Utilisateur:JoanneJBoyer/Brouillon

Taro est un court métrage français produit par Les Films de la Falaise [[1]], écrit et réalisé en 2015 par le réalisateur français Franck Marchal [[2]]. Premier court métrage de Franck Marchal, il s'inscrit dans un vaste projet comprenant 3 court- métrages (Taro, Mort sur l'île des Princes, Paris­-Tokyo) à l'intérieur d'un long-métrage (La Falaise), un manga et un jeux de société à portée pédagogique.

Synopsis

modifier

Taro, vieil homme Penjabi, revient sur la journée de ses 18ans où il est partit en balade avec son meilleur ami Marc avec qui il aurait aimé vivre plus que de l'amitié.

Conception

modifier

En 2005, le réalisateur Franck Marchal a écrit un scénario de long-métrage intitulé "La Falaise". Il raconte l'histoire de Marc, 40 ans, architecte d'intérieur, qui décide d'entreprendre une psychanalyse suite à de nombreuses difficultés dans sa vie personnelle et professionnelle. Durant cette analyse, Marc se souvient de 7 rêves qui constituent 3 court-métrage en plus du long-métrage initial ("Taro", "Mort sur l'île des princes" et "Paris-Tokyo"). Plus tard, Franck Marchal a écrit en détail le scénario de "Taro" ; il a entre autre écrit quand il était en résidence avec le photographe Hannibal Volkoff qui devint le curateur de la galerie "Hors-champs" à Paris. Des essais caméra ont été entreprit en 2012 puis il rencontre Ulysse Kelbert qui l'accompagnera sur la conception de ses projets.


Production

modifier

La production de Taro s'est faites dans une entière collaboration entre plusieurs professionnels du milieu et s'est concrétisée par la création d'une société de production "Les films de la Falaise". Ulysse Kelbert, l'un des producteurs de Taro, a dit à propos du projet :

"Lorsque j’ai rencontré Franck Marchal, c’était à l’occasion de la préparation d’un court métrage sur le heavy metal, « On The Floor», réalisé par un jeune étudiant de l’école de la cité. Il a tout de suite commencé à me parler avec ferveur de son projet de film, « Taro ». L’histoire aurait pu s’arrêter ici. Mais chez Franck, une idée en entraîne une autre, et c’est tout l’univers qu’il a dans la tête qu’il m’a ressorti ce jour-là. Il ressent maintenant le besoin de l’exprimer à travers le cinéma. J’ai été curieux et je l’ai écouté jusqu’au bout. J’ai senti que cet entrepreneur dans l’âme, les pieds sur terre et la tête dans les nuages, avait un projet fort, un projet de vie, artistiquement et intellectuellement ambitieux. Cette histoire d’amitié profonde entre deux adolescents, avec en filigrane la question de l’identité sexuelle, semble illustrer à merveille la phrase de Bossuet : « nos vrais ennemis sont en nous-mêmes ». Elle m’a touché parce qu’elle interrogeait la façon dont nous limitons notre propre rayon d’action et de pensée, comme si nous avions « une prison dans la tête », à la manière de Marc, cet adolescent timoré qui, sans Taro, n’aurait pas bougé de chez lui. Mais nous avons tous en nous – parfois sans le savoir - la force d’évoluer, de nous transformer et de tenter des choses nouvelles. Je pense que chacun, d’une certaine façon, peut se reconnaître à la fois dans Marc et dans Taro. C’est aussi la manière originale, subtile, de traiter le sujet, qui m’a plu d’emblée. En ce sens, la métaphore de ce squat fou, chaotique et démesuré, est à mon sens une illustration parfaite de ce qu’elle est censée représenter : l’entrée violente dans le monde adulte. Mais comme je le disais, ce n’est pas qu’un film, c’est tout un univers que Franck a dans la tête, un univers dont la cohérence m’est tout de suite apparue, et qui se traduit par deux autres projets de court-métrages et un de long métrage, La Falaise, le premier scénario qu’il ait écrit, peut-être aussi le plus personnel, le plus secret, et dont il ne parle qu’avec une grande retenue. Taro, en ce sens, n’est pas seulement un projet de court métrage, c’est l’étape nécessaire pour mettre à Franck le pied à l’étrier, afin qu’il réussisse, comme Marc, à exprimer ce qui a été maintenu (trop ?) longtemps au plus profond de lui-même. C’est grâce à « Taro » que les Films de la Falaise, la société de production naissante que Franck a eu l’idée de fonder il y a de nombreuses années, pourra se développer. Son ambition est de produire un cinéma « hors champ», qui se joue des normes sociales, culturelles et commerciales. L’idée est de produire des films engagés, qui bousculent le spectateur, le poussent dans ses retranchements et l’obligent à réfléchir. Le cinéma est pour nous un plaisir, une évasion, un divertissement, bien sûr, mais aussi une façon de se poser des questions et de grandir. A terme, Les Films de la Falaise aura pour vocation d’accueillir des projets émanant d’autres auteurs, toujours dans un souci d’engagement et de liberté de création sans compromis."

Fiche Technique

modifier

Production : Les films de la Falaise

Langue : Français

Format scope : 2.40

Format de tournage : 4K argentique super 8

Durée : 15 min

Budget : 25 000 €

Date de sortie : septembre 2016

Réalisation et scénario : Franck Marchal

Production : Gerald Herman Directeur de la production : Ulysse Kelber

Directeur de la photographie : Philippe Brelot

Distribution

modifier

Taro : Harmandeep Palminder

Marc : Jules Houplain

Camille : Nelly Clara

Père Alexis : Olivier Hémon

Taro âgé : Ahmed Sayed Qadri

Musique

modifier

Compositeur : Olivier Militon

Musique : Porya Hatami

Dès le départ, la participation musicale s'est faites avec un compositeur, Olivier Militon, pour créer une musique originale à même de traduire la singularité et l’énergie du scénario. Olivier a une approche très visuelle de la musique. Il a compris l’importance de l’espace et du vide, car Taro est un film de contrastes, et la musique soulignera l’hétérogénéité des univers. Olivier a travaillé avec un orchestre complet à Cologne et travaillera sur le film en collaboration avec des musiciens afin d’illustrer avec finesse et puissance la tension narrative. Initialement Taro a été imaginé en une seule ambiance musicale, celle de la scène finale face à l’océan. L’univers du film se nourrit des notions

d’espace, de lumière et d’immortalité.

Décors

modifier

La Passerelle [3]

modifier

Tourné à La Passerelle, un des plus grand squat d'Europe. Ce film est la seule archive visuelle de ce lieu.

L'occasion de découvrir un lieu atypique, 1 800 m² de bureaux transformés en ruche bourdonnante et colorée.

Le pont Alexandre III

modifier

Le tournage sur le pont Alexandre III a mit en valeur le patrimoine architectural parisien en particulier la ronde d'amour portant des guirlandes parmis des poissons ailés (1920) sculpté par Henri-Désiré Gauquié. Ces sculptures préfigurent la scène de l'église

Plage Luc-sur-mer

modifier

Le temple protestant de Poissy

modifier

Une partie du film devait être tournée à l'église St Aubin mais il y a eu interdiction des autorités ecclésiastiques. Le tournage à finalement eu lieu à l'église protestante de Poissy, ouverte sur l'acceptation des homosexuels dans l'église, après discussion avec le président de la fédération protestante de France.

Le cimetière du Père Lachaise

modifier

Le film "Taro" rend hommage à Marc Naimark, militant gai américain installé en France et engagé dans la promotion des Gay Games depuis 1998. L'entrée et la sortie du film sera tourné au cimetière du Père Lachaise, où Taro âgé se rend sur la tombe de son ami Marc et se souvient des bons moments passés.

Story board

modifier

Le story board a été créé par Anaïs Léandre qui s'est entièrement ancré dans l'univers de Taro, ayant même illustré le projet par des dessins, peintures et aquarelles.

Le projet a eu également un livre entier, à la fois dossier de présentation et dossier de production, mêlant le travail de plusieurs artistes inspirés par "Taro".

Références

modifier

Références cinématographiques

modifier
  1. Gummo d'Harmony Korine
  2. Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée d'Uli Edel
  3. Rumble fish de Francis Ford Coppola
  4. Orange Mécanique de Stanley Kubrick
  5. 2001, l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick
  6. L'île nue de Kaneto Shindo
  7. The smell of us de Larry Clarck

Références paysages

modifier

Références photographiques

modifier

Autres références

modifier
  • Anaïs Léandre
  • L'histoire de Krishna
  • Sade l'insupportable

Partenariats

modifier

Association Contact [4]

David et Jonathan

Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP)

Nouvel écran [5]

Journal cinéphile Lyonnais [6]

Culture et débat [7]

Ma cervelle a brûlé [8]

Avis du public [9]

Café comptoir [10]