Utilisateur:Jgm18/Brouillon/tatouage selon la géographie

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Le tatouage est une pratique universelle, qui a été retrouvé sur tous les continents , excepté bien sur l’Antarctique, mais avec une signification variable et donc une diffusion, qui est fonction de sa signification et son rôle social. L'interdit lié à l'opposition des autorités judéo-chrétiennes, qui s'est exprimé lors de la colonisation européenne, explique sa quasi disparition temporelle et spatiale mais avec une renaissance à l'époque moderne, à partir de couches sociales bravant les tabous(marins, militaires.

C'est la découverte de momies et les récits des explorateurs et des ethnologues, qui permet de tracer ces habitudes du tatouage dans les populations du monde entier et de deviner les filiations entre les styles traditionnels [1].


Dans les régions septentrionales de l’Arctique, le tatouage facial rituel était très rependu chez les Inuits avec une signification mystique en rapport avec le chamanisme (protection contre des évènements péjoratifs: un petit cercle sur la lèvre inférieur protégeait de la noyade pour les habitants de l'Île Saint-Laurent) mais surtout pour une reconnaissance de l'appartenance à un groupe (tatouage du menton chez les Inuits de la Terre de Baffin et plus particulièrement dans la Baie de Frobister retrouvé sur des momies datant de plusieurs centaines d'années, découvertes en 1972 à Qilakitsoq et signalé par l'explorateur Martin Frobisher en 1589 ) mais aussi rite initiatique marquant l'âge de la puberté ou la mise au monde d'enfants pour la femme ( femmes de l'Île Kodiak), mais aussi marque de propriété de la part de leurs maris (selon le premier missionnaire Norvégien Hans Egede) , exploit à la chasse pour les hommes (signe de la baleine). Mais les habitants du Groenland cessèrent de se tatouer dès leur conversion au christianisme au XVIIIe s , sous l'influence des missionnaires, ce qui fait que seules les personnes très âgées portaient encore au début du siècle.[2]

Le tatouage avait une aspects et des significations variables : tatouage du menton: symbole de beauté féminine chez les Inuits, trait descendant sur le front des jeunes filles prépubères chez les Tchouktches sibériens, multiples arcs à partir des commisseures ibus ddes lèvres pour les jeunes filles Evenks de Sibérie Centrale, traits sur les mains et avants bras chez les Osiaks et les Samyedes de Sibérie occidentale.[3].

En inde, le tatouage était généralisé jusqu' à récemment. Le tatouage était considéré comme les seuls bijoux qu'une femme peut emporté dans sa tombe". De façon plus pratique, le tatouage servait les indous pour marque l'appartenance à une caste, et donc la soumission de la femme , contrairement aux tribus de montagne où le tatouage réservé aux hommes exprime la virilité et les exploits [4].Le tatouage avait aussi un rôle dans l'expression de la beauté et pour porter chance dans le mariage, dans sa vie et dans l'au delà. Dans les religions bouddhiques et hindouistes, les fleurs de lotus symbolisant la pureté. Le panthéon des dieux est vaste et a donné naissance à une très grande variété de tatouages religieux mais aussi ethnique permettant de reconnaitre l'appartenance à la communauté : trône du paon de Krishna dans l'état du Rajasthan,élephant dans l'état d'Uttar Pradesk


bibliographie modifier

  • Maarten Hesselt van Dinter, Histoire illustrée du Tatouage à travers le Monde, octobre 2005, Kit Publisher Amsterdam, traduction française pour Edition Desiris , 2007, par Laurence Seguin, IBSN 978-2-915418-17- o
  1. Maarten Hesselt van Dinter, Histoire illustrée du Tatouage à travers le Monde,263
  2. Maarten Hesselt van Dinter, Histoire illustrée du Tatouage à travers le Monde,267
  3. Maarten Hesselt van Dinter, Histoire illustrée du Tatouage à travers le Monde,273
  4. Maarten Hesselt van Dinter, Histoire illustrée du Tatouage à travers le Monde, 120