Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Alexandre Lysimaque
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L'article en cours d'écriture: Alexandre Lysimaque
Alexandre Lysimaque était un habitant d'Alexandrie de confession juive, vivant au Ier siècle. Il est souvent mentionné comme étant « le Juif le plus riche et le plus considéré » d'Alexandrie. Il exerçait la fonction d'Alabarque, c'est-à-dire semble-t-il contrôleur général des douanes. Il est aussi le frère du célèbre écrivain Philon d'Alexandrie et le père de Tiberius Alexander[1].
Lysimaque était aussi un grand propriétaire foncier, ami du futur empereur Claude, ayant obtenu d'Auguste le droit de cité romaine. Il était l’administrateur des biens d'Antonia Minor, fille du triumvir Marc Antoine et de sa première femme, la sœur d’Auguste. Il appartenait à l'une des très rares familles juives de citoyens romains. À ce titre, il gérait la totalité de la fortune que Marc-Antoine avait laissée en Égypte. Lysimaque rendit tant de services à la famille impériale qu’il en devint le fils adoptif et put ajouter à son nom celui de l’empereur : c'est ainsi qu'un de ses fils s'est appelé Tiberius Julius Alexander. Celui-ci deviendra procurateur de Judée, puis vice-roi d'Égypte et apportera un concours décisif à Vespasien pour qu'il devienne empereur[1].
Lysimaque avait sans doute été initié à cette brillance culture grecque, dont son frère Philon était un des adeptes les plus distingués. L’alabarque n’en était pas moins profondément attaché à la religion juive et au Temple de Jérusalem. Il fit revêtir d’or fin les battants de toutes les portes conduisant de l’avant-cour du temple au parvis intérieur, à l’exception de la porte de Nicanor[1].
Lysimaque et Hérode Agrippa modifier
Lorsqu'en 36, Agrippa cherche à se rendre à Rome alors qu'il est « abandonné et détesté des siens », c'est Alexandre Lysimaque qui lui prête la somme nécessaire, alors que le futur roi des juifs est perclus de dettes. Probablement que l'Alabarque a compris que le but d'Agrippa est se faire confier l'administration de la tétrarchie de Philippe qui bien que mort deux ans plus tôt n'a pas encore été remplacé. Il faut dire que l'échec d'Hérode Antipas à se faire confier ces nouveaux territoires est désormais patent et que l'investissement qu'il consent, à des chances d'être fructueux. En effet, Agrippa est un hasmonéen, la dynastie légitime. Il est surtout celui qui a vécu très longtemps dans la capitale de l'empire, et il connaît personnellement presque tous les membres de la famille impériale. Par tradition familiale, il est soutenu par l'impératrice Livie, qui était l'amie de sa grand-mère et par Antonia Minor, la belle-sœur de Tibère, qui était la protectrice de sa mère. Après le meurtre de son père par Hérode le Grand, son grand-père, le jeune Agrippa a été envoyé à la cour impériale de Rome. Là, Tibère a conçu une grande affection pour lui. Il a donc été élevé à Rome avec les enfants de la famille impériale dont le futur empereur Claude, ainsi que Drusus, le jeune fils de Tibère[2], dont il deviendra l'ami intime[1].
Voulant aider Agrippa dans son entreprise, mais se défiant de sa folle prodigalité, l’Alabarque demande à sa femme Cypros de se porter caution pour lui et ne lui donne la première fois qu'ue partie de la somme promise[1].
Lorsqu'en été 38, Agrippa repasse à Alexandrie pour se rendre dans ses territoires, c'est à nouveau chez Lysimaque qu'il va être logé. Il a alors le titre de roi.
Notes et références modifier
- Heinrich Graetz, Histoire des Juifs, Chapitre XV — Les Hérodiens : Agrippa Ier ; Hérode II — (37-49), sur http://www.histoiredesjuifs.com.
- Mason, Charles Peter (1867), Agrippa, Herodes I, in Smith, William, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, 1, Boston: Little, Brown and Company, pp. 77–78.
Bibliographie modifier
- Mireille Hadas-Lebel, Rome, la Judée et les Juifs, Paris, A. & J. Picard, 2009 (ISBN 978.2708408425[à vérifier : ISBN invalide]), chap. VI (« Caligula, Agrippa Ier et les Juifs »).
- Jean-Claude Lattès, Le dernier roi des Juifs, Nil, 2012 (ISBN 978.2841116263[à vérifier : ISBN invalide])
- Heinrich Graetz, Histoire des Juifs, Chapitre XV — Les Hérodiens : Agrippa Ier ; Hérode II — (37-49);
- (en) Nikkos Kokkinos, The Herodian Dynasty: Origins, Role in Society and Eclipse, Sheffield, Sheffield Academic Press, coll. « Journal for the Study of the Pseudepigrapha Supplement Series », , 236–240 p. (ISBN 1-85075-690-2);