'hiver (station de Vasilítsa dans la zone périphérique du parc national) (Tampanakis et al. 2018, The growth of nature based tourism: Investigation of the locals’ views in the Northern Pindos National Park (Valia Kalda) : https://d1wqtxts1xzle7.cloudfront.net/63220062/ICCMI_2018_proceedings.pdf?1588791217=&response-content-disposition=inline%3B+filename%3DThe_contribution_of_self_efficacy_and_em.pdf&Expires=1612734333&Signature=X9AcqtqflsWMANstqzQUN3Ea~PSaBxO-8XC4LE1dDORlCOi1LsEHuc8FfZDVHDNQU4ETyY1CAaFc-N1WFIOPfIpi2Y0Zng4Hn-ceSUlHK1OQIFt-Ov-ahUKmemJcv0aXRFWrd2KdRCG0-whWzOfXmeXsKsNUaBve5P9k5Ocqk-kRIAaarVfaFrI7GSVScYnRgC1qymReKpH3M4dbV2ywExOJZlrZnaPfB7m7FyFijsC8ir9UD1bFMSiuQchnWInit1CDvWpBWJeOGf591~u5mBh3-IRottl6OjeOLYCB6bdsHbv636KCiFbgHFSZZyjaf~LGee9frWHtxVyWEMYFGQ__&Key-Pair-Id=APKAJLOHF5GGSLRBV4ZA#page=446) et géotourisme (http://imic2015.conferences.gr/wp-content/uploads/KANELLOPOULOU.pdf)

pastoralisme et exploitation forestière[7] (voir aussi Zoméni et al. 2008 pour baisse des surfaces agricoles, et avec les surfaces agricoles l'abandon de certaines pratiques de gestion comme l'entretien et la coupe d'arbres fourragers (https://www.researchgate.net/publication/272443349_The_cultural_history_of_'kladera'_in_Zagori_area_of_Pindos_Mountain_NW_Greece/link/5509490b0cf2d7a2812c6095/download)

Menaces et protection

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Le parc est confié à l'Organisme de gestion du parc national de Schiniás-Marathon, de l'Hymette et du sud-est de l'Attique (Φορέας Διαχείρισης Εθνικού Πάρκου Σχινιά-Μαραθώνα, Υμηττού και Νοτιοανατολικής Αττικής), entité à statut privé située à Marathon. Créée en 2002[8], la zone de responsabilité de l'agence a été étendue en 2018[9]. Administrativement, le parc national est localisé dans la municipalité de Marathon, tandis que le bureau des forêts de Kapandríti est le service forestier compétent.

L'emprise du parc national est incluse sur la liste des zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux et sur la liste des zones spéciales de conservation (ZSC) des habitats naturels du réseau Natura 2000[10]. La région figure également à l'inventaire des zones importantes pour la conservation des oiseaux de l'ONG Birdlife International[11].

Feux de forêt (Valia Calda) : http://www.earsel.org/symposia/2012-symposium-Mykonos/Proceedings/07-02_EARSeL-Symposium-2012.pdf

Oiseaux

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Selon l'organisme de gestion du parc, 180 espèces[12] d'oiseaux ont été recensées, telles que l'Aigle royal (Aquila chrysaetos), le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), l'Aigle botté (Hieraaetus pennatus), le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus), la Mésange boréale (Poecile montanus), le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) et la Niverolle alpine (Montifrigilla nivalis)(11). Six espèces de pics ont également été cataloguées dans la forêt de Valia Calda[13]. Le Percnoptère d'Égypte (Neophron percnopterus)(11) et la Tourterelle des bois (Streptopelia turtur)(Avibase) sont des espèces menacées inscrites sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature, tandis que la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca)(11) est quasi menacée. En outre, selon l'IUCN, si son statut de conservation relève de préoccupation mineure à l'échelle mondiale, le Faucon lanier (Falco biarmicus) est toutefois en danger à l'échelle européenne.

Mammifères

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60 espèces de mammifères(11) peuplent le parc. Parmi les espèces quasi menacées selon l'UICN figure la Loutre d'Europe (Lutra lutra) (2)(5)(11)(8)(9), mais les représentants les plus emblématiques demeurent l’Ours brun d'Europe (Ursus arctos arctos)(11), le Chat sauvage (Felis sylvestris)(2)(11)(6), le Loup gris (Canis lupus)(11), le Chacal doré (Canis aureus)(2) et le Chamois des Balkans (Rupicapra rupicapra ssp. balcanica)(11). La présence actuelle et permanente du Lynx boréal (Lynx lynx)(2)(6) est incertaine[14],[15].

Reptiles et amphibiens

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Le parc ressemble 30 espèces de reptiles (16 lézards, 10 serpents et 4 tortues) et 14 espèces d'amphibiens(11)(Bisa et al, 2007, p=129). Parmi celles-ci, la Tortue bordée (Testudo marginata)(2)(8) est endémique de la Grèce et de l'Albanie. La Couleuvre à quatre raies (Elaphe quatuorlineata)(2)(8) et la Tortue d'Hermann (Testudo hermanni)(2)(6)(8) sont quasi menacées selon l'UICN, alors que la Tortue grecque (Testudo graeca)(11) est une espèce menacée (https://www.iucnredlist.org/species/21646/9305693). La Vipère grecque (Vipera graeca)[16], endémique du Pinde et récemment élevée au rang d'espèce[17], fait également l'objet de mesures de protection particulières en tant qu'espèce menacée[18]. Plusieurs espèces de tritons sont par ailleurs observables dans les mares et lacs d'altitude, tels le Triton alpestre hellénique (Ichthyosaura alpestris ssp. veluchiensis) et le Triton de Macédoine (Triturus macedonicus)(2)(5)(9).

Poissons

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L'inventaire ichtyologique recense 17 espèces de poissons(11) au sein du parc national du Pinde septentrional. Les plus notables sont Oxynoemacheilus pindus (en)(11), espèce endémique du Pinde et menacée (https://www.iucnredlist.org/species/61388/12458367) et Chondrostoma vardarense (en)(2)(11), quasi menacée selon l'IUCN (https://www.iucnredlist.org/species/61230/12451755). Le Barbillon du Péloponnèse (Barbus peloponnesius (en)(11)(8)), Luciobarbus albanicus (en)(8) et Telestes pleurobipunctatus (en)(8) sont endémiques de la Grèce occidentale et du sud de l'Albanie. Barbus prespensis (en)(2)(5)(8)(9) n'est observable que dans l'ouest de la Grèce continentale, le sud de l'Albanie et l'extrême sud-ouest de la Macédoine du Nord (https://www.iucnredlist.org/species/2582/9458194), tandis que Pachychilon pictum(11) et Cobitis ohridana (en)(2) sont endémiques des bassins versants de l'Aoos/Vjosa, du Drin et de la Morača (https://www.fishbase.se/summary/65312) https://www.iucnredlist.org/species/60773/12395460 + https://www.iucnredlist.org/species/15837/136572113. Enfin, Squalius vardarensis (en)(5), endémique de la Grèce et de la Macédoine du Nord, ainsi que Barbus balcanicus (en), sont présents dans les cours d'eau de la moitié est du parc. https://www.iucnredlist.org/species/135493/4132501

Invertébrés

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la Sauterelle du Týmfi (Peripodisma tymphii)(2), endémique du Pinde et menacée (https://www.iucnredlist.org/species/16084362/70566900 + https://www.researchgate.net/publication/311718051_Peripodisma_tymphii_Willemse_1972_Orthoptera_Acrididae_Catantopinae_status_and_threats_in_Greece_and_Albania)

le Criquet du Pinde (Poecilimon pindos), endémique de la zone étendue du parc national du Pinde septentrional et menacée (https://www.iucnredlist.org/species/45466678/45466681 + https://www.researchgate.net/publication/233600560_Endemism_hot_spots_core_areas_and_disjunctions_in_European_Orthoptera)

Avec plus de 1 800 espèces de plantes(1), le parc national du Pinde septentrional abrite la plus grande concentration d'espèces végétales de Grèce[19]. La région constitue également l'un des habitats les plus importants des Balkans en termes d'espèces endémiques[1],[20]. La proportion de taxons artico-alpins, boréals et d'Europe centrale y atteint un niveau relativement important en Grèce, avec environ 38 % des espèces du massif du Týmfi et 45 % des espèces du Smólikas[21] représentatives des ces distributions biogéographiques. Plusieurs espèces reliques atteignent ainsi dans le parc leur limite méridionale de répartition en Europe, notamment deux benoîtes (Geum reptans(2)[22] et Geum coccineum(6)), Narthecium scardicum(5, Mário Duchoň p. 73), Soldanella pindicola(5, protégée), Viola dukadjinica(5)(6)(9), Ramonda serbica (en)(1)(2)(13) (https://www.iucnredlist.org/species/162075/5528766), le Petit botryche (Botrychium simplex(2)(5)), une espèce de fougères native du continent nord-américain et menacée en Europe https://www.iucnredlist.org/species/161906/85446630. Adepte des milieux boréals, elle est extrêmement rare en Grèce dans la mesure où elle atteint probablement sa limite méridionale de répartition en Europe dans la région du Smólikas (http://filotis.itia.ntua.gr/species/d/5533/). Le massif du Tymfi est également la seule occurrence en Grèce de Saxifraga oppositifolia, une espèce de saxifrages présente dans la plupart des massifs européens (http://filotis.itia.ntua.gr/species/d/2494/ + Markos Sarris, Biodiversity Report “National Park Vikos-Aoos”, doc word + voir ce qu' a écrit Pierre Authier + https://www.uibk.ac.at/botany/staff/publikationen/schoenswetter_peter/67.pdf p. 624)

Comme source sur la précaution de l'endémisme grec étant donné l'Albanie toute proche et la faiblesse des relevés floristiques dans ce pays : (Nagy et al., 2003, p. 117) https://books.google.fr/books?id=gXnnCAAAQBAJ&pg=PA117&lpg=PA117&dq=Centaurea+ptarmicifolia+albania&source=bl&ots=timjfQ6PmY&sig=ACfU3U1-wh3IudLNbxcKavhQsVkHE-Bd1w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjQ9Krah9juAhUQjhQKHe75CHQQ6AEwDXoECA8QAg#v=onepage&q=Centaurea%20ptarmicifolia%20albania&f=false

plusieurs espèces de lys, dont le Lys de la Madone (Lilium candidum)(1), quasi menacé en Europe selon l'IUCN (lien), le Lys de Chalcédoine (Lilium chalcedonicum)(1) et le Lys d'Albanie (Lilium albanicum)(1)

l'Alysse du Smólikas (Alyssum smolikanum)(1,6 protégée)(10), la Violette d'Albanie (Viola albanica)(1)(2)(5)(6)(9)[23], la Céraiste du Smólikas (Cerastium smolikanum)(1, Mário Duchoň p. 14 et 65), Centaurea vlachorum(1)(10)), Prometheum tymphaeum(1)(2), Minuartia pseudosaxifraga(1,[24]), Silene parnassica ssp. pindicola (1)(6)(9)(10), Bornmuellera baldaccii(6)(9), Onosma pygmaea(5), Dichoropetalum stridii (en)(5)(6)(10), endémiques du nord du Pinde, autrement dit du nord-ouest de la Grèce et de l'Albanie,

endémique du Pinde plus largement (inclus sud du Pinde grec + Albanie) : Odontarrhena heldreichii (1, ancien nom Alyssum heldreichii)(3), Dianthus haematocalyx (en) ssp. pindicola, Campanula hawkinsiana(6), Aurinia gionae(8)

endémique du Pinde grec (mais nord-ouest de la Grèce seulement), de la Macédoine du Nord et de l'Albanie : Centaurea pawlowskii (1), Viola epirota (2)(5)(6)(9)

endémique du Pinde grec (mais nord-ouest de la Grèce seulement) : Heliosperma pusillum ssp. monachorum(2), Silene melzheimeri(5)(12), Fritillaria epirotica(5)(6), Crepis guioliana(5, protégée), Cerastium vourinense(5, protégée)(10)

endémique du Pinde grec (Pinde nord et sud) : Onosma epirotica(1), Aegonychon goulandriorum(1), Heliosperma intonsum(2), Silene haussknechtii(5)(6)(12), Centaurea lacerata(13, à ajouter dans PN Tzoumerka... car présent dans Lakmos (nord Métsovo))

endémique de la Grèce et de la Bulgarie : Dactylorhiza baumanniana(5), espèce quasi menacée selon l'IUCN (https://www.iucnredlist.org/species/175927/7145694) et Dactylorhiza kalopissii ssp. kalopissii(12, mais IUCN n'englobe pas Bulgarie), une espèce menacée (https://www.iucnredlist.org/species/162053/5543496)

endémique grecque : Bornmuellera emarginata(3)(6)(10) http://www.europlusmed.org/cdm_dataportal/taxon/a965fe49-d5c8-471a-8a8f-27aca05e6c17/synonymy?highlite=85e4abdd-d0b1-4013-842f-443bf9e4fb00&acceptedFor=85e4abdd-d0b1-4013-842f-443bf9e4fb00#85e4abdd-d0b1-4013-842f-443bf9e4fb00 Bormuellera tymphaea(1)(6)(9) http://www.europlusmed.org/cdm_dataportal/taxon/ac2397db-6e7f-4e08-96c1-15c927b317bf, Rindera graeca(2), protégée, Marrubium velutinum (de)(13), Veronica chamaedrys ssp. chamaedryoides(13)

Selon les derniers relevés publiés (en 2020) sténo-endémique du Smólikas et de certains massifs grecs environnants (Týmfi, Lýgkos...) : Hieracium dasycraspedum(1)(2)(4), Hieracium necopinum(2)(4), Galium monasterium(1)(2)(5), Taraxacum nudum(5, endémique du Smolikas ?), Poa ophiolithica(5), Aubrieta glabrescens(5, endémique du Smolikas,[25]), Centaurea ptarmicifolia(1,5, endémique du Smolikas (Mário Duchoň p. 14) mais présence supposée en Albanie), Galium ophiolithicum(1, 5, endémique du Smolikas,[24]), Noccaea epirota(6, protégé, endémique du Smolikas,[24])

Autres (indécision, recherches supplémentaires à prévoir) : Centaurea tymphaea(1) (endémique du nord de la Grèce et des pays balkaniques limitrophes ?)

certaines espèces rares et localement menacées : Barbarea sicula(5), Lilium albanicum(1), population sauvage de marronniers d'Inde (Aesculus hippocastanum)(6, menacée https://www.iucnredlist.org/species/202914/122961065), Narthecium scardicum,

1 = https://www.pindosnationalpark.gr/en/flora-natural-habitats/

11 = https://www.pindosnationalpark.gr/en/fauna/

2 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR2130001 (forêt de Vikos-Aoos)

3 = http://docnum.univ-lorraine.fr/public/INPL/2009_BANI_A.pdf

4 = https://www.herbmedit.org/bocconea/5-477.pdf

5 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR2130002 (Mont Smolikas)

6 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR1310002 (Valia Calda et lac artificiel Aoos)

7 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR2130009 (Tymfi)

8 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR2130004 (Central Zagori)

9 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR1310001 (Vasilitsa)

10 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR1310003 (Valia Calda)

12 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR2130006 (Metsovo)

13 = https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR2130008 (Mitsikeli)

Autres refs consultées :

https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR1310004 (Orliakas et Tzourgiakas)

https://natura2000.eea.europa.eu/Natura2000/SDF.aspx?site=GR2130011 (Central Zagori et Mitsikeli)

https://www.naturagraeca.com/ws/122,184,105,1,1,%CE%A4%CF%8D%CE%BC%CF%86%CE%B7-(%CE%93%CE%BA%CE%B1%CE%BC%CE%AE%CE%BB%CE%B1)

Notes et références

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  1. a et b Vladimir Stevanović, Kit Tan et Grigóris Iatroú 2003, p. 163 et 164.
  2. Dímitra Béntsou 2012, p. 45.
  3. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (I, 32, 6).
  4. a b et c (en) « GR3000003 – Ethniko parko Schinia-Marathona », sur natura2000.eea.europa.eu (consulté le ).
  5. a b et c (el) « Εθνικό Πάρκο Σχινιά-Μαραθώνα » [« Parc national de Schiniás-Marathon »], sur naturagraeca.com (consulté le ).
  6. Dímitra Béntsou 2012, p. 42.
  7. Vassilikí Káti et al. 2009, p. 49.
  8. Stamátis Zógaris 2019, p. 8.
  9. (grk) « Εφημερίς της Κυβερνήσεως της Ελληνικής Δημοκρατίας » [« Journal du Gouvernement de la République hellénique »],‎ (consulté le ).
  10. (en) « Natura 2000: Birds and Habitats Directives - Greece », sur www.eea.europa.eu, (consulté le ).
  11. (en) BirdLife International, « Important Bird Areas factsheet: Schinias marsh » (consulté le ).
  12. Le nombre d'espèces recensées doit être appréhendé avec discernement et précaution car il varie souvent selon la source, la date du relevé, le périmètre considéré, la méthode ou bien encore les révisions taxonomiques. D'autant plus que dans le cas du parc national du Pinde septentrional, nombreuses sont les publications antérieures à la fusion des anciens parc du Pinde et de Víkos-Aóos. Avibase (en), une base de données ornithologiques en ligne, indique par exemple 131 espèces dans l'ancien parc du Pinde et 113 dans celui de Víkos-Aóos (consultée le 14 février 2021).
  13. Vassilikí Káti et al. 2009, p. 52 et 56.
  14. (en) Petra Kaczensky, « IUCN Red List Mapping for the regional assessment of the Eurasian Lynx (Lynx lynx) in Europe », sur iucnredlist.org, (consulté le )
  15. (en) María Panagiotopoúlou, « Historical distribution and present status of lynx in Greece », KORA Bericht, vol. 7 « The Balkan Lynx Population – History, Recent Knowledge on its Status and Conservation Needs »,‎ , p. 28-31 (ISSN 1422-5123, lire en ligne)
  16. (en) « Vipera graeca (Nilson & Andrén, 1988) », sur reptile-database.org (consulté le )
  17. (en) Edvárd Mizsei, Oleksandr Zinenko, Neftalí Sillero, Vincenzo Ferri, Stephanos Roussos et Márton Szabolcs, « The distribution of meadow and steppe vipers (Vipera graeca, V. renardi and V. ursinii): a revision of the new atlas of amphibians and reptiles of Europe », Basic and Applied Herpetology, vol. 32,‎ , p. 77-83 (lire en ligne).
  18. (en) « Greek Meadow Viper: Vipera graeca », sur iucnredlist.org (consulté le ).
  19. (en) Arne Strid et Kit Tan, « Recent progress in plant taxonomy and floristic studies in Greece », Botanica Serbica, vol. 41, no 2,‎ , p. 123-152 (lire en ligne), p. 128.
  20. Mário Duchoň 2018, p. 15.
  21. Mário Duchoň 2018, p. 13.
  22. Mário Duchoň 2018, p. 52.
  23. Mário Duchoň 2018, p. 49 et 50.
  24. a b et c Mário Duchoň 2018, p. 14.
  25. Mário Duchoň 2018, p. 14 et 49.

Bibliographie

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Publications sur la faune dans le parc

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  • (en) Vassilikí Káti, Panayótis Dimópoulos, Charitákis Papaïoánnou et Kóstas Poïrazídis, « Ecological management of a Mediterranean mountainous reserve (Pindos National Park, Greece) using the bird community as an indicator », Journal for Nature Conservation, vol. 17, no 1,‎ , p. 47-59 (ISSN 1617-1381, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Geórgios Mertzánis, Athanásios Kallimánis, Nikólaos Kanellópoulos, Stéfanos Sgardélis, Athanásios Trágos et Ilías Aravídis, « Brown bear (Ursus arctos L.) habitat use patterns in two regions of northern Pindos, Greece – Management implications », Journal of Natural History, vol. 42, nos 5-8 (Papiers présentés au 10e Congrès international sur la zoogéographie et l'écologie de la Grèce et des régions adjacentes (Patras, 26‐30 juin 2006)),‎ , p. 301-315 (ISSN 0022-2933).
  • (en) Ríka Bísa, Spýros Sfentourákis, Stélla Fraguedákis-Tsólis et Vassílis Chondropoúlos, « Population density and food analysis of Bombina variegata and Rana graeca in mountainous riverine ecosystems of northern Pindos (Greece) », Journal of Biological Research – Thessaloniki, vol. 8,‎ , p. 129-137 (ISSN 1790-045X, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Mathieu Denoël et Robert Schabetsberger, « Resource partitioning in two heterochronic populations of Greek Alpine newts, Triturus alpestris veluchiensis », Acta Oecologica, vol. 24, no 1,‎ , p. 55-64 (ISSN 1146-609X, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Publications sur la flore dans le parc

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Autres publications

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  • (en) Tamás Telbisz, Chrístos Stergíou, Andrea Mindszenty et Aléxandros Chatzipétros, « Karst features and related social processes in the region of the Vikos Gorge and Tymphi Mountain (Northern Pindos National Park, Greece) », Acta Carsologica, vol. 48, no 1,‎ , p. 29-42 (ISSN 0583-6050, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Stylianós Tampákis, Verónika Andréa, Paraskeví Karanikóla et S. Giótis, « The growth of nature based tourism: Investigation of the locals’ views in the Northern Pindos National Park (Valia Kalda) », dans Chrístos Sarmaniótis et Gillian Wright, Actes de la 6e Conférence internationale sur les problématiques de marketing contemporain (ICCMI), 27-29 juin 2018, Athènes, , 647 p. (ISBN 978-960-287-158-4, lire en ligne), p. 446-457. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) María Zoméni, Iosíf (Joseph) Tzanópoulos et Ioánnis (John) Pantís, « Historical analysis of landscape change using remote sensing techniques: An explanatory tool for agricultural transformation in Greek rural areas », Landscape and Urban Planning, vol. 86, no 1,‎ , p. 38-46 (ISSN 0169-2046, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Déspina Amanatídou, Analysis and evaluation of a traditional cultural landscape as a basis for its conservation management: A case study in Vikos-Aoos National Park - Greece (Thèse de doctorat de l'Université de Fribourg-en-Brisgau), Fribourg-en-Brisgau, , 224 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Ekateríni Chalkéa, Les Zagorites et les Sarakatsans de Zagori d'Epire : trajets inconnus, trajets nouveaux (mémoire de maîtrise de l'université Paris-Descartes), Paris, , 170 p. (lire en ligne).

https://www.researchgate.net/profile/Erwin_Bergmeier/publication/237218569_Rizina_marsh_-_a_brief_profile_of_a_unique_subalpine_wetland_in_NW_Greece/links/00b49525cfc4858d63000000.pdf

https://www.researchgate.net/publication/233710486_Evaluation_of_forest_fire_risk_and_fire_extinction_difficulty_at_the_mountainous_park_of_Vikos-Aoos_Northern_Greece_use_of_remote_sensing_and_GIS_techniques/link/592b253c0f7e9b9979a9596e/download

http://etdedata.gein.noa.gr/PROCEEDINGS_15th_CONGRESS_GSG_2019/T10.Geology%20and%20Society%20Geo-environmental%20Education%20and%20Sustainablity,%20Geological%20Heritage/GSG_2019_paper_281.pdf

Un peu ancien (1997) : sur la flore aquatique des lacs du Týmfi et Smolikashttps://www.researchgate.net/profile/Sarika_Maria/publication/286734565_Macrophytes_in_four_Alpine_Aquatic_Ecosystems_of_N_Pindos_Ipiros_Greece/links/56b1d39e08ae5ec4ed4a4198/Macrophytes-in-four-Alpine-Aquatic-Ecosystems-of-N-Pindos-Ipiros-Greece.pdf

Articles connexes

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