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Martial Poirson, né le 6 février 1974 à Montreuil-sous-Bois (93), est professeur des universités en lettres et arts. Il est spécialiste d’histoire, d’esthétique, de sociologie et d’économie de la littérature et des arts, mais également conseiller dramaturgique et critique théâtral. Ses travaux portent sur la pensée des Lumières et de la Révolution française et sur l’économie et la philosophie politiques, envisagées depuis le XVIIe siècle jusqu’à l’époque contemporaine.

Biographie

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Après une classe préparatoire au lycée Henri IV (1992-1994), Martial Poirson a intégré l’École Normale Supérieure LSH, section lettres modernes (1994-1998) et effectué un double cursus universitaire en littérature et en sciences économiques et sociales, avant d’être reçu second à l’agrégation de sciences économiques et sociales (1998). Après une formation d’officier à Saint-Cyr-Coëtquidan et un service militaire comme chef de section de combat (1998-1999), il a obtenu un doctorat (2004) puis une habilitation à diriger des recherches (2011) de l’université Paris X-Nanterre. Il a d’abord enseigné à Johns Hopkins University (1999-2000), puis à l’université Paris X–Nanterre (2000-2004) et enfin à Janson de Sailly (2003-2006), en classes préparatoires aux ENS et dans plusieurs grandes écoles. Il occupe les fonctions de maître de conférences (2006-2011) et depuis 2012 de professeur au sein de l’université de Grenoble 3 en littérature française et arts du spectacle. Il est membre de l’UMR LIRE-CNRS de Grenoble, dont il assure la direction depuis 2013. Il est également visiting professor de New York University et Stanford University, ainsi qu’intervenant à l’Institut d’Études Politiques de Paris (management et marketing interculturel) et à l’ESSEC (management de la culture et des arts). Il a exercé la fonction de coordinateur scientifique sur les programmes « Création » au sein du département Sciences humaines et sociales de l’Agence nationale de la recherche (2008-2012), mais aussi de chargé de mission à la Bibliothèque-Musée de la Comédie-Française et au Département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France (2000-2004). Il a occupé plusieurs fonctions d’expertise dans le secteur culturel : il a été conseiller au Théâtre des Amandiers (2001-2006) et à la MC2 de Grenoble (depuis 2007), ainsi que commissaire général d’exposition (2012-2013) et chargé de la réalisation d’une salle consacrée au cinéma (2013-2014) au musée de la Révolution française, domaine de Vizille. Il a co-organisé les « Assises populaires européennes de la culture » dans le cadre du Festival international du Théâtre Action (2012). Il fait partie des comités de rédaction de la Revue d’Histoire du théâtre, European Drama and Performing Studies et Multitudes et du conseil d’administration de la Société d’histoire du théâtre et de la Société française d’études sur le dix-huitième siècle.

Champ d’expertise

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Les travaux de recherche de Martial Poirson se focalisent sur les dispositifs esthétiques et idéologiques qui travaillent la littérature et les arts et sur la politique de la représentation. Ses écrits portent principalement sur l’histoire et l’esthétique du spectacle vivant ; les interactions entre littérature, spectacle et discours de savoir ; l’histoire de l’économie et de la philosophie politiques ; l’anthropologie et la politique de la représentation depuis le XVIIe siècle jusqu’au XXIe siècle. Il a notamment effectué des recherches sur la question des publics et des pratiques de spectacle ; les imaginaires politiques et économiques qui travaillent la littérature et les arts ; l’économie et la politique de la création artistique ; les lectures actualisantes des Lumières et de la Révolution française dans la culture contemporaine (arts de la scène, de l’image et du récit, publicité, culture matérielle, cultures et pratiques populaires…) ; les politiques du répertoire et de la mémoire ; les implications historiques, esthétiques et politiques de l’exploitation du merveilleux et de l’enchantement dans le spectacle vivant depuis l’âge classique jusqu’à la scène contemporaine. Ses recherches se focalisent de façon récurrente sur les représentations et pratiques économiques mobilisées dans la littérature et les arts, mais également et symétriquement, sur l’analyse littéraire du discours, de la théorie et de la pratique économiques, envisagées comme une production de fiction à part entière. Il s’intéresse en outre aux questions dramaturgiques, depuis le XVIIe siècle jusqu’au XXIe siècle, qu’il s’agisse d’envisager la transposition théâtrale de formes non dramatiques, voire la transmédiation entre différentes formes d’expression artistique, les écritures scéniques et l’interaction entre l’écriture et les contraintes du plateau, ou encore la convocation par le spectacle de questions sociales, politiques ou économiques. Soucieux de prendre en compte l’ensemble des formes du répertoire, y compris les plus oubliées, méprisées ou mésestimées, Martial Poirson a édité plusieurs pièces de théâtre (Neufchâteau, Chamfort, Voltaire, Dufresny, Destouches, Mercier, Boissy, Allainval, Legrand) qu’il a parfois mises en espace, en voix ou en scène, notamment au Studio Théâtre de la Comédie-Française et au Théâtre du Vieux Colombier, mais également dans un contexte de théâtre universitaire et amateur, en France ou aux États-Unis.

Enjeux de recherche

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Martial Poirson porte une attention particulière, dans une perspective à la fois épistémo-critique et politique, à l’articulation entre l’économie, la littérature et les arts du spectacle, envisagés comme pratiques, représentations, discours et dispositifs esthético-idéologiques, sur une période allant de la première modernité, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, jusqu’à nos jours. Il a pour objectif de mettre en évidence, selon une approche historique et théorique, les homologies et interactions structurantes, mais aussi les phénomènes de synergie, d’hystérèse, de résilience ou de refoulement entre ces deux domaines concurrents de la pensée et de l’action humaine, de façon à en dégager un soubassement anthropologique commun autant que des questionnements croisés. Trois axes de réflexion s’articulent : il s’agit d’abord d’analyser l’expérimentation littéraire et artistique de l’économie dans le champ des représentations symboliques, envisagée à travers un processus d’allégorisation de l’économie et selon une véritable politique de la croyance économique ; ensuite, d’interroger la notion ambivalente de « fiction économique », à l’œuvre dans différents systèmes de créance et de légitimation ; enfin, d’appliquer à la rhétorique et à la théorie économique les outils herméneutiques de l’interprétation littéraire et de la critique artistique, afin d’en envisager les stratégies conscientes de discours, mais aussi l’inconscient métaphorique et culturel, fondement d’une économie des affects, d’un imaginaire collectif potentiellement auto-réalisateur et de mécanismes d’adhésion particulièrement efficaces. Loin de se limiter à un mode d’organisation de la production des biens matériels sous condition de rareté, l’économie constitue avant tout une construction sociale, dont les manifestations culturelles révèlent au mieux logiques profondes et mutations historiques. Dans une perspective allant du second XVIIe siècle jusqu’au début du XXIe siècle, la réflexion de Martial Poirson vise à étudier comment les évolutions des manifestations littéraires, théâtrales et médiatiques de l’économie ont scandé le développement dynamique du capitalisme (mercantile, industriel, financier, cognitif) qui oriente nos transformations sociales mondialisées : le destin de nos économies se joue, depuis plus de trois siècles, dans les transformations de notre culture économique, autant que dans les mutations de nos modes de production. Notre début de troisième millénaire se caractérise par la prépondérance d’une économie immatérielle qui occupe désormais une position dominante par rapport à l’économie de production matérielle. Comprendre cette métamorphose fondamentale implique de considérer dans le long terme la façon dont notre conscience collective s’est attachée aux faits économiques : quels discours d’économistes, quelles représentations narratives, quels imaginaires de spectacle, quels procédés médiatiques nous ont conduits à prêter quel type d’attention à quelles réalités économiques ? Il s’agit aussi bien d’analyser l’expérimentation des concepts, modèles, mécanismes et idées de l’économie, à l’œuvre dans la littérature et les spectacles, que d’étudier le recours aux procédés littéraires (rhétoriques et fictionnels) et aux dispositifs artistiques par la théorie et la pratique de l’économie. Cette double démarche converge vers un même objectif, consistant à établir une généalogie de la culture économique, envisagée comme construction symbolique commune à la science économique, à l’écriture littéraire, aux pratiques spectaculaires et médiatiques. Elle révèle la convergence, la configuration mutuelle ou la conflictualité entre ces champs disciplinaires. Loin de toute approche monographique, référentielle ou thématique, c’est l’homologie structurante entre art et économie qui est visée, mettant en évidence interactions, synergies, rémanences ou refoulements entre ces deux domaines. Ce champ de recherche d’apparition récente en France s’articule autour de deux volets : l’identification, l’inventaire et le traitement d’un corpus à la fois littéraire et économique consacré à la culture économique, afin d’en proposer un répertoire raisonné ; la théorisation d’une critique littéraire de l’économie politique, frayant la voie d’une archéologie des médias. Il vise aussi bien à mettre en évidence l’intégration et l’instrumentalisation de la critique artiste au sein de la nouvelle économie politique ou du capitalisme cognitif que les dérives de l’entreprenariat artistique, des industries créatives ou du Financial Art.


Bibliographie

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Martial Poirson est l’auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles situés à la charnière entre l’interprétation des auteurs de l’âge classique, des Lumières ou de la Révolution française et la réflexion autour des questions de la philosophe et de l’économie politique contemporaines.


Spectacle et économie à l’âge classique (XVII-XVIIIe siècles)

À la croisée de l’histoire, l’économie, l’anthropologie, la sociologie, l’interprétation littéraire et la dramaturgie, cet ouvrage interroge à la fois la mutation de l’économie du spectacle vivant et les représentations théâtralisées de l’économie de la première modernité. La figuration de l’argent marque profondément pratique et théorie théâtrale dans l’ensemble des répertoires depuis le dernier tiers du XVIIe siècle, en particulier dans les formes comiques et même pathétiques. Confrontés à une nouvelle économie du spectacle vivant qui s’organise autour de l’entreprise théâtrale en pleine expansion et dissimule de moins en moins le jeu libre de la concurrence ; mais aussi, plus que jamais soucieux d’acquérir un véritable statut socio-économique leur permettant de quitter la multiactivité et de jouir de plein droit d’une propriété intellectuelle de leur travail artistique que pourtant ils n’assument pas complètement, les dramaturges se comportent et surtout se conçoivent, pour beaucoup, comme des agents économiques à part entière. Les comédies relèvent surtout d’une poétique de l’intérêt fondée sur une dramaturgie de l’économie qui place l’argent, sa circulation, son échange, ses valeurs et la croyance économique elle-même au fondement du système de l’intrigue et des personnages, mais aussi du genre dramatique, y compris sous ses formes pathétiques. Elles épousent en outre, non sans contradictions, des idéologies aussi différentes que celles de l’intérêt privé universel, fondement d’une morale de l’individu, et celles du don sécularisé et de la bienfaisance envers une humanité réconciliée, base d’une éthique collective et d’une lutte contre l’indigence et la marchandisation de toute chose ; mais elles peinent à adopter une position cohérence sur la question de la mobilité sociale, pierre d’achoppement d’un ordre nouveau qui est encore, dans une large mesure, le nôtre et des contradictions duquel nous sommes justiciables aujourd’hui.


Comédie et économie du classicisme aux Lumières

L’économie politique marque profondément pratique et théorie dramatiques de l’ensemble des répertoires du théâtre français entre la fin du Classicisme et l’avènement des Lumières. Un grand nombre de pièces, aussi bien comiques que pathétiques, se saisissent de l’actualité, mais aussi du langage et des idées situés au centre des débats qui animent la science économique alors émergente. Elles les transposent au moyen de fictions qui mettent en jeu une relation d’équivalence entre signe monétaire et signe dramaturgique. L’argent s’immisce alors dans toutes les dimensions de l’univers théâtral. Les œuvres s’orientent vers la dramatisation, soit de la réalité des pratiques, soit de la portée imaginaire des conceptions économiques. Ce faisant, elles mettent en place un dense réseau de métaphores économiques qui place le corps et le langage au cœur d’un double système analogique. Elles constituent autant d’expérimentations dramaturgiques fascinées, mais également qu’effarées des processus et dispositifs de l’économie, que tantôt elles glorifient, tantôt elles subvertissent. C’est ce dialogue improbable, cette articulation impensable entre comédie et économie dont cet ouvrage retrace la généalogie, croisant, pour les besoins de l’analyse dramaturgique, les perspectives de différentes sciences humaines et sociales.


Politique de la représentation : littérature, arts du spectacle, discours de savoir (XVII-XXIe siècles)

L’ambition de cet essai, conçu à la fois comme une synthèse théorique et comme l’examen critique d’un certain nombre de questions actuelles, est d’interroger les processus historiques, mais aussi les dispositifs interprétatifs au sein desquels s’expriment différents types de discours de savoir, solidaires de systèmes de créances et de légitimation : ils sont saisis dans une perspective diachronique large allant de la seconde moitié du XVIIe siècle au début du XXIe siècle. Trois axes de recherche sont esquissés : la politique des savoirs économiques, juridiques, sociologiques ou anthropologiques à l’œuvre dans la production littéraire et dramatique ; la politique de la merveille, les systèmes de croyance et les processus d’allégorisation qui lui sont associés ; la politique du répertoire, de la mémoire, et du patrimoine culturel et historique telles qu’elles s’institutionnalisent au sein du champ littéraire et théâtral, mais aussi telles que ses processus de patrimonialisation sont détournés, voire subvertis par les sous-cultures et les contre-cultures. Cet ouvrage s’inscrit dans le sillage des perspectives ouvertes par les nouvelles humanités et la réflexion sur les arts politiques. Il fait état d’un champ d’investigation consacré à des domaines aussi divers que la compréhension des dramaturgies de l’économie à l’œuvre dans la comédie à l’âge classique ; la contribution du théâtre d’enchantement à l’émergence d’un merveilleux scénique moderne dont les conséquences sociopolitiques sont nombreuses ; le processus ambivalent d’institutionnalisation et de gratification symbolique d’une certaine mémoire théâtrale, au détriment de pans entiers de la pratique des spectacles ; ou l’imaginaire révolutionnaire véhiculé par les cultures populaires, l’art contemporain ou encore l’imaginaire politico-médiatique dans le monde aujourd’hui… De nombreux cas pratiques sont proposés, permettant de rendre sensible les concepts et enjeux théoriques.


Économie du spectacle vivant (en collaboration avec Isabelle Barbéris)

Longtemps considéré comme l’exception d’un secteur lui-même exceptionnel ou atypique au regard du fonctionnement usuel de l’activité économique, le spectacle vivant fait aujourd’hui figure de paradigme : par un renversement de perspective, l’économie du spectacle vivant peut à bon droit être envisagée comme un secteur de pointe de l’expérimentation économique et la source d’un renouvellement des outils, méthodes et perspectives de la science économique elle-même. De la même manière, le salariat interstitiel ou « intermittence » qui préside à l’organisation du marché de l’emploi du secteur, oscille entre exception et configuration emblématique des horizons des sociétés postindustrielles à haut degré de qualification, cherchant à concilier protection et travail libre. De secteur « archaïque », elle est ainsi soudain propulsée à l’avant-garde des transformations du capitalisme. C’est ce paradoxe contemporain, aux conséquences politiques ambivalentes, que le présent ouvrage souhaite mettre à jour et soumettre à la réflexion. Il nourrit une double ambition : celle d’offrir aux acteurs du secteur les outils indispensables pour mieux comprendre leur environnement professionnel ; celle de proposer une synthèse abordable des enjeux d’un cadre théorique en pleine mutation, à la faveur des évolutions récentes.


Les Audiences de Thalie : la comédie allégorique, théâtre des idées à l’âge classique (XVII-XVIIIe siècles)

Loin de connaître l’éclipse à laquelle on la réduit encore fréquemment, l’allégorie n’a sans doute jamais été aussi présente que dans le théâtre comique à l’âge classique. Elle s’affranchit de la métaphysique, de la psychomachie et de la théologie politique pour mieux se saisir de la société de son temps, envisagée dans toute sa complexité. Figure ostensive et ostentatoire, située en marge de la dramaturgie réglée et des genres légitimes, elle exhibe son voile d’ignorance et exploite ses multiples sens cachés pour mieux se saisir des évolutions socio-historiques comme de la philosophie politique de son temps. Exploitant l’évidente matérialité de son être scénique, elle constitue le public en communauté interprétative et le convie à un processus autoréflexif sur ses propres modalités de fonctionnement, plaçant dans l’ère du soupçon un espace public plus que jamais peut-être structuré par la représentation théâtrale qui est encore, dans une large mesure, celui de notre actuelle médiasphère.


Publications

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Ouvrages personnels

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Spectacle et économie à l’âge classique (XVII-XVIIIe siècles), Paris, Classiques Garnier, « Lire le XVIIe siècle », 2011, 617 p.

Les Audiences de Thalie : la comédie allégorique, théâtre des idées à l’âge classique (XVII-XVIIIe siècles), Paris, Classiques Garnier, « Lire le XVIIe siècle », 2013, 835 p.

Comédie et économie du classicisme aux Lumières, Paris, Classiques Garnier, « L’Europe des Lumières », 2014.

Politique de la représentation : littérature, arts du spectacle, discours de savoir (XVII-XXIe siècles), Paris, Champion, « Le dialogue des arts », 2014.

Économie du spectacle vivant, Paris, PUF, QSJ n°3967, 2013, en collaboration avec Isabelle Barbéris, 128 p.


Direction d’ouvrages collectifs

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Économies du rebut : Poétique et critique du recyclage au XVIIIe siècle, Paris, Desjonquères, 2012, en collaboration avec Florence Magnot, 235 p.

Ombres de Molière : naissance d’un mythe littéraire à travers ses avatars du XVIIe siècle à nos jours, Paris, Armand Colin, Cursus, « Recherche en sciences humaines », 2012, 494 p.

Les scènes de l’enchantement : arts du spectacle, théâtralité et conte merveilleux (XVII-XIXe siècles), Paris, Desjonquères, 2011, en collaboration avec Jean-François Perrin, 413 p.

L’écran des Lumières : regards cinématographiques sur le XVIIIe siècle, Oxford, Voltaire Foundation, SVEC, 2009 : 7, en collaboration avec Laurence Schifano, 324 p.

Filmer le dix huitième siècle, Paris, Desjonquères, 2009, en collaboration avec Laurence Schifano, 268 p.

Le théâtre sous la Révolution : politique du répertoire (1789-1799), Paris, Desjonquères, 2008, 512 p.

Les Frontières littéraires de l’économie (XVII-XXe siècles), Paris, Desjonquères, 2008, en collaboration avec Yves Citton et Christian Biet, 217 p.

Art et argent au temps des Premiers Modernes (XVII-XVIIIe siècles), Oxford, Voltaire Foundation, Studies on Voltaire and the Eighteenth Century, 2004 : 10, 341 p.


Direction de revues

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"Le conte à l’épreuve de la scène contemporaine (XX-XXIe siècles)", Revue d’histoire du théâtre, 2012-1 et 2, numéro double, 247 p.

"Mémoire de l’oubli : aux marges du répertoire de l’Antiquité à nos jours", Études théâtrales n°44-45, numéro double, Louvain La Neuve, juillet 2009, en collaboration avec Tiphaine Karsenti, 176 p.

"Benno Besson", Revue d’histoire du théâtre, 2009-1 et 2, numéro spécial double, en collaboration avec Romain Jobez, 160 p.

"Mémoire de l’éphémère : quel patrimoine pour le spectacle vivant ?", Revue d’histoire du théâtre, 2008-1 et 2, 112 p.


Liens externes

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http://w3.u-grenoble3.fr/lire/spip.php?article54`

http://www.thefrenchmag.com/Entretien-avec-Monsieur-le-Professeur-Martial-Poirson_a694.html