Utilisateur:Stephleslieduby/Brouillon

Sommaire :


I- Les différentes causes de pollution des eaux

A-Les pollutions organiques


B-Les pollutions chimiques


C-Les pollutions naturelles


D-Un exemple de pollution dans la région


II-Les conséquences de la pollution des eaux

A-Conséquence sur l'environnement


B-Conséquence sur la santé des êtres humains


III- En allant plus loin

A-Traitement pour obtenir une eau potable 1-Traitement des eaux à la station de Sainte Marthe 2-Représenter le traitement de l'eau


B-Comment faire face à la pollution 1-Prévention 2-Dépollution

C-Différents types d'eau 1-L'eau minérale remplit elle les normes de portabilité de l'eau du robinet ? 2-Quelle est la meilleure eau du robinet de la région ?


Sources


La région Paca comprend six départements : Les Hautes Alpes, le Vaucluse, le Var, les Alpes de Hautes Provence, les Alpes Maritimes et pour finir les Bouches du Rhône. Notre région s'avère avoir l’atmosphère la plus polluée de France, étant une région du littoral, la conséquence sur l'eau est inévitable. Nous allons donc étudier les différents impacts de cette eau polluée sur notre environnement régional.On appelle pollution de l'eau toute modification chimique, physique ou biologique de la qualité de l'eau qui a un effet nocif les êtres vivants la consommant. Quand on consomme de l'eau polluée, il y a en général des conséquences sérieuses pour leur santé et l'environnement. Pour cela nous verrons dans un premier temps les différentes causes de pollution. Ensuite, nous montrerons les conséquences de ces pollutions. Pour terminer, nous élargirons le sujet par les manières de lutter contre, et la différence entre une eau polluée et une eau non potable.


I-Les différentes causes de pollution des eaux.

L’eau est un très bon solvant, elle absorbe alors facilement les molécules présentent autours d'elle c'est pourquoi 50 % des rivières et des nappes phréatiques sont polluées.

Il y a alors différentes sortes de pollution en fonction de leur origine. Elles peuvent être volontaires ou accidentelles.

Quand elles sont volontaires, ce sont le plus souvent des attaques terroristes mais elles restent tout de même extrêmement rares. Quand elles sont accidentelles, elles viennent essentiellement des activités humaines. Nous allons nous intéresser ici des pollutions de cause accidentelles. On peut les différencier en deux grandes parties.

A-Les pollutions organiques

Les pollutions organiques sont dues majoritairement aux agriculteurs qui déversent des déjections animales ou des pesticides pour les agricultures végétales. Ensuite, on trouve les industriels en secondes position. On y retrouve très souvent les papeteries, les tanneries ou les industries agroalimentaires, qui rejettent des déchets végétaux ou animaux. Ces derniers se décomposent dans l'eau. Lorsque l'oxygène dissous est épuisé les poissons meurent et leur décomposition libère des gaz nocifs. On nomme cette pollution particulière la DBO (demande biochimique en oxygène) Enfin, il peut s'agir de particuliers qui souvent déversent des excréments, des ordures ménagères, animales ou végétales . Les exploitations agricoles déversent le plus souvent des déjections animales. Mais tous ces déchets, notamment les excréments contiennent des microbes comme des bactéries ou des virus qui peuvent entraîner des maladies ou/et épidémies. Ce sont alors des pollutions microbiologiques.


B-Les pollutions chimiques

Les pollutions chimiques sont dues aux mêmes causes que les pollutions organiques, c'est-à-dire aux activités humaines. Les 3 catégories énoncées précédemment sont les responsables de ces pollutions. L'agriculture est la cause majeure de la pollution des eaux souterraines et de surface. En effet, les pesticides et les engrais utilisés comme les nitrates et parfois les cadmiums pour accroître les cultures,ainsi que les phosphates pour l’intensification agricole durable pénètrent dans le sol, puis dans l'eau. Toutes fois, les médicaments et compléments alimentaires comme le zinc, un oligo-élément très important pour l’alimentation des animaux d’élevage, pourraient être des sources de pollutions des eaux. En effet, des études vont être menées sur leur impact, surtout sur le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques.

Les eaux usées des habitants, des commerçants et des artisans qui sont gérés par la ville sont également une source de pollution. En effet , ils jettent souvent de la peinture, des pesticides, des résidus de médicaments dans les canalisations (selon l’organisation de égouts dans la ville). Ces produits chimiques sont alors déversés directement dans un milieu naturel, ou bien envoyés en station de traitement des eaux usées.

Par pollution chimique, c'est-à-dire contenant des métaux lourds comme le plomb ou le mercure, des hydrocarbures chlorés comme le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane ) ou les BCP, des hydrocarbures aromatiques polycycliques comme le benzopyrène et des phtalates. Un mélange des ces substances chimiques peut être dangereux même si la concentration de chaque produit reste très faible. On peut également parler des pollutions d'origine pétrolière très dangereuse surtout pour l’environnement.



Exemple le PCB : Le PCB est répertorié par l'ONU comme un des douze polluants les plus dangereux pour l'être-humain. En effet, le polychlorobiphényles ou pyralène à été utilisés de façon massive dans l'industrie à partir des années 1930 comme isolant électrique jusqu'à leur interdiction française en 1987 Nous avons recensé la première pollution Française au PCB dans notre région, dans le Rhône. Elle date de 1985. Elle a été découverte dans des poissons destinés à la consommation. Mais elle ne se limite pas qu'a ces poissons puisque jusqu'en 1989 il à été découvert progressivement que des zones de plus en plus vaste ont été contaminées. En effet des études dans les eaux de Camargues montrent quelles sont elles aussi contaminées. Il a été trouvé en 2007, le poisson le plus contaminé qui contenait plus de 40 fois la dose admise quotidiennement (selon l'organisation mondiale de la santé).


C-Les pollutions naturelles

La pluie est une cause de pollution de l'eau. En effet, elle se charge de pollution atmosphérique, de molécules organiques dues à l'érosion ou d'autre phénomènes plus rares comme les éruptions volcaniques . On appelle l'acidification, les précipitations contenant des oxydes de souffre et d'azote présent dans la pollution atmosphérique En effet l'eau est un solvant polaire, tous les ions alors présents naturellement dans la nature sont alors dissouts dans l'eau créant ainsi des pollutions organiques ou chimiques. On trouve aussi des pollutions thermiques plus rares. C'est une modification de la température qui devient pollution quand cela provoque une diminution de la teneur en oxygène dissoute et une accélération de l'eutrophisation. L'eutrophisation est un excès de nutriments qui peut avoir des conséquences sur l'écosystème du milieu. En conclusion, il y a deux types de pollutions : les pollutions organiques et chimiques. Elles peuvent être provoquées accidentellement ou non par l'activité humaine ou bien être la conséquence de la nature.

D- Un exemple de pollution dans la région

Etude de cas : La RD9 La route départementale 9, relie Aix-en-Provence et Vitrolles. Elle passe notamment dans une petite commune appelé Calas. Près d’où elle passe, dans la commune se trouve un bassin de rétention d’eau. Déjà pollué, car il a servi de dilution de pollution accidentelle il y a quelque années, le bassin du Réaltor est une réserve d’eau brute du Canal de Marseille en cas d’arrêt de celui-ci. Il joue un rôle de régulateur du débit du canal.

Mais il est aussi une réserve « faunistique », c’est-à-dire qu’il permet des études sur la faune de ce bassin. A cause de la l'augmentation du trafics, des embouteillages récurants plusieurs projets ont été proposés. Il s'agit de travaux qui vont être entrepris dans le bassin du Réaltor qui sera exposé aux différents risques de pollution. Le trace accepté est celui du tracé Sud.


→ Enjeu des travaux

Il a été décidé par le département d’agrandir cette route départementale qui relie les autoroutes A51 et A7 car cette axe est essentiel pour l’économie de la région puisque qu’il dessert un point touristique très important : la gare TGV d’Aix-en-Provence. Les travaux consisteraient a un doublement des tronçons au niveau de ce que les riverains de Calas appellent leur « «lac bleu ». Ces travaux permettraient de décongestionner le trafic routier et donc assurer la sécurité routière ainsi que «d’améliorer les conditions de la desserte locale», c’est-à-dire le cadre de vie des habitants, mais aussi d’offrir un plus grand nombre de transports en commun et navettes pour faire les liens entre les grande villes et leurs équipements comme l’aéroport, la gare TGV ou les zones d’activités.

Leur objectif est de faire tout cela en respectant l’environnement.


→ Comment vont-ils faire ?

De nombreux projets ont été proposés, ils se basent sur des études techniques réalisées par un comité constitué des principales administrations, collectivités et partenaires du département. Deux types d’études ont été menées. Les premières sont les études préliminaires. Ces études sont des diagnostics de la situation actuelle, qui déterminent les contraintes et les enjeux du projet. Ensuite, il est mené des études avant-projet. Ces études concernent les méthodes, le budget, et la situation future. Tout d'abord nous allons étudier les études préliminaires. Le bassin du Réaltor a une superficie de 70 ha. Il pourrait avoir un volume de 5 millions de m³ mais actuellement il n'en est qu'a 1 million de m³.

Aucune donnée sur la qualité n'est aujourd'hui disponible, on peut seulement dire qu'elle est de meilleure qualité que celle du ruisseau de Baume Baragne, qui se situe en amont de la RD9, avec une pollution modéré. Cette meilleure qualité est dues au fait que c'est un bassin qui permet une dilution et une décantation progressive de la pollution. Cette qualité devrait être tout de même très prochainement examinée par la SEM (Société de Eaux de Marseille). Cette qualité d'eau ne peut être trop dégradée car toutes les activités y sont interdites par un arrêté préfectoral. La sensibilité de ce bassin à donc était jugée forte.

Ces travaux remplaceront des surfaces naturelles par des surfaces imperméabilisées, ce qui générera une augmentation des ruissellements et facilitera l'érosion.

Il peut advenir 4 types de pollution différentes. Tout d'abord une pollution en phase de travaux. Elle serait liée principalement aux travaux de terrassement, c'est l'apport des matières de suspension, à la circulation des engins sur le terrain et à leur entretien. En effet, il pourrait rejeter des poussières, des huiles de vidange ou des hydrocarbures. Ensuite on peut avoir une pollution saisonnière. Elle serait amenée à cause de l'utilisation de deux types de produits chimiques. D'abord en hiver, les fondant de déverglacage, ensuite au printemps, les produits phytosanitaires. Enfin, il y aura une pollution chronique liée essentiellement à l'usure des pneumatiques, les dépôts de graisses, les hydrocarbures et les métaux lourds qui se fixent dans les particules d'air etqui, avec les précipitations se retrouvent dans le bassin.


Enfin, nous pourrions avoir une pollution accidentelle due à un accident de la route au cours duquel se déverserait des matières polluantes. Mais il existe pour répondre à ce type de pollution des volumes de confinement dimensionnés pour ce type de déversement, en prenant en compte la pluie et la durée des travaux.

En plus d'être un bassin de rétention d'eau, c'est un environnement naturel de grande qualité et fortement protégé. En effet, il a été établie des périmètres de protection renforcée autour du bassin pour protéger la faune comme le Zygène Cendrée, la flore comme l'Hélianthème à feuilles de marum, et l'avifaune avec la Fauvette Pitchou, le Busard des Roseaux et l'Aile de Bonelli. Ces périmètres de protections seront complétés pars d'autres périmètres plus élargis.

De plus il y a le site Natura 2000 déjà existant visant à la sauvegarde des oiseaux sauvages. Ce projet impose d'évaluer les risques sur la conservation du site. Les impacts supposés sur l'habitat et l'oiseau sont faibles, ils sont tout de même jugés moyens concernant la mortalité des oiseaux par collision.

Il y a un fort enjeu patrimonial qui serait abîmé par une pollution. Il s'agit des milieux agricoles, des boisements, des prairies sèches, des vues lointaines, du grand paysages et cet écosystème propre à ce bassin.

Pour finir, nous allons étudier les études avant-projet. La demande du gestionnaire du bassin et des services de l’État, est de ne pas faire de nouveaux rejets directs d'eau pluviale dans le bassin et de ne pas augmenter les rejets existants. Pour cela, il confinerait la pollution accidentelle dans des bassins étanches, la ferait décanter avant de la rejeter dans le bassin. Ces dispositions constitueraient une amélioration considérable par rapport à la situation actuelle où aucun traitement de la pollution routière n'est effectuée. Ces bassins seraient créés au niveau de l'échangeur RD9/RD9b et au droit du baume Barangne. Il aurait tous deux un débit de fuite limités.

En ce qui concerne la qualité atmosphérique, qui a un impact sur la pollution de l'eau, il y aura une augmentation du taux de dioxyde d'azote (NO2), mais cela respectera tout de même les seuils de sécurité. Pour le benzène, la quantité diminuera en raison de la fluidité du trafic et de l'amélioration technologique des véhicules.

Après ces études, il s'agit de faire la déclaration d'utilité publique.

C'est la publication préfectorale établie par la direction des collectivités locales et du développement durable conjointement avec le bureau des installations classées pour la protection de l'environnement autorisant les travaux d'élargissement de la RD9 au niveau du Réaltor sur la commune de Calas, Cabriès. Il y renseigne toutes les informations prises en compte, les décisions prises et les actions qui seront faites.


Gardons en tête qu'un projet de tracé appelé «  nord 2 vert » a été proposé par l'ADSR (Association de Défense du Site du Réaltor),association qui défend l'environnement. En effet l'expert international Pierre GODIN, ingénieur des Ponts et chaussée a proposé ce projet. Il serait plus rapide, il n'engendrerait aucun travaux sur l'axe actuel et donc aucun risque de pollution pour notre bassin et donc préserverait le site natura2000. De plus, son coût ne serait pas plus élevé que le tracé accepté par le préfet.


II/ Conséquence de l’eau polluée

La fourniture en eau potable est au centre des inquiétudes. car souvent nous pouvons retrouver des traces de polluants chimiques ou organiques , aussi bien dans l’eau du robinet que dans l’eau en bouteille. Les analyses fait sur des organismes sauvages révèlent souvent une forte étendue de la contamination de l’environnement par des produits présents dans la vie de tous les jours , même s'il ne s’agit que de simples traces ou résidus . Les conséquences sont multiples et sont parfois très dangereuse, voire mortelles.

A-Conséquence sur l’environnement

La pollution des eaux rend la consommation dangereuse, de plus elle perturbe l’environnement . Elle peut toucher les eaux souterraines ainsi que les eaux superficiels. Les eaux souterraines sont toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol, dans la zone de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol. Les eaux de surface sont les eaux qui se trouvent à la surface ou proche de la surface du sol.

Les matières organiques , comme par exemple les nitrates qui sont essentiels à la vie aquatiques étant donné qu’il s’agit d’une partie de leur nourritures , peuvent perturber l’environnement si leur quantité se trouve être en excès dans le milieu . Ces matières organiques vont se dégrader ce qui va provoquer une forte consommation d’oxygène. En conséquence l'O2 va se raréfier pour les organismes aquatiques.

Cette diminution d’oxygène entraîne la mort de nombreux poissons par asphyxie , Dans les eaux de surfaces la pollution par les nitrates, les phosphates et les pesticides conduisent à une diminution de la teneur en oxygène .

Les nombreux rejets toxiques , engrais , pesticides , phosphates dans des milieux aquatiques . causent de nombreux problèmes sur la faune et la flore de notre région . Tous ces produits peuvent engendrer, par filtration, une pollutions des nappes phréatiques .


La pollution qui a les plus lourdes conséquences est celle aux nitrates, qui lorsqu’ils sont utilisés de façon excessive, ils vont polluer les nappes phréatiques durablement . La pollution chimique est l’une des plus dangereuse car ces substances chimiques entrent dans les chaînes alimentaires et se révèlent être un poison terrible pour la faune et la flore . Mais elles peuvent même entrainaient des conséquence dite « biocide » Par exemple , l’eau de javel est un produit biocide c'est à dire que l'eau de javel tue les virus, les bactéries et les champignons, déversée dans l'environnement dans la masse de nos eaux usées, elles se révèlent nuisibles pour les équilibres biologiques . Ce phénomène a donc pour tous les organismes vivants , aussi bien végétaux qu'animaux , des effets dangereux et mortels Ces eaux polluées causent aussi de nombreuses disparitions d’espèces animales au fil du temps. La pollution par des agents pathogènes, comme les virus et les bactéries provenant de rejets d'origines domestiques, des hôpitaux, des élevages et de certaines industries peuvent représenter un danger pour la santé. Certains de ces rejets peuvent s'infiltrer dans le sol et pollué de façon durable les eaux souterraines. Cette pollution est à l'origine de graves maladies infectieuses comme le choléra, la typhoïde, et d'autres moins graves comme les diarrhées et les gastro-entérites.


B-Conséquence Sur les êtres Humain L’eau polluée est responsable de maladies graves chez l’homme, souvent mortelles . L’eau véhicule des virus , des bactéries , des parasites, des micro-organismes végétaux , qui peuvent provoquer des maladies graves . Il s’agit d’une pollution pathogène, qui engendre des maladies hydriques . Chaque années elle tuent plus de 5millions de personnes, et environ 2 millions de personnes en souffre . Les maladies, causées par la pollution de l’eau, sont nombreuses. Les plus répandues sont : -La schistosomiase, qui est une maladie hydrique considérée comme la deuxième infection parasitaire après le paludisme. -Les amibes, qui provoquent de fortes diarrhées entraînant une déshydratation qui peut être mortelle -La fièvre tiphoïde, qui provoque des troubles digestifs et de fortes fièvres -La bilharziose, responsable de troubles du foie, des intestins et de la vessie, dues à un ver se développant dans les eaux stagnantes -l'onchocerchose, qui engendre la cécité. -La dengue ou le paludisme propagées par les moustiques car leur habitat sont des eaux stagnantes. -Le trachome, qui est une maladie infectieuse des yeux qui peut provoquer une cécité après des infections répétées. -L'hépatite A et E qui entraînent une infection et une inflammation du foie. Elles ne sont pas mortelles, elle se transmettent par voie orale, principalement à travers de l’eau contaminée. -Le choléra : La bactérie Colibacille qui est responsable du choléra, est un véritable parasite pour le corps humain. Il peut déclencher de fortes diarrhées Lorsque aucun soins n’est fourni ces pertes d’eau mènent a une déshydratation importante de l’organisme et peut être mortel.

Les nitrates peuvent entraîner un empoisonnement du sang (la maladie bleue) qui affecte plus particulièrement les nourrissons. Les pesticides peuvent engendrer certains cancers ainsi que maladies neurologiques. Enfin, l’arsenic peut être cancérigène.

De plus l'eau véhicule un grand nombre de micro-organismes, (bactéries, virus ...) qui vivent et s'y développent, ainsi que de nombreux parasites dont les hôtes ont besoin d'eau pour vivre ou se reproduire. Or de tels organismes peuvent engendrer des maladies parfois graves lorsqu'ils pénètrent dans le corps humain. L'eau est ainsi le principal vecteur de transmission de ces maladies que l'on nomme hydriques.


III- En allant plus loin

A-Traitement pour obtenir une eau potable

1-Sortie à la station de traitement des eaux Sainte Marthe de Marseille

→ Un peu d'histoire La station de Sainte Marthe a été construite en 1934. Elle est d’abord conçue pour 650 000 habitants à cause de la qualité désastreuse du service des eaux de Marseille. En effet avant, les habitantes devaient achetaient des filtres individuels (filtres pasteurs) pour l'eau.C'est alors qu'en 1938, se déclare un incendie aux Nouvelles Galerie qui causa 73 victimes car il n'a pas pu être maîtrisé car la quantité et la pression de l'eau étaient trop basse.

En conséquence les travaux de rénovations s’enchaînent même si les plus importants restent ceux de 1980. Cette année là, ils décident de ne plus utiliser le chlore pour traiter l'eau, mais de l'ozone (O ). Ce gaz est 5 à 7 fois plus chers que le chlore, de plus il faut compter un nouveau bâtiment, avec des ozoneurs de 700 000 €/pièce qu'il faut renouveler tout les 10 ans en moyenne. Ils sont d'ailleurs l'équivalent de 80% de la facture d'électricité. Ils choisissent de plus des tuyaux en fonte, plus cher à l’achat mais qui s’avèrent plus résistant que ceux en PVC. Par exemple la ville de Cabries qui a choisi des tuyaux de PVC, mais elle doit en changer plus souvent, c'est a dire tout les 15/20 ans, .

Les ingénieurs responsables de travaux sont très prévoyants. A leur époque, on comptait 1millions d’âmes sur Marseille. Ils ont alors prévu que la population augmenterait de près d'un million pour atteindre près de 2millions a Marseille en l'an 2000. Mais, leur calculs ne sont pas la réalité, à cause de l'exode rural. La population ne s’élève alors qu'à 900 000 habitants. La station est alors trop grande et ne fonctionne pas pleinement. Mais en 2003 , de nouvelles normes européenne apparaissent, il s'agit en moyenne d’agrandir près de 4 fois toutes les stations pour de plus grands canaux, de plus grandes et plus puissantes machines. Ainsi, grâce à cette erreur les normes sont rapidement appliquées sans à avoir à faire de nouveaux travaux.


→ Provenance et distribution L'eau de la station vient du canal de Marseille qui prend l'eau de la Durance, secourue quelque fois dans l'année par le canal de Provence qui lui prend sa source dans l'eau du Verdon. Mais en cas de catastrophe, il y a la réserve St Joseph, qui ne suffirait pas à alimenter tout Marseille, mais une grande partie. Pour la distribution de l’eau, Marseille est divisée en trois grandes parties. En cas de panne, une station peut en dépanner une autre, c'est à dire desservir un autre niveau. Sainte Marthe s'occupe du niveau 1. D'après la loi, l'eau à la sortie de l'usine ne doit pas être agressive c'est à dire qu'elle doit contenir des minéraux dissous

C'est pourquoi, l'eau de Sainte Marthe est aussi calcaire qu'une eau minérale de grande surface : Evian®.

L'eau a la sortie est peu calcaire car ce n'est pas une eau profonde c'est à dire qu'elle ne provient pas de nappes phréatiques et donc l'eau n'est pas restés en contact assez longtemps avec la roche calcaire de la région. Pour assurer cette distribution dans toute la ville de Marseille, la SEM renouvelle 1,2 % de leur réseau de distribution par an soit soit 3km par an sur 3500 km de tuyaux. Ces tuyaux durent en moyenne 70 ans.

→ Contrôles et traitements des eaux dans la station Il s'agit d'un parcours en sept grandes étapes. Dans un premier temps , il s'agit de retirer les corps volumineux et les feuilles qui peuvent se trouver là, à l'aide de grosses grilles plongées dans l'eau brute. Cette étape est appelée dégrillage et défeuillage. Il s'agit ensuite de faire passer l'eau dans le Truitosem®. C'est un détecteur biologique de pollution.


C'est une sorte d'aquarium, où évoluent une quinzaine de truitelles qui sont très sensibles à tous changements brutal de l'eau comme une pollution, une sous-oxygénation, ou simplement un changement de température. On surveille leur comportement à l'aide d'ultra-sons et de vidéo surveillance. S'il leur comportement changent ou qu'elles meurent, une alarme sonne dans toute la station, pour prévenir une pollution, où un événement anormal. Il y a aussi des capteurs chimiques, mais grâce au Truitosem®, on assure la fiabilité des alarmes et supprime les fausses alarmes. Ensuite, on ajoute à l'eau une infime quantité de chlore pour limiter le développement de micro-organismes. L'eau passe ensuite par l'étape coagulation floculation, qui est un ajout de coagulant (qui doit être un métaux lourd): le Fe³+ de couleur jaune. Avant on utiliser un oxyde de zinc mais on a opté pour ce coagulant pour un aspect esthétique. Pour la même raison, on n'utilise pas du Fe²+ car il donnerait une couleur verdâtre à l'eau. Il sert à rassembler en flocons les déchets encore présents qui ont échappés aux différentes étapes précédentes comme des poussières, des particules de terre ou de végétaux.

Grâce à l'étape précédente, on procède à la décantation . Les flocons de l'étape qui précède, sont plus lourd que l'eau, ils se déposent alors au fond du bassin. La plus grande partie des matières en suspensions est alors éliminée. Les flocons déposés au fond du bassin sont appelés limeaux. Une fois par an, la station vide le bassin pour faire rentrer un tracteur-pelle pour enlever ces limeaux. Il font cela au début du printemps pour que les limeaux aient le temps pour sécher. Une fois sec, ils se servent de cette terre pour recouvrir les décharges.

Par la suite, l'eau est filtrée en traversant du sable quartzique d'un millimètre de diamètre. Il y a un mètre d'eau, pour un mètre de sable. L'eau se débarrasse des plus fines particules en suspension. En hiver, on nettoie le sable tous les trois ou quatres jours et en été tous les deux ou trois jours jours. Pour nettoyer le filtres on fait passer de l'eau du bas vers le haut. Elle s'en va par de petits tuyaux verts avec tous les grains de sable qui ne remplissent plus leur fonctions car ils sont devenue trop petits. Cette eau représente 5% de la production c'est pourquoi on la recycle.

Cette eau propre, passe à l'ozonation. Cette étape consiste à désinfecter l'eau grâce à un gaz naturel : l'ozone. Il a des propriétés bactéricide et antivirale. Ce gaz agit sur les molécules organiques présentent dans l'eau en les cassant en morceaux. Il améliore également le goût et la couleur de l'eau. Effectivement une eau ozonée n'aura pas de goût, et sera bleue claire. Si l'on omet l'ozone l'eau sera verte. Dans certaines villes pour des raisons financières, on remplace l'ozone par du chlore. Mais ce remplacement a des conséquences : eau est blanche et le goût des molécules organiques est accentué. Pour finir, une quantité infinitésimale de chlore est ajoutée – l'équivalent d'une goutte de chlore pour cinq baignoires – pour préserver sa qualité tout au long de son parcours dans les canalisations, jusqu'au robinet. Une foi rendue potable, l'eau est acheminée jusqu'aux habitations grâce à un réseau complexe de vannes et d'appareils de régulation. Ces tuyaux sont enterrés à une profondeur suffisante pour être protégés du gel et des pollutions qui pourraient subvenir par accident a la surface.

En conclusion, l'eau de la ville de Marseille est beaucoup moins chlorée que la plupart des eaux comme celle de Paris et donc de meilleur goût. Les étapes sont longues et complexes pour arriver à l'eau distribuée dans l'agglomération.


2-Représenter le traitement de l'eau

→ Expérience le traitement de l'eau : L'eau de La Luynes L'eau de la Luynes est une eau très boueuse. Nous avons choisi cette eau afin de retracer le parcours du traitement mécanique de l'eau non potable .

1ère Étape : Le Dégrillage : il sert à enlever les cailloux et la terre en suspension dans l'eau. Pour cela on se sert d'une gaze que l'on place dans un entonnoir. On y verse l'eau boueuse. On récupère l'eau « dégrillée » dans un bécher placé en dessous.


2ème Étape : La Floculation :L'eau récupérée contient de toujours de la boue. Nous ajoutons alors de l'eau de chaux et du sulfate d'aluminium pour que la saleté coagule et forme des flocons


3ème Étape : La Décantation :Nous attendons que les flocons se déposent au fond du bécher. Nous versons alors le haut de la préparation dans un autre bécher.


4ème Étape : La Filtration Moyenne : Elle se fait à l'aide d'un papier filtre, pour obtenir une filtration grossière . On obtient alors une eau plus claire .


5ème Étape : La Filtration Fine : Elle s’exécute avec du sable dans une burette graduée. Toute les saletés restée dans l'eau précédemment filtrée sont retenues par les grains de sable. Nous obtenons une eau parfaitement limpide.

Ce n'est qu'un traitement mécanique, nous ne sommes pas en mesure de retracer le traitement chimique car nous manquons de moyens. Ils nous faudrait manipuler du chlore et de l'ozone. L'ozone étant très difficile à fabriquer puisqu'elle se fait à l' aide de l'électricité. L'eau obtenue n'est donc pas encore potable.


B-Comment faire face à la pollution ? 1-Prévention

Pour lutter contre les nombreuses pollutions, les pouvoirs publics, notamment le préfet de notre région a mis en place des mesures de prévention.Ces plans d'action sont soutenues par l’État. Elle comprennent un diagnostic des causes de pollutions, et des pollutions diffuses au niveau des exploitations mais aussi des investissements collectifs pour la créations de bassins pour limiter le transfert de pesticide.

Les exploiteurs agricoles étant les principaux pollueurs, étant des exploitations agricoles depuis le 1er juin 2000, on applique le principe du « pollueur-payeur ». Une nouvelle taxe apparaît : la « pollutaxe ».


Il s'agit d'une taxe appliquée aux quantités de substances classées dangereuses qui entrent dans la composition de nombreux produits commercialisés. Cette nouvelle taxe a un double enjeu. Tout d'abord, elle incite les industriels à développer des substances moins toxiques pour l'homme et l'environnement et deuxièmement, elle encourage les exploitants agricoles à choisir des produits moins nocifs.

On compte aussi une directive européenne de 1991, pour lutter contre les pollutions aux nitrates et à l'azote liées aux engrais chimiques,aux élevages et à l'agroalimentaire. Il s'agissait d'établir des zones vulnérables à l’échelle de la région pour y mener des actions de préventions et de dépollutions. Mais 20 ans plus tard on se rend compte que la situation ne s'est pas améliorée.


Il existe différentes méthodes de préventions en fonction des polluants. On désinfecte l'eau souvent avec du chlore pour les pollutions pathogènes (virus). Pour la pollution a la DBO en réduisant les rejets industriels et en faisant fonctionner des stations d'activation de boues. Ensuite pour les matériaux toxiques, ils doivent être régulés en amont et contrôlés sur leur lieux de production pour limiter leur dispersion. De plus, pour la pollution par acidification, il s'agit de contrôler les rejets atmosphériques d'oxydes d'azote et de souffre. Enfin pour les pollution ayant pour origine les modifications de chaleurs, il suffit de dissiper la chaleur dans l'atmosphère à l'aide d'un refroissement par air.


A notre échelle, des gestes utiles permettent à chacun de contribuer à réduire notre pollution commune. Tout abord nous pouvons arrêter de consommer des produits qui sont issus de l'agriculture intensive chimico-industrielle. Nous pouvons alors opter pour des produits biologiques. En effet l’agriculture biologique garantit la non-utilisation de pesticides chimiques polluants mais est aussi le seul moyen de faire baisser le taux de nitrates présent dans l'eau. En effet cela restaurerait le taux d'humus du sol et par conséquence la faune et la flore. Mais aussi, cela éviterait une érosion précoce des terres qui est responsable de la migration des nitrates dans les nappes phréatiques.

Ensuite nous pouvons réduire notre consommation de produits industriels notamment de haute technologie car les industries produisant ces objets sont de grandes sources de pollution en métaux lourds. Enfin nous pouvons utiliser des produits sanitaires et cosmétiques écologiques. On peut même les fabriquer soi-même .


2-Dépollution Certaines substances organiques sont facilement biodégradables et sont donc éliminées naturellement des milieux aquatiques. Pour les autres on peut utiliser plusieurs types de produits : des dispersants, des produits de lavage, des absorbants, des agents repousseurs, des filmogènes et des gélifiants. Pour déterminer la nature de la pollution, on peut utiliser des bandelettes d'identification et des béchers de prélèvement. En ce qui concerne les absorbants ce sont des produits utilisés pour fixer le polluant afin de faciliter sa récupération. On y compte deux catégories, les hydrophobes pour récupérer des produits apolaires comme les hydrocarbures, et des absorbants, utilisables que sur le sol, destinés à la récupération de produits polaires ou apolaires. Les absorbants hydrophobes sont très efficaces et sont couramment employés. On utilise notamment des absorbants hydrophobes flottants soit sous forme de poudre, de copeaux, de fine particules soit sous forme de tapis, de feuilles, de rouleau, ou de barrages. En effet les absorbants hydrophobes à haute densité sont à éviter puisqu'ils plongeraient le polluants dans les fonds. En fonction de l'utilisation, on choisit sous quelle forme on utilise l'absorbant. Par exemple on utilisent des feuilles absorbantes pour récupérer les déversement d'hydrocarbure par temps calmes ou pour protéger les berges en cas de pollution. C- Différents types d’eau 1-L'eau minérale remplit elle les normes de potabilité de l'eau du robinet ?

L'eau minérale, est comme son nom l'indique une eau qui contient beaucoup de différents minéraux. Les normes de potabilité sont-elles établies par le Ministère de la Santé et le Conseil Supérieur du secteur d'Hygiène Publique dans une directive datant de 1998 pour les eaux du robinet. Au total il y a plus de 54 paramètres qui évaluent la potabilité. Ce sont les Agences Régionales de la Santé qui contrôlent cette potabilité. Nous voudrions alors savoir si cette eau minérale rentre dans ces normes à cause de ces particularités.


Nous allons prendre quelques déclarations nutritionnelles et les normes de potabilité de l’eau du robinet. Quelques exemples : Une eau doit posséder selon les normes de potabilités : • une teneur en sulfate inférieure à 250 mg/l. • une teneur en potassium inférieure à 12 mg/l • une teneur en fluor inférieure à 1.5 mg/l • un pH supérieur à 6.5 et inférieur à 9. • une teneur en calcium inférieure à 60 mg/l • une teneur en magnésium inférieure à 36 mg/l

Le tableau nous montre les différentes compositions des eaux en bouteilles, avec leurs valeurs rapportées aux normes de potabilité. En rouge sont indiquées les valeurs dépassant les normes. Nous pouvons constater qu’il n’y a que le Perrier® et l’Evian® qui répondent aux normes de potabilité de l’eau du robinet. 2-Quelle est la meilleure eau du robinet de la région ?

Nous pouvons constater que la meilleur qualité de l'eau de robinet ce trouve dans le département des Bouches-du-Rhône . Nous pouvons voir aussi qu'il y a des lieux où la qualité est très mauvaise. Majoritairement, l'eau de la région est de bonne qualité. On peut remarquer tout de même que la qualité de l'eau baisse quand on s'éloigne du littoral et qu'on se rapproche des montagnes.


En conclusion, nous avons pu voir à travers les différentes parties, les causes et conséquences de la pollution, les traitements possibles et les moyens de lutter contre. Nous pouvons en conclure que les diverses causes mènent à de diverses conséquences plus ou moins importantes pouvant toucher les être-humains, ainsi que l’environnement de notre région.



Sources : Cause http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/environnement/eau-potable/quelles-sont-sources-pollution-leau-leurs-effets-sur-sante

www.wwf.org http://fr.wikipedia.org/wiki/Pollution_de_l%27eau#Solutions

http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/environnement/eau-potable/criteres-potabilite-leau-aspects-reglementaires

http://www.developpement-durable.gouv.fr/D-ou-viennent-les-principales.html

http://www.haleco.fr/Haleco/expertise/absorbants-pollution-eau.jsp?storeId=10051

http://photostp.free.fr/phpbb/viewtopic.php?f=8&t=11367&view=previous

http://photostp.free.fr/phpbb/viewtopic.php?f=8&t=17537

https://www.cg13.fr/fileadmin/user_upload/Amenagement_du_territoire/Routes/avp_modifie.jp

http://www.wwf.fr/nos_priorites/reduire_l_empreinte_ecologique/gerer_durablement_l_eau_douce/pollution__contamination_et_sante/?gclid=Cj0KEQiA2o6lBRCn_b7yppe98rQBEiQAMpnYnSmJa04KHuo6TWjMPc2_Yp0Z51jknDK_F20Fd8cEctsaAorU8P8HAQ

http://jeanluc.cellier.pagesperso-orange.fr/pollution%20de%20l%27eau/effets/Les%20cons%E9quences%20de%20la%20pollution%20de%20l%27eau.htm

http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/environnement/eau-potable/quelles-sont-sources-pollution-leau-leurs-effets-sur-sante

http://www.ac-nice.fr/college-hugo/1024/productionseleves/pages_SVT_2011/Pollution%20industrielle-Balaam-Bonnant-Dore-Giorgini/Page%20web/consequences-sante.html
http://www.marillysmace.com/sante/sante-les-micro-organismes-dans-leau/

  http://lenr.pagesperso-orange.fr/tpeo/maladies%20li%E9es%20%E0%20l%27eau.htm QnUSgM%3A&zoom=1&q=contamination%20par%20activit%C3%A9s%20agricole%20d'une%20nappe%20phr%C3%A9atique&docid=vDYGkEmb03IhTM&hl=fr&ei=YVjcVOlIyPJS3- OC8AU&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=274&page=1&start=0&ndsp=25&ved=0CEMQrQMwCw http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs280/fr/     http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs328/fr/

http://www.vedura.fr/environnement/eau/maladies-liees-a-eau

http://arcissedecaumont.etab.ac-caen.fr/sites/college-cerisy-la-salle.etab.ac-caen.fr/IMG/pdf/Etude_de_doc_Etiquettes_d_eaux_minerales.pdf http://traitementeaux.e-monsite.com/pages/i-l-eau-potable http://www.quechoisir.org/app/carte-eau/