Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Document pétrinien

Le Document pétrinien (ou Document P) est un texte dont l'existence est postulée par la recherche sur la naissance du mouvement créé par Jésus qui serait une des sources qui a servi à composer les Actes des Apôtres. Ce document, forcément antérieur à la rédaction des Actes qui est généralement datée des années 80-90, aurait été écrit par un disciple de l'apôtre Pierre, d'où le nom qui lui a été donné. Son existence est en général admise par les spécialistes.

Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille proposent de l'identifier avec les Mémoires de Pierre dont parlent Papias de Hiérapolis dans la première partie du IIe siècle et Origène (début du IIIe siècle).

Les sources des Actes des Apôtres modifier

La question des sources qui ont été utilisées pour écrire les Actes des Apôtres est en débat depuis plus d'un siècle. On note particulièrement les travaux de Adolf von Harnack[1] et de Joachim Jeremias[2] au sujet des premiers chapitres des Actes[3] (chapitre 2 à 5 des Actes)[4].

Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille prennent en considération les divergences entre le « texte occidental » et le « texte alexandrin » des Actes des Apôtres[5]. À l'aide « d'une critique textuelle minutieuse alliée à une analyse littéraire très fine[5] », ils font « ressortir la pluralité des sources et l'évolution de la rédaction, chaque strate rédactionnelle possédant ses propres orientations[5]. » Boismard et Lamouille parviennent à identifier quatre documents qui auraient permis à leur auteur d'écrire ces Actes des Apôtres. Le premier d'entre-eux est ce qu'ils appellent « document pétrinien » ou « document P »[6], qui constitue la « Geste de Pierre » et dont l'essentiel se trouve dans la première partie des Actes. Outre ce « document pétrinien », les deux premiers rédacteurs des Actes auraient aussi utilisé un « document johannique »[5], écrit par un nazôréen fortement influencé par les idées de Jean le Baptiste. La « Geste de Paul » aurait aussi pour sources un « Journal de voyage » et un « document paulinien », tous deux rédigés par des disciples de Paul de Tarse.

À la suite de ces travaux, François Blanchetière considère comme source directe des Actes, uniquement la partie tirée du « document pétrinien », appelé « document P »[6]. Pour reconstituer l'histoire des proto-nazôréens, il a recours « particulièrement à ce que Boismard et Lamouille appellent la « Geste de Pierre » (Ac 1, 6-12, 25 exception faite de l'inclusion Ac 9. 1-30 qui relève de la « Geste de Paul ») dont la source principale est un document – dit « document P » – vraisemblablement identique aux « Mémoires de Pierre » mentionnées par Origène[6],[7]. »

Le document pétrinien modifier

« Certainement d'origine palestinienne[8] », ce document pétrinien pourrait émaner de « cercles fortement influencés par la culture grecque [à savoir] de Juifs convertis qui étaient déjà de culture grecque[8] » et qui utilisaient la Septante[6]. « On comprendrait alors l'importance donnée par l'auteur du Document pétrinien au choix des sept « Hellénistes » dont il est parlé en Actes 6, 1s, ainsi qu'à deux d'entre-eux: Étienne (Ac 6, 8s) et Philippe (Ac 8, 5s)[9]. » Pour l'auteur du « document P », Jésus est avant tout le serviteur de Dieu annoncé par un lointain disciple d'Isaïe (Isa 53) »[8].

La « Geste de Pierre » modifier

Le « document pétrinien » a principalement servi à composer la « Geste de Pierre » que l'on retrouve pour l'essentiel après les modifications des rédacteurs de Act II et Act III dans la première partie des Actes des Apôtres que nous connaissons. Le « document pétrinien » est dominé par la figure de l'apôtre Pierre. Dans les Actes, cette geste ne comporte que des épisodes se déroulant dans la province de Judée. Pierre ne se trouvent jamais en situation, ni dans la province romaine de Syrie, ni à Antioche dont il a pourtant créé l'église, selon la tradition chrétienne, ni à Rome

Liste des épisodes du « Document P » modifier

Les épisodes du « document pétrinien » que l'on retrouve dans les Actes des Apôtres selon Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille sont listés ci-dessous. Certains n'avaient pas été sélectionnés par le rédacteur de Act I et ont été réinsérés par Act II[10]. L'épisode no 14 sur l'Assemblée de Jérusalem a été déplacé et inséré dans la « Geste de Paul », en Actes 15, 5s par Act II[10]. Le premier épisode (l'ascension) a permis d'écrire la version de l'évangile selon Luc.

  1. L'ascension (Luc 24, 50-53)
  2. Sommaire sur la vie commune (Actes 2, 44-45)
  3. Pierre guérit un infirme à la belle porte du Temple (Actes 3, 1s)
  4. Discours de Pierre au Temple (Actes 3, 12s)
  5. Opposition des prêtres et des Sadducéens (Actes 4, 1s)
  6. Le don de l'esprit (Actes 4, 23s)
  7. Sommaire de transition (Actes 5, 12b-13)
  8. Le choix des sept: les Hellénistes (Actes 6, 1s)
  9. Le martyr d'Étienne (Actes 6, 8s)
  10. Philippe évangélise la Samarie (Actes 8, 5s)
  11. Philippe convertit l'eunuque de la reine Candace (Actes 8, 26s)
  12. Pierre guérit un infirme à Lydda (Actes 9, 32s)
  13. Pierre convertit des craignants Dieu « païens » à Césarée maritime (Actes 10, 9s)
  14. L'assemblée de Jérusalem (Actes 15, 5s)
  15. Barnabé et Saul convertissent les païens d'Antioche (Actes 11, 20s)
  16. Pierre est délivré de prison (Actes 12, 1s)

Cette séquence est dominée par la figure de Pierre[10]. Même les épisodes où Pierre n'est pas en scène sont indirectement liés à son activité missionnaire[11]. Le rédacteur de Act II a aussi déplacé le récit du remplacement de Judas Iscariote par Matthias que Act I avait situé beaucoup plus tard. Il l'a inséré en 1, 15s, « séparant ainsi indûment le récit de l'ascension de la Pentecôte[12] », créant ainsi une incohérence sur le nombre d'apôtres compagnons de Pierre présente dans le texte occidental (Act II) et qui est corrigée par la suite dans le texte alexandrin (Act III)[13],[14]. Par, la suite, le rédacteur de Act III a ajouté une relation de la mort de Judas Iscariote à la suite de cette insertion[15]. Cette version est différente des deux autres versions connues au début du IIe siècle.

Le rédacteur de Act II a aussi inclus dans la « Geste de Pierre », après le martyr d'Étienne, le rôle de persécuteur de Paul de Tarse, qui relève de la « Geste de Paul » et notamment l'inclusion Ac 9. 1-30[6].

Milieu d'origine modifier

Si le « document pétrinien » est réellement à l'origine des traditions communes à Luc et à Jean son antiquité serait avérée[16]. Il est de toute façon antérieur à la rédaction des Actes des apôtres et doit être postérieur au concile de Jérusalem qu'il raconte et même postérieur aux deux événements qui suivaient initialement cette relation, dont l'arrestation et l'évasion miraculeuse de Pierre (Actes 12, 1s).

La description que nous donne ce document de la vie des premiers disciples de Jésus « reste conforme à ce qu'elle devait être en réalité : les disciples vivent dans le même lieu et ont bourse commune[16]. » Ils continuent à fréquenter le temple de Jérusalem « et ne semblent pas avoir de lieu de culte propre (Lc 24, 53 ; Act 3, 1s)[17]. »

« Certainement d'origine palestinienne[8] », ce document pétrinien pourrait émaner de « cercles fortement influencés par la culture grecque [à savoir] de Juifs convertis qui étaient déjà de culture grecque[8] » et qui utilisaient la Septante[8]. « On comprendrait alors l'importance donnée par l'auteur du Document pétrinien au choix des sept « Hellénistes » dont il est parlé en Actes 6, 1s, ainsi qu'à deux d'entre-eux: Étienne (Ac 6, 8s) et Philippe (Ac 8, 5s)[9]. » Pour l'auteur du « document P », Jésus est avant tout le serviteur de Dieu annoncé par un lointain disciple d'Isaïe (Isa 53) »[8].

L'usage du « document P » dans les Actes des apôtres modifier

Au sujet des sources qui ont été utilisées pour écrire les Actes des Apôtres, on note particulièrement les travaux de Adolf von Harnack[18] et de Joachim Jeremias[19] au sujet des premiers chapitres des Actes[20]. À partir de l'analyse de nombreux doublets Adolf von Harnack concluait que l'auteur avait utilisé deux sources différentes pour les chapitres 2 à 5 des Actes. Toutefois cette thèse fut contestée avec un certains succès par Joachim Jeremias, sur un des points: la double comparution des apôtres devant le Sanhédrin (Ac 4, 1-22 et 5, 17-42)[21]. Cette double comparution devant le Sanhédrin ne serait pas un doublet, mais correspondrait à la législation juive: des accusés ne pouvaient être condamnés qu'après un avertissement officiel et en cas de récidive[21]. En revanche, les autres doublets contestés par Jérémias — effusion de l'Esprit sur les mêmes bénéficiaires en Ac 2, 7 et 4, 31 ; vie des communautés primitives en Ac 2, 44-45 et 4, 32.34-35 qui sont les seules qui concernent les richesses, supposant un écart de temps de plusieurs décennies — sont considérés comme de réels doublés par Boismard et Lamouille[21]. Dans le premier cas, les bénéficiaires sont les mêmes dans les deux passages et la « formulation littéraire est tellement semblable [...] que l'on pense inévitablement à un doublet[21]. » De même, « les deux discours de Pierre en Ac 2, 14s et 3, 12s, offrent un schéma commun beaucoup plus accentué que dans les autres discours missionnaires de Pierre ou de Paul[21]. »

Act I et Act II utilisent tous deux le Document P modifier

Cette similarité des formulations littéraires associée à la prise en considération des divergences entre le « texte occidental » et le « texte alexandrin » des Actes des Apôtres[5] a conduit Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille à proposer que ces doublets étaient l’œuvre de deux rédacteurs successifs — qu'ils appellent Act I et Act II — utilisant tous deux la même source : le « document pétrinien »[22], les deux rédacteurs successifs possédant leurs propres orientations théologique et christologique[5]. Le rédacteur de Act I, un nazôréen fortement influencé par les idées messianistes[23], aurait composé la première version des Actes des Apôtres où se suivait la « Geste de Pierre » et la « Geste de Paul ». Pour lui « le Christ devait revenir sur terre, tel un nouvel Élie, pour effectuer la restauration politique du royaume d'Israël[23]. » Act I a repris certains des récits qu'il lisait « dans le « document P » en les réinterprétant si profondément qu'il en a fait des récits nouveaux[24]. » Plus tard, Act II a « rassemblé les matériaux qu'il lisait dans le « document P » et dans Act I pour former une suite de récits beaucoup plus complexe que dans ses sources. Il a laissé ces matériaux séparés, sauf les deux versions de la guérison de l'infirme qu'il a fusionnées en un seul récit[12]. »

Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille prennent en considération les divergences entre le « texte occidental » et le « texte alexandrin » des Actes des Apôtres[5]. À l'aide « d'une critique textuelle minutieuse alliée à une analyse littéraire très fine[5] », ils font « ressortir la pluralité des sources et l'évolution de la rédaction, chaque strate rédactionnelle possédant ses propres orientations[5]. »

Les récits de Act I modifier

« Dans la « Geste de Pierre », Act I va montrer que Jésus doit réaliser ce qu'une tradition juive, attestée dans la Bible, attribuait au prophète Élie : revenir sur la terre afin d'y effectuer la restauration politique du royaume d'Israël[25]. » Ce rôle était aussi attribué à Jean le Baptiste par ses disciples. Le « document Johanique » (document J) que le rédacteur de Act I a aussi utilisé pour rédiger son écrit exprimait aussi cette espérance eschatologique[25]. « Pour s'opposer aux prétentions des disciples de Jean, Act I va reprendre ce « document J » et le couper en trois tronçons qu'il va incorporer dans trois discours-programme prononcés, l'un par Pierre, le deuxième par Étienne, le troisième par Paul (Geste de Paul)[25]. »

Selon Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, les récits du document pétrinien — peut-être écrits juste avant la révolte juive de 66-70 — « ne parlaient pas d'eschatologie; il n'y était nulle part question d'un retour du Christ dans un avenir indéterminé[26]. » Le premier rédacteur des Actes des Apôtres fait au contraire de ce thème son centre d'intérêt principal, dans la perspective d'un « nationalisme juif exacerbé ». Une dizaine d'années après la défaite de la révolte juive et la destruction du Temple de Jérusalem, pour lui « le Christ, maintenant au ciel, doit revenir pour effectuer la restauration du royaume d'Israël ; il sera lui-même le roi de ce royaume restauré sur la terre au profit du nouveau peuple de Dieu[26]. »

Les récits de Act II modifier

Le deuxième rédacteur des Actes, qui écrit une vingtaine d'années après la défaite de la révolte, n'admet pas cette eschatologie nationaliste. Il développe donc l'idée d'une eschatologie déjà réalisée[26]. « Le royaume de Dieu est déjà là, mais c'est un royaume purement spirituel et non pas politique[26]. » Le Christ est bien revenu, mais par son Esprit et cela s'est produit il y a déjà bien longtemps, cinquante jours à peine après sa crucifixion, le jour de la Pentecôte, où l'Esprit répandu sur les disciples a marqué le fondement du royaume nouveau[26].

À la différence du précédent rédacteur, Act II — qui pourrait être l'évangéliste Luc — fait de la conversion des païens une des conditions essentielles de l'expansion de l'Église[27]. En réaction de ce qu'avait écrit Act I, « la restauration politique d'Israël n'a plus cours ; une seule chose importe maintenant: apporter la lumière au salut du monde païen, jusqu'aux extrémités de la terre[27]. »

L'auteur de Act II a ainsi déplacé plusieurs épisodes. Le récit de l'Assemblée de Jérusalem a été déplacé et inséré dans la « Geste de Paul », en Actes 15, 5s[10]. Il a aussi inclus dans la « Geste de Pierre » le rôle de persécuteur de Paul de Tarse après le martyr d'Étienne, qui relève de la « Geste de Paul » (Ac 9. 1-30)[6]. Act II a aussi ajouté à la suite du récit de la délivrance de Pierre, celui de la mort d'Agrippa Ier[28]. (En revanche, il semble que Boismard et Lamouille attribuent à Act I le voyage à Jérusalem pour apporter la collecte. (Tome III p. 169-170))

Il a aussi ajouté une montée à Jérusalem de Paul et Barnabé au moment de la mort d'Agrippa Ier. Cette venue à Jérusalem que Paul ne mentionne pas dans ses épîtres n'a probablement pas existé, mais permet de faire la transition entre la « Geste de Pierre » et la « Geste de Paul » et de transformer ces deux récits en un seul.

La Geste de Paul modifier

Les récits de Act I modifier

La Geste de Paul commençait avec le récit de la conversion de l'apôtre, c'est Luc qui a déplacé cette narration pour l'insérer dans la Geste de Pierre juste après la relation du martyre d'Étienne (8, 3a ; 9,3s)[23]. Selon Boismard et Lamouille, elle ne comportait que deux voyages missionnaires, racontés de 13, 1 à 18, 22. Selon eux, ces voyages auraient raconté la mision de Paul auprès des Juifs présenté comme des échecs (Luc aurait corrigé cette tendance, amis l'auteur de Act III qui écrit à l'époque anti-juive de Domitien serait revenu à cette présentation et l'aurait même amplifiée). « En opposition à l'attitude hostile de nombre de juifs, Act I souligne la bienveillance des autorités romaines ; le proconsul Sergius Paulus au début des voyages (Ac 13, 7) et le proconsul Gallion à la fin (Ac 18, 12s)[23]. » Lors de ce qui semble être le terme de son activité missionnaire — alors qu'il y a désormais un consensus chez les historiens pour admettre qu'il a poursuivi son activité et que sa mort n'est intervenu qu'en 67-68 —. Lorsque Paul se trouve à Jérusalem, au terme de ses voyages missionnaires — tout au moins pour les rédacteurs des Actes —, « la crise entre lui et « les juifs » atteint son point culminant (Ac 21, 26s): ceux-ci cherchent par tous les moyens à le mettre à mort et il ne sera sauvé que par l'intervention des Romains, d'abord par le tribun Lysias, puis par le procurateur Festus. Même à Rome, Paul ne rencontrera qu'indifférnece de la part des notables juifs (Ac 28, 17). Le clecteur pressent que la ruine de Jérusalem est proche[23]. »


Évangélisation d'Antioche modifier

  • (Tome III p. 165s)

Deux parties : évangélisation d'Antioche proprement dite puis envoi de subsides à l' église de Jérusalem en vue de la famine annoncée par Agabus.

L'évangélisation d'Antioche provient fondamentalement du Document P[29].

C'est aussi Act II qui précise que « C'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de " chrétiens ". Ac 11, 26) »[30].

ACT III plus anti-judaïque que ACT II ===

Selon Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, dans ACT III, une « tendance dure se manifeste à l'égard des Juifs, alors que ACT II (« texte occidental ») voulait au contraire les innocenter ». Les deux auteurs notent que le « texte occidental » des Actes des Apôtres « que « ceux qui habitent Jérusalem et leurs chefs » ne comprenant pas les Écritures, avaient livré Jésus à Pilate après l'avoir jugé. En reprenant ce texte ACT III (« texte alexandrin ») le durcit. Les chefs du peuple ont demandé (souligné par les auteurs) à Pilate de faire mourir Jésus, et ils ont fait cette demande bien que, l'ayant jugé, ils n'eussent trouvé en lui aucun motif méritant la mort. » Selon les deux auteurs, ACT III renchérit sur le texte occidental, avec l'anthitèse suivante qui fait référence à l'épisode Barabbas : « Vous avez demandé qu'un meurtrier vive et vous soit donné en grâce, mais l'auteur de la vie, (vous l'avez tué). » cf. Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 48.

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. Adolf von Harnack, Die apostelgeschichte, Leipzig, 1908, p. 142-145, cité par Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, op. cit., livre I, p. 6.
  2. Joachim Jeremias, Untersuchugen zum Quellenproblem der Apostelgeschichte, dans ZNW 36, 1937, p. 205-213, cité par Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, op. cit., livre I, p. 6.
  3. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I à VI, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 6-7.
  4. À partir de l'analyse de nombreux doublets Adolf von Harnack concluait que l'auteur avait utilisé deux sources différentes pour les chapitres 2 à 5 des Actes. Toutefois cette thèse fut contestée avec succès par Joachim Jeremias, sur un des points: la double comparution des apôtres devant le Sanhédrin (Ac 4, 1-22 et 5, 17-42). Cette double comparution devant le Sanhédrin ne serait pas un doublet, mais correspondrait à la législation juive: des accusés ne pouvaient être condamnés qu'après un avertissement officiel et en cas de récidive. cf. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, op. cit., p. 7.
  5. a b c d e f g h et i François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Éd. du Cerf, Paris, 2001, p. 103.
  6. a b c d e et f François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 104.
  7. « Pour reconstituer les premières décennies du proto-nazaréisme, nous aurons recours tout particulièrement à ce que Boismard et Lamouille appellent la "geste de Pierre" (Ac 1, 6-12, 25 exception faite de l'inclusion Ac 9. 1-30 qui relève de la geste de Paul) dont la source principale est le document – dit document P – vraisemblablement identique aux "mémoires de Pierre" mentionnées par Origène. » François Blanchetière, op. cit., p. 104.
  8. a b c d e f et g Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 16 ; cité par François Blanchetière, op. cit., p. 104.
  9. a et b Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 16.
  10. a b c et d Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 12.
  11. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 13.
  12. a et b Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 11.
  13. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 45.
  14. Dans le texte occidental (Act II) en 2, 14, Pierre est debout avec seulement dix apôtres, ce qui montre que l'élection de Matthias n'avait pas encore eu lieu dans le texte initial. Cette incohérence est corrigée dans le texte alexandrin (Act III); cf. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, op. cit., livre I, p. 68.
  15. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre III, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 41-43.
  16. a et b Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 15.
  17. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 15-16.
  18. Adolf von Harnack, Die apostelgeschichte, Leipzig, 1908, p. 142-145, cité par Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, op. cit., livre I, p. 6.
  19. Joachim Jeremias, Untersuchugen zum Quellenproblem der Apostelgeschichte, dans ZNW 36, 1937, p. 205-213, cité par Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, op. cit., livre I, p. 6.
  20. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 6-7.
  21. a b c d et e Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs,s, p. 7.
  22. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 6-11.
  23. a b c d et e Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre II, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 229. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « 2Apôtres_II_p229 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  24. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs,s, p. 8.
  25. a b et c Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre II, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 73.
  26. a b c d et e Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre II, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 133.
  27. a et b Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre II, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 134.
  28. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre III, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 173.
  29. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre III, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 165.
  30. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre III, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 167.