Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Geste de Paul

La Geste de Paul est le nom donné par les spécialistes à la deuxième partie des Actes des Apôtres, celle dont Paul de Tarse (saint Paul) est le héros. Ce document a été composé par le premier rédacteur des Actes à partir de plusieurs sources. Initialement, les deux récits se suivaient avec d'abord la « Geste de Pierre » suivie par la « Geste de Paul ». Un des deux premiers rédacteurs successifs des Actes a lié les deux « Gestes » pour donner l'apparence d'un seul récit. Celui-ci a probablement été composée dans les années 80.

Par la suite, au début des années 90, un deuxième rédacteur — peut-être l'évangéliste Luc — a très profondément remanié le récit à l'aide des mêmes sources que le premier rédacteur. Il a notamment inséré dans chacun des deux récits une seule séquence prise dans la « Geste » de l'autre « apôtre », mais qui a renforcé l'impression qu'il s'agissait d'une histoire unique racontée chronologiquement. Il a aussi raconté une deuxième fois certains épisode — créant notamment de toute pièce un troisième voyage missionnaire — pour pouvoir orienter le récit vers ses objectifs ou celui de son commanditaire. Le troisième rédacteur a lui aussi ajouté des séquences à l'aide des mêmes sources que ses deux prédécesseurs, sans se soucier des doublons ainsi créés. Il a aussi rendu ce récit plus anti-judaïque. Vers le IVe siècle les différentes versions des Actes des Apôtres ont été harmonisées pour pour donner les Actes que nous connaissons aujourd'hui, ce dont témoigne dans les manuscrits antiques, les deux grandes familles de textes que sont le « Texte occidental » des Actes des Apôtre et le « Texte Alexandrin ».

Les sources des Actes des Apôtres modifier

La question des sources qui ont été utilisées pour écrire les Actes des Apôtres est en débat depuis plus d'un siècle. On note particulièrement les travaux de Adolf von Harnack[1] et de Joachim Jeremias[2] au sujet des premiers chapitres des Actes[3] (chapitre 2 à 5 des Actes)[4].

Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille prennent en considération les divergences entre le « texte occidental » et le « texte alexandrin » des Actes des Apôtres[5]. À l'aide « d'une critique textuelle minutieuse alliée à une analyse littéraire très fine[5] », ils font « ressortir la pluralité des sources et l'évolution de la rédaction, chaque strate rédactionnelle possédant ses propres orientations[5]. » Boismard et Lamouille parviennent à identifier quatre documents qui auraient permis à leur auteur d'écrire ces Actes des Apôtres. Le premier d'entre-eux est ce qu'ils appellent « document pétrinien » ou « document P »[6], qui constitue la « Geste de Pierre » et dont l'essentiel se trouve dans la première partie des Actes. Outre ce « document pétrinien », les deux premiers rédacteurs des Actes auraient aussi utilisé un « document johannique »[5], écrit par un nazôréen fortement influencé par les idées de Jean le Baptiste. François Blanchetière considère comme source directe des Actes, uniquement la partie tirée du « document pétrinien », appelé « document P »[6].

La « Geste de Paul » aurait aussi pour sources un « Journal de voyage » et un « document paulinien », tous deux rédigés par des disciples de Paul de Tarse et le « document johannique » aussi utilisé pour la « Geste de Pierre ».

La Geste de Paul modifier

Les récits de Act I modifier

La Geste de Paul commençait avec le récit de la conversion de l'apôtre, c'est Luc qui a déplacé cette narration pour l'insérer dans la Geste de Pierre juste après la relation du martyre d'Étienne (8, 3a ; 9,3s)[7]. Selon Boismard et Lamouille, elle ne comportait que deux voyages missionnaires, racontés de 13, 1 à 18, 22[7]. Selon eux, ces voyages auraient raconté la mission de Paul auprès des Juifs présenté comme des échecs[7] (Luc aurait corrigé cette tendance, mais l'auteur de Act III qui écrit à l'époque anti-juive de Domitien serait revenu à cette présentation et l'aurait même amplifiée). « En opposition à l'attitude hostile de nombre de juifs, Act I souligne la bienveillance des autorités romaines ; le proconsul Sergius Paulus au début des voyages (Ac 13, 7) et le proconsul Gallion à la fin (Ac 18, 12s)[7]. » Lors de ce qui semble être le terme de son activité missionnaire — alors qu'il y a désormais un consensus chez les historiens pour admettre qu'il a poursuivi son activité et que sa mort n'est intervenu qu'en 67-68 —. Lorsque Paul se trouve à Jérusalem, au terme de ses voyages missionnaires — tout au moins pour les rédacteurs des Actes —, « la crise entre lui et « les juifs » atteint son point culminant (Ac 21, 26s): ceux-ci cherchent par tous les moyens à le mettre à mort et il ne sera sauvé que par l'intervention des Romains, d'abord par le tribun Lysias, puis par le procurateur Festus. Même à Rome, Paul ne rencontrera qu'indifférnece de la part des notables juifs (Ac 28, 17). Le lecteur pressent que la ruine de Jérusalem est proche[7]. »


Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille ... Papias de Hiérapolis dans la première partie du IIe siècle et Origène (début du IIIe siècle).

Datation des Actes des Apôtres modifier

  • Pierre Maraval, Simon Claude Mimoun, Le christianisme des origines à Constantin
    • Le problème de la datation des évangiles La distance entre la rédaction des évangiles et les événements dont ils traitent (près de trente à quarante ans pour Mc, le plus ancien) est considérée de manière négative par certains critiques ...
  • Jacques Gigi, Nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme (Les). Enquête sur ...,
    • La datation des évangiles dans les années 70-100 fait l'objet d'un très large consensus... (p.110) Même si l'opinion la plus courante aujourd'hui semble pencher pour une rédaction vers 80-90 (p.201).
  • Robert David, Michel Gourgues, Léo Laberge, "De bien des manières": la recherche biblique aux abords du XXIe siècle ... (p.322)
    • Comme date de la rédaction des Actes, celle des années 80- 90 est généralement retenue. Mais, comme pour la ... à l'autre extrémité du tableau les années 135-150 ont été proposées...
  • Bernard Pouderon, Yves-Marie Duval, L'historiographie de l'Eglise des premiers siècles
    • D'un point de vue théologien, les Actes des Apôtres sont regardés comme un document fondateur du christianisme, dont les ... Il convient de compendre les exigences auxquelles ils répondent et de les replacer à l'époque de leur rédaction, càd dans le cadre des conflits qui ont opposés entre-eux les groupes chrétiens dans les années 60-90.... Dans les années 60-90 et surtout 80-90, les communautés chrétiennes se trouvent en difficulté face aux nouvelles ..
  • Bernard Pouderon, universitaire, professeur de littérature grecque tardive à l'Université de Tours, historien Histoire de la littérature grecque chrétienne

Datation modifier

La rédaction des Actes est consensuellement fixée au cours des années 80-90[8], par plusieurs rédacteurs successifs. En général, le nombre de trois rédacteurs successifs est admis. Marie-Émile Boismard et André Lamouille proposent d'identifier le deuxième rédacteur avec l'évangéliste Luc[5]. Leur rédaction se situe dans le cadre des conflits qui ont opposés entre-eux les différents groupes chrétiens dans les années 60-90 et surtout les années 80-90[9]. Elle se situe « aussi dans le cadre des conflits pour la primauté qui, vers la même époque, ont opposé les courants religieux traversant la nation juive[9]. »

Pour Marie-Émile Boismard et André Lamouille, le deuxième rédacteur des Actes (peut-être Luc) aurait amplement modifié le texte dans les années 80 et le troisième rédacteur auraient fait ses ajouts et modifications dans les années 90[10].



Une minorité d'exégètes[11], à la suite de Adolf von Harnack[12],[13], refuse cette datation. Il est pour eux incompréhensible que celui qui se veut l'historien des origines chrétiennes, s'il rédige son oeuvre vers 80, omette d'indiquer l'issue du procès de Paul, le martyre de Jacques le Juste à Jérusalem en 62, l'interruption de la politique accommodante de Rome avec les premières persécutions sous Néron en 64, la mort de Pierre, celle de Paul et la destruction du Temple de Jérusalem en 70, dont il rapportait naguère, dans son évangile, la prédiction par Jésus. Ils proposent la date de 63-64 pour la rédaction des Actes[14].

Datation2 modifier

La rédaction des Actes est consensuellement fixée au cours des années 80-90[15], par plusieurs rédacteurs successifs. En général, le nombre de trois rédacteurs successifs est admis. Marie-Émile Boismard et André Lamouille proposent d'identifier le deuxième rédacteur avec l'évangéliste Luc[5]. Leur rédaction se situe dans le cadre des conflits qui ont opposés entre-eux les différents groupes chrétiens dans les années 60-90 et surtout les années 80-90[9]. Elle se situe « aussi dans le cadre des conflits pour la primauté qui, vers la même époque, ont opposé les courants religieux traversant la nation juive[9]. »
Pour Marie-Émile Boismard et André Lamouille, le deuxième rédacteur des Actes (peut-être Luc) aurait amplement modifié le texte dans les années 80 et le troisième rédacteur aurait fait ses ajouts et modifications dans les années 90[10].

Toutefois, un certain nombre d'exégètes confessionnels[16] refusent cette datation. Pour eux, l'évangéliste Luc est le rédacteur des Actes et il n'a été ni précédé, ni suivi par un autre rédacteur. Il est pour eux incompréhensible que celui qui se veut l'historien des origines chrétiennes, s'il rédige son œuvre vers 80, omette d'indiquer l'issue du procès de Paul, le martyre de Jacques le Juste à Jérusalem en 61/62, la répression des chrétiens accusés d'avoir incendié Rome sous Néron en 64, la mort de Pierre, celle de Paul et la destruction du Temple de Jérusalem en 70, dont il rapportait naguère, dans l'évangile qu'ils attribuent à Luc, la prédiction par Jésus. Ils proposent la date de 63-64 pour la rédaction des Actes[17]. Pour appuyer ce point de vue, ils s'appuient souvent sur Adolf von Harnack[18] qui en 1908 avait développé le même type d'arguments. La critique historique remarque naturellement la même chose, mais cela la conduit à essayer de savoir pourquoi les rédacteurs des Actes ont choisi d'interrompre leur récit au début des années 60 et pourquoi est-ce ce texte là qui a été retenu pour figurer dans le Nouveau Testament, alors qu'il y a des indices qui montrent que d'autres textes existaient[19],[20]. Les auteurs des Actes évitent aussi soigneusement d'évoquer le moindre épisode où l'apôtre Pierre intervient à Antioche et à Rome, villes dont, selon la tradition chrétienne, il aurait fondé les églises dans les années 40, ce qu'une datation de rédaction dans les années 60 ne permet nullement d'expliquer.

De plus, une telle datation aurait pour effet de bouleverser totalement l'ensemble des datations des évangiles admises par la critique historique. Adolf von Harnack proposait d'ailleurs de dater l'évangile attribué à Matthieu de quelques années avant les années 60[21], alors que la fourchette retenue par la critique historique pour cet évangile sont les années 80-90, sachant que l'évangile attribué à Marc a été écrit une vingtaine d'années avant celui attribué à Matthieu.

En revanche, les historiens admettent en général l'existence d'un document pétrinien (perdu aujourd'hui), comme l'une des sources dans laquelle les rédacteurs des Actes ont sélectionné certains épisodes tout en rejetant d'autres[22]. Ils estiment qu'il est possible que ce document ait été rédigé avant la chute de Jérusalem[23].

Précédent2 modifier

Pour la très grande majorité des exégètes, les Actes ont été rédigés après la destruction du Temple de 70. Ainsi pour Daniel Marguerat : « La datation des Actes n'est pas antérieure à celle de l'évangile, qui elle même n'est pas à placer avant 70, puisque Luc 21,20 fait une claire allusion à la destruction de Jérusalem en réinterprétant Mc 13,14 (même note en Lc 19,43-44 et 21,24). Le second tome de l'oeuvre à Théophile a du être rédigé simultanément ou peu après le premier, c'est à dire entre 80 et 90.[24] ».
La rédaction des Actes est consensuellement fixée au cours des années 80-90[25], par plusieurs rédacteurs successifs. En général, le nombre de trois rédacteurs successifs est admis. Marie-Émile Boismard et André Lamouille proposent d'identifier le deuxième rédacteur avec l'évangéliste Luc[5]. Leur rédaction se situe dans le cadre des conflits qui ont opposés entre-eux les différents groupes chrétiens dans les années 60-90 et surtout les années 80-90[9]. Elle se situe « aussi dans le cadre des conflits pour la primauté qui, vers la même époque, ont opposé les courants religieux traversant la nation juive[9]. »
Pour Marie-Émile Boismard et André Lamouille, le deuxième rédacteur des Actes (peut-être Luc) aurait amplement modifié le texte dans les années 80 et le troisième rédacteur auraient fait ses ajouts et modifications dans les années 90[10].

Une minorité d'exégètes[26], à la suite de Adolf von Harnack[27],[28], refuse cette datation. Il est pour eux incompréhensible que celui qui se veut l'historien des origines chrétiennes, s'il rédige son oeuvre vers 80, omette d'indiquer l'issue du procès de Paul, le martyre de Jacques le Juste à Jérusalem en 62, l'interruption de la politique accommodante de Rome avec les premières persécutions sous Néron en 64, la mort de Pierre, celle de Paul et la destruction du Temple de Jérusalem en 70, dont il rapportait naguère, dans son évangile, la prédiction par Jésus. Ils proposent la date de 63-64 pour la rédaction des Actes[29].

Intéressant modifier

« l’Église est restée longtemps méfiante vis-à-vis d’une littérature critique du Nouveau Testament qu’elle ne pouvait pas contrôler car il y a bien quelque chose de la définition de la religion chrétienne qui va passer par cette littérature sans que ces textes émanent tous directement de l’institution ecclésiale en elle-même. »

« les travaux théologiques, notamment de christologie, ont servi de base aux premiers conciles. Par exemple, la question de la désignation du Christ et de la Trinité s’est élaborée petit à petit dans ces textes, ensuite ratifiés par les conciles. Marie-Anne Vannier souligne avec justesse qu’« en l’espace de quelques siècles, il y a eu plus d’évolution dogmatique que dans le millénaire suivant », notamment en posant les bases du vocabulaire théologique. »

« Les chapitres de Rémi Gounelle et Martin Wallraff abordent enfin la question du support, et de la transmission de ces écrits. Il serait illusoire de croire que ces textes des premiers siècles sont parvenus à l’identique jusqu’à nos jours. Les problèmes de rééditions « adaptées », inversions de pages, lacunes comblées par d’autres manuscrits, incendie, ou de non copiage ou non réédition tout simplement font que les ouvrages que nous possédons aujourd’hui ne sont qu’une partie d’un ensemble plus vaste et parfois plus ou moins proches du texte original. À cela s’ajoutent des travaux explicites de falsification, notamment à la bibliothèque d’Alexandrie dans le cadre de la propagande monophysite. »

Mimouni modifier

Pb de la ressemblance et des différences entre les évangiles
Pb de la datation des évangiles
Jésus et la Torah, Jésus et les grecs, Jésus et l'Église
La culture judéenne chez Clément
L'origine religieuse et culturelle de Clément
L'épître aux corinthiens

Chronologie de Paul modifier

Coran 568Ce and 645CE modifier

Blog de Bismillah modifier

Notes et références modifier

  1. Étude parue en 1908.
  2. Article paru en 1937
  3. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I à VI, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 6-7.
  4. À partir de l'analyse de nombreux doublets Adolf von Harnack concluait que l'auteur avait utilisé deux sources différentes pour les chapitres 2 à 5 des Actes. Toutefois cette thèse fut contestée avec succès par Joachim Jeremias, sur un des points: la double comparution des apôtres devant le Sanhédrin (Ac 4, 1-22 et 5, 17-42). Cette double comparution devant le Sanhédrin ne serait pas un doublet, mais correspondrait à la législation juive: des accusés ne pouvaient être condamnés qu'après un avertissement officiel et en cas de récidive. cf. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, op. cit., p. 7.
  5. a b c d e f et g François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Éd. du Cerf, Paris, 2001, p. 103.
  6. a et b François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 104.
  7. a b c d et e Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre II, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 229.
  8. Daniel Marguerat, Les actes des apôtres (1-12), p. 20.
  9. a b c d e et f Bernard Pouderon, Yves-Marie Duval, L'historiographie de l'Eglise des premiers siècles, 2001, Paris, éd; Beauchesne, p. 69.
  10. a b et c Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 50.
  11. J.A.T. Robinson, J. Carmignac, Ph. Rolland
  12. A. von Harnack, Beiträge zur Einleitung in das Neue Testament, III Die Apostelgeschichte., Exkurs V. Die Zeit der Apostelgeschichte, pp. 217-221, 1908.
  13. Adolf Harnack,The Date of the Acts and the Synoptic Gospels : "Our conclusion from this survey is, therefore, that we have found nothing to upset the verdict, to which we have been led by critical investigation of the Acts of the Apostles : the second and third Gospels, as well as the Acts, were composed while St. Paul was still alive, and that the first gospel came into being only a few years earlier.", p. 162.
  14. A. Mehat, op. cité.
  15. Pour le théologien Daniel Marguerat, « La datation des Actes n'est pas antérieure à celle de l'évangile, qui elle même n'est pas à placer avant 70, puisque Luc 21,20 fait une claire allusion à la destruction de Jérusalem en réinterprétant Mc 13,14 (même note en Lc 19,43-44 et 21,24). Le second tome de l’œuvre à Théophile a du être rédigé simultanément ou peu après le premier, c'est à dire entre 80 et 90. » cf. Daniel Marguerat, Les actes des apôtres (1-12), p. 20.
  16. J.A.T. Robinson, J. Carmignac, Ph. Rolland
  17. A. Mehat, op. cité.
  18. A. von Harnack, Beiträge zur Einleitung in das Neue Testament, III Die Apostelgeschichte., Exkurs V. Die Zeit der Apostelgeschichte, pp. 217-221, 1908.
  19. Isabelle Jonveau, Histoire de la littérature grecque chrétienne, note de lecture sur Bernard Pouderon (Dir), Introduction de Enrico Norelli et Bernard Pouderon. Paris, Éditions du Cerf, coll. « Initiation aux Pères de l’Église », 2008.
  20. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Éd. du Cerf, Paris, 2001, p. 104.
  21. Adolf Harnack,The Date of the Acts and the Synoptic Gospels : "Our conclusion from this survey is, therefore, that we have found nothing to upset the verdict, to which we have been led by critical investigation of the Acts of the Apostles : the second and third Gospels, as well as the Acts, were composed while St. Paul was still alive, and that the first gospel came into being only a few years earlier.", p. 162.
  22. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, Éd. du Cerf, Paris, 2001, p. 103-104.
  23. Marie-Émile Boismard et Arnaud Lamouille, Actes des deux apôtres, livre I, Paris, 1990, Librairie Lecoffre J. Gabalda et Cie éditeurs, p. 15.
  24. Les actes des apôtres (1-12), p. 20.
  25. Daniel Marguerat, Les actes des apôtres (1-12), p. 20.
  26. J.A.T. Robinson, J. Carmignac, Ph. Rolland
  27. A. von Harnack, Beiträge zur Einleitung in das Neue Testament, III Die Apostelgeschichte., Exkurs V. Die Zeit der Apostelgeschichte, pp. 217-221, 1908.
  28. Adolf Harnack,The Date of the Acts and the Synoptic Gospels : "Our conclusion from this survey is, therefore, that we have found nothing to upset the verdict, to which we have been led by critical investigation of the Acts of the Apostles : the second and third Gospels, as well as the Acts, were composed while St. Paul was still alive, and that the first gospel came into being only a few years earlier.", p. 162.
  29. A. Mehat, op. cité.