Grottes

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Site de plein air

Autres articles sur la Préhistoire

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Lieux antiques et autres antiquités

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Géologie

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Paléobiologie

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Châteaux

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Voir aussi
  • histoire de la baronnie de Toucy : A. Déy, Géographie féodale de la baronnie de Perreuse, (lire en ligne), p. 235.
  • magouilles Chabannes/Cœur : baron Chailloux des Barres, Les châteaux d'Ancy-le-Franc, de Saint-Fargeau, de Chastellux, et de Tanlay, Paris, Auguste Vaton, , 255 p. (lire en ligne), p. 62.

Archéologues

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Autres personnes

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Famille de Vergy

revoir après réponse de Ch. Cawley :

lien mdlnds Henri de Vergy († avril 1333). Dans la page « Burgundy duchy - Atuyer » ce n'est pas le même Henri que dans la page des seigneurs de Vergy. Ref retirée :
<ref name="MdLndsHenriVergy1333" group="mdlnds">{{Lien web | id=cawleyHenriVergy1333 | langue= | auteur= | titre= « Henri de Vergy (-1333) » | série= dans « Burgundy duchy - Atuyer », ch. 2 : « Nobility in Atuyer », section B : « Seigneurs de Fouvent » | site= [http://fmg.ac/Projects/MedLands/burgdatuy.htm#HenriFouventdied1228 MedLands] | url= http://fmg.ac/Projects/MedLands/burgdatuy.htm#HenriFouventdied1228 | consulté le= 16 déc. 2017 }}.</ref>

Établissements religieux

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Augmentés / complétés

Cours d'eau

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Montagnes

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  • Mont Denise (Espaly-Saint-Marcel et Polignac) (complété)

Musées

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Céramique

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Moderne
Points techniques
Lyonnaiseries

Ensemble de grottes à concrétions du Sud de la France

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Liste du patrimoine mondial en France#Liste indicative :

Esparros (Hautes-Pyrénées, Cigalère (Ariège), TM 71 (Aude), Aguzou (Aude), Lachambre (Pyrénées-Orientales), Grotte Bleue (Aude), Cabrespine-Trassanel (Aude), Lauzinas (Hérault), Pousselières, Grottes de l’Asperge-Routely, Mont Marcou, Clamouse (Hérault), Demoiselles (Hérault), Les Perles, Amélineau (Lozère), Armand (Lozère), Orgnac (Ardèche), Choranche (Isère).

Catégorie:Ensemble de grottes à concrétions du Sud de la France

  • {{Ouvrage | langue= fr | auteur1= [[Ernest Petit (historien)|Ernest Petit]] | titre= Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne | sous-titre= Règne d'Eudes IV (suite et fin) 1344-1349 | éditeur= | collection= | lieu= Dijon | date= 1903 | tome= 8 | pages totales= | passage= | isbn= | lire en ligne= http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111729z/ }}.
    • p. 56 : Après l'affaire de Varey (7 août 1325), Robert de Bourgogne, Jean de Chalon-Auxerre, Guichard de Beaujeu, vendent leurs terres pour sortir de prison.
    • p. 57 : Le sénéchal Henri de Vergy ne peut payer ses dettes aux juifs. Pour payer leurs dettes les sires de Toucy multiplient les affranchissements (Vermenton Bazarnes...) et n'arrivent à cette fin qu'en aliénant leurs terres au duc de Bourgogne.
Fontaine-Française

Dans l'article :

« Guillaume de Vergy († entre le 13 juin et le 10 déc. 1360)... prend possession de la seigneurie de Fontaine-Française »
“Guillaume de Vergy seigneur de Mirebel et de Fontaines-Françoises et…Ieanne de Vergy sa seur” confirmed the grants made to “Perrenin dit Briet dudit Fontaines” by “defunt messire Iean de Vergy seneschal de Bourgongne leur pere, que par messire Henry de Vergy leur frere” by charter dated Jun 1323

http://fmg.ac/Projects/MedLands/burgkcounty.htm#_Toc495730914 (« burgundy kingdom - nobility in the county of burgundy, Chapter 5. SEIGNEURS de LONGWY ») :

« JEAN de Longwy (-after Jun 1382, bur Damparis). Seigneur de Beaumont-sur-Serain et de Rahon. m as her first husband, HENRIETTE de Vergy, daughter of GUILLAUME de Vergy Seigneur de Mirebeau & his third wife Jeanne de Montbéliard »
et « “Jehan de Longvy sire de Belmont sur Cerain et de Fontaines-Françoises et...Henriotte de Vergey dame desdits lieux femme dudit Jehan” sold property to “Guiot dit de Berthat fils de Jean de Berthat de Fontaines” by charter dated [end Jun/early Jul] 1382 »
Jean de Corguilleray
Louis Moréri
Le grand dictionnaire historique
tome 8 - Se-Z
p. 61

Deux Corguilleray sont grands veneurs :
- Jean de Corguilleray, 1357, sous le roi Jean II le Bon
- Philippe de Corguilleray, 1477, maître de la vénerie du roi sous Louis XI

du Pont de Corguilleray, ami particulier de Coligny, conduit au Brésil, malgré son grand âge, la colonne génevoise devant peupler la colonie française nouvellement fondée par Villegaignon à l'emplacement du futur Rio de Janeiro.

Encyclopédie méthodique, ou, par ordre de matières, Volume 5, p. 732

Jean de Corguilleray, qui étoit maître véneur du duc de Normandie, régent du royaume, & maitre enquêteur des eaux & forêts du même prince, fut aussi maitre enquêteur des eaux & forêts du roi.

  • http://www.heralogic.eu/lasv/ns/ns_c_or.html
    • CORGUILLERAY (DE) Famille noble de l'Orléanais, avec des fiefs en Loudunnais au XVe siècle
    • CORGUILLERAY (DE) Gâtinais. Jean, figure au ban tenu à Vierzon en 1253
    • CORGUILLERAY (DE) Orléanais
    • CORGUILLERAY (DE) ou DE CORQUILLERAY Châtellenie d'Estais, de Cosne, sgrs. de Tracy
    • CORGUILLERAY ou CORQUILLERAY Etablis au nord du Nivernais
Les Donzy

Humbaud reprend le château de Varzy des mains de Geoffroy de Donzy[1]

x Beatrix de Toucy, fille et aînée de Narjot [I] de Toucy et de sa femme Ermengarde († apr. 1134) Il agit en tant que seigneur de Toucy pendant l'absence de son beau-père [2] sur l'ordre de Thibaut IV de Blois, le Manceau capture Guillaume II de Nevers alors que ce dernier revient d'une expédition contre Thomas de Marle commandée par Louis le Gros.

http://fmg.ac/Projects/MedLands/burgdnevers.htm#GuillaumeIINeversdied1148B

Hervé III de Donzy, pacte avec le roi d'Angleterre

Les barons de Donzy, terres-et-seigneurs-en-donziais.fr
  • Références
  1. Ambroise Challe, Histoire de l'Auxerrois, Paris, E. Thorin, , 628 p. (lire en ligne), p. 135.
  2. (en) Charles Cawley, « Narjot [I] de Toucy (-av. 1110) », dans « Burgundy duchy – Auxerre », ch. 2 : « Nobility in Auxerre », section E : « Seigneurs de toucy », sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).

vision de la grotte entière comme instrument.

marquage de photo

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château de Vergy

D116
les Beveys
montgne de
Villars
montgne de
Montlissard

Articles dans lesquels la ref du modèle Bioref doit être rétablie dès que ce modèle ne sera plus mal fichu comme il l’est pour l'instant (Discussion modèle:Bioref#Présence de la date dans l'article) :

Ref SIGES pour hydro- et géologie pour la France

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Ref pour Loubens, Midi-Pyrénées (pour les autres communes de la même région aquifère, entrer le nom de commune en haut à droite) :

<ref name="siges_Loubens">{{Lien web |langue= fr |titre= Loubens |date= |site= sigesmpy.brgm.fr |url= http://sigesmpy.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=09173 |consulté le= 14 avril 2019 |brisé le= }}. : Dans le menu à gauche, cliquer sur « Carte géologique » pour la carte géologique interactive ; cliquer sur « Masses d'eau souterraine » pour les nappes d'eau souterraines.</ref>

Qui donne :

  • « Loubens », sur sigesmpy.brgm.fr (consulté le ).

Autres régions hydrologiques


Vidéo #72 - Climats passés : à quoi ressemblait la Terre ? Gilles Ramstein

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en ligne 15 juin 2022, Discussion:Subpluvial néolithique#Mousson et précession, Keranplein.

Transcript

(Les phrases qui se répètent sont sauf exceptions condensées en une phrase ; ça arrive exceptionnellement pour plus de 2 phrases et plutôt rarement pour le reste).

0'36 : Gilles Ramstein, paléoclimatologue, directeur de recherches au commissariat d'énergie atomique et aux énergies alternatives, spécialiste de la modélisation du climat au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, auteur de Voyage à travers les climats de la Terre. ~2'49 : L'énergie transportée par les deux fluides caloporteurs terrestres : l'eau (océan) et l'air (atmosphère).
~3'40-4'09 : Les marqueurs/indicateurs : très très variés. Indicateurs continentaux : nombreux aspects de la géologie, palynologie (indiquent des températures et des niveaux de précipitations), spéléothèmes, ... (et aussi) Indicateurs marins, indicateurs sur les calottes de glace 5'22 : La chose la plus importante est la distribution des continents pas rapport aux océans.
5'43 : Tectonique des plaques : les continents se déplacent (et les océans se transforment).
5'53 : ça modifie beaucoup la circulation atmosphérique et celle océanique (sur échelles de dizaines de M(illions) d'années).
6'11 : 99% de l'énergie arrivant sur terre vient du soleil, qui s'est allumé il y a 4.6 Mrd an. (milliards d'années) et sa luminosité augmente de 7% par Mrd an. (9'40 : à sa naissance il rayonnait de 30 à 35% de moins que maintenant ). C'est le premier facteur important, qui induit des changements à l'échelle du Mrd an.
6'43 : Tectonique des plaques deuxième facteur important, mais à l'échelle du M d'années.
6'49 : (troisième facteur,) à l'échelle des dizaines de k années (ou centaine de k années, 8'48), les paramètres orbitaux : la quantité de lumière/énergie arrivant à terre varie selon l'excentricité de la rotation de la terre (7'24), l'obliquité (7'30) de l'axe des pôles (=> saisons), et la précession des équinoxes (7'58) par laquelle les saisons ne sont pas toujours de la même longueur.
8'12 : ces variations induisent des variations d'insolations qu'on peut calculer sur à peu près 60 M an. - au-delà "ça devient chaotique donc ce n'est plus accessible par le calcul".
9'00 : l'Anthropocène : variations par l'homme du contenu de l'atmosphère, qui modifie la répartition de l'énergie en surface de sol.
9'30 : toutes ces interactions à toutes les échelles de temps impliquent les gaz à effet de serre.
10'10 : avec le peu de luminosité du soleil à sa naissance, la terre aurait dû s'englacer pendant un long temps. Or elle ne l'a quasiment jamais été et même au tout début, quand il n'y avait pas de continents (terre = aquaplanète), les océans étaient plutôt chauds (10'25)...
10'33 : ... à cause de l'atmosphère terrestre : bcp plus de CO2, probablement bcp plus de méthane aussi.
11'00 : la tectonique des plaques : si tous les continents sont sur l'équateur, il pleut énormément, d'où érosion, ce qui pompe du CO2 atmosphérique et a donc tendance à en diminuer la quantité dans l'atmosphère, et donc de faire baisser la température.
11'48 : avec tous les continents en zone/s polaire/s, il fait très froid mais c'est aussi très aride (le plus grand désert de la terre n'est pas le Sahara mais l'Antarctique). Pas de pluie donc pas d'érosion donc pas d'absorption de CO2 donc la quantité de CO2 augmente donc la température aussi.
12'30 : Donc le CP2 atténue/désamorce quelque peu les effets de froid ou de chaud. Sur des échelles de dizaines de M d'années, il "empêche le climat de partir en vrille" ; et sur des échelles de l'ordre de la dizaine de k années, il joue aussi un rôle important dans les cycles glaciaires/interglaciaires...
13'08 : ... que les seuls paramètres orbitaux ne suffisent pas à expliquer. Il faut qu'il y ait un échange de CO.2 entre l'océan et l'atmosphère.
13'45 : comment l'eau est apparue sur terre : c'est encore une question-débat. Quand les planètes se forment, il a la limite des glaces : le moment / l'endroit où il ne peut pas y avoir d'eau. Les planètes telluriques sont dans cette zone-là (accrétion, pression et température). On pense qu'une grande partie de l'eau est arrivé plus tard (après l'origine) c'est appelé le "bombardement tardif", lié à l'inversion de position de planètes géantes (Jupiter, Neptune, Uranus, Saturne) qui ont modifié leur trajectoire, ce qui a permis à des astéroïdes et comètes de la ceinture de Kuiper, de bifurquer pour arriver dans le système interne sur les planètes telluriques. Traces de ce bombardement tardif avec les cratères sur des astres morts (ex. lune).
15'30 : la discussion porte sur : quelle a été la (part de) contribution de ce bombardement tardif ? Et est-ce lié à des comètes comme on l'a longtemps pensé, ou à des astéroïdes (signature isotopique) ? Si l'arrivée d'eau est due (principalement) au bombardement tardif, elle est aussi arrivée sur Mars et sur Vénus.
16'20 : les plus anciennes traces connues, à ce jour, de vie sur terre (bactéries) : 3.7 Mrds d'années (sur terre 4.6 Mrds d'années). La vie y est peut-être plus ancienne.
16'45 : premier grand bouleversement : apparition des continents telle qu'on peut la concevoir aujourd'hui, entre 3.2 et 2.8 Mrds an. (arrondi à 3Mrds an.).
17'19 : deuxième grand bouleversement : l'oxygène devient important sur terre (""le grand événement d'oxydation"), vers 2.4 Mrds an.
17'53 : la terre englacée à deux reprises, c'est au total quelques centaines de M an. sur 4.6 Mrds an. Pour le reste du temps, les variations de température et de précipitations ont toujours été compatibles avec la vie. 18'50 : Des bactéries et Archées, qui produisent du méthane (un des deux "moteurs" avec le CO2), sont décimées à la plus petite variation de % d'O2. Donc quand l'O2 apparaît, il y refroidissement massif car O2 oxyde le méthane et le transforme en CO2 qui est bcp moins réchauffant que le méthane (19'41 : le CO2 est 30 fois moins puisant que le méthane comme gaz à effet de serre).
20'00 : grande "glaciation huronienne" quand le méthane disparaît (/ baisse bcp) ; mais peu analysable car au-delà de 1M / 1.2 M an la tectonique et paléomagnétique est (encore) peu apte à donner une image de la distribution des continents/océans.
20'42 : deuxième grande glaciation (snowball earth) : entre 720 et 635 M an.
20'50 : Montre une convergence d'événements qui fait que le CO2 baisse.
22'00 : Pendant l'avant-dernière période de (re-)formation du supercontinent Rodinia ~750 M an. (Pangée 250 M an. le dernier supercontinent), il fait chaud mais le centre du continent est très sec (comme en Sibérie actuelle où le contraste saisonnier est très fort et en été le centre du continent est très chaud et très sec). Il pleut principalement sur les côtes.
22'56 : quand Rodinia se casse, il se produit une configuration très particulière (et unique, 26'34) concernant la tectonique des plaques : les petites plaques continentales restent dans les zones équatoriales et tropicales, et reçoivent énormément de pluie. Donc maximum d'érosion et minimum de CO2, qui baisse tellement qu'il ne peut plus empêcher la glaciation.
23'45 : Quand une glaciation commence, les terres vertes (forêts) et jaunes (déserts), qui jusque là absorbaient une certaine quantité de chaleur, se couvent de neige / glace et se mettent à refléter et renvoyer la chaleur solaire. D'où une situation de "terre boule de neige" dure à priori longtemps.
24'28 : Premier épisode : 720 à 650 M an., et un très court deuxième épisode de 645 à 635 M an.
24'40 : on en sort de la même façon : la terre englacée n'empêche pas le volcanisme, qui permet au CO2 issu du manteau de venir en surface. Quand il y a végétation ou/et océan, ces deux éléments le prennent en charge en partie. Avec la couverture de glace, le CO2 reste dans l'atmosphère, s'y accumule et en quelques dizaines de millions d'années ou quelques millions d'années (dépendant de l'activité volcanique) il fait fondre la calotte de glace.
26'30 : pour que le CO2 baisse à ce point de glaciation, il faut que 1) les plaques tectoniques reçoivent bcp de pluie donc soient sur équateur et tropiques ; 2) le soleil ne soit pas trop lumineux ; et dans tous les cas ça ne dure pas éternellement à cause du CO2.
28'15 : la calotte glaciaire de l'Antarctique date de 34 M an., celle de l'Arctique / Groenland de 2.7 M an. La plupart du temps il n'y a pas eu les conditions nécessaires pour l'existence de ces calottes glaciaires.
28'38' : le développement de la vie terrestre (sur les continents, pas dans la mer) date du Dévonien, ~350 M an.
28'43 : le Phanérozoïque est marqué par l'apparition des fossiles, qui remonte à ~540 M an "explosion cambrienne" (de la vie). En réalité les corps "mous" (sans squelette calcifiant) existaient avant, en particulier qui n'étaient pas mobiles. Quand le mobilité apparaît, le système "proie/prédateur" apparaît aussi (30'05) et le mécanisme de l'évolution est enclenché.
30'50 : à 540 M an. tout ça se passe uniquement dans les océans. La vie commence à se développer sur la terre ferme vers 350 M an., en passant d'abord par de petites plantes le long des rivières, puis arrivent les grandes fougères, puis arbres et forêts.
31'30, commentaire de Maxime Thuillez : une vingtaine d'extinctions dont 5 majeures.
31'48 extinction des dinosaures : ils apparaissent il y e 250 M d'ann., deviennent dominants vers 210 M ann., et disparaissent (sauf les oiseaux) à 65 M an.
31'59 : pourquoi leur extinction (gros débats). (32'38 c'est la lus récente des grandes extinctions et la mieux connue)
32'17 : En tant que climatologue on sait que pour les grandes extinction il n'y a jamais tellement une seule cause, c'est souvent la convergence de plusieurs causes et contextes.
32'40 : pour cette extinction, une des hypothèses était les trapps : très grandes surfaces couvertes de basalte (lave) suite à énormes explosions volcaniques. Les trapps du Deccan, au Crétacé-Tertiaire, sont en Inde et ont couvert une grande partie du continent asiatique
33'26 : pas de cyclicité pour les trapps. Trapps de Sibérie 250 M an. ; trapps du Deccan 65 M an., dont certains scientifiques pensent qu'elles ont pu provoquer l'extinction. Mais
33'55 : plusieurs matériaux dont l'osmium n'ont pu être apportés que par un météorite. On s'en aperçoit avant la découverte du cratère de Chicxulub.
35'20 : les modifications chimiques de l'atmosphère s'ajoutent aux effets volcaniques démontrés par les trapps du Deccan.
35'38 : on voit la baisse des diversité des espèces (entre autres de dinosaures) bien avant la disparition des dinosaures. = affaiblissement de la domination des dinosaures avant leur disparition. (Chicxulub) est le coup de grâce.
36'08 : la place libérée est prise par les mammifères, nouvelle espèce (c'est une classe) émergente.
37'20 : pour le climat récent (1 M an.) : les paramètres orbitaux génèrent des cycles glaciaires / interglaciaires. Tous les 100 000 ans l'énergie qu'on reçoit au sommet de l'atmosphère fait que la neige qui tombe l'hiver se maintient en été. Ça provoque des grandes glaciations et des calottes se constituent sur l'Amérique du Nord et Canada : calotte laurentide, 3 500 m de hauteur et correspond à 90 m de niveau marin (sa fonte fait remonter le niveau marin de 90 m). [De nos jours ? : ] Sur l'Europe du Nord : calotte groenlandaise.
38'34 : calotte fennoscandienne (plus petite) sur Scandinavie, Finlande, Suède, Norvège) 2 500 m de hauteur, 30 m de niveau marin.
38'58 : la fonte de tout le Groenland fait 7 m (de niveau marin).
39'07 : la calotte Antarctique, bien plus grosse que la calotte groenlandaise, fait 50 m de niveau marin.
39'25 : les cycles glaciaires / interglaciaires dans ce dernier M an. ne sont pas symétriques : les calottes mettent environ 80 000 ans à arriver à leur paroxysme puis se déglacent rapidement en 10 000 ans, suivi par un interglaciaire qui peut durer de 10 000 à 40 000 ans.
39'33 : en ce moment, c'est une période interglaciaire froide, avec un taux de CO2 bas, mais c'est quand même plus chaud que le climat moyen sur 1 M an.
40'00 : si l'homme n'était pas présent... dans cet interglaciaire qui dure à peu près 40 000 ans, on peut calculer les paramètres orbitaux donc on peut savoir quand la prochaine glaciation arrivera, quand l'hémisphère nord, l'été, verra son insolation baisser et on repartira en période glaciaire.
40'30 : tout indique que c'est plutôt naturellement dans 40 000 ans. Le développement de l'homme, de l'agriculture, pendant l'Holocène, les 10 000 dernières années.
40'45 : Maxime Thuillez : il y a 20 000 ans le niveau marin est 120 plus bas qu'aujourd'hui, avec une calotte glaciaire sur Canada et N. Amérique et une autre calotte glaciaire qui descend sur l'Angleterre.
41'15 : le dernier paroxysme glaciaire était il y a 21 000 ans, on allait à pied sec de France en Angleterre et d'Australie en Nouvelle-Guinée ; la Manche est vidée. Entre 21 000 et 10 000, ça fond beaucoup. Le niveau marin s'élève de 120 m.
42'20 : quand elles fondent, les calottes de glace (digression sur la restitution des lignes côtières et simil.)
43'02 : ne fondent pas de façon linéaire mais pas à-coups. Il y a des phases très actives et d'autres où on a l'impression que la fonte s'arrête. À certaines périodes le niveau marin augmente de plusieurs mètres par siècle.
43'45 : Maxime Thuillez : dans l'Holocène, le Sahara est vert il y a un peu moins de 10 000 ans.
44'00 : question température, l'Holocène c'est un "encéphalogramme plat" : les températures globales annuelles ne bougent pas.
44'15 : on pourrait se dire que cette stabilité des températures a permis d'inventer l'agriculture, se sédentariser, etc., et c'est vrai.
44'26 : Mais hydrologiquement, c'est faux. A cause de la précession des équinoxes, les moussons varient beaucoup. Ces moussons, depuis des millions d'années, varient avec une fréquence de 20 000 ans. Il y a 10 000 ans, il y a un moment où le Sahara est vert et habité. Ca dure qqs milliers d'années, puis ça recommence.
45'13 : le lac Tchad, un marqueur/indicateur du Sahara vert (les deux sont concomitants). En période de Sahara vert, le lac s'accroît en surface jusqu'à 400 000 km2 (45'28), les 4/5e de la France.
45'34 : En période de Sahara jaune, il régresse jusqu'à ce qu'il était en période pré-industrielle - et non pas "de nos jours" car de nos jours il est très impacté par l'activité humaine.
46'03 : le lac Tchad révèle les changements énormes du cycle hydrologique qui se produisent tous les 20 000 ans.
46'07 : il y a 10 000 ans, le lac Tchad était grand et le Sahara vert. C'était aussi le cas il y a 30 000 ans, il y 3 M an. c'était pareil
46'18 : c'est pour ça qu'on trouve Abel l'australopithèque découvert près du lac Tchad, ce dernier à cette époque-là était très étendu, avec des forêts sur les rives.
46'35 : c'est pareil ya 7 M an. avec Toumaï retrouvé (aussi) au bord du lac Tchad. Ca correspond à une période ou climatiquement et hydrologiquement il était possible de s'y installer et d'y vivre.
46'50 : Ca montre que pour ce qui est des moussons, africaine mais aussi asiatique, on a des grands lacs qui se remplissent il y a 9 000 ans qui n'existent plus aujourd'hui dans des zones tibétaines et en Asie, c'est aussi vrai pour la mousson indienne.
47'07 : Toutes ces moussons-là dépendent beaucoup de la précession des équinoxes. Tout le système de mousson dépendent [sic] de la précession des équinoxes.
47'13 : pendant quelques milliers d'années il y a Sahara vert et relativement brutalement vers 5000 ans le cycle hydrologique re-change et on a de nouveau l'émergence du Sahara [ss-entendu 'le désert'].
47'38 : Maxime Thuillez : le mythe du Déluge.
48'02 : en 10 000 ans, niveau marin monte de 120 m.
48'26 : ces grosses inondations ont sans doute lieu vers 9 000 ans AP. Probablement les raisons de l'enracinement de ce mythe.
48'36 : [Ramstein] n'a pas travaillé dessus. Géographe israélien, oublié le nom, a écrit Noah's flood [William Ryan & Walter Pitman (2000) ? David Montgomery ?. Il explique d'où peut venir ce mythe qui est universel.
48'57 : Maxime Thuillez : l'Anthropocène. L'homme fait augmenter le taux de CO2, les calottes ont commencé à fondre, point de bascule sur ces calottes, elles vont fondre, peuvent-elles fondre rapidement ?
49'33 : dans le passé, quand a-t-on eu pour la dernière fois le taux de CO2 actuel de 420 ppm ? Il y a 3 M an.
49'45 : Tectoniquement parlant les conditions n'ont pas bcp changé.
49'56 : il n'y avait quasiment pas de Groenland, pas d'Antarctique de l'ouest, niveau marin 15 m plus haut. Ce n'est pas le cas aujourd'hui parce qu'à l'époque le climat était à l'équilibre alors qu'aujourd'hui on [...] fait subir au climat une perturbation fulgurante.
50'16 : les composantes du climat (atmosphère, océan, cryosphère) réagissent selon leur propre tempo. Pour être carucatural, l'atmosphère c'est la météo, c'est donc très rapide. L'océan c'est plutôt de l'ordre de 1 000 ans. La cryosphère c'est plusieurs milliers d'années (temps de réponse).
50'35 : la perturbation qu'on fait aujourd'hui en montant le CO2, elle [ne fait que commencer à] être ressentie par la cryosphère. La remontée du niveau marin, de 3.4 mm/an, est principalement toujours liée aujourd'hui au fait que les molécules d'eau se dilatent à la chaleur (dilatation thermique). C'est aujourd'hui le processus dominant. Ca ne va pas le rester.
51'07 : dans la 2e moitié du siècles le processus dominant sera la fonte des calottes de glace.
51'40 : ce qui est important, ce n'est pas tellement les valeurs de CO2 que la fulgurance.
51'50 : on a déstabilisé notre atmosphère, réchauffé la planète, à une vitesse extraordinaire.
51'58 : ça n'a pas tellement d'importance et ça restera dans le registre fossile. Là où ça devient fondamental, c'est que la rapidité a créé des dommages très importants dans la biodiversité et sur le système climatique lui-même.
52'11 : la fonte de ces calottes est supposée à la fin du siècle d'être 1 (un) m, c'est encore pas mal débattu, certains prétendent que ça pourrait être plus (2 ou 3 m)
52'37 : 1 m de niveau marin ça va changer les installations portuaires et la vie des centaines de millions de gens qui habitent près des côtes.
52'51 : si on était tous des dinosaures et qu'on ait toutes ces voitures, ces capacités de transport, on n'aurait pas ce problème de remontée du niveau marin très imprtante et brutale parce que la plupart du temps il n'y avait pas de calotte de glace.
53'12 : le fait qu'on fasse cette expérience [augmentation de co2] à un moment où justement il y a des calottes de glace, ne peut que mener inexorablement à la fonte de ces calottes.
53'30 : l'homme est en train de changer très rapidement son environnement. On le voit par les températures de plus en plus chaudes chaque année, par les extrêmes climatiques de plus en plus marquées, et sur la fonte des glaces qui est une tendance à long terme et inexorable.
53'52 : des territoires complets vont être perdus. Petites îles, terres côtières. Vietnam va perdre 20% de son territoire et il y a déjà des délocalisations de villages vers les collines.
54'20 : Sud-est asiatique une des zones les plus vulnérables, pertes au Bengladesh et en Inde sur des zones très peuplées. Pbms politiques pour bouger les populations.
55'02 : Maxime Thuillez : qu’est-ce qui inquiète le plus ?
55'30 : les alertes des climatologues remontent aux années 1970. Plus le temps passe, plus l'adaptation va devoir être brutale. L'inquiétude est surtout dans le changement de trajectoire énergétique (une question politique) qu'on va devoir prendre.
57'04 : inquiétude sur la vie en général, sur l'humanité, sur l'environnement, biodiversité.
57'40 : si on ne change pas de mode de vie... (ça va mal finir).
57'53 : inquiétude en regard des inégalités sociales. Notre expérience de riches va appâter l'ensemble de l'humanité et les plus vulnérables sont les plus pauvres. Ce type de développement met inéluctablement en péril une partie de la population humaine

moussons

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Sébastien Boulay (2003), « Enregistrements sédimentaires des variations de la mousson sud-est asiatique au cours des 2 derniers millions d'années »

« Sensibilité des moussons asiatiques à l'effet de serre, il y a 40 millions d'années », communiqué annonçant une publi dans Nature (voir plus bas lien vers la publi de 2014): "existence en Asie de moussons d'hiver et d’été sensibles à l'effet de serre global, et ce dès l'Éocène tardif, il y a 40 millions d’années. Sensibilité des moussons asiatiques au climat global, et notamment au taux de CO2 atmosphérique. Ces travaux montrent que la mousson asiatique est au moins aussi sensible au climat global qu'à la topographie régionale."
Ce qui me dérange dans cette formulation c'est qu'il/s semble/nt mettre "climat global" pour "taux de CO2". C'est déjà bien assez problématique à comprendre tel quel, on n'a vraiment pas besoin de ce genre d'amalgame nocif à la comprenette. C'est plus clair/précis dans ce qui suit :

"On pensait que les moussons d'Asie s'expliquaient surtout par l'impact des massifs himalayen et tibétain sur la circulation atmosphérique. Or une étude publiée dans Nature cette semaine révèle que les moussons asiatiques existaient déjà il y a 40 millions d'années, alors que ces deux massifs étaient significativement moins hauts qu'aujourd'hui. À cette époque, l’Éocène tardif, la teneur en CO2 atmosphérique représentait plus du double de la valeur actuelle. Des chercheurs viennent de démontrer que l’intense effet de serre qui en résultait venait contrebalancer la faible altitude de ces massifs, permettant ainsi l’existence des moussons. Les modèles climatiques globaux montrent ensuite un affaiblissement des moussons il y a 34 millions d’années, lorsque se produit une forte baisse du taux de CO2 atmosphérique."

Article cité : Licht et al. (2014), « Asian monsoons in a late Eocene greenhouse world », Nature, vol. 513, p. 501–506.

[...]

Déluge

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  • Moyen-Orient

Lorence G Collins, « Yes, Noah's Flood May Have Happened, But Not Over the Whole Earth », Reports of the National Center for Science Education, vol. 29, n° 5, September-October 2009 :

"interlayered with these fossil-bearing sedimentary rocks on all continents are layers of evaporite rock salt (sodium chloride), gypsum (hydrated calcium sulfate), anhydrite (calcium sulfate), and various potash and magnesium salts, which are associated with red beds (shales) containing fossilized mud cracks (Schreiber and others 2007)."
"Northeast and southwest of the nearly flat surface that contains the two rivers, the topography rises to more than 455 m in Saudi Arabia and in Iran. Calculations show that elevations of 455 m high cannot be seen beyond 86 km away, and these places are more than 160 km from the Euphrates or Tigris Rivers. Therefore, none of the high country in Saudi Arabia or Iran would be visible to a tribal chief (or Noah). On that basis, the "whole world" would definitely appear to be covered with water during the Flood, and that was the "whole world" for the people in this part of southeastern Mesopotamia at that time."
  • Amériques

Central and South America : « Flood Legends from the Americas, Part 3: Mexico to South America ».
Dans cette page sur la droite, liens vers les pages « Part 1: Continental United States » et « Part 2: Canada and the Arctic »