Utilisateur:Padi71/Brouillon
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Blaise Barthélémy est un sculpteur lyonnais, né le à Lyon, et mort le à Paris[1]
Biographie modifier
Élève à l’école de dessin de Lyon, il étudie aussi à Rome. A partir de 1768, de retour à Lyon, il travaille régulièrement avec l’architecte Martin Decrenice, notamment pour le chapitre de Saint-Jean. A 34 ans, en 1771, il accueille un élève. Nommé Joseph Chinard (1756-1816), l’élève effectue le buste de Blaise Barthélémy et fait la fierté de son professeur. Son départ pour Paris s’effectue en 1785. Agréé de l’Académie royale de peinture et de sculpture le 29 octobre 1785; pour le Salon de 1787, il expose des sculptures intitulées Le Berger et Leda. Il expose Phocion, général athénien au Salon de 1802[2]. Il réalise des commandes sous Louis XVI dont une étant le mausolée[3] du ministre d’Etat Charles Gravier, comte de Vergennes (commandé en 1787). Lors de la Révolution française, l’artiste cache le mausolée (qui ne trouve sa place à l’Eglise Notre-Dame à Versailles[4] qu’en 1818) puis, lors de la Terreur, il part avec sa famille à Poissy. De retour à Paris, il effectue des commandes pour le gouvernement de Napoléon Bonaparte dont les bustes de Jules Romain[5] et de Nicolas Poussin[6]. Il meurt le 2 avril 1819 à Paris.
Présentation générale de son œuvre modifier
Blaise Barthélémy effectue aussi bien des bas-reliefs que des bustes, des groupes de sculpture et des esquisses. Pour cela, il utilise du plâtre, du marbre ou de la terre cuite. Ses sujets peuvent être sacrés (sculpture de Saint-Jean pour la cathédrale Saint-Jean), profanes ou être des représentations de personnalités. Blaise Barthélémy a aussi bien eu des commandes de particuliers que d’Etat[7].
Salon[8] modifier
A partir de 1787 et jusqu’en 1804, les œuvres de Blaise Barthélemy sont exposées dans des salons de Lyon. Parmi les oeuvres exposées on retrouve:
- Un berger en 1787
- Une Léda en 1787
- Cléopâtre vaincue se donnant la mort pour échapper à l'esclavage en 1793
- La Renommée accompagnée de deux Génies dépose sur un autel la récompense de la Vertu en 1798
- Vénus et Diane au bain en 1798
- Jules Romain en 1804
Prix et distinction modifier
Durant le salon de 1802, Blaise Barthélemy à remporter un prix d’encouragement pour sa statue assise. A la fin de la restauration, on pouvait trouver cette œuvre dans les dépôts de Versailles: Phocion, général athénien
Œuvres principales[9] modifier
- Jeune Berger ou Adonis
- Saint Etienne
- Saint Jean-Baptiste à Lyon
- Bacchus et Ariane
- Une Léda
- Cléopâtre vaincue se donnant la mort pour échapper à l'esclavage
- La Renommée accompagnée de deux Génies dépose sur un autel la récompense de la Vertu
- Vénus et Diane au bain
- Jules Romain ...
Description de l’œuvre Jeune Berger ou Adonis (1785) modifier
Cette œuvre est une sculpture en marbre représentant un berger. Le plâtre original est disponible au Musée des beaux-arts de Dijon. Adonis est assis, accompagné de son chien qui est à ses pieds. Une peau de bête est posée sur ses genoux et une massue se situe derrière lui. La composition (c'est-à-dire le regard du chien et le mouvement du corps) invite le spectateur à faire le tour de la sculpture. Blaise Barthélémy prête une grande attention aux détails. Ceci est visible au niveau des surfaces, toutes distinctes que ce soit la peau d'Adonis, la fourrure ou encore la peau de bête.[10]
Adonis naît d'un arbre à Myrrhe d'une union incestueuse de Myrrha avec son père Cinyras. Ce personnage mythique est connu car il fut aimé à la fois d'Aphrodite (déesse de l'Amour et de la Beauté) et de Perséphone (Reine des Morts). Les deux jeunes femmes étant totalement éprises de lui, Zeus trancha le débat : Adonis devait passer l'automne et l'hiver avec la Reine des Morts et le printemps et l'été avec la déesse de l'Amour et de la Beauté. Quand il était avec Aphrodite, ils chassaient généralement ensemble. Un jour qu'elle ne l'accompagnait pas, il fut blessé alors qu'il chassait un grand sanglier avec ses chiens. Aphrodite, de son char ailé, entendit le cri de souffrance et le retrouva. Cependant, il était trop tard : Adonis rendait l'âme.
"Tu meurs, ô trois fois désiré,
Et mon désir a fui comme un songe. [...]
Les montagnes appelaient, les chênes répondaient
Oh, las, las, pour Adonis. Il est mort.
Et la nymphe Echo répétait: Oh, las, las, pour Adonis.
Sur lui pleuraient tous les Amours, et aussi toutes les Muses."[11]
La légende veut qu'il ne sentit jamais le dernier baiser d'Aphrodite ni les larmes inconsolables des jeunes filles grecques, qui, chaque année, lui rendent hommage.[12]
Bibliographie modifier
- LAMI Stanislas, Dictionnaire des Sculpteurs de l'Ecole Française au XVIIIe siècle, Paris 1910, (réed. 1970)
- Quarré, Musée des Beaux Arts de Dijon. Catalogue des Sculptures, Palais des Etats de Bourgogne, 1960
- M. Michaud (dir.), "Blaise Barthélémy", in Biographie universelle ancienne et moderne. Paris 1843. Tome 4ème.
- Sous la direction de Jean-René Gaborit, La sculpture française. II, Renaissance et Temps modernes. Vol. 1, Adam-Gois / Musée du Louvre, Département des sculptures du Moyen age, de la Renaissance et des temps modernes
Notes et références modifier
- SANCHEZ Pierre, Dictionnaire des artistes exposant dans les salons des XVII et XVIIIème siècles à Paris et en Province, 1673-1800, Tome 1er
- (en) « Padi71/Brouillon », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit
, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- « Lyon: Amis du pré-inventaire des monuments et richesses artistiques du Rhône. Mai 2003, N°22 », Nouvelles du Pré-Inventaire. N°22,
- HOOG Simone, « Le musée », Les sculptures. Musée National du Château de Versailles, Paris,
- Base Joconde, Musée du Louvre, département sculptures françaises
- Joconde, Musée du Louvre
- (en) Getty edu
- Catalogue des ouvrages de peinture, sculpture, dessin et gravure exposés à Lyon au salon des arts, Lyon,
- LAMI Stanislas, Dictionnaire des Sculpteurs de l'Ecole Française au XVIIIe siècle, Paris, réed. 1970, , p. 69
- « blaise, barthélémy jeune berger », sur sothebys.com (consulté le )
- « blaise, barthélémy jeune berger », sur sothebys.com (consulté le )
- Edith Hamilton, La mythologie, p. 112-113
Liens externes modifier
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