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Le Diable, tout le temps

Titre original The Devil All The Time
Réalisation Antonio Campos
Scénario Antonio Campos
Paulo Campos
Acteurs principaux
Sociétés de production Borderline Films
Ninestory Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre thriller psychologique
Durée 138 minutes
Sortie 2020

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Diable, tout le temps (The Devil All The Time) est un thriller psychologique réalisé par Antonio Campos et publié sur la plateforme américaine Netflix le 16 septembre 2020. L'un des producteurs n'est autre que le célèbre acteur Jake Gyllenhall connu pour son rôle dans Donnie Darko ou encore dans Le Secret de Brokeback Mountain.[1]

Il s’agit de l’adaptation du roman éponyme de Daniel Ray Pollock sorti en 2012 en France aux Éditions Albin Michel. C’est ce dernier qui fait la voix-off du film [2][3].

Le casting est composé des stars les plus en vogues aujourd'hui à Hollywood telles que Robert Pattinson (Twilight), Tom Holland (Spider-Man: Homecoming) ou encore Bill Skarsgård (Ça).

Le Diable, tout le temps est un film choral dans lequel chaque personnage à un lien plus ou moins proche avec les autres dans l'histoire, ils sont tous liés.

Synopsis modifier

Synopsis général modifier

Knockemstiff, Ohio. Face à sa femme mourante, un homme désespéré, Willard Russell, tente le tout pour le tout. Il se tourne vers la religion. Ses prières vont petit à petit s'apparenter à des sacrifices dont Arvin, le fils du couple, pourrait être l'offrande ultime…[4]

Synopsis détaillé modifier

Willard Russell est un jeune soldat revenu de la Seconde Guerre Mondiale traumatisé, en effet il a vu de ses propres yeux un de ses amis le sergent Miller Jones crucifié et laissé pour mort par les Japons. Pour abréger ses souffrances, il décide de lui tirer une balle dans la tête. Avant de rentrer chez sa mère Emma et son oncle Earskell à Coal Creek en Virginie Occidentale, il s'arrête à Meade dans l'Ohio dans un diner et rencontre Charlotte une serveuse qui deviendra très vite sa femme. Ils décident d'emménager ensemble dans une petite bourgade du nom de Knockemstiff à côté de Meade et ont un enfant Arvin. En 1957, Charlotte tombe malade, elle a un cancer et ne peut pas guérir selon son médecin, Willard se met à prier tous les jours avec Arvin devenu un jeune garçon pour que son cancer disparaisse. Mais comme cela ne fonctionne pas, il décide de sacrifier le chien de son fils Jack sur l'autel qu'il a crée derrière sa maison. Charlotte finit par mourir et ne supportant pas sa disparition Willard décide de se suicider le jour de l'enterrement de sa femme.

Parallèlement à cette histoire, Helen Hatton une jeune femme qui habite Coal Creek rencontre lors d'une messe Roy Laferty un pasteur excentrique qui n'hésite pas à se jeter sur le visage plusieurs dizaines d'araignées pour affronter sa peur qu'il a dissipée grâce à Dieu. Après leur mariage, ils ont rapidement une fille Lenora. En 1950, Roy décide d'emmener Helen se balader et prier avec lui dans la forêt après être resté 14 jours enfermé dans un placard à cause d'une piqure d'araignée. Il tue sa femme avec un tournevis et essaye de la ressusciter, après cet évènement il fait de l'auto-stop pour rentrer à Coal Creek mais tombe sur un couple de tueurs en série Sandy et Carl. Carl n'hésitera pas à tuer Roy, celui-ci refusant de coucher avec sa femme devant lui.

7 ans plus tard, Arvin emménage chez sa grand-mère Emma avec Lenora, les deux enfants sont désormais orphelins. En 1965, Arvin devenu adolescent essaye de protéger Lenora qu'il considère comme sa sœur, elle se fait harceler au lycée par 3 élèves qui se moquent de sa ferveur catholique. En effet, celle-ci prie tous les soirs au cimetière après les cours sur la tombe de sa mère Helen. Un nouveau pasteur Preston Teagardin arrive à Coal Creek et n'hésitera à manipuler Lenora en abusant d'elle dans sa voiture un soir alors que son frère Arvin n'est pas avec elle.

Durant l'été 1965, Sandy et Carl le couple de tueurs en série continue son travail macabre en assassinant un jeune soldat, au même moment le frère de Sandy le Shérif Lee Bodecker soupçonne cette dernière et son mari de pratiquer des activités illégales. Il ne veut pas être mêlé aux histoires de sa sœur pour pouvoir être réélu Shérif, par ailleurs, ayant des problèmes avec un gérant de bar Leroy et son associé Bobo il décide de les assassiner.

À Coal Creek, Lenora tombe enceinte de Preston mais celui-ci va lui dire qu'elle ment et qu'elle se fait des illusions, il lui demande alors de se débarrasser de l'enfant sinon elle deviendra la risée du village et sera une honte pour sa famille. Elle finit par se suicider même si à la dernière minute elle a voulu se rétracter. Bouleversé par la mort de sa "sœur" Arvin décide de suivre le pasteur pendant plusieurs jours pour finalement le tuer avec l'arme qui appartenait à son père. Il décide après son geste fatal de quitter Coal Creek pour retourner dans le village de son enfance Knockemstiff, en faisant de l'auto-stop il monte dans la voiture de Sandy et Carl et comprend très vite qu'il est dans un guet-apens, de ce fait il tue Carl et Sandy. Arvin prend l'argent de Carl et une photo de la première proie du couple, en arrivant dans son village natal il croise un vieil homme qui lui indique la route pour retourner dans son ancienne maison qui est aujourd'hui brûlée. Lee Bodecker, le Shérif arrive également dans le village dans le but de tuer Arvin pour venger Sandy mais c'est lui qui finit par se faire assassiner. À la fin du film, il décide de quitter définitivement l'Ohio en auto-stop direction Cincinnati.

Fiche technique modifier

Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

  • Titre original : The Devil All The Time
  • Titre français : Le Diable, tout le temps
  • Réalisation : Antonio Campos
  • Scénario : Antonio et Paulo Campos, d'après le roman du même nom de Donald Ray Pollock
  • Direction artistique : James A. Gelarden
  • Décors : Craig Lathrop
  • Costumes : Emma Potter
  • Montage : Sofía Subercaseaux
  • Photographie : Lol Crawley
  • Production : Max Born, Jake Gyllenhaal, Riva Marker et Randall Poster
    • Production exécutive : Jared Goldman et Annie Marter
  • Sociétés de production : Borderline Films et Ninestory Pictures
  • Société de distribution : Netflix
  • Pays d'origine :  États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur
  • Genre : thriller, psychologique
  • Durée : 138 minutes
  • Date de sortie :

Distribution modifier

La liste suivante respecte l'ordre indiqué dans le générique de fin du film.

Production modifier

Préparation du film modifier

Le 16 janvier 2019 sur son compte twitter Netflix Queue Netflix donne des informations sur le casting du film Le Diable, tout le temps qui sera diffusé officiellement sur la plateforme, les premiers acteurs annoncés sont Chris Evans, Tom Holland, Mia Wasikowska, Bill Skarsgård, Robert Pattinson et Eliza Scanlen.[5]

Le 14 février 2019, le site Deadline annonce que Chris Evans ne fera finalement pas partie du projet à cause d’un emploi du temps trop chargé, c’est Sebastian Stan un autre acteur de l'Univers cinématographique Marvel qui va le remplacer, Evans lui-même conseilla au réalisateur le choix de l’acteur.[6]

6 jours plus tard, le même site révèle la suite du casting, Haley Bennett (Equalizer), Jason Clarke (Zero Dark Thirty) et Riley Keough (Mad Max:Fury Road) se joignent aux autres acteurs précédemment annoncés.[7] Enfin, un dernier acteur s'ajoute à cette liste prestigieuse, il s'agit de Harry Melling[8] que l'on a pu voir dans le rôle de Dudley Dursley dans la série de films Harry Potter et plus récemment dans la mini-série Netflix Le Jeu de la Dame.

Tournage modifier

Le tournage du film a démarré le 19 février 2019 à Birmingham en Alabama et s'est terminé le 19 avril 2019.[9] Il s'est déroulé dans plusieurs villes de l'Alabama comme à Jacksonville, Helena ou encore Anniston. [10]

Antonio Campos s'est inspiré de deux célèbres photographes Robert Frank et William Eggleston pour représenter le plus fidèlement possible l'Amérique vu par l'auteur du roman Daniel Ray Pollock.[11]

Les magazines spécialisés dans le cinéma Trois Couleurs et Première comparent le film à d'autres œuvres cinématographiques. Le premier trouve que le film ressemble au film Sang pour Sang des frères Coen sorti en 1984[12], quant au journaliste de Première il écrit dans son article que "Le Diable, tout le temps évoque plutôt un incestueux mélange entre Les Tueurs de la lune de miel et Freaks."[3]

Bande Originale modifier

La B.O du film est disponible en CD et sur les plateformes de streaming depuis le 18 septembre 2020.

Elle est composée de chansons de country et de blues deux genres musicaux très populaires dans les années 40 et 50 aux Etats-Unis[13] ainsi que de musiques originales créées par Danny Bensi et Saunder Jurriaans.[14]

1. Knockenstiff, Ohio - Saunder Jurriaans and Danny Bensi

2. Washed In The Blood - Pokey LaFarge and Harry Melling

3. Hillbilly Boogie - The Delmore Brothers

4. Little Bessie - The Stanley Brothers

5. Orphans - Saunder Jurriaans and Danny Bensi

6. The Three Bells - The Browns

7. Put It Off Until Tomorrow - Bill Phillips with Dolly Parton

8. Delusions - Saunder Jurriaans and Danny Bensi

9. Wings Of A Dove - Ferlin Husky

10. Honeycomb - Jimmie Rodgers

11. Young Love - Sonny James

12. Up, Up, Up - Saunder Jurriaans and Danny Bensi

13. He Says The Same Things To Me - Skeeter Davis

14. Funny How Times Slips Away - Billy Walker

15. Sinners - Saunder Jurriaans and Danny Bensi

16. Wishful Thinking - Wyn Stewart

17. Banks of the Ohio - Pokey LaFarge

18. Backwards & Forwards - Saunder Jurriaans and Danny Bensi

Accueil modifier

Presse modifier

Le film a été plutôt bien accueilli par la presse française, la moyenne sur le site internet spécialisé Allociné est de 3.4/5 sur une moyenne de 12 critiques[15]. Plusieurs critiques décrivent le film comme « vénéneux » et « poisseux » à l'instar de Olivia Daëron-Precy qui parle du film comme d'une « chronique funèbre et poisseuse »[2] . Le journaliste de 20 minutes décrit le long-métrage d'« aussi vénéneux que dérangeant »[16] enfin, dans Le Figaro Constance Jamet parle de « l’atmosphère poisseuse et gothique » du film. [11]

Par ailleurs, la prestation de Robert Pattinson est saluée à l'unanimité, pour le magazine Première "Robert Pattinson est aujourd'hui l'un des acteurs les plus intéressants de sa génération - même dans les films médiocres"[3], Le Figaro décrit Pattinson dans le film comme étant un "Pasteur charismatique, le comédien brille dans le mélodrame gothique de Netflix"[11] et pour Trois Couleurs "D’une distribution impressionnante (Tom Holland, Riley Keough, Bill Skarsgärd, Mia Wasikowska…) se détache l’interprétation magistrale de Robert Pattinson, en prédicateur halluciné et malfaisant."[12]

Il y par ailleurs quelques avis qui sont plutôt négatifs comme celui d'Alix Martineau du site internet Madmoizelle qui trouve que le film "n'est qu'un amas de clichés vus, revus et re-revus qui, quelques minutes seulement après l’avoir terminé, échappera définitivement à votre mémoire." Sans parler du nombre de personnages qui est beaucoup trop important pour que l'on puisse véritablement rentrer dans toutes leurs histoires: "Si chaque personnage pouvait prétendre à son propre film, les entasser tous dans le même ne garantit pas une réussite. Le côté choral et multigénérationnel du long-métrage semble dépasser son réalisateur qui propose des allers-retours maladroits dans le temps."[1]

Note moyenne 3.4/5[17]
Nom journal/magazine Nombre d'étoiles
20 minutes 4
CinemaTeaser 4
Le Parisien 4
Les Inrockuptibles 4
Première 4
Télé Loisirs 4
Ecran Large 3
GQ 3
Les Echos 3
Télé 7 Jours 3
Télérama 3
Critikat.com 2

Spectateurs modifier

Le film a également été apprécié des spectateurs de la plateforme américaine, en effet sur le site Allociné la moyenne des critiques est de 3.8/5 sur une moyenne de 950 notes dont 79 critiques.[18]

Note moyenne 3.8/5[18]
Nombre d'étoiles Nombre de critiques
5 7
4 34
3 27
2 6
1 5
0 0

Analyse modifier

Critique du fanatisme religieux modifier

Dans le film, les deux pasteurs utilisent leur puissance et leur pouvoir pour faire le Mal, le pasteur Teagardin joué par Robert Pattinson abuse des jeunes filles naïves et bigotes en les séduisant et en parlant de Dieu. Sébastien Mauge de Télérama dit que "la gueule d'ange de Pattinson est transfigurée par le démon".[19] Le deuxième pasteur Roy Laferty lui pense avoir reçu le don de ressusciter les humains ainsi, il essaye de ressusciter sa femme après l'avoir tuée mais c'est un échec, la folie lui fait faire des actes insensés.

Selon le journaliste Josué Morel du site critikat.com "Le Diable, tout le temps est, comme son titre l’indique, un film sur le Mal avec un grand M, celui qui, dans toute sa malice, s’abrite sous le manteau de la respectabilité chrétienne et des superstitions religieuses."[20]

Par ailleurs, Willard Russell également aveuglé par la religion pense faire une offrande à Dieu en tuant le chien de son fils pour que sa femme puisse guérir de son cancer, il prie aussi très souvent pour sa femme. Le magazine Télérama le souligne en disant que " [sa] foi inébranlable le pousse à des dérives sacrificielles malsaines, surtout lorsqu'il apprend que sa femme est atteinte d'un cancer incurable."[19]

Mais, c'est le réalisateur qui résume le mieux ce thème en expliquant la signification du titre du film, pour lui:

« Le titre Le Diable, tout le temps évoque le mal, les traumatismes que nous combattons en nous mais ce récit est aussi celui d’une vision pervertie de la religion par ses représentants qui abusent de leur pouvoir sur les fidèles, et particulièrement les plus jeunes, les plus vénérables ».[11]

L'Amérique rural modifier

Ce film est une description de cette Amérique "oubliée", comme le dit Libération "L'Amérique des hillbillies"[21]. Hillbilly est un terme anglais que l'on pourrait traduire en français par "péquenaud"[22], un mot péjoratif pour qualifier les habitants de cette Amérique éloignée des grandes villes.[23]

Les personnages du film sont des hillbillies, des américains blancs pauvres vivant dans des villages reculés, qui sont par ailleurs considérés comme incultes.[23] Le film montre plutôt que les personnages sont aveuglés par la religion.

Première trouve que le film est "le portrait d’un pays malade, rongé par la culpabilité et la religion, pas si éloigné de ça de l’Amérique Trumpienne…", le titre de l'article (Le Diable, tout le temps : un film choc qui nous plonge dans les entrailles de l'Amérique plouc) fait aussi référence à la ruralité et à ses habitants de manière péjorative en utilisant le terme "plouc". [3]

Cinechronicle qualifie l'Amérique représentée par le réalisateur comme "corrompue et en décrépitude" ainsi que "puritaine".[2]

Annexes modifier

Liens externes modifier


Références modifier

  1. a et b Kalindi Ramphul | 30 septembre 2020 | 3 Commentaires, « « Le Diable, tout le temps » sur Netflix : pépite ou navet ? La rédac en plein clash », sur madmoiZelle.com, (consulté le )
  2. a b et c « Le Diable, tout le temps de Antonio Campos : critique | CineChronicle » (consulté le )
  3. a b c et d « Le Diable, tout le temps : un film choc qui nous plonge dans les entrailles de l'Amérique plouc [critique] », sur Premiere.fr, (consulté le )
  4. AlloCine, « Le Diable, tout le temps » (consulté le )
  5. « Netflix s’offre The Devil All the Time et son casting de folie (Chris Evans, Tom Holland…) », sur Premiere.fr, (consulté le )
  6. (en-US) Mike Fleming Jr et Mike Fleming Jr, « Sebastian Stan Replacing Chris Evans In Netflix Film ‘The Devil All The Time’ », sur Deadline, (consulté le )
  7. (en-US) Mike Fleming Jr et Mike Fleming Jr, « Haley Bennett, Jason Clarke, Riley Keough Join ‘The Devil All The Time’ At Netflix », sur Deadline, (consulté le )
  8. (en-US) Andreas Wiseman et Andreas Wiseman, « Netflix’s Starry Pic ‘The Devil All The Time’ Adds ‘Buster Scruggs’ Star Harry Melling, Shoot Underway », sur Deadline, (consulté le )
  9. (en-US) Project Casting, « Tom Holland's 'The Devil All The Time' is Now Casting! », sur Project Casting, (consulté le )
  10. (en) « The Devil All the Time Locations », sur www.latlong.net (consulté le )
  11. a b c et d Constance Jamet, « Les flamboyants démons de Robert Pattinson dans Le diable, tout le temps », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  12. a et b « À voir sur Netflix : "Le Diable, tout le temps", avec Robert Pattinson et Tom Holland », sur TROISCOULEURS, (consulté le )
  13. « Meilleures ventes de singles US /50s /60s/70s », sur Pure Charts (consulté le )
  14. Benoit Basirico- contact@cinezik.org, « Le Diable, tout le temps (2020) - la BO • Musique de Danny Bensi, Saunder Jurriaans • The Devil All The Time - Soundtrack • Exclusivement sur Netflix :: Cinezik.fr », sur www.cinezik.org (consulté le )
  15. AlloCine, « Le Diable, tout le temps: Les critiques presse » (consulté le )
  16. « Robert Pattinson broie du noir et voit « Le Diable, tout le temps » », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  17. AlloCine, « Le Diable, tout le temps: Les critiques presse » (consulté le )
  18. a et b AlloCine, « Avis sur le film Le Diable, tout le temps » (consulté le )
  19. a et b « “Le Diable, tout le temps” sur Netflix : l’Amérique et ses démons dans une adaptation d’un roman fulgurant », sur Télérama (consulté le )
  20. « Critique : Le Diable, tout le temps », sur Critikat, (consulté le )
  21. « «Le Diable, tout le temps», gardiens de la plaie », sur Libération.fr, (consulté le )
  22. Éditions Larousse, « Traduction : hillbilly - Dictionnaire anglais-français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  23. a et b « HILLBILLY | signification, définition dans le dictionnaire Anglais de Cambridge », sur dictionary.cambridge.org (consulté le )